IA53000051 - archives départementales 2 vues Historique : L'architecte municipal Léopold Ridel avait été chargé d'exécuter les premiers projets de construction du bâtiment des archives. Décédé en 1910, il est remplacé par l'architecte départemental du Lot-et-Garonne Jacques-Albert Courau qui conçoit les plans de l'édifice actuel. La première pierre est posée le 25 mars 1913. Les travaux, dirigés par l'entrepreneur lavallois Louis Couppel associé à Castaing, ingénieur des Ponts et Chaussées et responsable du projet, sont cependant arrêtés l'année suivante en raison de la guerre. Ils ne reprennent qu'en 1920, toujours sous la même direction. Le bâtiment, achevé en 1923, est agrandi en 1993 par l'adjonction sur l'arrière d'une structure recouverte de bois de teck. Cette extension est l'oeuvre des architectes parisien et lavallois Dominique Perrault et Alfred Heude qui ont également vidé et entièrement réaménagé les espaces intérieurs. Description : Bâtiment de style éclectique dont la façade sur rue utilise l'ordre ionique traité de façon monumentale. Il est construit en pierre de taille de calcaire mêlé à du grès bleu dans les parties latérales. Un socle de granite fait le tour de l'édifice. Les façades latérales qui ne présentaient qu'une travée centrale, ont chacune été percées de quatre travées supplémentaires en 1993. Étage(s) : sous-sol,3 étages carrés Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IM53001373 - monument : Le Zoom 1 vue Historique : En 1992, à l'occasion de la réalisation de la rocade nord, la Direction Départementale de l'Equipement organisa un concours pour aménager une sculpture sur le rond-point de la route de Mayenne. L'Etat commande ensuite à Louis Derbré une sculpture devant à la fois remplir l'espace et respecter la visibilité. Le sculpteur élabore une oeuvre monumentale, haute de 16 mètres. Description : Deux anneaux parallèles de bronze, l'un plus petit que l'autre, sont attachés par une couronne crantée et dressés sur un socle de béton. Ils sont entourés de rayons fuselés en polyester répartis autour de la sculpture. Derbré souhaite ainsi capter l'oeil du visiteur qui entre dans Laval et diriger son esprit vers la ville indiquée par un anneau plus petit. En sens inverse, le cercle le plus grand ouvre sur la campagne mayennaise. "Le monument est une perpétuelle porte pour l'esprit", une invitation à découvrir Laval, la nature et le monde. Dimension(s) : h = 1600,pds = 10000 Précision(s) sur les dimensions : dimension du socle : h = 300. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Calibre Annie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001380 - groupe sculpté : La Piscine Historique : La sculpture fut acquise par le foyer des Jeunes Travailleurs de Laval en 1993. Elle fut choisie parmi les oeuvres de Laurent Vignais, "La Piscine étant celle qui correspondait le mieux au contexte d'implantation et au public du FJT", d'après son auteur. Pour le directeur du FJT, la sculpture est beaucoup plus symbolique : elle représente des jeunes sortant la tête de l'eau dans un contexte social difficile. L'achat de cette oeuvre est également une manière de "donner un coup de pouce à un jeune travailleur lavallois" (directeur du FJT). Cette sculpture fut réalisée à partir de tôles d'acier de voiture dont l'entretien est assez difficile, l'acier ne se prêtant pas forcément aux extérieurs. L'entretien et la conservation de l'oeuvre étant trop difficile, le FJT et Laurent Vignais sont en pourparlers pour la remplacer par une nouvelle plus adaptée au climat pluvieux de la Mayenne. Ce groupe sculpté est la seule sculpture polychrome de Laurent Vignais, elle est donc la moins représentative de l'oeuvre de ce sculpteur. Description : C'est la seule oeuvre polychrome et donc la moins représentative du sculpteur. Quatre personnages en rond se font face, à différentes hauteurs et niveaux d'immersion. Le niveau de l'eau est matérialisé par des plaques horizontales que le sculpteur travaille de façon à ce que le soleil s'y reflète comme sur la mer. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Calibre Annie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001381 - monument : L'île 3 vues Historique : La sculpture fut réalisée à l'occasion d'un concours en 1992 organisé par le service des espaces verts de la Ville de Laval pour orner le bassin du jardin public de la Perrine. Seule contrainte du concours : la sculpture devait être une fontaine. La maquette de terre est créée en 1993. Le moulage, le coulage et la soudure des sept éléments composant la sculpture sont réalisés en novembre 1993. L'île est finalement installée le 19 novembre 1993 dans le jardin de la Perrine. Description : L'île est une oeuvre tout en hauteur à la manière d'une montagne bordée d'un escalier emprunté par des personnages. Par moment, l'escalier est interrompu par des vides ou des cavités. Au sommet, une forme donne toute liberté d'interprétation (main, homme étiré,...). A l'image du jardin public, île de sérénité, balcon sur la ville, l'île est l'évocation du monde en petit. La montagne minérale que l'on gravit, entre autres, par des escaliers. Cette montagne présente des grottes ouvertes sur l'intérieur, lieu de méditation et sur l'extérieur, lieu d'action. L'île évoque à la fois le chemin d'accès au jardin de la Perrine depuis les quais, par l'escalier des éperons et la rencontre des éléments de la nature. Robert Lerivrain en donne cette description : Le minéral qui soutient, la terre qui nourrit, le végétal qui orne, l'eau qui féconde, le vent qui disperse et assèche, le soleil qui éclaire, le son de l'eau sur le bronze qui rythme le temps. Dimension(s) : h = 240,pds = 1000 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Calibre Annie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003711 - le mobilier de l'église paroissiale Saint-Pierre Historique : Jusqu'en 1961, le bas de la nef a fait office de choeur et, à ce titre, était meublé d'un maître-autel en bois (voir ci-dessous), d'un Christ en croix, de la statue de Notre-Dame de Pontmain et de celle de saint Pierre. La nef proprement dite était ornée d'un autel secondaire, d'une chaire à prêcher et d'un chemin de croix. Le maître-autel et l'autel secondaire ont été démantelés et en partie réutilisés. La Vierge de Pontmain a été déplacée dans le baptistère transformé en oratoire. Les autres pièces ont disparu. Liste supplémentaire : un autel, bois, arcades néo-romanes, limite 19e siècle 20e siècle,un ensemble de douze bancs de fidèles, bois, une partie provient de la communauté religieuse de Saint-Georges-de-L'Isle de Saint-Fraimbault-de-Prières et une autre a été réalisée par Joseph Jeusse, 20e siècle,un ensemble de prie-Dieu, bois, limite 19e siècle 20e siècle,un ensemble de trois tabourets de célébrant, bois, milieu 20e siècle,un ensemble de six chaises (de célébrant ?), bois, 20e siècle,un ensemble de six stalles, bois, quatre sièges par stalle, proviennent d'un carmel manchois, 20e siècle,un cierge pascal, bronze doré, base triangulaire, décor végétal et animaux fabuleux, 1er quat 20e siècle,un ostensoir-soleil, métal doré, pied polylobé, noeud plat à médaillons émaillés, 1er quart 20e siècle,un encensoir, bronze, décor végétal et têtes d'angelot, début 20e siècle,un encensoir, bronze, de forme circulaire, début 20e siècle,une navette à encens et sa cuillère, bronze, début 20e siècle,un seau à eau bénite et son goupillon, bronze, décor végétal et inscription sur la panse de la messe : ASPERGES.ME.DOMINE.ISOPOET.MUNDABOR (= Lave-moi, Seigneur, avec l'hysope, et je serai purifié [antienne du rite de la messe, extraits du Psaume 51]), début 20e siècle,deux verrières décoratives, baies libres rectangulaires à une barlotière et une vergette, verre antique bulleux et plomb, 3e quart 20e siècle,chemin de croix, quatorze dessins à l'encre noire sur papier, cadres, père Joseph Cousin et deux copies de Hermeline de Montecler (troisième et dixième station), 4e quart 20e siècle,statue de Notre-Dame de Pontmain, plâtre peint, inscription : MES PRIEZ MES ENFANTS DIEU VOUS EXAUCERA EN PEU DE TEMPS MON FILS SE LAISSE TOUCHER, décapitée et restaurée, limite 19e siècle 20e siècle,Vierge à l'Enfant, terre cuite polychrome, la Vierge est couronnée et tient une fleur de lys symbolisant sa pureté, son fils présente une colombe, provient de la congrégation des soeurs de la Charité de Notre-Dame d'Evron, 19e siècle,tableau : Saint-Pierre et Saint-Vénérand, huile sur toile, cadre, saint Pierre avec la clé et saint Vénérand avec la palme des martyrs, les deux saints patrons de la nouvelle paroisse créée en 1998 sont revêtus de jaune et d'ocre symbolisant le rayonnement de la présence de Dieu, de vert, couleur de l'espérance, de rouges évoquant le sang des martyrs et de violets, signes des temps des épreuves du passage de la mort à la vie, Joseph Cousin, 4e quart 20e siècle. Précision(s) sur le décor représenté : HASH(0xcb27718) Statut de la propriété : propriété d'une association diocésaine Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2016 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003666 - verrière à personnages : Saint Benoît, Saint Bernard et Vierge à l'Enfant dite Vierge de Cîteaux (baie 7) 7 vues Historique : Le vitrail d'origine réalisé par Auguste Alleaume d'après un carton de son frère Ludovic, a été installé dans la chapelle le 28 août 1925. Il a été offert au monastère à l'occasion des noces d'argent d'abbatiat de la révérende mère Lutgarde, pour moitié par des amis de celle-ci et pour autre moitié par madame Planchenault. En 1992, la verrière a été déposée puis recomposée par l'atelier Barthe et Bordereau d'Angers qui en a prélevé les deux figures de saints pour les réinsérer dans un nouveau fond. Les Lavallois Bernard et Paulette Géré en ont financé l'opération. Le panneau dédié à la Vierge à l'Enfant a disparu. Description : Verrière placée sur la baie de la façade occidentale et recomposée entre 1992 et 1993. Les deux lancettes sont équipées de cinq barlotières et de plusieurs vergettes. Leurs fonds modernes sont en verre laminé de reliefs. A l'origine, le vitrail comportait deux lancettes en arc brisé surmontées d'une rose. Précision(s) sur le décor représenté : Saint Benoît de Nursie est vêtu du scapulaire noir à capuchon des bénédictins. Il tient dans la main droite la première page de sa Règle et dans celle de gauche sa croix traditionnelle à longue hampe. Saint Bernard de Clairvaux est habillé d'une robe blanche. Il porte une crosse abbatiale et des Instruments de la Passion (La Croix sur laquelle sont posés la couronne d'épines et trois clous). Les deux saints sont placés au dessus de médaillons renfermant les armoiries de l'ordre cistercien et celles des trappistines de Notre-Dame du Havre du Salut de l'Immaculée Conception. Chaque blason est surmonté d'une devise en lettres gothiques. Avant la reprise des fonds en 1993, les deux saints occupaient un décor médiéval. Ils étaient placés dans des niches architecturées surmontées d'anges tenant un médaillon avec l'I.H.S. dans un triangle et le monogramme M.A. dans un quadrilobe. Les bordures étaient ornées de fleurs de chrysanthème. Depuis 1993, les deux saints sont enchâssés dans une vitrerie combinant le verre antique (à bulles) et le verre laminé de reliefs. La Vierge de Cîteaux représentée sur la rose était une copie de la statue de la Vierge à l'Enfant réalisée par le révérend père Bernard pour l'abbaye de Soligny ou Grande Trappe. Dimension(s) : h = 400,la = 100 Précision(s) sur les dimensions : hauteur approximative des lancettes de Saint Benoît et de Saint Bernard. Inscription(s) : inscription concernant l'iconographie (peinte, sur l'oeuvre),armoiries (peintes, sur l'oeuvre),inscription concernant le donateur (peinte, sur l'oeuvre),inscription concernant l'auteur (peinte, sur l'oeuvre),inscription concernant le lieu d'exécution (peinte, sur l'oeuvre),date (peinte, sur l'oeuvre) Précision(s) sur inscription(s) : Inscriptions concernant l'iconographie : ST BENOIT et ST BERNARD, texte sur le parchemin : Ausculta o Fili praecepta Magistri, armoiries de l'ordre cistercien : De France ancien, à un écu en abîme, bandé d'or et d'azur de six pièces, à la bordure de gueules, qui est Bourgogne ancien, armoiries de Notre-Dame du Havre du Salut de l'Immaculée Conception : D'azur à un lys de jardin coupé d'un croissant d'argent, devises : Pax et Lux, inscription concernant le donateur dans un cartouche situé en bas de la lancette de saint Benoît : OFFERT PAR : BERNARD ET PAULETTE GERE AVESNIERES LAVAL, inscription concernant l'auteur de la reprise sur la lancette de saint Benoît, en bas à droite : BARTHE-BORDEREAU, inscription concernant le lieu d'exécution de la reprise sur la lancette de saint Benoît, en bas à droite : ANGERS, date du don sur la lancette de saint Benoît, en bas à droite : 1993. Statut de la propriété : propriété privé Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2014 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2014 (c) Ville de Laval, 2014 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003667 - verrière figurée : Vierge de Notre-Dame d'Avesnières (baie 2) 1 vue Historique : Vitrail offert au couvent par Madame Marie. Il est l'oeuvre d'Auguste Alleaume qui l'a dessiné et réalisé vers 1927. Son fond a été recomposé dans les années 1990 par l'atelier Barthe et Bordereau d'Angers. A l'origine, la verrière était placée au dessus de la porte ouvrant sur le côté droit du bas de la nef. Avant d'occuper son emplacement actuel au-dessus de la tribune d'infirmerie, le vitrail avait été démonté pour être installé sur l'oculus situé à gauche du choeur (baie 201). Son pendant a été déposé lors des travaux de 2014. Description : Vitrail circulaire combinant le verre plat et le verre laminé de reliefs Précision(s) sur le décor représenté : La Vierge à l'Enfant est inspirée de la statue habillée de Notre-Dame d'Avesnières conservée dans la basilique éponyme. Elle est figurée couronnée et vêtue d'une robe blanche brodée de fleurs sur laquelle est posée une chape ornée de rinceaux fleuris. Son Fils porte également une couronne et une chape. Le fond, moderne, est constitué d'une superposition de bandes horizontales de couleurs vives. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété privé Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2014 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2014 (c) Ville de Laval, 2014 Fonds / classement : Objets mobiliers |