IM53001361 - tombeau de la famille Conilleau Perlemoine 1 vue Historique : Tombe de la famille Conilleau Perlemoine Miaille, probablement réalisée au début du 20e siècle. Madame Louis Conilleau née Perlemoine avait en 1903 fondé l'imprimerie "Vve Conilleau" entre la place Saint-Tugal et la rue des Déportés. Description : La sépulture est formée d'un socle rectangulaire en pierre que délimite, sur la longueur, des garde-fous en marbre surmontés de 2 pots à feu. A l'extrémité, une dalle rectangulaire portant les inscriptions est encadrée de pinacles(?) et surmontée d'une croix (l'ensemble est également en marbre). Un bac a fleurs(?) fermant la tombe porte les initiales entrelacées P et C. Dimension(s) : h = 295,la = 100,l = 200 Inscription(s) : inscription,date Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Inventaire général, 1998 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001363 - bas-relief de l'abbé Blu 1 vue Historique : Le buste de l'abbé Jean Blu a été réalisé par le sculpteur Roger Roussel de Préville vers 1905. Jean Blu est né en 1830 à Entrammes, il avait été ordonné prêtre en 1855. Désirant fonder un établissement d'enseignement secondaire à Laval, il prit la succession de l'établissement scolaire de Mary Beauchêne sur la place des Arts en 1865. Cinq ans plus tard, cet établissement (aujourd'hui l'institution de l'Immaculée Conception) fut transféré rue Crossardière où il fut considérablement agrandi. L'abbé Blu, handicapé par une cécité importante, fut remplacé en 1879 par les oblats du Sacré-Coeur dont la maison mère est à Pontigny (Yonne). Il resta cependant directeur titulaire de la nouvelle maison et alla par le diocèse prêcher missions et retraites jusqu'à sa mort (1905). Description : Bas-relief en bronze représentant le buste de l'abbé Blu. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : signature,inscription Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Inventaire général, 1998 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001364 - peinture monumentale : Couronnement de la Vierge 2 vues Historique : Peinture murale réalisée en 1900 par le peintre L. Moriceau. Précision(s) sur le décor représenté : Le Christ pose délicatement une couronne sur la tête de la Vierge qui se penche en avant pour l'accepter. Tout autour des têtes d'angelots, au-delà de ceux-ci un décor de fleurs (lys) et au-dessous, encadrant l'ensemble de la composition, une frise de rinceaux. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : signature,date Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Inventaire général, 1998 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001372 - groupe sculpté : La Rencontre 2 vues Historique : Cette sculpture fut présentée lors d'une exposition en 1965 (galerie Hervé) puis acquise en septembre 1976 par la Ville. Elle fut installée en 1979 sur le terre-plein d'herbe qui se situe entre la bibliothèque et la salle polyvalente (avec le consentement du sculpteur). Elle est, d'après son auteur, à sa place, au coeur des rencontres festives et culturelles. Description : Dans le catalogue d'une exposition (Galerie Hervé, 1965), Louise Weiss en donne cette description : "Une femme s'avance d'un pas certain, le visage ébloui, vers l'homme qu'elle a choisi. Confus d'un tel don, lui hésite à s'en emparer. L'on devine que bientôt, vainquant sa retenue, il en sera, malgré son pauvre physique, l'insatiable dominateur". Seule la femme esquisse un léger mouvement vers l'homme. Toute la symbolique du moment s'inscrit dans l'intensité de leur regard. Ce moment de rencontre est, d'après Derbré, une découverte de l'autre, un enrichissement de la vie par la rencontre. Précision(s) sur le décor représenté : L'homme et la femme, nus, se tiennent debouts face à face. Dimension(s) : h = 185 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Calibre Annie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001373 - monument : Le Zoom 1 vue Historique : En 1992, à l'occasion de la réalisation de la rocade nord, la Direction Départementale de l'Equipement organisa un concours pour aménager une sculpture sur le rond-point de la route de Mayenne. L'Etat commande ensuite à Louis Derbré une sculpture devant à la fois remplir l'espace et respecter la visibilité. Le sculpteur élabore une oeuvre monumentale, haute de 16 mètres. Description : Deux anneaux parallèles de bronze, l'un plus petit que l'autre, sont attachés par une couronne crantée et dressés sur un socle de béton. Ils sont entourés de rayons fuselés en polyester répartis autour de la sculpture. Derbré souhaite ainsi capter l'oeil du visiteur qui entre dans Laval et diriger son esprit vers la ville indiquée par un anneau plus petit. En sens inverse, le cercle le plus grand ouvre sur la campagne mayennaise. "Le monument est une perpétuelle porte pour l'esprit", une invitation à découvrir Laval, la nature et le monde. Dimension(s) : h = 1600,pds = 10000 Précision(s) sur les dimensions : dimension du socle : h = 300. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Calibre Annie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001374 - statue : La Joie 1 vue Historique : La Joie est une réplique d'une des six statues du mémorial d'Oasa, près d'Hiroshima (1997). Elle fut exposée à Laval dans le cadre de la première rencontre de Sculptures Contemporaines en 1998. Elle fut achetée par la Ville grâce à une souscription populaire en 1999. Elle revient à Laval lors de la seconde édition des Rencontres de sculptures contemporaines en 2000 (exposition des oeuvres monumentales de Louis Derbré dans les rues de Laval). La Joie reste alors à Laval. Installée dans le bas de l'avenue Robert Buron, elle est d'après son auteur bien placée et accueille ainsi les voyageurs arrivant depuis la gare. Description : Une femme aux formes étirées se dresse debout, les bras ouverts en signe de joie. Derbré explique la disproportion des formes par l'emprise de l'esprit et des sentiments sur le corps. Le corps est alors au service des émotions. Dimension(s) : h = 450 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Calibre Annie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001375 - stèle surmontée d'une tête : Hommage au ministère Robert Buron Historique : Robert Buron (1910-1973) était ministre à plusieurs reprises sous la quatrième République puis député en Mayenne de 1945 à 1958. Il fut également maire de la ville de Laval de 1971 à 1973. Amateur d'art, il défendait activement l'Art Contemporain et lia amitié avec nombre de ses représentants. Robert Buron acheta pour le musée de la Ville de Paris une sculpture à Louis Derbré qu'il connaissait bien et qu'il encouragea ainsi. Une vingtaine d'années après, le sculpteur lui rend hommage par ce monument installé en 1991. Description : Le monument a la forme d'une stèle surmontée d'une tête dans l'angle supérieur droit. Sur la surface de la stèle est inscrite une citation de Robert Buron. L'auteur lui rend également hommage par un portrait. Dimension(s) : h = 300 Inscription(s) : inscription Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Calibre Annie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001376 - monument : L'Equinoxe 2 vues Historique : Cette sculpture est une commande du Conseil Général de la Mayenne qui lui confie en 1992 l'aménagement de l'espace jouxtant la Maison du Tourisme. Son inauguration coïncide avec l'ouverture de la Maison du Tourisme. Description : L'Equinoxe est une oeuvre globale. Elle comprend une sculpture centrale indépendante, un élément vertical en arrière-plan et un environnement structuré. L'oeuvre centrale représente un cheval aux prises avec une mer déchaînée. Seules sa tête et sa crinière émergent de ces vagues matérialisées par des plages successives d'eau. L'arrière-plan reprend ce thème de l'eau suggérant une impression de chute par une végétation grimpant le long d'un mur de fond. Précision(s) sur les dimensions : partie centrale : h =180,la = 85,haut-relief : h = 405,la = 685 (mesures approximatives). Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Calibre Annie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001377 - ronde-bosse : Ambroise Paré 2 vues Historique : Né à Laval en 1510, Ambroise Paré se consacra à la médecine sur les champs de bataille et à la cour des rois de France. Il fut entre autres le premier à réaliser l'opération de la trépanation et la ligature des artères. Il est depuis considéré comme le "grand chirurgien du 16e siècle". Ses instruments chirurgicaux sont exposés au musée du Vieux Château à Laval. La sculpture fut réalisée à l'occasion d'un concours organisé par l'association de commémoration du quadricentenaire de la mort d'Ambroise Paré. La statue est installée en juin 1994 devant l'hôpital. Description : Pris par le tumulte et l'urgence médicale du champ de bataille, Ambroise Paré, tête casquée au visage béant, semble arrêté dans sa course. Son corps fait de plaques d'acier et de tiges soudées évoque également les planches anatomiques d'écorchés. Dimension(s) : h =180 Précision(s) sur les dimensions : socle : l = 150,la = 100 (mesures approximatives). Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Calibre Annie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001378 - ronde-bosse : LC4 2 vues Historique : La sculpture fut réalisée à l'occasion de la première rencontre de Sculptures Contemporaines à Laval en 1998. Le concours était ouvert à tous les sculpteurs de la région des Pays de la Loire, de la Basse-Normandie et de la Bretagne. La sculpture de taille imposante pouvait être librement réalisée à la fois dans le choix des matériaux, des techniques ou de l'iconographie mais devait s'adapter au lieu d'implantation imposé par le concours. LC4 remporta le premier prix et fut achetée 35 000 F par la Mairie conformément aux clauses du concours, somme à laquelle s'ajoutent les 15 000 F du premier prix. Son titre est la contraction de Légende Celtique 4, Sokolovsky travaillant ses oeuvres en série. Description : LC4 est une sculpture tout en hauteur à l'image d'un pilier sculpté. On distingue quelques formes humaines : une chevelure, un visage, deux mains... Dimension(s) : h = 300,la = 100 Précision(s) sur les dimensions : mesures approximatives. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Calibre Annie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001379 - ronde-bosse : le père Ubu 1 vue Historique : La sculpture fut réalisée à l'occasion de la première rencontre de Sculptures Contemporaines à Laval en 1998. Le concours était ouvert à tous les sculpteurs de la région des pays de la Loire, de la Basse-Normandie et de la Bretagne. La sculpture de taille imposante pouvait être librement réalisée à la fois dans le choix des matériaux, des techniques ou de l'iconographie mais devait également s'adapter au lieu d'implantation imposé par le concours. Gérard Leclerc y participe sous le nom de Maître Del'aune, son nom d'artiste. Le père Ubu obtint le second prix, 7 000 F puis fut acheté par la Mairie de Laval pour 30 000 F. Description : Un petit homme au ventre rond est assis sur un trône comme avachi. Ses formes géométriques suggèrent une certaine corpulence. La sculpture est une représentation du roi Ubu d'après le portrait qu'en a fait son auteur Alfred Jarry. Le sculpteur reste fidèle à ce modèle qui est déjà "le fruit d'une imagination". Gérard Leclerc donne alors une nouvelle dimension à ce personnage grotesque aux formes avantageuses tout en respectant la représentation qu'en a fait son créateur. Il l'assied sur un immense trône kitsch pour en accuentuer le ridicule. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Calibre Annie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001380 - groupe sculpté : La Piscine Historique : La sculpture fut acquise par le foyer des Jeunes Travailleurs de Laval en 1993. Elle fut choisie parmi les oeuvres de Laurent Vignais, "La Piscine étant celle qui correspondait le mieux au contexte d'implantation et au public du FJT", d'après son auteur. Pour le directeur du FJT, la sculpture est beaucoup plus symbolique : elle représente des jeunes sortant la tête de l'eau dans un contexte social difficile. L'achat de cette oeuvre est également une manière de "donner un coup de pouce à un jeune travailleur lavallois" (directeur du FJT). Cette sculpture fut réalisée à partir de tôles d'acier de voiture dont l'entretien est assez difficile, l'acier ne se prêtant pas forcément aux extérieurs. L'entretien et la conservation de l'oeuvre étant trop difficile, le FJT et Laurent Vignais sont en pourparlers pour la remplacer par une nouvelle plus adaptée au climat pluvieux de la Mayenne. Ce groupe sculpté est la seule sculpture polychrome de Laurent Vignais, elle est donc la moins représentative de l'oeuvre de ce sculpteur. Description : C'est la seule oeuvre polychrome et donc la moins représentative du sculpteur. Quatre personnages en rond se font face, à différentes hauteurs et niveaux d'immersion. Le niveau de l'eau est matérialisé par des plaques horizontales que le sculpteur travaille de façon à ce que le soleil s'y reflète comme sur la mer. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Calibre Annie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001381 - monument : L'île 3 vues Historique : La sculpture fut réalisée à l'occasion d'un concours en 1992 organisé par le service des espaces verts de la Ville de Laval pour orner le bassin du jardin public de la Perrine. Seule contrainte du concours : la sculpture devait être une fontaine. La maquette de terre est créée en 1993. Le moulage, le coulage et la soudure des sept éléments composant la sculpture sont réalisés en novembre 1993. L'île est finalement installée le 19 novembre 1993 dans le jardin de la Perrine. Description : L'île est une oeuvre tout en hauteur à la manière d'une montagne bordée d'un escalier emprunté par des personnages. Par moment, l'escalier est interrompu par des vides ou des cavités. Au sommet, une forme donne toute liberté d'interprétation (main, homme étiré,...). A l'image du jardin public, île de sérénité, balcon sur la ville, l'île est l'évocation du monde en petit. La montagne minérale que l'on gravit, entre autres, par des escaliers. Cette montagne présente des grottes ouvertes sur l'intérieur, lieu de méditation et sur l'extérieur, lieu d'action. L'île évoque à la fois le chemin d'accès au jardin de la Perrine depuis les quais, par l'escalier des éperons et la rencontre des éléments de la nature. Robert Lerivrain en donne cette description : Le minéral qui soutient, la terre qui nourrit, le végétal qui orne, l'eau qui féconde, le vent qui disperse et assèche, le soleil qui éclaire, le son de l'eau sur le bronze qui rythme le temps. Dimension(s) : h = 240,pds = 1000 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Calibre Annie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001382 - monument : sans titre 2 vues Historique : "L'oeuvre est née de la rencontre de trois personnes : M. Legendre qui dirige le musée-école, grand amateur d'art moderne, M. Didier Elie, architecte municipal, et le plasticien Bertrand Gobron" (Ouest France, 9-07-1991). Elle est inaugurée le 8 septembre 1991 devant M. Pinçon, le maire de Laval. Description : Cette sculpture est une structure de bois et de pierre. Les poutres de bois parallèles ou entrecroisées forment une sorte d'échafaudage. La base est maintenue par un bloc de granit à peine dégrossi. La structure de bois supporte une pierre polie de forme ovale. L'oeuvre est à l'image des maisons lavalloises à pans de bois. Quand le temps aura patiné ces matériaux, l'osmose de l'oeuvre avec son environnement sera parfaite. Le plasticien ne souhaite donc pas que son oeuvre soit rénovée pour ne pas gâcher cette osmose. Dimension(s) : h = 440,la = 220,l = 370 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Calibre Annie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001392 - équipement industriel flottant dit bateau-lavoir Fouquet, puis bateau-lavoir Poirier, actuellement bateau-lavoir Saint-Julien 29 vues Historique : Bateau-lavoir construit en 1904 pour Alphonse Fouquet qui le cède à Joseph Poirier et sa femme en 1933. Le couple de buandiers-blanchisseurs l'exploite jusqu'à la mort de monsieur Poirier en 1970. En 1971, Jacques Poirier, leur fils, en fait don à la Ville de Laval qui, en 1976, entreprend de le restaurer afin de l'ouvrir à la visite : la toiture, les planchers, les peintures et l'installation électrique sont entièrement refaits,un éclairage de sécurité et une seconde passerelle sont également posés. C'est à cette époque que le bateau prend le nom de Saint-Julien. En 1985, le statut de musée lui est accordé. Le 2 décembre 1993, il est classé monument historique. L'année suivante, sa coque est entièrement reconstruite par le chantier malouin l'Etoile Marine. En 2003, il est labellisé Musée de France. En avril 2009, suite à son naufrage et dans l'attente de sa restauration, il est entreposé sur un terrain municipal de la rue du Bas-des-Bois. En 2011, le cabinet parisien d'architecture navale Seine Design est chargé de conduire sa rénovation. Celle-ci a lieu en 2013 et aboutit à la reconstruction durable de la cale au moyen de techniques traditionnelles (restitution dans "les règles de l'art" effectuée par le Chantier du Guip à Brest), à la réfection de l'étage dans le respect de son authenticité historique (restauration de la zinguerie, des boiseries, des ferronneries, des peintures et de l'installation électrique), à la mise en place d'un nouveau système d'amarrage et à la réalisation de passerelles métalliques s'adaptant aux variations de hauteur de la Mayenne. Un nouveau gril destiné à reçevoir le bateau pour le radoubage de sa coque pendant les écourues est également installé au fond de la rivière. Description : Le Saint-Julien est un bateau-lavoir à étage mesurant 28 mètres de long pour 5,10 mètres de large. La cale, avec sa vingtaine de planches à laver protégées par un auvent en zinc, servait de lavoir proprement dit à la quarantaine de laveuses qu'elle pouvait accueillir. La travée centrale a conservé les deux chaudières à vapeur qui alimentaient en eau chaude les cuves en cuivre situées au-dessus et dans lesquelles les pièces de linge assemblées en couplées étaient mises à bouillir. Ce matériel correspond au nouveau système de lessivage inventé par René Duvoir en 1837. Utilisant la vapeur, celui-ci nécessitait une installation à étage afin que la lessive bouillante s'élève jusqu'aux cuviers et arrose le linge au moyen d'un tourniquet. Le pont inférieur est toujours doté d'une essoreuse qui, avant sa motorisation, était actionnée à la main ainsi que d'un cabinet d'aisance abritant une chaise percée. Dimension(s) : l = 2800,la = 510 Inscription(s) : inscription concernant le commanditaire (peinte, sur l'oeuvre, français),inscription concernant le propriétaire (peinte, sur l'oeuvre, français) Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001393 - équipement industriel flottant, dit bateau-lavoir Saint-Yves, puis foyer de jeunes travailleurs, puis Port Saint-Yves 10 vues Historique : Bateau-lavoir construit en 1908. En 1965, il est vendu et transformé en foyer de jeunes travailleurs. En 1982, il est acheté par la Ville qui le transforme en base nautique sous le nom de "Port Saint-Yves". Le 2 décembre 1993, il est classé monument historique. En 1998, sa coque est entièrement refaite par le chantier malouin l'Etoile Marine. En avril 2009, victime de voies d'eau, il fait naufrage et suite à son sauvetage est entreposé sur un terrain municipal de la rue du Bas-des-Bois. Description : Le Saint-Yves est un bateau-lavoir à deux ponts. La cale, au ras de l'eau, servait de lavoir et de chaufferie tandis que le pont supérieur était occupé par la buanderie et le logement du buandier réparti dans les deux pavillons. Contrairement au Saint-Julien, le Saint-Yves a perdu son matériel de buanderie. Dimension(s) : l = 2 800,la = 500 Inscription(s) : inscription concernant le titre Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000062 - autel, tabernacle, retable, statue du Sacré-Coeur Historique : La statue du Sacré-Coeur est de 1935. Elle remplace un tableau de Julie Phlipot daté de 1835, date vraisemblable de la conception du retable. Il portait l'inscription suivante : "prière de l'évêque, du clergé et des paroissiens au moment de l'épidémie de choléra de 1835". Description : L'autel est en marbre veiné avec deux coeurs en bronze(décor rapporté). La statue est en marbre blanc. Le tabernacle est en calcaire, marbre et cuivre. Le retable est en marbre noir et en calcaire, il se compose d'un étage et d'une travée couronnée par un fronton triangulaire, son entablement est supporté par deux colonnes. Précision(s) sur le décor représenté : Croix rayonnante sur le fronton du tabernacle,deux coeurs, l'un transpercé, l'autre enflammé (?) sur le devant d'autel. Dimension(s) : h = 600,l = 300 Inscription(s) : inscription Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000064 - stalles 11 vues Historique : Le style de ces stalles est celui du 16e siècle, mis-à-part la stalle curiale qui semble être celle conçue en 1682. Elles proviennent de l'ancien couvent de Patience et auraient été achetées au directoire par l'évêque constitutionnel D'Orlodot pour 200 livres. Rapportées à Saint-Vénérand en 1842, elles furent restaurées une première fois en 1845 par M. Raimbault. La stalle curiale restaurée en 1903, porte sur sa partie antérieure (construite à cette période ?) la date de ces travaux. Description : L'ensemble de gauche comprend 19 stalles sur deux rangées plus 1 stalle curiale (plus importante). Le côté droit comprend, toujours sur deux rangées, d'abord 6 stalles, puis 8 autres, les deux groupes étant séparés par un passage. Chaque stalle est séparée par une parclose avec un appui-main sculpté, dont le répertoire est très varié : volutes, feuilles enroulées, têtes humaines ou animales, figurines assises. Les miséricordes s'ornent de têtes d'angelots, de fruits, de feuillages ou de rinceaux. Dimension(s) : l = 1700 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000091 - verrière historiée : Vierge Historique : Verrière réalisée par le maître-verrier Rennais Rault en 1945. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : inscription,signature,date Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1985 Copyright : (c) Inventaire général, 1985 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000092 - verrière historiée : saint François Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : inscription,date Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1985 Copyright : (c) Inventaire général, 1985 Fonds / classement : Objets mobiliers |