IA53000256 - maison 1 vue Historique : La parcelle cadastrale CH 174 regroupe quatre anciennes parcelles. Dans un angle subsiste un petit bâtiment du 17e siècle. Deux pavillons dans la cour sont du 18e siècle. La demeure principale de 1823 a été doublée en profondeur par l'adjonction d'une autre habitation sur la façade postérieure vers 1860 pour Julien Richard. Description : Le gros-oeuvre du bâtiment principal est en moellons enduits. Ses ouvertures et ses chaînes d'angle sont en pierre de taille de calcaire. Le petit bâtiment du 17e siècle comporte un étage de pan de bois masqué par un enduit. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000374 - collégiale Saint-Michel du Cimetière-Dieu, puis couvent de jésuites dit Maison Saint-Michel 20 vues Historique : A la fin du 13e siècle, un terrain est affecté sous le nom de Cimetière-Dieu aux sépultures des pauvres de l'Hôtel-Dieu Saint-Julien. Vers 1300, Jean Ouvrouin sur le fief duquel se situe le cimetière, fait édifier une chapelle. Celle-ci est ensuite fondée de plusieurs chapellenies et rentée par d'autres membres de la famille Ouvrouin. Ainsi, par testament du 27 mai 1347, Guillaume Ouvrouin, évêque de Rennes, demande à y avoir son tombeau et y fonde quatre chapellenies. En 1421, Jeanne Ouvrouin réalise le voeu de ses aïeux en obtenant que cet édifice soit érigé au rang de collégiale. La même année, elle fait construire cinq ou six maisons destinées à l'habitation des huit chanoines. Dans son testament daté du 1er février 1422, elle demande à être inhumée près de l'évêque de Rennes dans l'église qu'elle voulait "estre accrue et allongée". Suivant ses volontés, le choeur est reconstruit en 1423 et consacré sous le vocable de Saint-Michel par Monseigneur Martin Berruyer le 28 mai 1458. La nef est bâtie entre 1480 et 1489, le revestuaire ou vestiaire en 1487. En 1490, une nouvelle sacristie est ajoutée dans le prolongement de ce dernier. Cinq ans plus tard, l'église est reconstruite. En 1763, elle est agrandie par la construction de deux chapelles latérales bénites le 28 septembre de la même année. Il s'agit des chapelles du Sacré-Coeur et de la Vierge. Le 19 aôut 1791, l'église est fermée et employée comme magasin militaire. La même année, les terres de la collégiale sont vendues comme biens nationaux. L'église, en mauvais état, est mise en vente le 24 floréal an IV (13 mai 1796). Le 2 janvier 1802, elle est vendue à madame Dolse-Garay et rendue au culte pour la paroisse Saint-Vénérand. Elle est alors utilisée comme église de cimetière et comme annexe de Saint-Vénérand pour les quartiers de la Coconnière et du Laurier. Sous le Premier Empire, elle sert d'hôpital pour les prisonniers de guerre anglais, allemands et espagnols. Elle est inoccupée lorsque, en 1816, le père Morin remet la propriété aux jésuites qui y installent une résidence de missionnaires. A la même date, le cimetière est fermé. En 1820, les pères édifient une nouvelle chapelle au dessus de la sacristie. Réservée aux congrégations féminines, elle est bénie le 1er juillet 1820 par l'évêque du Mans, Monseigneur de La Myre-Mory. En 1834, des dons servent à restaurer entièrement l'ancienne église collégiale. A partir de 1840, des bâtiments destinés à accueillir un noviciat et un scolasticat sont édifiés. En 1843, les pères Rubillon et Martin rénovent le décor intérieur de la chapelle des Congrégations. En 1860, la création de la rue du Mans entraîne la destruction partielle de la chapelle Saint-Ignace et l'agrandissement de la chapelle du Sacré-Coeur. La même année, la percée du boulevard de Tours (actuel boulevard Félix-Grat) se traduit par un abaissement du sol nécessitant la création d'un emmarchement pour accéder à l'église. En 1880, le clocher s'effondre et une chapelle "mausolée" destinée à la communauté est bâtie perpendiculairement au bâtiment nord du scolasticat. Ce nouveau sanctuaire est surmonté d'une bibliothèque dont le contenu est transféré à Jersey lors de l'exil momentané des jésuites suite au décret Ferry. En 1890, l'église rouvre aux fidèles. En 1897, la chapelle "mausolée" est transformée. Suite à la loi de juillet 1901 interdisant l'enseignement aux membres d'une congrégation non autorisée, le scolasticat quitte Laval et Saint-Michel demeure vide. La propriété est ensuite acquise par une société anonyme qui loue le bâtiment bordant le boulevard de Tours à l'Oeuvre des Retraites Régionales pour en faire une maison de retraite fermée : la Maison Saint-Alphonse. Les autres bâtiments sont donnés en location à l'Evêché pour y installer le Grand Séminaire expulsé de son domaine de Beauregard suite à la loi de séparation des Eglises et de l'Etat. La propriété est de nouveau mise en vente en 1909. Elle est acquise par mademoiselle Le Gonidec de Traissan qui la donne à l'Evêché qui y maintient le Grand Séminaire. En 1914, elle est transformée un hôpital militaire. Entre 1919 et 1967, les jésuites sont de retour et y installent un juvénat. En 1967, ils vendent la propriété aux Comptoirs Modernes. En 1968, les bâtiments sont rasés et remplacés par le premier supermarché lavallois (SUMA). Suite à la destruction de l'église et des chapelles, quelques tableaux sont vendus aux enchères. La cloche est envoyée dans une église au Tchad. Aujourd'hui, la grande baie de la façade occidentale est remployée à l'église paroissiale de Vaiges et des vestiges du remplage de la baie de la façade orientale sont entreposés dans une réserve du Conseil Général. Description : En 1968, Saint-Michel occupait trois hectares de terrain. Le couvent se composait de trois grands bâtiments disposés en U autour d'un petit jardin. Ils s'élevaient sur deux ou trois étages et deux d'entre eux étaient couronnés de toits brisés. L'ensemble était entouré d'un parc dont il reste aujourd'hui quelques arbres. L'église Saint-Michel formait un rectangle d'environ 35 m de long sur 11 m de large. Son chevet plat présentait un haut pignon à rampant sans ornement. Il était percé d'une fenêtre en tympan dont le remplage était constitué de quatre meneaux supportant un réseau flamboyant. La façade occidentale comprenait un portail et une haute baie ogivale dont le fenestrage avait disparu. L'arc du portail était orné de fleurons à crochets et de pinacles. L'intérieur était revêtu d'un décor classique qui, en 1843, avait remplacé celui du 15e siècle. Il se composait notamment de pilastres doriques, d'une arcade en plein-cintre et d'une voûte à caissons en cul-de-four. Le choeur était meublé d'un maître-autel en marbre blanc et de deux autels respectivement dédiés à saint Jean-Baptiste et à saint Matthieu. Une statue de Saint-Michel terrassant le dragon réalisée par Barême d'Ancenis avait remplacé une peinture transférée dans l'église Notre-Dame des Cordeliers. La nef accueillait les autels de la Vierge et de Sainte-Anne. S'y trouvait également la croix de mission qui, à l'origine, se trouvait devant l'église. Vandalisée en 1830 et jetée dans la Mayenne, elle fut retrouvée et mise à l'abri dans le sanctuaire. La petite chapelle Saint-Alphonse était ornée dans un style néo-gothique. Le revestuaire était percé de fenêtres rectangulaires aux granits chanfreinés. La chapelle Saint-Ignace à laquelle on accédait par une porte située dans le choeur de l'église Saint-Michel renfermait un autel en marbre gris et blanc ainsi qu'une statue de Saint-Ignace. L'intérieur de la chapelle des Congrégations était vêtu d'un riche décor en stuc de style "troubadour". En 1840, il était meublée de nombreuses statues, d'une chaire en bois sculpté, d'une balustrade et d'un autel. La chapelle "mausolée" était percée de six fenêtres ornées de vitraux. Le plafond du choeur accueillait une peinture en forme de rideau au dessus duquel se lisait l'inscription : Regina et Mater societatis Jésus. Le choeur était meublé d'un autel en marbre blanc. Le premier et le deuxième étage du grand bâtiment situé parallèlement à l'église Saint-Michel renfermait deux petites chapelles privées. (Voir aussi le descriptif des bâtiments réalisé en 1909 par les responsables du Grand Séminaire). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété de la commune;propriété du département; Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000683 - tannerie-corroirie, puis Société Arondel, puis Société Fouilleul, actuellement usine de matériel d'équipement industriel, Fouilleul industrie 33 vues Historique : En 1860, l'usine est l'une des deux tanneries établies au Gué d'Orger au bord du ruisseau du Ponceau. Entre 1882 et 1899, elle est successivement la propriété de monsieur Arondel puis de messieurs Barré et Fladenmuller qui ajoutent la corroirie à l'activité de tannerie. En 1917, elle est vendue à messieurs G. Fouilleul et G. Allemand qui lui donnent le nom de Société Fouilleul. En 1948, elle prend le statut de S.A. En 1970, elle est reprise par monsieur Mail-Fouilleul, le neveu de monsieur G. Fouilleul. Jusqu'en 1991, les rachats de sociétés se succèdent : Société Lavoine (fabrication de courroie en cuir et cuir embouti) en 1984, Société Lepez (découpe de joints) en 1987 et société Perrot (cuir embouti) en 1991. En 2003, Thierry Jamin, le nouveau dirigeant depuis 1995, rachète la Société Tuaillon (cuir embouti). Rebaptisée Fouilleul industrie, la P.M.E. qui, en 2012 compte vingt salariés et réalise un chiffre d'affaires de deux millions d'euros/an, s'est spécialisée dans la fabrication de joints d'étanchéité en cuir, caoutchouc, plastique etc. pour les presses industrielles, les pompes hydrauliques et les canalisations d'eau. Cependant, le travail de corroirie perdure à travers la réalisation de pièces en cuir pour la maroquinerie de luxe. Date(s) de réalisation : 1860 Description : L'usine s'organise autour d'une cour accessible par la rue du Gué-d'Orger. Outre le logis de l'un des premiers propriétaires, elle se compose de plusieurs bâtiments d'époques et de typologies modestes mais variées. Ces bâtiments renferment tous des machines nécessaires à l'activité de tannerie. Ainsi, le rez-de-chaussée de l'atelier disposé perpendiculairement à la rue renferme des bassins de décantation, une presse et des foulons c'est-à-dire des tonneaux en bois dans lesquels étaient réalisées diverses opérations comme le dégraissage et le tannage des peaux. Cet atelier communique avec un bâtiment abritant des lisseuses. Viennent ensuite deux constructions occupées respectivement par une dépeausseuse et des bacs de tannerie. Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2005 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2016 (c) Ville de Laval, 2016 Fonds / classement : Architecture |
IA53000581 - quais de Laval 3 vues Historique : Les quais de Laval ont été construits entre 1847 et 1876, en cinq tranches. Le quai Sadi Carnot (ancien quai Napoléon), sur la rive gauche entre le pont Aristide-Briand (ancien Pont-Neuf) et le Vieux-Pont, a été réalisé en même temps que l'écluse de Laval. Un premier projet a été établi par l'ingénieur ordinaire des Ponts et Chaussées Voinchet. Il a été modifié en 1844 et 1845. Les travaux, suivis par l'ingénieur Leblanc, ont été menés par les entrepreneurs Victor Peltier et Pierre Lebreton choisis lors de l'adjudication du 27 mars 1847 (qui concernait également les écluses de Laval, Bootz, Belle Poule et Boisseau). Les travaux, interrompus en 1848, ont été achevés en 1851 (la réception provisoire date du 20 décembre 1851, la réception définitive du 20 octobre 1852). En 1875, son alignement est harmonisé avec celui du quai Béatrix de Gavre. La réalisation du quai Albert Goupil et du quai d'Avesnières (dénommés quai de l'Impératrice avant 1870), situés sur la rive droite entre le Vieux-Pont et le pont d'Avesnières, s'est faite au même moment que celle de l'écluse et du nouveau barrage d'Avesnières. Le premier projet date de 1852. Il prévoie la réalisation de la rue sur quai jusqu'à la passerelle d'Avesnières. Après modifications en 1857 et 1858, le projet définitif est dressé en 1859. Il est l'oeuvre de l'ingénieur ordinaire Dupuy. Les entrepreneurs parisiens Hunebelle frères sont choisis lors de l'adjudication du 21 octobre 1859. Le décompte définitif des travaux date de juillet 1864. La réalisation des quais fut accompagnée de l'aménagement, le long du quai Albert Goupil, d'une rampe d'accès à la rivière destinée à permettre aux chevaux de s'abreuver. Le quai Jehan Fouquet (ancien prolongement du quai de l'Impératrice entre le Vieux-Pont et le pont Aristide-Briand), le quai Gambetta (ancien quai du Prince impérial entre le pont Aristide-Briand et le viaduc) et le port d'amont sont construits sur un projet de Dupuy, approuvé en 1861. Les travaux sont menés à bien entre 1862 et 1865, parallèlement à la reconstruction du barrage de Laval. L'emprise du port est surélevée lors de la construction du pont Crossardière, actuel pont de l'Europe. Le quai Paul Boudet, sur la rive gauche, au sud du vieux pont, et le port d'aval sont l'oeuvre de l'ingénieur Du Jardin ou de son successeur Lahougue. Les travaux ont été conduits entre 1866 et 1868 par les entrepreneurs lavallois Théodore Maurin et Sylvain Picaut. Enfin, le quai Béatrix de Gavre, sur la rive gauche, au nord du pont Aristide-Briand, est construit en deux tranches. La première est réalisée en 1854 et concerne la portion s'étendant jusqu'au ruisseau Saint-Etienne (entre les actuelles rues Crossardière et Magenta) qui, jusqu'en 1863, marquait la limite des communes de Laval et de Changé. La deuxième porte sur le tronçon allant jusqu'au viaduc. Elle est dessinée en 1873 par l'ingénieur Lahougue et réalisée en 1874 par Thèodore Maurin et Joseph Raveaux, adjudicataires des travaux. La réalisation de la deuxième tranche qui s'est achevée en 1876 s'est accompagnée de l'installation d'une rampe d'accès à la rivière. a été dessiné en 1873 par l'ingénieur Lahougue. L'adjudication à Théodore Maurin et Joseph Raveaux date du 25 juillet 1874. La construction est achevée en 1876. Description : Les quais sont aménagés du pont d'Avesnières en aval au viaduc en amont. Sur la rive gauche, ils se prolongent jusqu'à l'écluse de Bootz. Ils sont constitués, dans leur section centrale, d'un mur droit à appareil régulier et allongé de pierres de granite, surmonté d'un parapet et, dans leurs sections nord et sud d'un talus couvert d'un appareil de revêtement irrégulier et bordé de simples bornes. L'ancien port d'amont est situé sur la rive droite, contre le quai Gambetta. Son emprise a été surélevée lors de la construction du pont de l'Europe. L'ancien port d'aval se trouve sur la rive gauche, le long du quai Paul Boudet. Il est encadré par deux rampes d'accès à la rivière. Trois autres rampes ont été établies, en particulier pour permettre aux chevaux de s'abreuver : sur le quai Albert Goupil, sur le quai Gambetta (à l'extrémité aval du port d'amont) et sur le quai Béatrix de Gavre. État de conservation : bon état Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Foisneau Nicolas,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Architecture |
IM53002803 - ensemble composé de quinze chaises d'église 3 vues Historique : Comme l'attestent les dates gravées sur les faces postérieures des deux traverses supérieures des dossiers, les chaises ont été réalisées entre 1860 et 1900 pour l'église Saint-Vénérand. Elles sont actuellement conservées au dépôt départemental d'objets religieux de Torcé-Viviers en Charnie. Description : Type de chaise très simple datant de la seconde moitié du 19e siècle. Les dossiers comportent trois traverses légèrement cintrées. Dimension(s) : h = 87,la = 40,pr = 36 Inscription(s) : date (gravée, sur l'oeuvre),inscription concernant le propriétaire (gravée, sur l'oeuvre) Précision(s) sur inscription(s) : Dates : 1860, 1871, 1873, 1875, 1876, 1877, 1878, 1892, 1893, 1900, inscription concernant le propriétaire : S.V. Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2006 Copyright : (c) Inventaire général, 2006 (c) Ville de Laval, 2006 Fonds / classement : Objets mobiliers |