IA53000024 - couvent de franciscains Notre-Dame-des Cordeliers, puis église paroissiale Notre-Dame-des-Cordeliers et caserne Corbineau, actuellement église paroissiale Notre-Dame-des-Cordeliers et immeuble à logements 49 vues Historique : Les franciscains sont appelés à Laval en 1394 par Guy 12 et Jeanne de Laval. Le campanile, le cimetière, les dortoirs, le réfectoire et la chapelle Notre-Dame-de-Lorette sont réalisés entre 1397 et 1398. L'Eglise comporte une nef et un seul bas-côté,elle est dédiée à Notre-Dame et a été consacrée en 1407. Le clocher est achevé en 1484 (détruit). Le portail de l'église, attribué à Jacques Corbineau et le cloître à colonnes de marbre ont été réalisés dans la première moitié du 17e siècle. Les colonnes du cloître ont été réutilisées pour décorer l'hôtel du cardinal Fesch à Paris en 1809. L'architecte lavallois Pierre-Aimé Renous réalise le second bas-côté en 1863 (date portée) ainsi que le voûtement sur croisée d'ogives. Une partie des panneaux peints de l'ancienne voûte est déposée au musée de Laval. Entre temps, en 1812, la ville avait vendu une partie des bâtiments conventuels au département pour leur transformation en caserne militaire. Elle prend le nom d'un général d'empire mort à la bataille d'Eylau en 1807, Corbineau. Bien qu'agrandie d'un important corps de logis dans la seconde moitié du 19e siècle, le régiment qui s'y trouvait, le 28e de ligne, quitte Laval laissant la caserne vide. Description : Le grand vaisseau continu de la nef de l'église, s'ouvre au nord sur des chapelles qui se traduisent à l'extérieur par des pignons multiples. Ceux-ci sont percés de grands fenestrages refaits au 19e siècle. Le portail principal de l'édifice, à bossages et clef pendante, est encadré, au niveau inférieur, par des pilastres cannelés et bagués qui soutiennent un fronton triangulaire brisé garni d'une niche. A la partie supérieure, un oculus à chambranle à agrafes, flanqué d'ailerons est surmonté d'un fronton cintré brisé. Le gros oeuvre est en moellons enduits, l'entourage des baies ainsi que le portail principal sont en pierre de taille de calcaire. Les premiers niveaux des contreforts sont en pierre de taille de granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 3 vaisseaux Précision(s) sur le décor représenté : Les clés de voûte centrales ont conservé leurs pendants en bois polychrome. Ceux des clés de voûte latérales ont été déposés et entreposés au Château-Neuf. Le sol est recouvert d'un décor en mosaïque datant certainement du 2e quart du 20e siècle. Il représente notamment des marguerites dont les pétales accueillent des fleurs de lys. Ce décor aurait été réalisé par l'entreprise Zocchetto. Protection MH : Eglise des Cordeliers (cad. CH 21) : inscription par arrêté du 15 février 1926. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000256 - maison 1 vue Historique : La parcelle cadastrale CH 174 regroupe quatre anciennes parcelles. Dans un angle subsiste un petit bâtiment du 17e siècle. Deux pavillons dans la cour sont du 18e siècle. La demeure principale de 1823 a été doublée en profondeur par l'adjonction d'une autre habitation sur la façade postérieure vers 1860 pour Julien Richard. Description : Le gros-oeuvre du bâtiment principal est en moellons enduits. Ses ouvertures et ses chaînes d'angle sont en pierre de taille de calcaire. Le petit bâtiment du 17e siècle comporte un étage de pan de bois masqué par un enduit. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000257 - maison 1 vue Historique : Maison construite pour les frères Joseph Géhard de la Gaudinière et Germain Géhard de Loisillière en 1770. La propriété fut scindée en deux parcelles à la fin du 18e siècle ou au début du 19e siècle, le corps de logis étant lui-même divisé transversalement en deux parties égales. La moitié gauche a été détruite puis reconstruite en alignement sur la rue dans la seconde moitié du 19e siècle. Date(s) de réalisation : 1770 Description : La maison du 18e siècle présente deux fenêtres avec des balconnets en fer forgé. Son gros-oeuvre est en moellons enduits, ses ouvertures en arc segmentaire à linteau délardé, sa chaîne d'angle et sa corniche sont en pierre de taille de calcaire. Le gros-oeuvre de la maison du 19e siècle est également en moellon enduit, elle présente des pierres de taille de granite au rez-de-chaussée (ouvertures, bandeaux et chaînes d'angle) et des pierre de taille de calcaire aux étages (appui de fenêtres, lucarnes et chaînes d'angle). Le socle est en moellon équarri losangé. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000263 - maison 4 vues Historique : Maison et atelier de fabrique de chandelles construits par l'architecte Alfred Boutreux pour monsieur Pellier en 1854. Des deux petits pavillons à un niveau encadrant la demeure, celui de gauche a été surhaussé de deux étages à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle. Date(s) de réalisation : 1854 Description : L'atelier de fabrique de chandelles est situé dans le sous-sol. Sur la façade sur rue, le gros-oeuvre est en moellons enduits, les chaînes d'angle, l'encadrement des baies, les bandeaux et la corniche sont en pierre de taille de calcaire. L'encadrement des baies, sur la façade arrière et sur la travée de gauche de la façade sur rue, est en brique. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1996 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000025 - hôpital Saint-Joseph, puis hôpital Saint-Julien, puis maison de retraite Historique : En 1649, la duchesse de la Trémoille pose la première pierre de l'hôpital Saint-Joseph à l'emplacement des anciennes lices seigneuriales, non loin de l'hôpital Saint-Julien devenu trop petit. Sa gestion est confiée aux Filles Hospitalières de Saint-Joseph de La Flèche. En 1714, est construit le bâtiment dit des Incurables puis, en 1750, le portail de la rue Sainte-Anne est réalisé. En 1804, un pensionnat est ouvert et en 1810, la congrégation est confirmée dans son rôle hospitalier : l'hôpital accueille les malades, les indigents et les militaires. Au cours du 19e siècle, l'établissement est progressivement reconstruit dans sa totalité : édification des salles Saint-Joseph et Sainte-Anne en 1834 (elles seront prolongées en 1871), de la maison de l'aumônier en 1853, des salles Saint-Charles et Saint-Pierre en 1856 (également agrandies en 1871) puis du bâtiment des militaires de 1872 à 1873. La chapelle, oeuvre de Léopold Ridel, devait achever les gros travaux en 1899. L'hôpital Saint-Joseph prit le nom d'hôpital Saint-Julien afin de rappeler l'antériorité de ce premier établissement détruit au siècle dernier. Après avoir accueilli une maison de retraite, les bâtiments un temps inoccupés font l'objet d'une décision d'achat par la Ville en avril 2011. Description : Les bâtiments de l'hôpital s'organisent autour d'une cour principale servant d'espace d'entrée et de cours secondaires. Leur gros-oeuvre est en moellons enduits. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000266 - maison Historique : D'après les conclusions d'une étude dendochronologique, la maison a été bâtie durant le printemps ou l'été 1472 avec du bois coupé pendant l'automne-hiver 1471-1472. Dans la seconde moitié du 17e siècle ou au 18e siècle, elle est agrandie par l'adjonction d'une petite aile en retour sur la façade postérieure. C'est également à cette époque ou un peu plus tôt que l'escalier originel est remplacé et que les ouvertures de la façade sont reprises. Au 19e siècle, la devanture médiévale est totalement modifiée et une deuxième porte est percée. Ces travaux pourraient être l'oeuvre de Louis Grillon, boulanger et propriétaire de l'immeuble entre 1842 et 1882. A la fin des années 1950, le rez-de-chaussée perd sa fonction commerciale au profit d'une occupation résidentielle. Entre 2013 et 2014, celui-ci fait l'objet d'un remaniement complet. Date(s) de réalisation : 1472 ; Description : Maison bâtie sur une parcelle laniérée occupant l'une des pentes de la contrescarpe du château. La bâtisse se développe sur six niveaux dont deux de caves destinées à compenser l'important dénivelé des anciennes douves du château. Ces caves sont surmontées d'un rez-de-chaussée, de deux étages et d'un niveau de combles presque entièrement charpentés. Le premier et le deuxième étages sont en surplomb sur la rue, chaque encorbellement étant assuré par des poteaux élargis. La maison combine trois fonctions : commerciale, résidentielle et sociale. La première est matérialisée par les caves destinées au stockage des marchandises ou des denrées périssables ainsi que par le rez-de-chaussée qui accueillait un commerce. Les étages supérieurs concentrent la fonction résidentielle. Côté rue, le premier est éclairé par deux fenêtres : une à croisée et meneau et une autre plus étroite à demie-croisée. Au deuxième, une porte de service ou gerbière permettait de faire monter les marchandises depuis la rue sans emprunter l'escalier interne. Enfin, la fonction sociale est symbolisée par le décor de la façade reflétant le rang de son commanditaire. En effet, si ce dernier est inconnu, il s'agit certainement d'un bourgeais relativement aisé comme le laisse penser le décor sobre mais soigné encore visible : pigeâtres à culots polygonaux, entretoises ornées de moulures à accolades, de chanfreins ou de sifflets. Côté rue, la maison est dotée de deux portes : une ouvrant sur la pièce du rez-de-chaussée et une autre donnant sur une venelle. Celle-ci est dotée d'un escalier rampe-sur-rampe permettant d'accéder au second niveau de cave et aux étages supérieurs. Tournant à gauche, il se compose de sept volées droites, de trois repos et de deux paliers. En périphérie, il s'appuie sur un faux-limon en crémaillère et, au centre, sur un limon porteur à balustre rampant. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000026 - lycée, dit Petit Lycée, actuellement lycée Henri Rousseau 2 vues Historique : A partir des années 1880, les règlements administratifs et les nouvelles lois concernant l'hygiène ou rendant la scolarité obligatoire, modifient la conception des lycées, collèges ou écoles. Les architectes puisent alors dans les théories des rationalistes pour trouver un style simple et moderne aux nouveaux établissements scolaires. C'est dans ce contexte que le Petit Lycée est construit entre 1884 et 1886 par l'architecte lavallois Léopold Ridel. Celui-ci s'inspire fortement d'un bâtiment dessiné par Anatole de Baudot : le lycée Lakanal de Sceaux (1886). C'est le céramiste Léon Parvillée qui réalise, d'après des dessins de Ridel, le décor en faïences émaillées du pan coupé. Date(s) de réalisation : 1884 Description : Les bâtiments disposés en U entourent une cour centrale sur trois côtés. L'entrée placée dans l'un des pans coupés est encadrée de deux ailes comprenant un sous-sol, un étage carré et un étage de comble. Ces deux ailes se poursuivent par des bâtiments en rez-de-chaussée sur sous-sol. L'essentiel du bâtiment est construit en pierre de Caen sur des soubassements en granite bleu de Sacé. Le pan coupé utilise cependant le calcaire de Lavoux et les façades postérieures sont en moellons enduits. Les trois fenêtres du bâtiment d'angle sont encadrées par des colonnettes dotées de chapiteaux à feuilles d'eau. Ces ouvertures sont surmontées d'un édicule abritant une horloge émaillée flanquée des initiales RF entrelacées. Celles-ci viennent en accompagnement des armes de la Ville de Laval : de gueules au léopard d'or. Il s'agit ici d'affirmer la puissance républicaine et municipale de l'édifice. Les ouvertures sont alternativement à linteau droit et cintrés, ces derniers utilisant la brique. Quelques fenêtres sont dotées de verrières (d'Auguste Alleaume ?). Le modernisme du bâtiment ne se remarque à l'extérieur qu'avec les têtes d'ancrage des planchers cachées par des cabochons émaillés et les linteaux de fer permettant les larges ouvertures nécessaires à l'éclairage hygiénique des salles. Par contre, l'ossature métallique s'affirme à l'intérieur notamment dans l'entrée par la mise en évidence des planchers à voûtains de briques vernissées. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000280 - maison Historique : Ancienne auberge de la Tête Noire construite au 17e siècle. La grande ouverture du rez-de-chaussée et le balcon de l'étage ont été réalisés en 1757 par le maître charpentier Marin Véron, pour le docteur en médecine François Portier. Le dernier étage de la maison à été ajouté au 19e siècle. Date(s) de réalisation : 1757 Description : Le rez-de-chaussée, la grande ouverture dans son intégralité (entresol compris) et les chaînes d'angle jusqu'au premier étage inclus sont en pierre de taille de granite. Le gros-oeuvre des niveaux supérieurs (de l'entresol jusqu'au deuxième étage) est en moellons enduits. Les ouvertures du premier et du deuxième étage ainsi que la corniche et les chaînes d'angle du dernier étage sont en pierre de taille de calcaire. Le balcon est en fer forgé. A noter une tête de guerrier sculptée au second étage. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : entresol,2 étages carrés Précision(s) sur le décor représenté : sujet : tête d'homme, support : second étage de la façade sur rue Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000283 - maison Historique : La maison de la seconde moitié du 16e siècle a été remaniée à de nombreuses reprises : au 17e siècle, comme l'atteste le toit en forme de carène, puis au 18e siècle, avec le balcon en fer forgé, et au 19e siècle, comme le montre l'encadrement des ouvertures du rez-de-chaussée. Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits, les ouvertures du premier étage sont en pierre de taille de granite et de grès. L'encadrement de la fenêtre du rez-de-chaussée est en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000027 - couvent d'ursulines Sainte-Hélène, puis lycée Ambroise Paré 18 vues Historique : Appelées à Laval en 1615, les ursulines qui étaient chargées de l'instruction des enfants pauvres, s'établissent tout d'abord dans le faubourg du Pont-de-Mayenne. Souhaitant un terrain plus vaste, elles achètent en 1620 le lieu-dit "la Croix Blanche" situé au delà de la Porte Beucheresse. Les travaux commencés la même année sur les plans de l'architecte lavallois Etienne Corbineau, s'achèvent en 1626. Autour d'une cour carrée sont construits : la chapelle, la cuisine, le réfectoire, la salle capitulaire, les cellules et l'infirmerie. En 1793, le couvent est transformé en école avant de devenir lycée en 1848. C'est également au 19e siècle que des constructions annexes sont ajoutées par Maximilien Godefroy en 1837 et Pierre-Aimé Renous de 1842 à 1846. Ce même architecte transforme l'intérieur de la chapelle en 1848. Les bâtiments qui abritent aujourd'hui le lycée Ambroise Paré ont été entièrement restaurés entre 1987 et 2001. Description : Du couvent primitif subsistent la chapelle et le quadrilatère des bâtiments conventuels entourant la cour du cloître. Aux quatre angles de celle-ci, des tours quadrangulaires surmontées de toits en pavillon dépassent par la taille les corps de logis qui viennent s'y appuyer. La chapelle édifiée au dessus d'une crypte vient en fermer le côté ouest. Au nord, un autre quadrilatère est venu doubler, au 19e siècle, le noyau primitif. Des agrandissements postérieurs vers l'ouest vont s'échelonner tout au long du 19e siècle. Le gros oeuvre des bâtiments est en moellons enduits,les chaînes d'angle, l'entourage des baies et les piles du cloître en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Protection MH : Chapelle du Lycée (cad. CH 146) : inscription par arrêté du 15 février 1926. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000285 - maison 1 vue Historique : Maison construite vers le milieu du 19e siècle. Elle est achetée en 1910 pour servir de local à la pension de famille Jeanne d'Arc, fondé par l'abbé Girandier (ancêre du foyer de jeunes travailleurs actuel). Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Les ouvertures des étages à fasces, les bandeaux, les chaînes d'angle et l'entablement sont en pierre de taille de calcaire. Au rez-de-chaussée, les ouvertures et les chaînes d'angle sont en granite. A noter à l'intérieur un carrelage peint d'hermines de Bretagne et un escalier en bois, à retours avec jour avec balustres, puis en fonte de fer aux niveaux supérieurs. Un autre escalier, en vis sans jour, est plus ancien. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000286 - maison Historique : Maison de la fin du 15e siècle ou du début du 16e siècle fortement remaniée au 19e siècle. Époque(s) secondaire(s) de réalisation : 19e siècle Description : Le gros-oeuvre de la façade "plate", sur la rue du Paradis, est en moellons enduits. La façade sur la rue du Pont-de-Mayenne présente un encorbellement sur poteaux élargis entre le rez-de-chaussée et le premier étage. Le premier et le deuxième étage sont séparés par des sablières de bois sans encorbellement résultant probablement d'une modification ultérieure. Ces deux niveaux possèdent une ornementation de briques polychromes. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000287 - maison de tisserand Historique : Maison et atelier de tisserand construits vers 1847 pour madame Olivier Yger. Le gros-oeuvre pourrait être plus ancien. Description : Pan de bois avec remplissage en pierre (?) Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000288 - immmeuble à logements de tisserand 2 vues Historique : Ensemble de constructions identiques construit vers 1850. Ces logements sont un assemblage de modules répétitifs juxtaposés sous un même toit. ils étaient la propriété de l'entreprise et étaient loués par le patron aux employés. Description : Chaque logement présente deux ouvertures rectangulaires identiques au niveau du sol. La façade sur la rue Saint-Nicolas comprend un niveau supplémentaire, mais est de même hauteur que la façade sur la rue du Pré-Boudier. Niche sur le pan coupé. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1988 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000028 - musée des Beaux-Arts puis musée des Sciences 13 vues Historique : Le musée des Beaux-Arts de Laval, devenu musée des Sciences, a été construit par l'architecte Léopold Ridel de 1890 à 1899. Le projet ne fut pas entièrement réalisé, seules la façade sur la place de Hercé et les deux premières travées de plan qui lui font suite ont été exécutées. La sculpture ornementale et les lions ailés en acrotère sont dus au sculpteur Joseph Vallet. La peinture décorative est l'oeuvre du peintre Armand Hourlier. Le dallage en mosaïque a été réalisé en 1898 par Isidore Odorico. Le musée est né en grande partie de la volonté du peintre Charles Landelle qui poussait sa ville natale à se doter d'un tel édifice. Il promettait de faire don à la ville d'une vingtaine de ses oeuvres "à condition que celle-ci se décide enfin à construire un musée de peinture" (1884). Date(s) de réalisation : 1890 Description : D'une majesté un peu sévère, le musée est le seul monument néo-grec de la ville. L'architecture extérieure offre un parti-pris de monumentalité à travers lequel se définissait, à l'époque, un temple de l'art. Le bâtiment de plan rectangulaire comprend un avant-corps formant porche qui s'ouvre vers l'extérieur par quatre colonnes cannelées à chapiteaux ioniques (dont deux sont engagées). Celles-ci soutiennent un entablement garni d'une frise sculptée. De chaque côté de l'avant corps, les ouvertures géminées sont encadrées par des pilastres à chapiteaux corinthiens qui reposent sur des hauts-reliefs sculptées. L'encadrement de la porte, très ouvragé, est orné d'un buste de femme (Marianne) en guise de clef. Le gros-oeuvre est en pierre de taille de calcaire, il repose sur un soubassement en granite. A l'intérieur de la première salle ainsi que sur la frise extérieure, figurent les noms des grands peintres et sculpteurs. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000298 - maison 2 vues Historique : Maison de la fin du 18e siècle ou du début du 19e siècle. Sur la façade arrière, elle pourrait avoir conservé une ouverture médiévale. Description : La façade sur rue est en pierre de taille de calcaire au niveau des étages et en pierre de taille de granite au rez-de-chaussée. Les façades, postérieure et latérales, sont en moellons. Ouverture chanfreinée sur la façade arrière. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000300 - immeuble 1 vue Historique : Immeuble probablement construit à la fin du 19e siècle. Description : Une frise en terre cuite, décorée de motifs floraux, court sur toute la largeur du bâtiment. Le linteau des fenêtres, à consoles sculptées, est également orné de carreaux de terre cuite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,3 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000029 - évêché, puis perception, actuellement lycée Ambroise Paré 2 vues Historique : En 1855, la création du diocèse de Laval entraîne la construction d'un palais épiscopal qui est réalisé de 1856 à 1861 par l'architecte parisien Lambert. Celui-ci s'est largement inspiré de l'hôtel Matignon à Paris, élevé à partir de 1721 par Jean Courtonne, dont il a repris les élévations sur le corps de logis principal. Après avoir été occupé par la Trésorerie Générale, en 1988 la région des Pays de la Loire acquiert le bâtiment et son parc pour en faire une extension du Lycée Ambroise Paré. Date(s) de réalisation : 1856 Description : L'ancien évêché comprend 7 corps de bâtiments principaux, disposés perpendiculairement à la rue et situés entre cour et jardin. Le corps central présente 9 travées en façade sur cour comme en façade sur jardin. Les 3 travées médianes, de chacunes de ces 2 façades, forment un avant corps à trois pans. Ce bâtiment est accosté de 2 ailes en retour d'équerre formant pavillons. Dans le prolongement, 2 ailes plus basses, dont l'une à l'est vient buter sur un petit édifice et l'autre à l'ouest aboutit à un corps de communs perpendiculaire. Côté rue la cour est fermée par un mur dans lequel s'ouvre un portail à porte cochère et porte piétonne. Les ouvertures sont légèrement cintrées, avec parfois un décor en guise de clef, agrafes ou mascarons. Côté jardin un balcon en fer forgé repose sur des consoles. Le corps central est couronné, sur chacune de ses faces, par un attique qui masque en partie les oculi de l'étage de comble. Le gros oeuvre est en moellons enduits avec d'importantes parties en pierre de taille de calcaire (la façade sur jardin, l'avant corps côté cour...). Le bâtiment repose sur un soubassement de granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : armes de monseigneur Casimir Wicart, premier évêque de Laval Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000306 - maison Historique : Maison du 16e siècle, très remaniée au 19e siècle, notamment la façade sur rue. Description : La partie gauche de la maison présente un encorbellement supporté par des modillons sculptés. La partie droite, en retrait par rapport à la rue, conserve des ouvertures chanfreinées. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000308 - maison 7 vues Historique : Maison édifiée au 17e siècle pour Jacques Charlot, sieur de la Claverie et probablement reconstruite au 19e siècle. Les balcons datent du 18e siècle. A l'intérieur, le limon de l'escalier est sculpté de la date 1808. Une pièce a conservé sa porte du 17e siècle et une autre, située au premier étage sur rue, possède toujours sa poutre centrale et ses solives dont le décor peint a été dégagé en 2011. Date(s) de réalisation : 1808 Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits. La plupart des ouvertures, le bandeau et la corniche sont en pierre de taille de calcaire. Les oculi de la façade sur cour sont munis de verrières avec plomb, les balconnets de la façade sur rue sont en fer forgé. La cour antérieure donnant sur la rue Renaise a été ouverte au moment des restaurations vers 1972. La façade nord-est, sur la cour postérieure, possède un niveau supplémentaire. A l'intérieur, quatre cheminées monumentales : deux en marbre, une en chêne et une en granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Précision(s) sur le décor représenté : La poutre centrale de la pièce située au premier étage sur rue est peinte des armoiries de la famille Charlot de Laval : d'azur au chevron d'or accompagné de trois croissants d'argent, celui en pointe surmonté d'un trèfle d'or. L'un des blasons est mi-parti : à gauche, armes de la famille Charlot, à droite, armes de ? (d'azur à la fasce d'or, ...en chef, à la croix pattée en pointe). Ces armoiries sont inscrites dans des cartouches accompagnés de fleurs et de rinceaux. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000309 - maison 4 vues Historique : Maison reconstruite au début du 19e siècle : le linteau de la porte latérale porte la date 1803. Date(s) de réalisation : 1803 Description : A l'intérieur, la rampe d'escalier en chêne est formée de balustres plats. Au rez-de-chaussée, une cheminée en marbre noir, surmontée d'un trumeau en bois, est de style directoire. Au sous-sol, la cave est voûtée. Un heurtoir et une serrure en fer forgé sont ouvragés. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000310 - immeuble 1 vue Historique : Immeuble construit vers 1894. Date(s) de réalisation : 1894 Description : Sur une parcelle unique, l'édifice se compose de deux immeubles identiques accolés. Les ouvertures sont à fasces et clé. Le gros oeuvre est en moellons enduits, les chaînes d'angle, les bandeaux, l'entourage des ouvertures et la corniche sont en pierre de taille de calcaire. Chaque immeuble présente : trois balconnets au premier étage, un balcon sur consoles au deuxième étage et un balconnet devançant l'ensemble du troisième étage. Tous ces balcons et balconnets sont en métal. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 3 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000313 - maison Historique : Maison construite au début du 16e siècle, dont les ouvertures ont été remaniées au 19e siècle. La charpente du toit a été refaite en 1928. Description : La maison présente un encorbellement sur poteaux élargis dont les sablières et les entretoises sont ornées de fines moulures. Une console est sculptée d'un personnage. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : personnage profane, support : console Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000315 - maison 2 vues Historique : Maison construite au 16e siècle, en grande partie remaniée vers 1842 pour Mme Veuve Leblanc. Description : Sur la façade arrière, des ouvertures sont chanfreinées. Les façades sur rue et latérale portent un important décor sculpté : décor d'architecture, frise à triglyphes, ouvertures à fasces, fronton triangulaire sur consoles au-dessus de la porte latérale... Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000316 - immeuble 1 vue Description : Les ouvertures du deuxième étage sont sommées d'une corniche reposant sur 2 consoles sculptées. Un balcon en fonte de fer, au second étage, court sur toute la largeur de l'édifice. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 3 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000319 - maison 2 vues Historique : Maison construite en 1854 pour Jacques Clément. Date(s) de réalisation : 1854 Description : Le décor architectural est particulièrement développé : colonnettes jumelées, lucarnes à ailerons, frise à motifs géométriques, ouvertures à fasces... balcon et balconnets en fonte de fer. La façade sur rue est en pierre de taille de calcaire, les autres façades sont en moellons de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1988 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000323 - séchoir Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage en surcroît Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000031 - hôtel Dubois de Beauregard Historique : Hôtel construit en 1772 pour Michel Dubois de Beauregard, maître de forge. Il est attribué à Henry-Georges Le Jolivet, ingénieur du roi. Le mur de clôture et les bâtiments des communs sont de la seconde moitié du 19e siècle. Date(s) de réalisation : 1772 Description : L'édifice comporte sept travées en façade. L'avant-corps qui en compte trois, à pans coupés, est en pierre de taille de calcaire. Il est surmonté d'un oculus accosté de consoles qui masque une partie de la toiture polygonale. A l'étage, l'ouverture centrale qui porte un décor de mascaron, s'ouvre sur un balcon en fer forgé soutenu par deux consoles. La façade arrière du bâtiment ne compte que six travées, dont l'avant-corps de deux travées très peu saillant. Elle est surmonté d'un fronton triangulaire percé d'un oculus. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000326 - maison 14 vues Historique : Maisons datant probablement de la fin du 15e siècle ou du début du 16e siècle et certainement réunies au 18e siècle. Comme l'atteste la date portée par le linteau d'une fenêtre du premier étage, les élévations antérieures sur rue ont été refaites en 1779. Le pignon est a d'ailleurs conservé une chaîne d'angle en retrait de l'actuel mur gouttereau nord qui pourrait être un vestige du gouttereau antérieur. Si l'escalier date aussi du 18e siècle, la tourelle qui l'accueille et qui est placée à l'arrière de la maison semble plus tardive (elle n'apparaît pas sur le cadastre ancien). Cela paraît également être le cas du toit à faibles pentes et de l'extension latérale formant aile qui est venue agrandir en profondeur le corps de bâtiment est. Ils pourraient effectivement dater du début du 19e siècle. La statuette qui garnit la niche du premier étage semble aussi avoir été réalisée au 18e siècle. En raison de son insalubrité, la maison est démolie le 23 janvier 2008. Date(s) de réalisation : 1779 Description : Maison double en pan de bois et moellons enduits avec deux anciens pas-de-porte commerciaux surmontés de trois niveaux d'habitation dont un étage de comble. Elle est couronnée d'un toit formé d'une charpente à potence. Les premiers et deuxièmes étages des élévations antérieures sur rue sont percées de fenêtres à linteaux délardés auxquelles il faut ajouter pour l'extrémité ouest du premier étage une niche accueillant une Vierge à l'Enfant en terre cuite polychrome. La fenêtre du rez-de-chaussée est surmontée d'une pièce de bois présentant un jeu de rainures horizontales amorties en sifflet. Depuis la rue, un couloir situé derrière le mur pignon est permet d'accéder directement à l'arrière de la parcelle où un escalier hors-oeuvre en charpente situé au centre du mur gouttereau dessert les différents niveaux. Cet escalier s'insère dans une tourelle polygonale constituée de planches en bois. Tournant à gauche, à retours et avec jour, l'escalier est doté d'une rambarde à balustres. A l'intérieur, chaque niveau, fortement remanié au 20e siècle, est scindé en deux logements distincts. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble État de conservation : détruit Précision(s) sur le décor représenté : sujet : Vierge à l'Enfant, support : niche Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000332 - maison 2 vues Historique : Maison construite au 17e siècle, dont la façade sur rue a été refaite au 19e siècle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000333 - maison Historique : Maison du 18e siècle, remaniée vers 1850 pour Gabriel René Duchemin. Les écuries et la remise ont été construites vers 1853. Description : L'encadrement des ouvertures est en pierre de taille de granite. Les linteaux sont légèrement cintrés, ainsi que la corniche en bois des lucarnes. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000339 - maison Historique : Maison à pan de bois construite à la fin du 15e ou au début du 16e siècle. L'ornementation de la travée de gauche a été réalisée à la fin du 19e siècle. Le rez-de-chaussée a été fortement remaniée au 20e siècle. Description : Maison qui présente des encorbellements sur poteaux élargis, avec entretoises, sablières et consoles moulurées. Sur la façade latérale, une ouverture en granite avec départ de meneau est chanfreinée (elle est visible de la cour de la maison voisine). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000341 - maison Historique : Maison construite à la fin du 15e siècle ou au début du 16e siècle. La maison a été surélevée de deux étages dans la première moitié du 19e siècle. Description : Maison de fond de cour qui présente, au rez-de-chaussée, deux portes chanfreinées dont l'une est surmontée d'un linteau en accolade. Dans la partie gauche de l'édifice subsiste un encorbellement sur poteaux élargis avec sablières et consoles moulurées. L'escalier en bois à balustres est de la fin du 17e ou du début du 18e siècle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 3 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000345 - hôtel 2 vues Historique : Hôtel construit vers 1857 pour René Pillon. En 1961, la propriété est achetée par la Ville au propriétaire d'alors, monsieur Du Long de Rosnay. Depuis cette date, elle est occupée par le lycée du Douanier-Rousseau. Date(s) de réalisation : 1857 Description : Les lucarnes sont encadrées de consoles qui supportent un fronton triangulaire percé d'un oculus et coiffé d'une coquille. Le gros-oeuvre de l'édifice est en moellons enduits, il repose sur un socle en pierre de taille de granite. Les chaînes d'angle, la corniche, les ouvertures et les lucarnes sont en pierre de taille de calcaire. L'une des deux entrées est protégée par une marquise en verre que deux fines colonnettes en fonte soutiennent. Le puits de la propriété se trouve aujourd'hui dans l'allée menant au jardin de la maison du 54-56, rue de Paris. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1998 ; 2012 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000347 - maison 1 vue Historique : Maison probablement construite dans la dernière décennie du 19e siècle à l'emplacement du cimetière de la Guétraie, fermé vers 1887. Description : La travée de droite, en légère saillie, possède sa propre toiture (en pavillon). Elle présente un oriel surmonté par un balcon à balustres en calcaire. Le gros-oeuvre est en moellons enduit. Les ouvertures, les chaînes d'angle et l'entablement sont en pierre de taille de calcaire. A signaler les épis de faîtage et la richesse du décor sculpté. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000349 - maison dite Cercle de l'Aurore 18 vues Historique : En 1866, cinquante-deux lavallois signent un "contrat de société pour la construction d'un ^batiment destiné au cercle de l'Aurore". Le bâtiment doit être construit sous la direction et suivant les plans et devis de l'architecte Pierre-Aimé Renous en 1866. Les statuts du cercle de l'Aurore sont publiés en 1868. Ce cercle déménage dans le nouveau local en juillet 1868. Peu d'informations existent concernant ce cercle, on sait seulement que différentes personnes tentent de la reconstituer en 1916. Le bâtiment est vendu par la Société civile par actions de l'Aurore à des particuliers en 1919. En 1927, la Ville de Laval achète le bâtiment pour en faire une bibliothèque, un cours de dessin et de musique et un commissariat de police. En 1930, le bâtiment est destiné à la bibliothèque municipale : une étude architecturale est menée pour adapter le bâtiment à cette fonction. Le projet n'aboutit pas. En 1980, la propriété du bâtiment est transféré à la SAHLM de la ville de Laval, pour en faire ses bureaux. La SAHLM entreprend alors une importante campagne de travaux de restauration et de restructuration interne de l'immeuble, conduite par l'architecte François Parroco. Date(s) de réalisation : 1866 Description : Le Cercle de l'Aurore est un imposant bâtiment formé d'un sous-sol, d'un rez-de-chaussée et de deux étages carrés et comprenant quatre travées sur le quai Gambetta, huit sur la rue de Strasbourg. Le décor du balcon puise largement dans le répertoire ornemental de la Renaissance française. Les ouvertures du second étage, à arc segmentaire, sont surmontées de frontons triangulaires ou curvilignes reposants sur des consoles sculptées. Les travaux réalisés au début des années 1980 ont nettement transformés le bâtiment. La modénature, la balustrade, les bandeaux et reliefs des façades sont restaurés. On crée alors un percement d'attique pour l'éclairement des logements du dernier niveau. Les façades sur cour sont remaniées. Tous les planchers en bois sont démolis et remplacés par des planchers en béton. Désormais, le rez-de-chaussée est occupé par des boutiques, les 1er et 2e étages par les bureaux de la SAHM et les 3e et 4e étages par des logements. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage de soubassement,3 étages carrés État de conservation : restauré Précision(s) sur le décor représenté : armes de Laval, support : balcon Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Just Carole Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000350 - maison 4 vues Historique : Maison construite dans la seconde moitié du 16e siècle. Elle a été remaniée une première fois au 18e siècle (notamment la porte et l'escalier), puis à nouveau au 19e siècle. A la suite de ces remaniements, les baies de la première travée sont élargies et une logette occupant la troisième travée sur deux niveaux est supprimée, pour laisser la place à deux nouvelles ouvertures, donnant ainsi une plus grande régularité à la façade. Description : Une lucarne, dans le style du 18e siècle (fronton triangulaire, feuillure et balconnet en fer forgé), a été ajoutée récemment. La lucarne primitive qui ornait l'édifice au 16e siècle possédait deux baies géminées surmontées d'un fronton cintré percé d'un oeil-de-boeuf. Des deux étages de caves, voûtées en blocage, le second a été remblayé. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000357 - maison 2 vues Historique : Maison construite à la fin du 15e siècle ou au début du 16e siècle. Elle a été fortement remaniée au 19e siècle, puis à nouveau dans la seconde moitié du 20e siècle, où l'on a supprimé les transformations du siècle précédent. Description : Maison à pan de bois qui présente un encorbellement sur tête de solives au premier niveau. Le gros-oeuvre du rez-de-chaussée est essentiellement en moellons de calcaire. A l'intérieur, les portes chanfreinées à coussinets et une cheminée avec piédroits chanfreinés sont en granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble État de conservation : restauré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000361 - maison Historique : Maison reconstruite vers 1843 pour Guillaume Pichard. Description : Le gros-oeuvre de l'élévation sur rue de la maison est en moellons enduits. Les ouvertures des étages, les pilastres, les chaînes d'angle, le bandeau et la corniche sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000363 - maison 2 vues Historique : Edifice dont le décor porté s'inspirait de la Renaissance. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000365 - église paroissiale Saint-Pierre 8 vues Historique : Face à l'importance du développement du quartier de la gare à la fin du 19e siècle, la création d'une nouvelle paroisse était devenue nécessaire. Celle-ci est officiellement créée en 1900 alors que les travaux de construction de la nouvelle église avaient déjà commencé en janvier 1899. En 1906, ils sont interrompus pour ne reprendre qu'une cinquantaine d'années plus tard. Ainsi, en 1958, à l'initiative de l'association diocésaine de Laval dirigée par l'abbé Hardoin, un choeur en béton conçu d'après les plans de Pierre Vago et inauguré en octobre 1961, est construit. En 1963, l'église subit d'importants travaux intérieurs destinés à harmoniser la partie ancienne de l'édifice et la nouvelle. C'est également à cette époque qu'une sacristie, un oratoire, un narthex et un baptistère sont créés. Description : La façade en granite de l'église adopte le style romano-byzantin. A l'intérieur, la nef néo-gothique à quatre travées est séparée en deux niveaux par une dalle de béton. Des ouvertures fermées par des pavés de verre y ont été aménagées. Cette dalle cache une voûte sur croisées d'ogives aux clés sculptées et peintes de motifs variés. Deux escaliers en granite à vis sans jour conduisent à une tribune en ciment armé, dans l'église et à une galerie extérieure donnant accès aux voûtes. Le choeur moderne, de plan trapeïzodal, repose sur des pilotis et est couvert en terrasse. Les clôtures latérales sont assurées par des cloisons composées de claustras reçevant des dalles de verre. Le sol est recouvert d'un petit carrelage. L'ancien baptistère est éclairé par deux fenêtres dotées de verrières décoratives. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Précision(s) sur le décor représenté : Le béton des verrières délimite des cadres renfermant des losanges mêlés à des motifs symboliques : des clés, attributs de saint Pierre, et des poissons, allusions au premier métier de pêcheur du saint. Ces motifs sont valorisés par l'utilisation de verres colorés. Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000035 - hôtel Duplessis d'Argentré 9 vues Historique : L'hôtel a été construit pour Olivier-Ambroise Dubois en 1771. Frère du sieur de Beauregard, Olivier était comme ce dernier maître des forges de Chailland et de Port-Brillet dont le propriétaire était le comte de Laval. L'important bâtiment de communs (bâtiment industriel ?) semble dater du début du 19e siècle. Date(s) de réalisation : 1771 Description : Le logis se dresse en fond de cour et est flanqué de deux ailes basses abritant les communs. Marquant l'axe des façades sur cour et sur jardin, un fronton triangulaire surmonte la travée centrale. Les seules concessions ornementales d'une architecture rigoureuse sont portées par cette travée appareillée en pierre de taille : pilastres superposés, table surmontant la porte d'entrée et balcon en fer forgé. Les ouvertures sont à linteau délardé, hormis les lucarnes des combles qui sont cintrées. Le fronton est percé d'un oculus côté cour et d'une baie rectangulaire côté jardin. Le décor intérieur d'origine subsiste en grande partie. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Protection MH : le logis proprement dit, en totalité, la cour avec son pavement, le mur de clôture avec ses grilles, le terrain d'assiette de la portion subsistant des anciens jardins, les façades et toitures de l'aile des communs Nord-Est, les façades et toitures d'une partie de l'aile des communs Sud-Ouest. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000368 - ensemble d'édifices à cour commune dit Cour du Grand Louis 1 vue Historique : Le corps de passage sur rue ainsi que le logement attenant et la tourelle d'escalier en fond de cour sont de la seconde moitié du 16e siècle. Deux bâtiments d'habitations sont de 1759 (date portée). Un autre bâtiment est de la fin du 19e ou du début du 20e siècle. Date(s) de réalisation : 1759 Description : Le gros oeuvre est en moellons enduits. Les lucarnes, de la façade sur rue et de la tourelle d'escalier en fond de cour, sont en pierre de taille de calcaire. Elles portent un décor sculpté. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : support : les lucarnes Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000369 - ensemble d'édifices de tisserand à cour commune dit la Croix de Vin Historique : Groupe de maisons qui avaient été construites majoritairement au 17e siècle, hormis quelques unes réalisées aux 18e et 19e siècles. Description : Ancien village de tisserands. Chaque maison comportait un sous-sol partiellement enterré servant d'atelier de tissage. Au dessus, le rez-de-chaussée surélevé, servait de logement. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussée surélevé État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000370 - porte de ville dite Porte Beucheresse 1 vue Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000159 Historique : Porte de ville probablement construite au 13e siècle. Au cours du premier quart du 15e siècle elle a été remaniée, un chemin de ronde sur mâchicoulis a été réalisé à son sommet et une barbacane a été édifiée. Les ouvertures de la tour de gauche ont été reprises en 187? (date portée), celles de la tour de droite ont été percées au 18e siècle ou au début du 19e siècle. Description : Les deux ouvertures des étages de la tour de gauche présentent un décor néo-renaissance. Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Précision(s) sur le décor représenté : support : ouvertures de la tour gauche Protection MH : Porte Beucheresse (cad. CI 220,221) : classement par arrêté du 6 mars 1931. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000371 - cimetière de Vaufleury 20 vues Historique : Le premier cimetière municipal est créé le 25 thermidor an XII (13 août 1804) sur un terrain appartenant aux hospices de la Ville : la prairie de la Guétière aujourd'hui occupée par les bâtiments des Archives Départementales. Cette nécropole remplace plusieurs cimetières paroissiaux dont le plus important est celui de la Trinité définitivement fermé en 1807. Les premières inhumations ont lieu vers 1808 mais le 15 novembre 1881, pour des raisons d'hygiène et de saturation, le conseil municipal décide la fermeture du cimetière et son déménagement à Vaufleury, son emplacement actuel. C'est l'architecte municipal, Léopold Ridel qui, entre 1882 et 1886, dessine les plans du nouveau cimetière parmi lesquels ceux des deux pavillons d'entrée destinés à abriter le bureau et le logement du gardien. Le montant des travaux s'élève à 194 268 francs dont 106 336 francs pour l'achat du terrain. Les premiers enterrements ont lieu en 1887. Description : La superficie du cimetière est de 7,5 hectares et 12 000 sépultures pour un peu plus de 66 000 corps inhumés y sont dénombrées. Au centre de celui-ci, la croix de cimetière posée sur une colonne prend la forme d'une croix de Malte. La grande allée et 2 allées transversales sont bordées de 42 chapelles funéraires. 17 d'entre elles ont été étudiées (voir fiches Mérimée),les 25 autres ont simplement été repérées. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : en rez-de-chaussée Précision(s) sur le décor représenté : sujet : ornement végétal, ornement architectural, acrotère, gargouille, épis de faîtage, support : les bâtiments d'entrée Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1996 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000373 - chapelle funéraire des familles Bretonnière et Vilfeu 1 vue Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire, probablement réalisée à la fin du 19e siècle, où reposent des membres des familles Bretonnière et Vilfeu. Description : Chapelle très ajourée et très électique, à chevet droit. Elle présente des chapiteaux proches du ionique et des colonnes cannelées. Étage(s) : en rez-de-chaussée Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000374 - collégiale Saint-Michel du Cimetière-Dieu, puis couvent de jésuites dit Maison Saint-Michel 20 vues Historique : A la fin du 13e siècle, un terrain est affecté sous le nom de Cimetière-Dieu aux sépultures des pauvres de l'Hôtel-Dieu Saint-Julien. Vers 1300, Jean Ouvrouin sur le fief duquel se situe le cimetière, fait édifier une chapelle. Celle-ci est ensuite fondée de plusieurs chapellenies et rentée par d'autres membres de la famille Ouvrouin. Ainsi, par testament du 27 mai 1347, Guillaume Ouvrouin, évêque de Rennes, demande à y avoir son tombeau et y fonde quatre chapellenies. En 1421, Jeanne Ouvrouin réalise le voeu de ses aïeux en obtenant que cet édifice soit érigé au rang de collégiale. La même année, elle fait construire cinq ou six maisons destinées à l'habitation des huit chanoines. Dans son testament daté du 1er février 1422, elle demande à être inhumée près de l'évêque de Rennes dans l'église qu'elle voulait "estre accrue et allongée". Suivant ses volontés, le choeur est reconstruit en 1423 et consacré sous le vocable de Saint-Michel par Monseigneur Martin Berruyer le 28 mai 1458. La nef est bâtie entre 1480 et 1489, le revestuaire ou vestiaire en 1487. En 1490, une nouvelle sacristie est ajoutée dans le prolongement de ce dernier. Cinq ans plus tard, l'église est reconstruite. En 1763, elle est agrandie par la construction de deux chapelles latérales bénites le 28 septembre de la même année. Il s'agit des chapelles du Sacré-Coeur et de la Vierge. Le 19 aôut 1791, l'église est fermée et employée comme magasin militaire. La même année, les terres de la collégiale sont vendues comme biens nationaux. L'église, en mauvais état, est mise en vente le 24 floréal an IV (13 mai 1796). Le 2 janvier 1802, elle est vendue à madame Dolse-Garay et rendue au culte pour la paroisse Saint-Vénérand. Elle est alors utilisée comme église de cimetière et comme annexe de Saint-Vénérand pour les quartiers de la Coconnière et du Laurier. Sous le Premier Empire, elle sert d'hôpital pour les prisonniers de guerre anglais, allemands et espagnols. Elle est inoccupée lorsque, en 1816, le père Morin remet la propriété aux jésuites qui y installent une résidence de missionnaires. A la même date, le cimetière est fermé. En 1820, les pères édifient une nouvelle chapelle au dessus de la sacristie. Réservée aux congrégations féminines, elle est bénie le 1er juillet 1820 par l'évêque du Mans, Monseigneur de La Myre-Mory. En 1834, des dons servent à restaurer entièrement l'ancienne église collégiale. A partir de 1840, des bâtiments destinés à accueillir un noviciat et un scolasticat sont édifiés. En 1843, les pères Rubillon et Martin rénovent le décor intérieur de la chapelle des Congrégations. En 1860, la création de la rue du Mans entraîne la destruction partielle de la chapelle Saint-Ignace et l'agrandissement de la chapelle du Sacré-Coeur. La même année, la percée du boulevard de Tours (actuel boulevard Félix-Grat) se traduit par un abaissement du sol nécessitant la création d'un emmarchement pour accéder à l'église. En 1880, le clocher s'effondre et une chapelle "mausolée" destinée à la communauté est bâtie perpendiculairement au bâtiment nord du scolasticat. Ce nouveau sanctuaire est surmonté d'une bibliothèque dont le contenu est transféré à Jersey lors de l'exil momentané des jésuites suite au décret Ferry. En 1890, l'église rouvre aux fidèles. En 1897, la chapelle "mausolée" est transformée. Suite à la loi de juillet 1901 interdisant l'enseignement aux membres d'une congrégation non autorisée, le scolasticat quitte Laval et Saint-Michel demeure vide. La propriété est ensuite acquise par une société anonyme qui loue le bâtiment bordant le boulevard de Tours à l'Oeuvre des Retraites Régionales pour en faire une maison de retraite fermée : la Maison Saint-Alphonse. Les autres bâtiments sont donnés en location à l'Evêché pour y installer le Grand Séminaire expulsé de son domaine de Beauregard suite à la loi de séparation des Eglises et de l'Etat. La propriété est de nouveau mise en vente en 1909. Elle est acquise par mademoiselle Le Gonidec de Traissan qui la donne à l'Evêché qui y maintient le Grand Séminaire. En 1914, elle est transformée un hôpital militaire. Entre 1919 et 1967, les jésuites sont de retour et y installent un juvénat. En 1967, ils vendent la propriété aux Comptoirs Modernes. En 1968, les bâtiments sont rasés et remplacés par le premier supermarché lavallois (SUMA). Suite à la destruction de l'église et des chapelles, quelques tableaux sont vendus aux enchères. La cloche est envoyée dans une église au Tchad. Aujourd'hui, la grande baie de la façade occidentale est remployée à l'église paroissiale de Vaiges et des vestiges du remplage de la baie de la façade orientale sont entreposés dans une réserve du Conseil Général. Description : En 1968, Saint-Michel occupait trois hectares de terrain. Le couvent se composait de trois grands bâtiments disposés en U autour d'un petit jardin. Ils s'élevaient sur deux ou trois étages et deux d'entre eux étaient couronnés de toits brisés. L'ensemble était entouré d'un parc dont il reste aujourd'hui quelques arbres. L'église Saint-Michel formait un rectangle d'environ 35 m de long sur 11 m de large. Son chevet plat présentait un haut pignon à rampant sans ornement. Il était percé d'une fenêtre en tympan dont le remplage était constitué de quatre meneaux supportant un réseau flamboyant. La façade occidentale comprenait un portail et une haute baie ogivale dont le fenestrage avait disparu. L'arc du portail était orné de fleurons à crochets et de pinacles. L'intérieur était revêtu d'un décor classique qui, en 1843, avait remplacé celui du 15e siècle. Il se composait notamment de pilastres doriques, d'une arcade en plein-cintre et d'une voûte à caissons en cul-de-four. Le choeur était meublé d'un maître-autel en marbre blanc et de deux autels respectivement dédiés à saint Jean-Baptiste et à saint Matthieu. Une statue de Saint-Michel terrassant le dragon réalisée par Barême d'Ancenis avait remplacé une peinture transférée dans l'église Notre-Dame des Cordeliers. La nef accueillait les autels de la Vierge et de Sainte-Anne. S'y trouvait également la croix de mission qui, à l'origine, se trouvait devant l'église. Vandalisée en 1830 et jetée dans la Mayenne, elle fut retrouvée et mise à l'abri dans le sanctuaire. La petite chapelle Saint-Alphonse était ornée dans un style néo-gothique. Le revestuaire était percé de fenêtres rectangulaires aux granits chanfreinés. La chapelle Saint-Ignace à laquelle on accédait par une porte située dans le choeur de l'église Saint-Michel renfermait un autel en marbre gris et blanc ainsi qu'une statue de Saint-Ignace. L'intérieur de la chapelle des Congrégations était vêtu d'un riche décor en stuc de style "troubadour". En 1840, il était meublée de nombreuses statues, d'une chaire en bois sculpté, d'une balustrade et d'un autel. La chapelle "mausolée" était percée de six fenêtres ornées de vitraux. Le plafond du choeur accueillait une peinture en forme de rideau au dessus duquel se lisait l'inscription : Regina et Mater societatis Jésus. Le choeur était meublé d'un autel en marbre blanc. Le premier et le deuxième étage du grand bâtiment situé parallèlement à l'église Saint-Michel renfermait deux petites chapelles privées. (Voir aussi le descriptif des bâtiments réalisé en 1909 par les responsables du Grand Séminaire). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété de la commune;propriété du département; Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000378 - chapelle Saint-Mathurin dite chapelle du Gast ou chapelle du Marchis 7 vues Historique : La chapelle Saint-Mathurin, probablement du 15e siècle, était affectée à l'oeuvre de la Rédemption des captifs. En 1791, M. Berset d'Hauterives achète la chapelle. En 1890, les petites soeurs de Saint-François s'installent rue Saint-Mathurin. Elles restaurent l'ancienne chapelle, bénite le 17 septembre 1890. Angot signale qu'une "nouvelle chapelle dans le style roman de transition vient d'être construite sur les plans de M. l'abbé Deschamps". Il indique en outre que les vitraux et les statues ont été transportés dans la chapelle du château de Lesnières-en-Vaiges. L'hôtel attenant a été construit en 1708. Description : Le gros-oeuvre de la façade sur cour est en moellons enduits, le gros-oeuvre du pignon sur rue est en pierre de taille de grès (?). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1986 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000379 - chapelle Saint-François 5 vues Historique : Chapelle néo-romane datant de 1899 et construite sur des plans de l'abbé Deschamps pour un certain Quatrebarbe et "autres membres composant la Société Bon-Secours". Elle servit de lieu de culte à la communauté des petites soeurs de saint François d'Assise qui, à partir de 1893, eut pour supérieure soeur Madeleine-Elisabeth, comtesse de Quadrebarbes. Elle est aujourd'hui désaffectée au culte et abrite depuis 1993 les bureaux du Secours Catholique. Date(s) de réalisation : 1899 Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits, les entourages des ouvertures, la corniche, le bandeau du chevet et une partie des pilastres en pierre de taille de calcaire. L'édifice se compose d'une nef terminée par un chevet en hémicycle voûté en cul-de-four. Malgré son ré-aménagement intérieur, la chapelle a conservé quelques éléments d'origine parmi lesquels des colonnes à chapiteaux corinthiens. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |