IA53000385 - hôtel de voyageurs dit le Dauphin, actuellement hôtel du Zeff Historique : La date de 1607 figurait sur une pierre sculptée ornée d'un dauphin aujourd'hui disparue. La façade antérieure a été remaniée au 18e siècle, puis à nouveau au 19e siècle (notamment les ouvertures du premier étage). La façade postérieure a été agrandie à la fin du 19e siècle. Époque(s) secondaire(s) de réalisation : 18e siècle Date(s) de réalisation : 1607 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : animal : dauphin Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1987 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000387 - auberge Historique : Auberge construite dans la seconde moitié du 19e siècle. Description : Au-dessus du porche subsiste une inscription : "écurie où loger 150 chevaux". Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Les ouvertures du rez-de-chaussée sont en pierre de taille de granite. Les ouvertures des étages et la corniche sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000389 - immeuble, actuellement magasin de commerce 6 vues Historique : Immeuble construit en 1895 par l'architecte Eugène-Joseph Hawke pour lui-même. Date(s) de réalisation : 1895 Description : Situé à l'angle de deux rues, l'immeuble présente un pan coupé. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 3 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1986 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000037 - filature Masseron et Chevrie, actuellement immeuble à logements 5 vues Historique : Vers 1844, monsieur Bertron de la Pignerie fait construire un magasin et une teinturerie au port Saint-Pierre, au bas de la rue Hydouze. En 1885, messieurs Adolphe Masseron et Chevrie, les nouveaux propriétaires, entreprennent l'agrandissement de l'usine sur une parcelle située de l'autre côté de la rue Hydouze. Ils construisent un magasin, une calandre, une presse, une écurie et une remise. Trois ans plus tard, ils équipent la nouvelle filature d'une machine à vapeur. Le bâtiment de la rue d'Avesnières est transformé en immeuble d'habitation vers 1986. Ceux de la rue Hydouze sont rasés vers 1987. Description : L'extrémité du bâtiment de l'ancienne filature, construit en moellons enduits, se fond dans l'hôtel particulier pourtant postérieur. L'élévation sur la rivière comporte neuf travées régulières et quatre niveaux. Cette façade portait les inscriptions suivantes : "le port St Pierre A. MASSERON M.CHEVRIE" et "filature 8...". Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,3 étages carrés État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1988 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000392 - caserne de gendarmes 5 vues Historique : Caserne construite de 1867 à 1871 par l'architecte lavallois Pierre-Aimé Renous. Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits, les ouvertures du rez-de-chaussée sont en pierre de taille de granite, les ouvertures des étages ainsi que le chaînage à bossages et la corniche sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000398 - ensemble des trois fours à chaux de l'Epine 1 vue Historique : Un four à chaux est construit en 1838 pour Joseph Berset de Vaufleury et son épouse Françoise Letourneurs Duteilleul sur le closeau de la la Perrière, celui du Taillis et sur le champ du Portail, dépendant tous de la closerie de l'Epine. Un second four est ajouté dès 1840. Ils étaient alimentés par le calcaire des carrières de Grenoux et étaient chauffés au charbon de terre. En 1863, ils sont la propriété de la "Société des mines et charbon minéral de la Mayenne et de la Sarthe". Date(s) de réalisation : 1838 Description : Fours à chaux en moellons de calcaire adoptant une forme pyramidale tronquée. Les murs de l'un des fours subsistant est toujours épaulé par des contreforts. Un autre a conservé son embrasure de déchargement en plein-cintre. Leurs sommets sont aujourd'hui occupés par une maison d'habitation. Étage(s) : en rez-de-chaussée Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000400 - pont Napoléon, puis Pont-Neuf, actuellement pont Aristide-Briand 9 vues Historique : Envisagé dès 1758, il est construit entre 1812 et 1821 sur des plans de l'ingénieur en chef des Ponts-et-Chaussées, Louis-Xavier Deslandes de Lancelot. Celui-ci a succédé à François Le Bourgeois dont le projet avait été retenu mais qui décède en 1808. Les travaux sont exécutés par l'entrepreneur sarthois, M. Chauveau. Sa construction ayant nécessité le recours à l'emprunt, la mairie décide d'établir un péage qui prendra fin en 1838. Les guérites des receveurs n'étant prêtes qu'à la fin de l'année 1823, le pont Napoléon, qui s'appellera ensuite Pont-Neuf puis pont Aristide-Briand, n'est ouvert à la circulation qu'en janvier 1824. Lors du débarquement, il subit les bombardements de l'aviation alliée. A peine réparé, il est dynamité par les Allemands qui battent en retraite. L'entreprise lavalloise Brochard et Gaudichet le reconstruit quasiment à l'identique après la guerre. Date(s) de réalisation : 1812 Description : Pont dont l'architecture est caracatéristique de celle des ponts établis sur la Loire. Réalisé en pierre de taille de granite, il est doté d'un tablier droit et de trois arches en anse de panier de vingt mètres d'ouverture intérieure. Lors de sa reconstruction après la guerre, les gardes-corps ont été placés en encorbellement au dessus de la rivière. Cette nouvelle mise en oeuvre permit de cacher les tuyaux d'évacuation des eaux de pluie. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000401 - pont de chemin de fer, dit viaduc 7 vues Historique : Il est édifié de 1854 à 1856 par les ingénieurs Eugène Caillaux et Hunebelle pour permettre le passage de la voie de chemin de fer Paris-Brest. Les trains de marchandises l'empruntent pour la première fois le 15 avril 1857 et ceux de voyageurs le 1er mai de la même année. En 1866, une passerelle en fonte reliant les deux rives est installée en aval de ses piles. Endommagé pendant la guerre de 1870, le viaduc fait l'objet de travaux de restauration en 1871. Bombardé lors du débarquement des alliés en juin 1944, il est en partie détruit puis reconstruit. La passerelle qui a également subi des dommages est remplacée par un ouvrage en béton. En 1963, Le viaduc est élargi grâce à des encorbellements ménagés sur les côtés pour recevoir les caténaires que l'électrification de la ligne a rendu nécessaires. En 1988, la passerelle est reconstruite. Placée en amont, elle est rehaussée d'1 m afin de rendre possible la navigation fluviale renaissante. Date(s) de réalisation : 1854 Description : Construit en pierre de taille de granite provenant de Sacé, le viaduc comprend neuf arches en plein-cintre. Il mesure 180 m de long pour 25 m de haut. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000402 - pont d'Avesnières 10 vues Historique : Un premier pont métallique suspendu est construit en 1839 près de l'emplacement d'un ancien gué et en remplacement du bac qui existait jusqu'alors. Il se rompt en 1847 et est remplacé l'année suivante. De nouveau détruit en 1872, il est reconstruit en pierre en 1873 et est ouvert à la circulation en 1874. De 1842 à 1870, sa traversée fait l'objet d'un péage. Ensuite, seuls les piétons sont autorisés à l'emprunter car il présente des problèmes de structure. Dynamité en 1944, un nouvel ouvrage en béton est édifié entre 1948 et 1951. En 1971, la circulation automobile ayant augmenté, un deuxième pont lui est accolé en amont. Sa construction est réalisée par l'entreprise lavalloise Brochard et Gaudichet. Description : Constitué de deux ponts réunis, il est construit en béton. La partie la plus récente est en béton précontraint. Le tablier est porté par quatre piles formant cinq arches. Celle du centre est plus large que les quatre autres. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000405 - fontaine Saint-Martin 2 vues Historique : Fontaine construite en 1810 par l'architecte Jean-Baptiste Tellot. Date(s) de réalisation : 1810 Description : La niche, voûtée en cul-de-four et s'ouvrant par un arc plein-cintre à fasces, est encadrée par des pilastres ornés de modillons à volutes qui supportent un fronton triangulaire. Au tympan de celui-ci figure l'inscription latine : "Anno Domini M.DCCC.X imper. jam Sept Anno NAPOLE. MAGNO,Provinc. Administrante, N.-F. HARMAND, Ba Imperii, FONTEM HUNC, H.-C. FRIN DE CORMERE, Municip. Pr.,et STEPH. BOUDET Eques antecessor ejus MAGNAE CIVIUM UTILITATI CONSECRARUNT", soit : "Anno Domini M.DCCC.X imperante jam Septimo Anno NAPOLEONZ MAGNO,Provinciam Administrante, N.-F. HARMAND Baronio Imperii FONTEM HUNC H.-C. FRIN DE CORMERE, Municipii Praese,et STEPHANE BOUDET Eques antecessor ejus MAGNAE CIVIUM UTILITATI CONSECRARUNT " signifiant : "En l'an du seigneur 1810, Napoléon le Grand étant empereur pour la septième année, Nicolas-François Harmand Baron de l'Empire étant administrateur de la province, Jérôme-Charles Frin de Cormeré maire et Etienne Boudet Chevallier son prédécesseur, ont consacré pour la plus grande utilité des citoyens cette fontaine". État de conservation : restauré Protection MH : Fontaine (cad. CL 288) : inscription par arrêté du 5 avril 1930. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000408 - fontaine du square de Boston 1 vue Historique : Fontaine érigée vers 1883 en remplacement d'un premier bassin dont l'emplacement près du kiosque à musique était jugé dangereux. Description : La partie supérieure de la fontaine a disparu. Il s'agissait d'une statue féminine portant un oiseau (?) et un jet d'eau. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000410 - immeuble de tisserand 1 vue Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000039 - kiosque à musique 10 vues Historique : Réalisé par les établissements Bâtard de Nantes sur des plans de Georget, l'architecte voyer de la ville, le kiosque à musique installé au coeur de la promenade de Changé nouvellement créée, est inauguré le 6 mai 1879. Pour son projet, l'architecte s'est inspiré du kiosque élevé par Sauvageot à Rouen trois ans auparavant. Les différentes sociétés musicales de Laval comme l'Harmonie municipale et la musique régimentaire s'y succéderont pour des concerts très appréciés de la population. L'édicule a fait l'objet de deux campagnes de restauration en 1997 et 2010-2011. Date(s) de réalisation : 1879 Description : Sur un soubassement en pierre de taille de granite, le kiosque de forme polygonale est ceint d'une balustrade en bois posée en encorbellement. La toiture est portée par de fins piliers de bois moulurés. L'ensemble est surmonté d'un lanternon d'inspiration classique à petites ouvertures cintrées. Celles-ci sont flanquées de consoles moulurées et surmontées de frontons triangulaires. Le lanternon est lui-même couvert d'un dôme polygonal nervuré et coiffé d'un pot à feu. Depuis sa restauration en 1997, l'auvent a retrouvé une partie de son décor de pots à feux et de frontons triangulaires. A l'origine, les tables situées au dessous de ces derniers comportaient les noms de grands compositeurs. Effacées, en 2011, elles ont reçu de nouveaux patronymes : Meyerbeer, Adam, Halévy, Aubert, Chérubini, Offenbach, Berlioz, Meyer, Rossini et Bizet. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000411 - immeuble 1 vue Historique : Immeuble construit vers 1873 et détruit en 1984. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000412 - ferme de la Fleurière, puis atelier de marbrerie Historique : Ancienne ferme de la Fleurière, mentionnée au 16e siècle, dont le bâtiment subsistant est probablement de la fin du 18e siècle ou du début du 19e siècle. Transformé en marbrerie au 19e siècle, il abrite aujourd'hui un atelier artisanal de taille et gravure de monuments funéraires. Description : Fronton triangulaire à trois baies géminées. Oculi Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000416 - moulin à farine, moulin à foulon dit moulins de Bélaillé 4 vues Historique : La première mention d'un moulin à eau attribué à un dénommé Bélaillé date de la fin du 11e siècle. Moulins banaux du seigneur de Laval, les moulins, au nombre de trois, son attestés en 1382. Contigus, ils servent à moudre le blé et à fouler le drap. Lors d'une vente nationale en 1799, leur propriétaire, le duc de la Trémoille, les cède à trois particuliers. Le premier, monsieur Fournier, transforme le moulin intermédiaire, à foulon, en moulin à farine,le second, monsieur Sédillier, acquiert le moulin de rive, à farine, reconstruit après 1790,monsieur Morin, le troisième, achète le moulin de large, à farine. Les trois moulins sont détruits en 1847 pour la construction de l'actuel quai Albert Goupil. Description : Le moulin de rive était doté d'une roue hydraulique et de trois paires de meules. Le moulin intermédiaire était pourvu d'une roue hydraulique et de deux paires de meules. Le moulin de large comprenait deux roues hydrauliques et trois paires de meules. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000417 - moulin dit les Trois Moulins 2 vues Historique : Construits en amont du Vieux-Pont, ils sont mentionnés dès 1427. Sous l'Ancien Régime, ils appartiennent aux seigneurs de Laval et servent à moudre le blé. Au printemps 1799, ils sont mis en vente nationale. En 1846-48, les nouveaux propriétaires y effectuent encore des travaux. Ils sont détruits en 1862, lors de la construction du quai Jehan-Fouquet. Description : Avant les travaux de 1846-48, les moulins sont pourvus de six paires de meules. On en dénombrera hui après cette date. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : en rez-de-chaussée État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000418 - filature de coton dit moulin de Chanteloup 4 vues Historique : Un premier moulin à eau construit sur le même emplacement avait été détruit au moment de la guerre de Cent Ans. Vraisemblablement reconstruit après l'expulsion des anglais au 15e siècle, le moulin de Chanteloup est mentionné en 1514. Au début du 19e siècle, il est la propriété de monsieur Berset de Hauterives. En 1826, il est rehaussé d'un étage et un nouveau bâtiment destiné à accueillir une filature est construit. En 1840, l'ensemble appartient à Jean Sebaux, le propriétaire de la blanchisserie de Chanteloup. Les bâtiments sont détruits entre 1866 et 1868 lors de la réalisation du quai Paul Boudet. Description : Au début du 19e siècle, le moulin est pourvu de quatre paires de meules. En 1828, il est doté de deux roues faisant fonctionner une meule à farine et le mécanisme de la filature de coton. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000425 - chapelle funéraire de l'évêché 1 vue Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire abritant plusieurs tombes de prêtres (dont plusieurs chanoines du chapitre de la cathédrale) et réalisée en 1878 par l'entrepreneur lavallois H.Blot. Date(s) de réalisation : 1878 Description : Chapelle néo-romane comportant un chevet arrondi, ainsi que des chapiteaux sculptés de crochets et une frise sculptée de motifs floraux. L'édifice en pierre de taille de calcaire repose sur un socle en granite. A signaler les armoiries et les inscriptions en latin. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : en rez-de-chaussée Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000426 - blanchisserie le Petit Dôme, puis filature Truet et Biarez, actuellement collège de l'Immaculée Conception Historique : Au 18e siècle, le Petit Dôme est une blanchisserie appartenant à la famille Delaporte. Au début du 19e siècle, une filature de coton lui succède. Elle est la propriété de messieurs Truet et Biarez, premiers manufacturiers à avoir introduit le travail du coton en Mayenne. En 1825, ceux-ci formulent une première demande d'implantation de machine à vapeur dans leur établissement. Leur voisin, Joseph Le Segretain, propriétaire de la blanchisserie du Grand Dôme s'y oppose. Il craint en effet que les fumées de la machine fonctionnant au charbon se répandent sur ses prairies d'étendage. En 1829, le préfet accorde finalement l'autorisation d'installation. En 1837, les frères Le Segretain semblent être devenus les nouveaux propriétaires de la filature. En 1884, alors que l'activité industrielle a cessé, l'usine désaffectée est incorporée au domaine de l'Institution de l'Immaculée Conception. Le principal bâtiment industriel est transformé en local scolaire par simple adjonction de cloisons transversales. Il est détruit en 1976 en même temps que la maison du 18e siècle que la filature englobait. Date(s) de réalisation : 1830 Description : Le gros oeuvre était en moellons de schiste. L'encadrement des ouvertures était en pierre de taille de granite au rez-de-chaussée et en pierre de taille de calcaire au niveau des étages. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Naveau Jacques,Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000042 - établissement conventuel de la Sainte-Famille 6 vues Historique : Les soeurs gardes malades ou soeurs de l'Espérance s'installèrent au 16 rue Flatters en 1852. La chapelle aurait été réalisée en 1867. Le grand bâtiment sur rue a été reconstruit entre 1875 et 1877 par l'architecte Eugène Boret. L'établissement est devenu une maison de retraite pour les soeurs de la Sainte-Famille. Description : Le gros oeuvre est en moellons enduits, le soubassement et la base des ouvertures du rez-de-chaussée sont en pierre de taille de granite, les ouvertures, l'entablement et la travée centrale sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : scènes de la vie chrétienne, Assomption, Annonciation, Présentation de la Vierge au temple, Crucifixion, Présentation au Temple, Nativité, Mariage de la Vierge, Fuite en Egypte, Mort de Saint-Joseph,support : vitraux du choeur,armes de la congrégation de la Sainte-Famille de Bordeaux, armes du pape Pie 9, armes de Mgr Wicart, support : vitraux du choeur Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000429 - usine textile dite Notre-Dame d'Avesnières, actuellement Les Tissus d'Avesnières 1 vue Historique : Usine de tissage mécanique construite en 1876 pour monsieur Henri de la Broise. En 1905, les bâtiments sur quai sont reconstruits d'après les plans de l'architecte lavallois Léopold Ridel qui se charge également de bâtir la maison de maître. A cette date, l'usine compte environ 400 ouvriers et fabrique des coutils. En 1917, l'usine est rachetée par la famille Feinte déjà propriétaire d'une usine de tissage à Armentières, dans le nord de la France. En 1956, l'entreprise ajoute la teinture et l'impression à son activité initiale de tissage qui disparaît totalement en 1968. En 2003, l'usine se spécialise dans l'impression haut de gamme, la teinture et l'ennoblissement de tissus d'ameublement. En 2008, elle fait travailler 54 employés et produit 450 000 m de tissus imprimés pour 150 000 m de tissus teints. La maison de maître a été démolie. Date(s) de réalisation : 1905 Description : Le gros oeuvre des bâtiments sur rue est en moellons enduits. Le bâtiment à l'angle nord-ouest présente des ouvertures et des éléments de décor en pierre de taille de calcaire, alors que le bâtiment central (côté ouest) présente des ouvertures et des éléments de décor en brique. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : Vierge à l'Enfant, support : niche de la façade sur rue Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000436 - blanchisserie dite blanchisserie de Chanteloup 8 vues Historique : En 1598, Guillaume Hersend achète le pré et la lavanderie de Chanteloup à René du Bellay, seigneur de Hauterives. En 1742, le négociant Pierre Hamard et son épouse Marie Roze Debrun les donnent en rente foncière à Charles Simon, sieur de Thuvé et aussi négociant. Dans les années précédant la Révolution, la blanchisserie est la propriété de monsieur Frin des Touches. En 1814, l'ensemble est acquis par Jean Sebaux. De la blanchisserie il ne subsiste aujourd'hui que trois constructions accolées en bordure de la rue de Chanteloup. La plus ancienne, au nord, remonte probablement au 15e siècle. Au sud, la calandre (bâtiment abritant des machines à lustrer les toiles) date du 18e siècle. Le bâtiment central est édifié entre 1810 et 1839. Démantelée vers le milieu du 19e siècle, la propriété a été morcelée en de nombreuses parcelles aujourd'hui bâties. Description : Le bâtiment le plus ancien présente des ouvertures chanfreinées en pierre de taille de calcaire et un linteau de porte en granite sculpté d'une accolade. L'édifice du 18e siècle est composé d'une façade aveugle côté rue et d'un avant-corps à deux pans côté cour dont les ouvertures, à feuillure, sont en pierre de taille de granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : mauvais état Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1996 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000437 - maison 1 vue Historique : Maison construite à la fin du 19e siècle par les architectes Georget et Chaumont, elle se situe à la jonction des rues Solférino et Robert Buron. La rotonde marquant l'angle de ces 2 rues était une formule fréquente à cette époque. Description : Maison qui présente une rotonde coiffée d'un dôme. Le gros oeuvre de la rotonde est en pierre de taille de calcaire ainsi que l'entourage des ouvertures, la corniche et les chaînes d'angle. L'appareillage du reste de l'édifice est masqué par un enduit. Le décor sculpté présente des frontons triangulaires sur consoles, une corniche à denticules, des pots à feu, des têtes de lions (?) d'où s'échappent des chutes de fleurs, et un buste féminin qui émerge du tympan de la lucarne principale. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000441 - maison 1 vue Historique : Maison construite pour L. P. Martin Bruneau entre 1842 et 1844. Les deux demeures voisines (n° 8 et n° 10 rue Ambroise Paré) sont de la même époque et d'une architecture très proche (quoique plus sobre dans le décor). Elles ont également été réalisées pour le compte de Martin Bruneau, propriétaire d'un terrain qui formait une seule et même parcelle. Description : La maison présente un fronton triangulaire au riche tympan sculpté et un balcon en fonte de fer au premier niveau de la travée centrale. Deux lucarnes percées d'oculus encadrent le fronton. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000443 - maison dite Cercle de l'Union puis Cercle militaire, actuellement chambre de commerce et d'industrie 2 vues Historique : En 1867, M. Foucault de Vauguyon sollicite l'autorisation d'ouverture d'un nouveau cercle, sous le nom cercle de l'Union, formé par la réunion de trois cercles lavallois : le cercle de la rue des Fossés, le cercle du Balcon et le Petit cercle. Le premier décembre 1867, deux sociétés sont constituées par acte notarié : la société des abonnés du cercle de l'Union et la société des propriétaires de l'hôtel du cercle de l'Union. Cette dernière est constituée pour acquérir des terrains et anciennes maisons, quai de l'Impératrice, et pour construire l'hôtel destiné à servir de local à cette société et à être loué à la société des abonnés de cercle de l'Union. Le cercle de l'Union est dissout le 28 février 1891. M. Travers en est l'adjudicataire le 13 juin 1891. Dans les années 1920, le bâtiment est loué d'une part au Cercle militaire et d'autre part à différents commerces. La chambre de commerce et d'industrie, sous-locataire du Cercle militaire depuis 1922, décide l'acquisition de l'immeuble par délibération du 25 juin 1927. La vente est conclue le 5 décembre 1927. Date(s) de réalisation : 1868 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Just Carole Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000444 - maison, puis immeuble 3 vues Historique : ??? Description : ????? Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : ?? Matériau(x) de couverture : ?? Étage(s) : 1 étage carré??? Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Just Carole Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000445 - maison, puis imprimerie Veuve Conilleau, puis établissement administratif communal 8 vues Historique : Joseph Bonneau, juge de paix, était propriétaire de plusieurs parcelles entre la place des Arts et la rue du Murier. Il fit construire vers 1851 une maison place des Arts (près de la bibliothèque, aujourd'hui un bâtiment administratif) puis une autre vers 1861 sur la rue de l'Hôtel de Ville récemment percée. L'ensemble fut vendu vers 1897 à la Société Civile de Sainte-Marie qui était déjà propriétaire du grand bâtiment nouvellement construit sur l'ancienne rue du Pilier-Vert. Cette institution vendit les anciennes propriétés Bonneau le 9 décembre 1903, à Mme veuve Conilleau qui y établit peu après l'imprimerie : "Vve Conilleau". Les ateliers (détruits) ont été construits place Saint-Tugal (ex-place des Arts), devant l'ancienne maison Bonneau qui servait de bureaux à l'entreprise. Le magasin de commerce a été réalisé peu après 1903 à l'emplacement de la seconde maison Bonneau rue des Déportés (ex-rue de l'Hôtel de Ville). Description : Le gros-oeuvre des bureaux (vers 1851, place Saint-Tugal) est en moellons enduits,les chaînes d'angle, les bandeaux, la corniche et l'entourage des ouvertures sont en pierre de taille de calcaire. Les ouvertures du rez-de-chaussée sont sommées d'un fronton triangulaire. Le magasin (vers 1903, rue des Déportés) est en pierre de taille de calcaire. Il présente à l'étage un balcon en fer forgé et des motifs sculptés dans les écoinçons. L'entablement est surmonté d'un fronton brisé à volutes rentrantes. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,1 étage carré État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1996 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000447 - hôtels, immeubles, maisons 1 vue Historique : Le chiffre de 3744 bâtis comprend uniquement les édifices antérieurs à 1940. Une demeure conserve des vestiges du 11e siècle et une autre du 12e siècle. 4% des constructions repérées ou sélectionnées datent (tout ou partie) du 15e siècle, 12% sont du 16e siècle, 14% du 17e siècle, 29% du 18e siècle, 32% du 19e siècle et 7% de la première moitié du 20e siècle. Liste des dates portées : 1503,1561,1607,1614,1615,1619,1640,1662,1674,1725,1727,1730,1733,1742,1746,1750 (2),1762,1768,1769,1777,1778,1779,1781,1782,1785,1803 (2),1808,1813,1823,1827,1830,1843,1870,1877,1882,1896. Il subsiste peu de vestiges antérieurs au XVe siècle : la période qui suit la guerre de Cent Ans favorise le renouveau du bâti dans une structure urbaine qui n'évolue guère, prisonnière de l'enceinte fortifiée et d'un parcellaire déjà défini. La disparité paraît importante entre les constructions aérées établies dans la moitié nord-ouest de la vieille cité et le parcellaire étroit et dense du quartier sud-est, le long de la Grande-Rue et des voies adjacentes. Dans la seconde moitié du XVIe siècle, l'accroissement du nombre des carrières (pour l'exploitation du marbre notamment), accélère la disparition du pan de bois au profit de la pierre. Après une longue période de stagnation au XVIIe siècle, l'activité du bâtiment reprend au début du siècle suivant. Dans un premier temps, elle se limite principalement au tissu ancien. Puis dans la seconde partie du siècle, les nouvelles constructions gagnent les terrains périphériques (place du Gast, rue du Lycée, hauteurs de Bel-Air) où le parcellaire, moins contraignant, permet de donner plus d'ampleur aux bâtiments. Le mouvement va se poursuivre au XIXe siècle et même s'accentuer avec la création des nouveaux quartiers le long de l'axe est-ouest et aux abords de la gare. Description : A Laval, quelques types spécifiques ont été mis en évidence : les maisons de tisserands, les maisons à pans de bois et les maisons à pans de bois avec galerie. Une analyse typologique des demeures a permis d'établir les statistiques suivantes. Parmi les demeures lavalloises : 22 % présentent une façade sur rue, 19 % une façade étroite sur rue, 16 % une façade large sur rue, 8 % occupent l'intégralité de la parcelle, 10 % l'angle de deux rues. En outre 6 % des édifices sont disposés en fond de parcelle, 3 % entre cour et jardin, 4 % au centre de la parcelle et 5 % sont disposés latéralement. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : bois, pan de bois, pierre, calcaire, granite, marbre, schiste, grès, moellon, pierre de taille, moellon sans chaîne en pierre de taille, pierre avec brique en remplissage, brique, brique et pierre à assises alternées, fer, torchis, ciment, essentage d'ardoise, enduit, enduit partiel, appareil mixte Statut de la propriété : propriété privée;propriété publique; Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000448 - ville 54 vues Historique : La voie gallo-romaine qui franchissait la Mayenne à l'endroit du Vieux-Pont a pu favoriser une implantation humaine autour de ce "carrefour". A la fin du 10e siècle, une villa dénommée "Laval" est attestée dans une charte du comte du Maine. Vers 1020, le comte Herbert 1er Eveillechien inféode le territoire de Laval à Guy le fondateur pour qu'il y établisse un château, autour duquel la ville de Laval va progressivement se développer. A la fin du 12e siècle, le château se replie sur l'éperon, protégé par une enceinte de pierre, et le bourg castral se munit de son propre système de fortification. La muraille longue de plus de 1100 m, renferme un espace de 9 hectares environ. Au lendemain de la guerre de Cent Ans débute une longue période de reconstruction qui transforme le paysage urbain, ce dont témoignent les nombreuses maisons à pans de bois encore subsistantes. Au 17e siècle, la renaissance économique et spirituelle entraîne l'apparition de nombreux bâtiments religieux (Capucins, Ursulines, Bénédictines...), puis au 18e siècle, la réalisation d'un grand nombre d'hôtels particuliers à proximité du centre de la ville médiévale. Cette dernière reste cependant enfermée à l'intérieur de ses propres limites, l'enceinte des fortifications et le découpage contraignant du parcellaire empêchant tout remodelage de la cité. En 1758 est proposé un vaste projet comprenant la construction d'un nouveau pont au-delà de la ville médiévale. Il devra attendre 1804 pour être adopté. La réalisation de ce pont et d'une nouvelle traverse de 1500 m s'accompagne d'une vaste opération d'urbanisme. Il s'agit de substituer un nouveau centre ordonné et moderne établi à partir des principaux monuments de la vie publique en construction à proximité de cette traverse. La préfecture (1804-1822), le théâtre (1826-1830), l'hôtel de ville (1831) ainsi que l'aménagement de la rivière (1844-1863) sont alors réalisés. Dans la seconde moitié de ce siècle, de nouvelles rues sont percées dans le centre ancien : la rue des Déportés (1859), l'élargissement de la rue du Pilier-Vert (1880), la rue Daniel Oelhert (1860), etc. De 15000 au début du siècle le nombre d'habitants s'élève à 21293 en 1861. L'annexion en 1863, des communes d'Avesnières, de Grenoux et d'une partie de celle de Changé porte ce chiffre à plus de 27000 en 1866. L'augmentation se poursuit jusqu'en 1886 (30627 habitants) date à partir de laquelle la population lavalloise fléchit de manière significative. Il faut attendre la réindustrialisation de l'après-guerre pour que la courbe s'inverse. Le nombre d'habitants passe en 20 ans, entre 1954 et 1975, de 34597 à 54921. Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000450 - maison 7 vues Historique : Maison probablement construite au 15e siècle qui a été remaniée à la fin du 18e ou au début du 19e siècle. L'édifice a été restauré vers 1997. Description : Côté cour, le gros-oeuvre est en moellons enduits et plusieurs ouvertures présentent des linteaux et des montants chanfreinés. Une porte charretière en pierre de taille de granite permettait l'entrée dans la cour. Elle est aujourd'hui en partie bouchée et a fait place, côté cour comme côté rue, à une fenêtre. La tourelle d'escalier dans-oeuvre, malgré deux niveaux supplémentaires, possède une toiture à croupe qui se fond dans la toiture principale sans la dépasser. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000451 - immeuble 4 vues Historique : Immeuble construit à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle. Le rez-de-chaussée ainsi que la partie gauche du premier étage ont été remaniés dans la deuxième moitié du 20e siècle. Les deux premiers niveaux étaient à l'origine occupés par le magasin de verreries et porcelaines Marcou-Levrot qui a fermé ses portes en 1982. Description : Le gros-oeuvre de la façade sur rue est en moellons enduits. Les ouvertures du troisième et du quatrième niveaux sont en pierre de taille de calcaire, elles présentent d'importants décors sculptés à motifs architecturaux et floraux. Au premier étage, un remaniement malheureux est venu masquer (ou détruire ?) l'un des deux tableaux de céramiques peintes, et il empiète sur le second tableau. Porte cochère au rez-de-chaussée. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,3 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000454 - maison 1 vue Date(s) de réalisation : 1830 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000455 - voirie : la Grande Traverse 5 vues Historique : La grande traverse avait été imaginée dès 1758, mais l'opposition des blanchisseurs (la route empruntait des champs qui leur appartenaient) avait fait avorter le projet. Il devait être adopté en 1804, grâce à l'ingénieur des ponts et chaussées du département François le Bourgeois qui l'avait repris dans ses grandes lignes. La "grande traverse" longue de plus de 1500 mètres enjambe la rivière détournée et canalisée à la Chiffolière. Un nouveau pont avait été construit de 1812 à 1824 (étudié) et une nouvelle place aménagée. Autour de celle-ci, s'élève progressivement des bâtiments publics. Les travaux débutent par la construction de l'hôtel de ville (1826 à 1831, étudié). En 1866 P-A. Renous édifie le cercle de l'aurore (étudié), puis en 1878 l'architecte Georget réalise deux autres bâtiments publics : les halles (étudié) et l'hôtel des postes (étudié). Par la suite, des édifices privés viennent s'insérer dans les espaces vides, mais la place reste très aérée. Elle est en effet ouverte sur de nombreuses rues, notamment la rue du Vieux-Saint-Louis, l'ancien cours de la Mayenne. Un peu plus loin, le long de la traverse, P-A. Renous édifie dès 1826 le théâtre de la ville (étudié). Les édifices privés, notamment les nombreux hôtels particuliers (28 sont étudiés) rue de Paris et rue de Bretagne (de chaque côté de la place) seront plutôt réalisés dans la seconde moitié du 19e siècle. "La grande traverse" facilita grandement la traversée de la ville en évitant le vieux pont (étudié) et le centre ancien, dont les voies étaient héritées du Moyen Age. Description : Traversant Laval d'est en ouest, longue de plus de 1500 m, la "grande traverse" est parfaitement rectiligne, hormis dans sa partie est, où elle s'incurve vers le nord. Elle passe au nord de la ville médiévale, qu'elle évite soigneusement (sauf le quartier de Saint-Martin). Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000456 - école Jacques Prévert 1 vue Historique : Les plans de cette école, signés de l'architecte-voyer Georget, portent les dates de 1879 et 1880. Salle d'asile à l'origine, elle aurait été construite grâce à Mme Jacques Sosson qui avait légué en 1876 à l'évêché une importante somme d'argent pour construire une église de secours, une école et une salle d'asile. Date(s) de réalisation : 1879 Description : La façade réalisée sur la rue Magenta n'est pas tout à fait la même que celle dessinée sur les plans de Georget. Les 4 travées centrales de celle-ci forment un avant-corps légèrement saillant et comportent de nombreux éléments en pierre de taille de calcaire. Le gros-oeuvre des bâtiments de l'école est en moellons enduits. Le mur de clôture sur la rue Magenta est en pierre de taille de calcaire, au centre les piles du portail présentent un décor floral sculpté. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : restauré Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000457 - école maternelle Gérard Philippe 2 vues Historique : Il s'agit à l'origine d'une salle d'asile qui donna son nom à la rue dans laquelle elle fut construite : rue Cahours, du nom du propriétaire des terrains. Le projet d'édification d'une école est adopté en 1879. Les travaux conduits par les architectes Georget puis Léoplod Ridel sont achevés en 1882. En 1884-1886, l'établissement est complété d'un preau. Le chauffage central est installé en 1974. Le 27 juin 1980, après consultation des parents d'élèves, le conseil municipal décide de donner le nom de Gérad Philippe à l'école. Date(s) de réalisation : 1879 Description : Le bâtiment sur rue présente des ouvertures harpées en pierre de taille de calcaire et un linteau droit en poutre de fer. Dans la cour, le logis a des ouvertures au linteau cintré en pierre de taille de calcaire. A signaler le portail portant l'inscription : "école maternelle" et une plaque en fonte où figure une tour fortifiée et la mention : "l'urbaine". Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000044 - couvent de carmélites de l'Immaculée-Conception Historique : Le carmel, fondation de Mademoiselle V. Freulon, exécutrice des intentions de Monsieur et Mme Dubois Beauregard, occupait l'emplacement de l'ancien manoir Ouvrouin. Les soeurs s'y installèrent en 1856 soit deux ans avant l'édification du sanctuaire par l'architecte David du Mans qui s'inspira de la chapelle de Saint-Germer dans l'Oise. C'était un édifice de style néo-gothique orné de vitraux du maître verrier Grosset de Bruges. Auguste Alleaume, peintre-verrier lavallois, restaura ceux-ci en 1931 (mention de la somme de 790 francs dans son registre comptable). La chapelle et les bâtiments conventuels ont été détruits en 1974. Il ne subsiste plus que la conciergerie et un oratoire dans le jardin. Date(s) de réalisation : 1858 Description : L'édifice religieux se composait d'une chapelle haute et d'une chapelle basse. Il était divisé en travées par des faisceaux de colonnettes "d'une légèreté et d'une élégance parfaite". Orientée nord-sud, la chapelle était constituée d'une nef à un vaisseau, d'un bras de transept ouest très important (où se tenaient les religieuses pendant les offices ?) et d'un chevet à cinq pans coupés séparés par des contreforts coiffés de pinacles richement ouvragés. Chaque ouverture était surmontée d'un gable terminé par un fleuron et ajouré d'un trilobe. Le gros-oeuvre était en moellon enduit avec d'importantes parties en pierre de taille de calcaire (contreforts, gables, ouvertures...). La couverture du transept ouest, à deux versants et une croupe, était indépendante de celle du reste de la chapelle dont l'une des extrémités s'achevait par une croupe polygonale. La conciergerie, composée d'un sous-sol, d'un étage carré et d'un étage de comble, présente un gros oeuvre en moellons enduits. Ses chaînes d'angle, son bandeau, sa corniche et l'entourage de ses baies sont en pierre de taille de calcaire. La cuisine est toujours doté de son potager. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau,sous-sol,1 étage carré,étage de comble État de conservation : vestiges,mauvais état Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000458 - chapelle funéraire Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Description : Chapelle funéraire en granite. Sur une voûte en berceau brisé, la toiture présente un décor d'écailles également en granite. La porte en métal comporte des motifs floraux. A l'intérieur statue en plâtre (?) de Saint-Paul. Les verrières des quadrilobes antérieur et postérieur, bien qu'en très mauvais état, sont toujours visibles (étudiées). Les autres ont disparu. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : granite Étage(s) : en rez-de-chaussée Précision(s) sur le décor représenté : sujet : croix celtique, support : pignon de la façade antérieure,sujet : symbole alpha et oméga, croix, calice, quatrefeuille, support : tympan de la façade antérieure Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000459 - chapelle funéraire de la famille J. Hébert-Penlou 1 vue Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire des familles J.Hébert-Penlou réalisée vers la fin du 19e siècle par l'entrepreneur lavallois H.Blot et le maître carrier P.Brault de Louvigné-du-Désert. Description : Chapelle funéraire en granite dont le couvrement en calcaire est surmonté d'un sarcophage. Inscription : initiales entrelacées et signatures. La fenêtre postérieure a conservé la bordure de sa verrière. Étage(s) : en rez-de-chaussée Précision(s) sur le décor représenté : sujet : symbole funéraire : sarcophage (?), support : couverture de la chapelle Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000460 - hôtel 2 vues Historique : Hôtel particulier construit pour Archet Pons vers 1875. Date(s) de réalisation : 1875 Description : Hôtel particulier de style néo-renaissance. Il présente un important décor sculpté, notamment à la travée centrale encadrée par des colonnes à chapiteaux et surmontée d'une lucarne à fronton (pilastres cannelés, consoles, pots à feu). Le balcon à balustres est en pierre calcaire (de Richemont ?) comme la plupart des éléments sculptés. Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Dans un cartouche au-dessus de la porte, on peut lire les initiales A.P. A noter le mascaron de l'ouverture principale de l'étage et les appuis de fenêtres qui reposent sur des têtes de lions au rez-de-chaussée. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000461 - hôtel 2 vues Historique : Hôtel particulier probablement construit vers 1866 pour J-B. Bourcier, qui fait également édifier un pavillon, une remise, une écurie et un bûcher. Date(s) de réalisation : 1866 Description : L'édifice présente deux étages carrés et un étage d'attique surmonté d'un fronton triangulaire. La travée centrale est encadrée par des pilastres à chapiteaux. Ces derniers, ainsi que les chaînes d'angle, les bandeaux et les ouvertures à fasces sont en pierre de taille de calcaire. Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés État de conservation : mauvais état Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000462 - hôtel 2 vues Historique : Hôtel particulier probablement construit vers 1850. Il est aujourd'hui englobé dans l'enceinte de l'école Sainte-Thérèse. Date(s) de réalisation : 1850 Description : Edifice, d'inspiration Renaissance qui présente un riche décor ornemental. Au premier niveau, les trois ouvertures médianes s'ouvrent sur un même balcon, en fonte de fer, supporté par des consoles. Ces ouvertures présentent des frontons cintrés soutenus par des putti et prolongés par un décor de feuilles de vignes. Les éléments de décor sont en calcaire, le gros-oeuvre est en moellon enduit. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 3 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000463 - maison dite les Tilleuls 1 vue Historique : Maison dite les tilleuls construite pour M. et Mme Dubois qui achètent le terrain en 1894. Description : L'édifice est disposé latéralement par rapport à la rue. Les ouvertures sont en briques et pierres. A noter le décor d'architecture et la véranda qui présente une frise en métal ornée de motifs floraux. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 3 étages carrés Précision(s) sur le décor représenté : armes non identifiées, support : tympan du fronton curviligne au dessus de la porte d'entrée côté jardin Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000464 - chapelle funéraire de la famille Arché 3 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire de la famille Arché réalisée vers la fin du 19e siècle par l'entrepreneur lavallois Henri Pillon et le sculpteur C. Mézière dont les noms sont gravés de part et d'autre de la porte d'entrée. Description : Chapelle funéraire en pierre de taille de calcaire qui présente de nombreux éléments sculptés : colonnes engagées à chapiteaux, bandeau, corniche, consoles, figurines. Toutes les consoles sont différentes : des têtes de monstres alternent avec des figures féminines et des feuilles d'acanthes. Le faîtage porte un décor de fleur de lys. L'imposte et l'oculus antérieur ont conservé leurs verrières (étudiées). Étage(s) : en rez-de-chaussée Précision(s) sur le décor représenté : sujet : animal fabuleux (ailes), support : à droite et à gauche du tympan de la porte Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000465 - rivière aménagée la Mayenne 15 vues Historique : Au cours des siècles, la rivière Mayenne a fait l'objet de nombreux aménagements, liés à son franchissement, aux activités qu'elle facilite, aux nécessités de la navigation et enfin à l'embellissement de la ville. Si la rivière joue un rôle stratégique et économique, elle constitue aussi un obstacle au cour de la ville en limitant la circulation d'une rive à l'autre. A la place du gué primitif emprunté par la voie gallo-romaine de Corseul au Mans, un pont est construit à l'époque médiévale pour franchir la rivière. Dès le XVIIIe siècle, la construction d'un second ouvrage est envisagée pour améliorer la traversée de Laval. Il n'est réalisé qu'au début du XIXe siècle (1812-1824). L'arrivée du chemin de fer et l'extension de la ligne vers la Bretagne nécessitent la construction du viaduc de 1854 à 1856. Au sud, le pont d'Avesnières remplace le bac alors en fonctionnement. Le pont de l'Europe est construit en 1967-68 afin d'atténuer les difficultés de la circulation urbaine. La réalisation du pont de Pritz correspond à la création d'une rocade. La rivière attire de nombreuses activités. Dès le Moyen-Age, des moulins l'utilisent comme force motrice. Près du Vieux-Pont, ceux de Belaillé sont attestés à la fin du XIe siècle. La présence de ces moulins entraîne la construction de barrages transversaux, appelés chaussées. A l'exception des moulins de Belaillé et des Trois-Moulins, situés rive droite dans le centre, les bâtiments s'implantent généralement de part et d'autre de la chaussée : le Petit-Bootz et le Grand-Bootz, le moulin d'Avesnières et le moulin de Chantelou, le moulin de Bois-Gamats et le moulin de Cumont. Un bâtiment peut abriter de un à trois mécanismes : au moins dix-sept roues fonctionnent à Laval sur la rivière Mayenne, au tournant des XVIIIe et XIXe siècles. D'autres activités concourrant à la richesse économique de la ville sont liées à la présence de la rivière. Les blanchisseries de toiles, les teintureries, les filatures s'installent en bordure de rivière, particulièrement sur la rive gauche. A partir de 1850, suite à la construction des quais, de nombreux bateaux-lavoirs s'établissent à Laval. Vingt-deux étaient en activité en 1904. Description : Artère de communication privilégiée vers la vallée de la Loire, la rivière est aménagée afin de faciliter la navigation. Dès la fin du XVe siècle, le projet est évoqué. Au XVIe siècle, entre Laval et Château-Gontier, les différentes chaussées sont équipées de portes marinières permettant le passage des bateaux. Plus tard, le cardinal Mazarin, duc de Mayenne souhaite, en 1654, rendre la rivière navigable jusqu'à Mayenne. Le projet n'aboutit pas. A Laval, plusieurs lieux de déchargement sont aménagés dont le principal, appelé port Saint-Julien, était situé près du Vieux-Pont. Souhaitée par les industriels du département, la canalisation de la rivière jusqu'à la ville de Mayenne, est ordonnée par la loi du 31 mai 1846. Parallèlement à la construction des quais (le quai du Pont-Neuf est projeté dès 1847, les autres quais sont réalisés dans les décennies 1850 et 1860), les barrages de Bootz, du centre de Laval, d'Avesnières et de Cumont sont reconstruits et dotés d'écluses. Les travaux sont achevés vers 1870, alors que les transports fluviaux sont déjà concurrencés par les transports routier et ferroviaire. Outre la navigation, ces travaux poursuivaient d'autres objectifs. Il s'agissait de lutter contre les inondations, d'assainir les abords de la rivière et, pour les initiateurs du projet, d'embellir la ville. Le cours de la rivière est dévié (entre 1812 et 1824) : formant autrefois une courbe dont le tracé est évoqué par l'actuel Cours de la Résistance, le lit de la Mayenne est rectifié, traversant les prairies d'anciennes blanchisseries. Elle forme ainsi un paysage régulier, perpendiculaire à la Grande Traverse et permet de dégager un espace important pour l'aménagement d'une place devant la mairie. Le remodelage complet de la rivière effectué au XIXe siècle bouleverse l'image traditionnelle des rives de la Mayenne. A l'enchevêtrement des maisons ouvrant sur la rivière succèdent des quais rectilignes bordés d'édifices parfaitement alignés. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Just Carole Date(s) de l'enquête : 1999 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000466 - château fort dit musée du Vieux-Château et palais de justice 163 vues Historique : Vers 1020, Guy 1er le "fondateur" construit un château sur un promontoire rocheux dominant la Mayenne et destiné à contrôler un gué d'origine gallo-romaine. Ce premier château en bois qui s'étend jusqu'au pied de la cathédrale actuelle, possède une enceinte de terre. A cheval sur cette enceinte, une motte verrouille l'accès du plateau. Il est fort probable qu'une seconde motte est établie à l'intérieur de cette enceinte, près de l'emplacement de la galerie (actuel Château-Neuf). Vers la fin du 11e siècle, le logis primitif dont l'arase des murs subsiste, est agrandi vers l'est d'un édifice en pierre de plan rectangulaire qui sera aménagé en chapelle vers 1170. Au début du 13e siècle, le château se replie sur l'extrémité de l'éperon où est construit un donjon circulaire en pierre. D'après les résultats apportés par une étude dendrochronologique réalisée en 2011, son hourd est réalisé entre 1219 et 1227. A la même époque, des logis seigneuriaux sont réalisés. Ils sont très fortement remaniés au milieu du 15e siècle à l'instigation du comte Guy 14 qui en 1456 aménage la vaste salle couverte d'une voûte lambrissée (datée par travaux historiques). Au début du 16e siècle, des travées à hautes lucarnes en pierre sculptée viennent orner les façades sur cour. C'est probablement à la même époque que ces mêmes façades sont recouvertes de peintures murales (faux appareil en pierre ?, médaillon accueillant un personnage en cuirasse ?, colosse ?). Face à ce vieux château, le projet d'une vaste galerie est élaboré en 1508 (daté par travaux historiques). Elle est réalisée vers 1542 sous la direction du maître-maçon Jehan Garnyer (date et attribution par travaux historiques) pour Guy 17. En 1631, un pavillon est ajouté à l'extrémité nord. En 1747, la galerie, est restaurée et embellie par Danjou (attribution et date par travaux historiques). A la Révolution, les tribunaux s'installent au Château-Neuf, tandis que les prisons sont transférées au Vieux-Château. Entre 1829 et 1833, l'architecte départemental Maximilien Godefroy reconstruit le pavillon nord de la galerie. Entre 1839 et 1840, il dote cette dernière d'un campanile destiné à accueillir l'horloge municipale réalisée par Julien Gourdin, un horloger établi à Mayet dans la Sarthe. Cette horloge au mécanisme exceptionnel sera entièrement réparée par son auteur en 1857. C'est probablement Godefroy qui réalise également vers 1839 le mur de clôture. En 1851 (date et attribution par source), l'architecte Pierre-Aimé Renous restaure la chapelle du Vieux-Château. A partir de 1854 (date et attribution par source), il réalise le pavillon nord et l'aile en retour de la galerie. La construction de cette dernière nécessita la démolition de la tour de l'Horloge. Entre 1909 et 1910, le campanile est entièrement reconstruit dans son style d'origine. A partir de 1911, l'architecte Louis Garnier (date et attribution par source) restaure le Vieux-Château devenu propriété de la Ville en 1909. Il fait également installer à l'extrémité de l'aile sud un escalier provenant du logis abbatial de Clermont. La voûte lambrissée de la salle d'honneur est refaite en 1913 (datée par étude dendrochronologique). Le Vieux Château est devenu progressivement un musée à partir des années 1920. Description : Le gros oeuvre du Vieux-Château est en moellons. Les ouvertures sur cour sont en granite au rez-de-chaussée et en calcaire aux étages. De plan circulaire, le donjon présente un diamètre de 14 m à sa base pour une hauteur totale de 33 m. Ses quatre niveaux maçonnés sont couronnés d'un hourd combiné à une charpente de toit. Structure charpentée formant galerie, le hourd se compose principalement de deux enrayures superposées et axées sur un poinçon central. Toutes ses pièces de bois sont en chêne. Le Château-Neuf est en pierre de taille de calcaire, côté cour et en moellon enduit, côté rivière. L'ensemble des toitures est en ardoise, hormis celle du campanile de la galerie qui est en cuivre. La galerie fait 7 m de profondeur. Le décor sculpté de la Renaissance est présent sur les travées d'ouvertures du Vieux-Château et dans les pleins de travées du Château-Neuf. Au Vieux-Château : escalier hors-oeuvre (escalier de Clermont), escalier dans-oeuvre entre la cour et la rue du Val-de-Mayenne, et escalier dans-oeuvre dans le donjon. Au Château-Neuf, escalier dans-oeuvre à retours avec jour. Les vitreries losangées du Vieux-Chateau semblent avoir été réalisées par le peintre-verrier lavallois Auguste Alleaume. Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Décor représenté : arabesque, rinceau, candélabre, pilastre, animal fantastique, trophée, cartouche, cuir découpé, médaillon, armoiries, buste d'homme, ordre antique, guirlande, vase, ornement végétal, ange, pierre, buste humain, homme Précision(s) sur le décor représenté : armes martelées,armes illisibles,les murs de l'aile sud étaient recouverts de peintures murales semblant représenter une imitation d'appareil de pierre de taille, un médaillon renfermant un buste humain et un homme debout, penché vers l'avant et portant une poutre. Protection MH : Château Vieux (cad. CI 54) : classement par liste de 1840 ; galerie du Château Neuf (cad. CI 67) : classement par liste de 1840 ; façades, toitures, ancienne salle des pas perdus et escalier principal de l'aile sud du Château Neuf (cad CI 67) : inscription par arrêté du 7 mars 2006. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000046 - couvent de clarisses urbanistes dit couvent de Patience, actuellement maisons et immeuble 3 vues Historique : Le couvent de Patience des religieuses de l'ordre de Sainte-Claire ou urbanistes, est le premier couvent de femmes construit à Laval. Il a été fondé en 1494 par Guy XV comte de Laval et Catherine d'Alençon, sa femme. Réalisés dans le premier quart du 16e siècle, la chapelle avait été consacrée le 23 juillet 1525, les bâtiments furent agrandis en 1547 par le maître maçon Jamet Nepveu, père d'une jeune novice. Au début du 17e siècle, de nouvelles transformations modifièrent l'aspect du couvent. Des bâtiments qui entouraient le cloître, ne subsistent que deux vastes corps en équerre, à l'est et au nord. La chapelle a été détruite en 1798. Au 19e siècle, les bâtiments ont été transformés pour servir d'habitation. Époque(s) secondaire(s) de réalisation : 19e siècle Description : Des constructions du couvent ne subsistent que deux ailes en équerre : l'aile nord-est se compose d'un bâtiment à trois niveaux et un comble présentant un toit à longs pans à croupe. Il a été plusieurs fois remaniés, notamment aux 18e et 19e siècles. Au pignon ouest, un escalier droit extérieur dessert le second niveau. L'aile est se compose de trois corps de bâtiments juxtaposés. Celui du nord, comprenant trois niveaux sur sous-sol, présente de nombreux éléments du 17e siècle hormis sur sa façade est, très remaniée dans ses ouvertures au début du 19e siècle. Le corps central qui renferme un escalier voûté en berceau incliné, présente une corniche à modillons. Le corps sud comporte quatre niveaux. On lit au-dessus de sa porte la date 1567. Sa façade est percée d'ouvertures étroites du 16e siècle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,3 étages carrés,étage de comble État de conservation : vestiges Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000626 - école primaire Eugène Hairy 18 vues Historique : En 1855, les frères de la doctrine chrétienne achètent un terrain dans l'ancien couvent de Patience afin d'y construire une nouvelle école (leur premier établisement scolaire ouvert en 1824 occupait une maison de la rue Sainte-Anne. Il s'agit de l'actuelle école de la Providence). L'année suivante, les plans et les devis de la future école sont approuvés. En 1857, les travaux de construction sont achevés. Quelques années plus tard, une chapelle néo-gothique est bâtie par l'architecte Pont. Bénite le 31 juillet 1862, elle a aujourd'hui disparue. A partir de 1882, la mairie souhaite mettre fin à l'indivision entre elle qui a financé la construction de l'école et le bureau de bienfaisance propriétaire du terrain. Dans sa délibération du 9 août 1887, le Conseil Municipal valide donc l'acquisition de l'école par la Ville. En réalité, celle-ci se substitue simplement au bureau de bienfaisance dans la propriété du terrain. Selon l'abbé Angot, l'école est laïcisée en 1894. En 1903, Léopold Ridel ajoute à l'école une maison d'habitation, un préau couvert et des w-c. En 1934, une nouvelle classe est édifiée à l'extrémité de l'aile ouest. En 1954, la Ville acquiert l'hôtel particulier voisin (étudié) pour y installer les services administratifs de l'établissement scolaire. En 2005, suite au transfert de l'école rue de Clermont, les deux parcelles sont à nouveau séparées et leurs bâtiments respectifs mis en vente. Description : Le bâtiment en rez-de-chaussée qui accueillait les salles de classe se compose d'un corps central à mur pignon flanqué de deux ailes construites sur le même alignement. Du fait de l'édification d'une nouvelle classe en 1934, l'aile ouest est plus longue que l'aile opposée. Les élévations nord et sud sont percées de grandes ouvertures dotées de tympans en plein cintre. Leurs encadrements utilisent la pierre de taille de granite et de calcaire. Ce matériau se retrouve sur les corniches et les chaînages d'angle. Les salles de classe, au nombre de quatre, occupent des pièces en enfilade. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : rez-de-chaussée Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000047 - prieuré de bénédictines, puis église paroissiale Notre-Dame, actuellement basilique Notre-Dame d'Avesnières 32 vues Historique : Une église était mentionnée comme ancienne au début du 11e siècle, et avait été restaurée vers 1040 - 1050 par Yves de Saint-Berthevin. Vers 1073 elle est donnée aux bénédictines du Ronceray d'Angers qui en font le siège d'un prieuré. L'édifice est, dès lors, à la fois prioral et paroissial. Les religieuses sont à l'origine de sa reconstruction dans la seconde moitié du 12e siècle. Les premières travées de la nef, partiellement détruites par les anglais en 1429, ne sont reprises qu'en 1478. La flèche a été réalisée par le maître maçon Jamet Nepveu de 1534 à 1538. En mauvaise état, elle a été reconstruite à l'identique par l'architecte Lambert entre 1874 et 1876. Les deux premières travées de la nef ainsi que la façade sont reconstruites, de 1883 à 1887, par les architectes E. Lambert et Eugène-Joseph Hawke. Description : L'église est formée d'un choeur à déambulatoire et de cinq chapelles rayonnantes. Les chapelles du transept sont orientées et la nef comprend deux bas-côtés. L'édifice est voûté d'ogives sur le choeur, le transept et la nef, alors que le déambulatoire et les bas-côtés de la nef sont voûtés d'arêtes. Quant aux chapelles elles sont voûtées en cul-de-four (comme l'abside du choeur). Étage(s) : 3 vaisseaux État de conservation : restauré Précision(s) sur le décor représenté : sujet : animal fantastique, griffon, support : contrefort de la travée centrale de l'élévation antérieure Protection MH : Eglise Notre-Dame-d'Avénières (cad. BZ 3) : classement par liste de 1840. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000628 - jardin d'agrément, actuellement jardin public de La Perrine 55 vues Historique : En 1293, une charte de Guy VIII de Laval accorde à Geoffroy et Hamelin de La Perrine toutes franchises pour leur manoir éponyme moyennant une redevance annuelle d'une paire d'éperons de fer doré. La propriété est transmise à Guillaume Le Camus en 1429, à Jean Béllière en 1467 et à Valentin Delaporte en 1673. Elle entre ensuite dans la famille de Vauguyon par le mariage de mademoiselle Delaporte avec Jacques Foucault de Vauguyon. Leur petit-fils, Pierre René Foucault de Vauguyon, en devient propriétaire par héritage. Par testament en date de 1816, celui-ci donne La Perrine à son petit-neveu Henri Foucault de Vauguyon qui fait aménager un jardin-paysager. En 1880, le fils de ce dernier, également dénommé Henri Foucault de Vauguyon, hérite du domaine puis, ruiné, le met en vente. En 1885, la Ville de Laval désireuse de se doter d'un parc municipal, acquiert les 4,52 hectares pour 140 000 francs. En 1929, le jardinier en chef Jules Denier crée une roseraie dans la partie nord du jardin. Description : Jusqu'en 1830-1840, les informations manquent pour décrire avec précision La Perrine qui s'apparente plus à une propriété agricole avec jardin, bois et labour. En 1885, La Perrine est un jardin public dont l'entrée est marquée par une prestigieuse grille en fer forgé (a-t-elle été réalisée par Emile Dutertre, ferronnier d'art lavallois ?). Aujourd'hui, le jardin comprend trois parties distinctes. La zone centrale, complètement désaxée par rapport au jardin, est constituée d'un bassin et d'une pelouse ceinte d'une allée. Une percée vers le sud dégage un aperçu du jardin tandis que vers le nord une percée permet d'admirer le donjon du Vieux-Château et la Mayenne. L'allée faisant le tour de la pelouse distribue quatre voies desservant les autres parties du jardin. La portion nord est composée de différentes terrasses planes dont la roseraie. Elle est complétée par un espace en forme de couvert prenant l'aspect d'un petit bois. La partie sud, plus pentue, présente un aménagement paysager composée d'une allée formant une grande ellipse recoupée par différentes autres voies. A l'ouest, un alignement de tilleuls délimite une allée large et plane. État de conservation : bon état Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |