IA53000416 - moulin à farine, moulin à foulon dit moulins de Bélaillé 4 vues Historique : La première mention d'un moulin à eau attribué à un dénommé Bélaillé date de la fin du 11e siècle. Moulins banaux du seigneur de Laval, les moulins, au nombre de trois, son attestés en 1382. Contigus, ils servent à moudre le blé et à fouler le drap. Lors d'une vente nationale en 1799, leur propriétaire, le duc de la Trémoille, les cède à trois particuliers. Le premier, monsieur Fournier, transforme le moulin intermédiaire, à foulon, en moulin à farine,le second, monsieur Sédillier, acquiert le moulin de rive, à farine, reconstruit après 1790,monsieur Morin, le troisième, achète le moulin de large, à farine. Les trois moulins sont détruits en 1847 pour la construction de l'actuel quai Albert Goupil. Description : Le moulin de rive était doté d'une roue hydraulique et de trois paires de meules. Le moulin intermédiaire était pourvu d'une roue hydraulique et de deux paires de meules. Le moulin de large comprenait deux roues hydrauliques et trois paires de meules. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IM53000486 - ensemble du décor de l'aumônerie militaire Historique : Le décor est constitué d'un groupe sculpté du 4e quart du 19e siècle(IM53000326), de 4 statues-colonnes du 4e quart du 19e siècle(IM53000325) et de 5 peintures monumentales datées du 12e siècle, de la première moitié du 13e siècle, de la première moitié du 14e siècle, de la première moitié du 17e siècle et du 4e quart du 19e siècle. La peinture monumentale non étudiée correspond à une Adoration des Mages, située dans la chapelle orientée du bras sud du transept. Estimée du 12e siècle, elle a été détruite au cours de la campagne de décoration réalisée vers 1883 par le jeune peintre d'origine belge, Lieven Goethals, et commandée par le chanoine Le Segrétain à l'occasion de l'érection de l'ancienne prieurale en chapelle des armées à partir de 1879. Les peintures du 12e siècle(IM53000487) situées dans la nef ont été simplement retouchées, celles des intrados des arcades de la croisée du transept ont été entièrement repeintes. Les peintures de la première moitié du 13e siècle(IM53000488) de la chapelle orientée du bras nord ont été complétées et partiellement repeintes. Les peintures de la 1ère moitié du 14e siècle(IM53000489) ont été également complétées et partiellement repeintes. Les peintures du choeur du début du 17e siècle(IM53000490) ont, semble-t-il, été peu touchées. La campagne de décoration du 19e siècle(IM53000491) couvre la totalité de l'édifice. Protection MH : église classée sur la liste de 1840, déclassée en 1879 et inscrite à l'inventaire supplémentaire le 29 décembre 1978 Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Christian Davy,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1986 Copyright : (c) Inventaire général, 1986 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000489 - peinture monumentale 4 vues Appartenant à : ensemble du décor de l'aumônerie militaire Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000486 Historique : Ces peintures monumentales ont été réalisées dans la première moitié du 14e siècle et ont été partiellement repeintes et largement complétées par Lieven Goethals vers 1883. Description : Les peintures originelles ont vraisemblablement été réalisées sur un enduit à la chaux, commencées à fresque et terminées à sec. Les compléments du 19e siècle sont sans doute des peintures à l'huile sur un enduit au plâtre selon S. Angelescu. Sur les murs ouest et nord, les peintures sont réparties en deux registres. Le registre supérieur du mur ouest reçoit trois scènes disposées sans aucune séparation. Décor représenté : cycle narratif(Vierge, homme imaginaire : Théophile : prêtre), scène(diable, Théophile : trahison), scène(Apparition : reproche : Théophile), scène(Théophile : agenouillé, prière, Vierge à l'Enfant : assise), scène(Théophile : agenouillé, Vierge à l'Enfant : assise, allaitement), scène(Théophile : debout, Vierge à l'Enfant : assise), rinceau, ornement à forme végétale, fleur de lys, ornement à forme géométrique, croix, ornement à forme animale£Vierge à l'Enfant(?) : debout, scène(femme : debout, Vierge à l'Enfant : assise), scène(femme : agenouillé, préhension : objet, femme : agenouillé, Vierge à l'Enfant : assise)£Vierge en présentation : assise, groupe : médiation, demande, Nativité : étable, Assomption Précision(s) sur le décor représenté : Le mur ouest est décoré de l'histoire du vicaire Théophile inspirée de la Légende Dorée,la dernière scène semble une copie interprétée du 19e siècle de la scène de l'allaitement,les fonds de scène reçoivent un semis de quintefeuilles et de fleurs de lys au registre inférieur, tandis que Théophile s'y détache sur des rinceaux fleuris,les scènes du registre supérieur se déroulent sur un semis d'oiseaux et de croix inscrites dans des losanges quadrilobes,le mur est est décoré de scènes tirées des miracles de la Vierge selon Lecureux (la pucelle d'Arras, les deux femmes que Notre-Dame accorda),des hommes femmes et enfants qui viennent rendre hommage à la Vierge sont peints au registre médian du mur nord,au registre supérieur, la Nativité fait pendant à l'Assomption,la représentation de l'étable est particulièrement développée. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : inscription(peint, français, latin) Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Christian Davy,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1986 Copyright : (c) Inventaire général, 1986 Fonds / classement : Objets mobiliers |