IA53000403 - fontaine du Puits-Rocher, fontaine des Trois-Croix 3 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000628 Historique : Mentionnée en 1516, cette fontaine est réédifiée en granite au 18e siècle. Elle était située à l'angle de la rue de Paradis et de la rue du Hameau et n'a été transférée à son emplacement actuel, le jardin de la Perrine, qu'en 1936. Description : La bouche et le bassin sont abrités sous une trompe en demi cul-de-four. Protection MH : Fontaine publique (cad. CE 113) : inscription par arrêté du 2 décembre 1929. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000628 - jardin d'agrément, actuellement jardin public de La Perrine 55 vues Historique : En 1293, une charte de Guy VIII de Laval accorde à Geoffroy et Hamelin de La Perrine toutes franchises pour leur manoir éponyme moyennant une redevance annuelle d'une paire d'éperons de fer doré. La propriété est transmise à Guillaume Le Camus en 1429, à Jean Béllière en 1467 et à Valentin Delaporte en 1673. Elle entre ensuite dans la famille de Vauguyon par le mariage de mademoiselle Delaporte avec Jacques Foucault de Vauguyon. Leur petit-fils, Pierre René Foucault de Vauguyon, en devient propriétaire par héritage. Par testament en date de 1816, celui-ci donne La Perrine à son petit-neveu Henri Foucault de Vauguyon qui fait aménager un jardin-paysager. En 1880, le fils de ce dernier, également dénommé Henri Foucault de Vauguyon, hérite du domaine puis, ruiné, le met en vente. En 1885, la Ville de Laval désireuse de se doter d'un parc municipal, acquiert les 4,52 hectares pour 140 000 francs. En 1929, le jardinier en chef Jules Denier crée une roseraie dans la partie nord du jardin. Description : Jusqu'en 1830-1840, les informations manquent pour décrire avec précision La Perrine qui s'apparente plus à une propriété agricole avec jardin, bois et labour. En 1885, La Perrine est un jardin public dont l'entrée est marquée par une prestigieuse grille en fer forgé (a-t-elle été réalisée par Emile Dutertre, ferronnier d'art lavallois ?). Aujourd'hui, le jardin comprend trois parties distinctes. La zone centrale, complètement désaxée par rapport au jardin, est constituée d'un bassin et d'une pelouse ceinte d'une allée. Une percée vers le sud dégage un aperçu du jardin tandis que vers le nord une percée permet d'admirer le donjon du Vieux-Château et la Mayenne. L'allée faisant le tour de la pelouse distribue quatre voies desservant les autres parties du jardin. La portion nord est composée de différentes terrasses planes dont la roseraie. Elle est complétée par un espace en forme de couvert prenant l'aspect d'un petit bois. La partie sud, plus pentue, présente un aménagement paysager composée d'une allée formant une grande ellipse recoupée par différentes autres voies. A l'ouest, un alignement de tilleuls délimite une allée large et plane. État de conservation : bon état Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000081 - manoir dit hôtel de La Perrine, actuellement musée-école de La Perrine 3 vues Historique : La première évocation du site remonte à 1293 avec une charte qui lie un certain Geoffroy de La Perrine au seigneur de Laval. En 1611, le domaine fait l'objet d'un bail à rente entre le prieur de Saint-Martin et le marchand Jean Crosnier. En 1756, la propriété est achetée par René Foucault de Vauguyon, vicaire à Ahuillé, qui, en 1781, y fait construire un hôtel particulier. Dans le second quart du 19e siècle, la demeure est remaniée et une orangerie est construite. En 1885, le domaine est vendu à la Ville de Laval qui le transforne en jardin public. En 1936, l'hôtel est transformé en musée-école par Adrien Bruneau Date(s) de réalisation : 1781 Description : L'hôtel comporte un étage carré et un étage en surcroît. Il est en forme de rotonde côté jardin. L'orangerie n'a qu'un rez-de-chaussée. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage en surcroît Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IM53000436 - tombeau du Douanier Rousseau 2 vues Historique : L'effigie en bronze du peintre Henri Rousseau dit le Douanier fut réalisée en 1890 par le sculpteur Bracke. A la mort du peintre en 1910, cette effigie fut utilisée pour orner sa tombe, sur laquelle le sculpteur Brancusi a gravé un poème de Guillaume Apollinaire. La tombe du "Douanier" a été transférée au jardin de la Perrine à Laval en 1947. Description : Le monument se compose d'une pierre tombale et d'une stèle décorée d'un bas-relief. Précision(s) sur le décor représenté : Effigie du Douanier Rousseau. Dimension(s) : h = 120,l = 200,la = 100 Précision(s) sur les dimensions : dimensions approximatives. Inscription(s) : signature,date,inscription concernant l'iconographie Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Inventaire général, 1990 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001381 - monument : L'île 3 vues Historique : La sculpture fut réalisée à l'occasion d'un concours en 1992 organisé par le service des espaces verts de la Ville de Laval pour orner le bassin du jardin public de la Perrine. Seule contrainte du concours : la sculpture devait être une fontaine. La maquette de terre est créée en 1993. Le moulage, le coulage et la soudure des sept éléments composant la sculpture sont réalisés en novembre 1993. L'île est finalement installée le 19 novembre 1993 dans le jardin de la Perrine. Description : L'île est une oeuvre tout en hauteur à la manière d'une montagne bordée d'un escalier emprunté par des personnages. Par moment, l'escalier est interrompu par des vides ou des cavités. Au sommet, une forme donne toute liberté d'interprétation (main, homme étiré,...). A l'image du jardin public, île de sérénité, balcon sur la ville, l'île est l'évocation du monde en petit. La montagne minérale que l'on gravit, entre autres, par des escaliers. Cette montagne présente des grottes ouvertes sur l'intérieur, lieu de méditation et sur l'extérieur, lieu d'action. L'île évoque à la fois le chemin d'accès au jardin de la Perrine depuis les quais, par l'escalier des éperons et la rencontre des éléments de la nature. Robert Lerivrain en donne cette description : Le minéral qui soutient, la terre qui nourrit, le végétal qui orne, l'eau qui féconde, le vent qui disperse et assèche, le soleil qui éclaire, le son de l'eau sur le bronze qui rythme le temps. Dimension(s) : h = 240,pds = 1000 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Calibre Annie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001385 - sculpture : Psyché 3 vues Historique : "Psyché mal faite, vilain modèle : voici les splendides résultats de l'école réaliste. Ce qui n'empêche pas le marbre d'être taillé de main de maître". Malgré ces critiques lors du Salon de sculpture de 1870, la statue est achetée par l'Etat et offerte à la ville de Laval qui l'installe sur les promenades de Changé nouvellement créées. La nudité de Psyché choque certains lavallois qui la décapitent puis la mutilent d'un sein et de l'une de ses ailes. Restaurée puis remisée dans les caves du musée-école de la Perrine suite à de nombreux actes de vandalisme, Psyché trône aujourd'hui sur l'une des pelouses du jardin public. Description : Psyché, à la nudité toute juvénile, se tient debout en appui sur une jambe tendue, l'autre légèrement pliée. La tête inclinée, les yeux fermés, elle semble sereine et tranquille. Elle tient dans sa main droite une petite boîte et dans l'autre une pièce de tissu qu'elle presse contre sa cuisse. Psyché, punie de n'avoir pas respecté sa promesse, est ainsi représentée revenant des enfers d'où elle ramène un coffre de parfum ou un flacon de jouvence. Dimension(s) : h = 160 Précision(s) sur les dimensions : socle : h = 145 (mesures approximatives) Inscription(s) : signature (gravée, sur l'oeuvre) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Calibre Annie,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Objets mobiliers |