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Historique : Orgue construit entre 1590 et 1591 par le facteur d'orgue Florentin Lusson et le menuisier Jean Duboys. En 1605, Ambroise Angot lui ajoute une soufflerie et en 1621 Didier Duhaut le répare entièrement. L'instrument est entièrement démonté en 1896. Le buffet est d'abord conservé dans la sacristie de la basilique avant d'être entreposé dans l'église Saint-Martin, réserve du musée de Laval. Les pièces sont ensuite transférées dans l'église désaffectée au culte de Viviers. En 2006, le " papotier" qui avait disparu depuis que l'architecte Louis Garnier l'eut "mis à l'abri" lors des travaux de restauration de la basilique, est acheté par la Ville de Laval au cours d'une vente publique à Drouot. Cette tête articulée, comme sa copie en plâtre polychrome du 19e siècle, est actuellement conservée au musée du Vieux-Château.
Description : Le mécanisme et la tuyauterie en étain de l'orgue qui ont disparu étaient contenus dans un buffet plat se composant d'un petit buffet et d'un grand buffet reposant sur un soubassement incurvé. Le buffet de positif qui apparaît sur la lithographie parue dans le tome 1 du bulletin de la Commission d'Histoire et d'Archélogie de la Mayenne de 1888-1889, n'a probablement jamais existé. L'ensemble reposait sur une tribune d'orgue placée contre le mur sud dans la première travée de la nef. Cette tribune à balustrade en bois a également disparu. La montre principale, aujourd'hui conservée, est disposée dans un cadre rectangulaire constituée de cinq plates-faces. La figure ou tête articulée en bois peint appelée "papotier" qui ornait le buffet était animée au moyen d'une pédale située sous la console que l'organiste actionnait afin de faire rouler ses yeux et de faire claquer sa mâchoire inférieure.
Décor représenté : décor d'architecture (pilastre,
chapiteau ionique,
chapiteau corinthien,
fronton),
ornementation (médaillon,
arabesques,
rinceaux,
pot à feu,
fleur,
animal fabuleux,
oiseau,
angelot) ) Précision(s) sur le décor représenté : Le buffet présente un décor architectural caractéristique de la Renaissance. Les cinq plates-faces de la montre principale sont ainsi séparées par des pilastres cannelés que l'on retrouve sur la balustrade de la tribune, le soubassement incurvé et le petit buffet. Les pilastres du soubassement principal et du grand buffet sont dotés de chapiteaux respectivement ioniques et corinthiens. Les deux buffets sont couronnés de frontons curviligne et triangulaire brisé. Le décor ornemental s'inspire également de la Renaissance. Le soubassement du petit buffet est notamment constitué de quatre panneaux ornés de bustes en médaillons "à l'antique". Le panneau central de son soubassement est orné d'arabesques et son entablement porte un décor composé de rinceaux feuillagés. Un de ses pilastres est surmonté d'un visage joufflu d'angelot. Les frontons sont dotés de pots à feu aux panses godronnées et des culs-de-lampe ornent le grand soubassement dont les écoinçons sont sculptés de grandes fleurs stylisées. Par contre, les motifs des claires-voies du grand buffet sont constitués d'animaux plus ou moins fabuleux caractéristiques de la période gothique parmi lesquels des oiseaux affrontés.
Dimension(s) : h = 162,la = 130,5,pr = 40,5
Précision(s) sur les dimensions : dimensions du petit buffet,dimension d'une pièce faisant partie de l'entablement de la montre principale : l = 456,dimensions d'un panneau de fond de la montre principale : l = 150,5,la = 141,dimensions d'un panneau latéral de la montre principale : l = 280,5,la = 152,8.
Statut de la propriété : propriété publique
Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie
Date(s) de l'enquête : 1983
Copyright : (c) Inventaire général, 1983
Fonds / classement : Objets mobiliers