IA53000039 - kiosque à musique 10 vues Historique : Réalisé par les établissements Bâtard de Nantes sur des plans de Georget, l'architecte voyer de la ville, le kiosque à musique installé au coeur de la promenade de Changé nouvellement créée, est inauguré le 6 mai 1879. Pour son projet, l'architecte s'est inspiré du kiosque élevé par Sauvageot à Rouen trois ans auparavant. Les différentes sociétés musicales de Laval comme l'Harmonie municipale et la musique régimentaire s'y succéderont pour des concerts très appréciés de la population. L'édicule a fait l'objet de deux campagnes de restauration en 1997 et 2010-2011. Date(s) de réalisation : 1879 Description : Sur un soubassement en pierre de taille de granite, le kiosque de forme polygonale est ceint d'une balustrade en bois posée en encorbellement. La toiture est portée par de fins piliers de bois moulurés. L'ensemble est surmonté d'un lanternon d'inspiration classique à petites ouvertures cintrées. Celles-ci sont flanquées de consoles moulurées et surmontées de frontons triangulaires. Le lanternon est lui-même couvert d'un dôme polygonal nervuré et coiffé d'un pot à feu. Depuis sa restauration en 1997, l'auvent a retrouvé une partie de son décor de pots à feux et de frontons triangulaires. A l'origine, les tables situées au dessous de ces derniers comportaient les noms de grands compositeurs. Effacées, en 2011, elles ont reçu de nouveaux patronymes : Meyerbeer, Adam, Halévy, Aubert, Chérubini, Offenbach, Berlioz, Meyer, Rossini et Bizet. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000416 - moulin à farine, moulin à foulon dit moulins de Bélaillé 4 vues Historique : La première mention d'un moulin à eau attribué à un dénommé Bélaillé date de la fin du 11e siècle. Moulins banaux du seigneur de Laval, les moulins, au nombre de trois, son attestés en 1382. Contigus, ils servent à moudre le blé et à fouler le drap. Lors d'une vente nationale en 1799, leur propriétaire, le duc de la Trémoille, les cède à trois particuliers. Le premier, monsieur Fournier, transforme le moulin intermédiaire, à foulon, en moulin à farine,le second, monsieur Sédillier, acquiert le moulin de rive, à farine, reconstruit après 1790,monsieur Morin, le troisième, achète le moulin de large, à farine. Les trois moulins sont détruits en 1847 pour la construction de l'actuel quai Albert Goupil. Description : Le moulin de rive était doté d'une roue hydraulique et de trois paires de meules. Le moulin intermédiaire était pourvu d'une roue hydraulique et de deux paires de meules. Le moulin de large comprenait deux roues hydrauliques et trois paires de meules. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000425 - chapelle funéraire de l'évêché 1 vue Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire abritant plusieurs tombes de prêtres (dont plusieurs chanoines du chapitre de la cathédrale) et réalisée en 1878 par l'entrepreneur lavallois H.Blot. Date(s) de réalisation : 1878 Description : Chapelle néo-romane comportant un chevet arrondi, ainsi que des chapiteaux sculptés de crochets et une frise sculptée de motifs floraux. L'édifice en pierre de taille de calcaire repose sur un socle en granite. A signaler les armoiries et les inscriptions en latin. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : en rez-de-chaussée Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000429 - usine textile dite Notre-Dame d'Avesnières, actuellement Les Tissus d'Avesnières 1 vue Historique : Usine de tissage mécanique construite en 1876 pour monsieur Henri de la Broise. En 1905, les bâtiments sur quai sont reconstruits d'après les plans de l'architecte lavallois Léopold Ridel qui se charge également de bâtir la maison de maître. A cette date, l'usine compte environ 400 ouvriers et fabrique des coutils. En 1917, l'usine est rachetée par la famille Feinte déjà propriétaire d'une usine de tissage à Armentières, dans le nord de la France. En 1956, l'entreprise ajoute la teinture et l'impression à son activité initiale de tissage qui disparaît totalement en 1968. En 2003, l'usine se spécialise dans l'impression haut de gamme, la teinture et l'ennoblissement de tissus d'ameublement. En 2008, elle fait travailler 54 employés et produit 450 000 m de tissus imprimés pour 150 000 m de tissus teints. La maison de maître a été démolie. Date(s) de réalisation : 1905 Description : Le gros oeuvre des bâtiments sur rue est en moellons enduits. Le bâtiment à l'angle nord-ouest présente des ouvertures et des éléments de décor en pierre de taille de calcaire, alors que le bâtiment central (côté ouest) présente des ouvertures et des éléments de décor en brique. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : Vierge à l'Enfant, support : niche de la façade sur rue Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000437 - maison 1 vue Historique : Maison construite à la fin du 19e siècle par les architectes Georget et Chaumont, elle se situe à la jonction des rues Solférino et Robert Buron. La rotonde marquant l'angle de ces 2 rues était une formule fréquente à cette époque. Description : Maison qui présente une rotonde coiffée d'un dôme. Le gros oeuvre de la rotonde est en pierre de taille de calcaire ainsi que l'entourage des ouvertures, la corniche et les chaînes d'angle. L'appareillage du reste de l'édifice est masqué par un enduit. Le décor sculpté présente des frontons triangulaires sur consoles, une corniche à denticules, des pots à feu, des têtes de lions (?) d'où s'échappent des chutes de fleurs, et un buste féminin qui émerge du tympan de la lucarne principale. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000456 - école Jacques Prévert 1 vue Historique : Les plans de cette école, signés de l'architecte-voyer Georget, portent les dates de 1879 et 1880. Salle d'asile à l'origine, elle aurait été construite grâce à Mme Jacques Sosson qui avait légué en 1876 à l'évêché une importante somme d'argent pour construire une église de secours, une école et une salle d'asile. Date(s) de réalisation : 1879 Description : La façade réalisée sur la rue Magenta n'est pas tout à fait la même que celle dessinée sur les plans de Georget. Les 4 travées centrales de celle-ci forment un avant-corps légèrement saillant et comportent de nombreux éléments en pierre de taille de calcaire. Le gros-oeuvre des bâtiments de l'école est en moellons enduits. Le mur de clôture sur la rue Magenta est en pierre de taille de calcaire, au centre les piles du portail présentent un décor floral sculpté. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : restauré Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000457 - école maternelle Gérard Philippe 2 vues Historique : Il s'agit à l'origine d'une salle d'asile qui donna son nom à la rue dans laquelle elle fut construite : rue Cahours, du nom du propriétaire des terrains. Le projet d'édification d'une école est adopté en 1879. Les travaux conduits par les architectes Georget puis Léoplod Ridel sont achevés en 1882. En 1884-1886, l'établissement est complété d'un preau. Le chauffage central est installé en 1974. Le 27 juin 1980, après consultation des parents d'élèves, le conseil municipal décide de donner le nom de Gérad Philippe à l'école. Date(s) de réalisation : 1879 Description : Le bâtiment sur rue présente des ouvertures harpées en pierre de taille de calcaire et un linteau droit en poutre de fer. Dans la cour, le logis a des ouvertures au linteau cintré en pierre de taille de calcaire. A signaler le portail portant l'inscription : "école maternelle" et une plaque en fonte où figure une tour fortifiée et la mention : "l'urbaine". Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000458 - chapelle funéraire Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Description : Chapelle funéraire en granite. Sur une voûte en berceau brisé, la toiture présente un décor d'écailles également en granite. La porte en métal comporte des motifs floraux. A l'intérieur statue en plâtre (?) de Saint-Paul. Les verrières des quadrilobes antérieur et postérieur, bien qu'en très mauvais état, sont toujours visibles (étudiées). Les autres ont disparu. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : granite Étage(s) : en rez-de-chaussée Précision(s) sur le décor représenté : sujet : croix celtique, support : pignon de la façade antérieure,sujet : symbole alpha et oméga, croix, calice, quatrefeuille, support : tympan de la façade antérieure Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000459 - chapelle funéraire de la famille J. Hébert-Penlou 1 vue Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire des familles J.Hébert-Penlou réalisée vers la fin du 19e siècle par l'entrepreneur lavallois H.Blot et le maître carrier P.Brault de Louvigné-du-Désert. Description : Chapelle funéraire en granite dont le couvrement en calcaire est surmonté d'un sarcophage. Inscription : initiales entrelacées et signatures. La fenêtre postérieure a conservé la bordure de sa verrière. Étage(s) : en rez-de-chaussée Précision(s) sur le décor représenté : sujet : symbole funéraire : sarcophage (?), support : couverture de la chapelle Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000464 - chapelle funéraire de la famille Arché 3 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire de la famille Arché réalisée vers la fin du 19e siècle par l'entrepreneur lavallois Henri Pillon et le sculpteur C. Mézière dont les noms sont gravés de part et d'autre de la porte d'entrée. Description : Chapelle funéraire en pierre de taille de calcaire qui présente de nombreux éléments sculptés : colonnes engagées à chapiteaux, bandeau, corniche, consoles, figurines. Toutes les consoles sont différentes : des têtes de monstres alternent avec des figures féminines et des feuilles d'acanthes. Le faîtage porte un décor de fleur de lys. L'imposte et l'oculus antérieur ont conservé leurs verrières (étudiées). Étage(s) : en rez-de-chaussée Précision(s) sur le décor représenté : sujet : animal fabuleux (ailes), support : à droite et à gauche du tympan de la porte Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000466 - château fort dit musée du Vieux-Château et palais de justice 163 vues Historique : Vers 1020, Guy 1er le "fondateur" construit un château sur un promontoire rocheux dominant la Mayenne et destiné à contrôler un gué d'origine gallo-romaine. Ce premier château en bois qui s'étend jusqu'au pied de la cathédrale actuelle, possède une enceinte de terre. A cheval sur cette enceinte, une motte verrouille l'accès du plateau. Il est fort probable qu'une seconde motte est établie à l'intérieur de cette enceinte, près de l'emplacement de la galerie (actuel Château-Neuf). Vers la fin du 11e siècle, le logis primitif dont l'arase des murs subsiste, est agrandi vers l'est d'un édifice en pierre de plan rectangulaire qui sera aménagé en chapelle vers 1170. Au début du 13e siècle, le château se replie sur l'extrémité de l'éperon où est construit un donjon circulaire en pierre. D'après les résultats apportés par une étude dendrochronologique réalisée en 2011, son hourd est réalisé entre 1219 et 1227. A la même époque, des logis seigneuriaux sont réalisés. Ils sont très fortement remaniés au milieu du 15e siècle à l'instigation du comte Guy 14 qui en 1456 aménage la vaste salle couverte d'une voûte lambrissée (datée par travaux historiques). Au début du 16e siècle, des travées à hautes lucarnes en pierre sculptée viennent orner les façades sur cour. C'est probablement à la même époque que ces mêmes façades sont recouvertes de peintures murales (faux appareil en pierre ?, médaillon accueillant un personnage en cuirasse ?, colosse ?). Face à ce vieux château, le projet d'une vaste galerie est élaboré en 1508 (daté par travaux historiques). Elle est réalisée vers 1542 sous la direction du maître-maçon Jehan Garnyer (date et attribution par travaux historiques) pour Guy 17. En 1631, un pavillon est ajouté à l'extrémité nord. En 1747, la galerie, est restaurée et embellie par Danjou (attribution et date par travaux historiques). A la Révolution, les tribunaux s'installent au Château-Neuf, tandis que les prisons sont transférées au Vieux-Château. Entre 1829 et 1833, l'architecte départemental Maximilien Godefroy reconstruit le pavillon nord de la galerie. Entre 1839 et 1840, il dote cette dernière d'un campanile destiné à accueillir l'horloge municipale réalisée par Julien Gourdin, un horloger établi à Mayet dans la Sarthe. Cette horloge au mécanisme exceptionnel sera entièrement réparée par son auteur en 1857. C'est probablement Godefroy qui réalise également vers 1839 le mur de clôture. En 1851 (date et attribution par source), l'architecte Pierre-Aimé Renous restaure la chapelle du Vieux-Château. A partir de 1854 (date et attribution par source), il réalise le pavillon nord et l'aile en retour de la galerie. La construction de cette dernière nécessita la démolition de la tour de l'Horloge. Entre 1909 et 1910, le campanile est entièrement reconstruit dans son style d'origine. A partir de 1911, l'architecte Louis Garnier (date et attribution par source) restaure le Vieux-Château devenu propriété de la Ville en 1909. Il fait également installer à l'extrémité de l'aile sud un escalier provenant du logis abbatial de Clermont. La voûte lambrissée de la salle d'honneur est refaite en 1913 (datée par étude dendrochronologique). Le Vieux Château est devenu progressivement un musée à partir des années 1920. Description : Le gros oeuvre du Vieux-Château est en moellons. Les ouvertures sur cour sont en granite au rez-de-chaussée et en calcaire aux étages. De plan circulaire, le donjon présente un diamètre de 14 m à sa base pour une hauteur totale de 33 m. Ses quatre niveaux maçonnés sont couronnés d'un hourd combiné à une charpente de toit. Structure charpentée formant galerie, le hourd se compose principalement de deux enrayures superposées et axées sur un poinçon central. Toutes ses pièces de bois sont en chêne. Le Château-Neuf est en pierre de taille de calcaire, côté cour et en moellon enduit, côté rivière. L'ensemble des toitures est en ardoise, hormis celle du campanile de la galerie qui est en cuivre. La galerie fait 7 m de profondeur. Le décor sculpté de la Renaissance est présent sur les travées d'ouvertures du Vieux-Château et dans les pleins de travées du Château-Neuf. Au Vieux-Château : escalier hors-oeuvre (escalier de Clermont), escalier dans-oeuvre entre la cour et la rue du Val-de-Mayenne, et escalier dans-oeuvre dans le donjon. Au Château-Neuf, escalier dans-oeuvre à retours avec jour. Les vitreries losangées du Vieux-Chateau semblent avoir été réalisées par le peintre-verrier lavallois Auguste Alleaume. Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Décor représenté : arabesque, rinceau, candélabre, pilastre, animal fantastique, trophée, cartouche, cuir découpé, médaillon, armoiries, buste d'homme, ordre antique, guirlande, vase, ornement végétal, ange, pierre, buste humain, homme Précision(s) sur le décor représenté : armes martelées,armes illisibles,les murs de l'aile sud étaient recouverts de peintures murales semblant représenter une imitation d'appareil de pierre de taille, un médaillon renfermant un buste humain et un homme debout, penché vers l'avant et portant une poutre. Protection MH : Château Vieux (cad. CI 54) : classement par liste de 1840 ; galerie du Château Neuf (cad. CI 67) : classement par liste de 1840 ; façades, toitures, ancienne salle des pas perdus et escalier principal de l'aile sud du Château Neuf (cad CI 67) : inscription par arrêté du 7 mars 2006. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000046 - couvent de clarisses urbanistes dit couvent de Patience, actuellement maisons et immeuble 3 vues Historique : Le couvent de Patience des religieuses de l'ordre de Sainte-Claire ou urbanistes, est le premier couvent de femmes construit à Laval. Il a été fondé en 1494 par Guy XV comte de Laval et Catherine d'Alençon, sa femme. Réalisés dans le premier quart du 16e siècle, la chapelle avait été consacrée le 23 juillet 1525, les bâtiments furent agrandis en 1547 par le maître maçon Jamet Nepveu, père d'une jeune novice. Au début du 17e siècle, de nouvelles transformations modifièrent l'aspect du couvent. Des bâtiments qui entouraient le cloître, ne subsistent que deux vastes corps en équerre, à l'est et au nord. La chapelle a été détruite en 1798. Au 19e siècle, les bâtiments ont été transformés pour servir d'habitation. Époque(s) secondaire(s) de réalisation : 19e siècle Description : Des constructions du couvent ne subsistent que deux ailes en équerre : l'aile nord-est se compose d'un bâtiment à trois niveaux et un comble présentant un toit à longs pans à croupe. Il a été plusieurs fois remaniés, notamment aux 18e et 19e siècles. Au pignon ouest, un escalier droit extérieur dessert le second niveau. L'aile est se compose de trois corps de bâtiments juxtaposés. Celui du nord, comprenant trois niveaux sur sous-sol, présente de nombreux éléments du 17e siècle hormis sur sa façade est, très remaniée dans ses ouvertures au début du 19e siècle. Le corps central qui renferme un escalier voûté en berceau incliné, présente une corniche à modillons. Le corps sud comporte quatre niveaux. On lit au-dessus de sa porte la date 1567. Sa façade est percée d'ouvertures étroites du 16e siècle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,3 étages carrés,étage de comble État de conservation : vestiges Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000628 - jardin d'agrément, actuellement jardin public de La Perrine 55 vues Historique : En 1293, une charte de Guy VIII de Laval accorde à Geoffroy et Hamelin de La Perrine toutes franchises pour leur manoir éponyme moyennant une redevance annuelle d'une paire d'éperons de fer doré. La propriété est transmise à Guillaume Le Camus en 1429, à Jean Béllière en 1467 et à Valentin Delaporte en 1673. Elle entre ensuite dans la famille de Vauguyon par le mariage de mademoiselle Delaporte avec Jacques Foucault de Vauguyon. Leur petit-fils, Pierre René Foucault de Vauguyon, en devient propriétaire par héritage. Par testament en date de 1816, celui-ci donne La Perrine à son petit-neveu Henri Foucault de Vauguyon qui fait aménager un jardin-paysager. En 1880, le fils de ce dernier, également dénommé Henri Foucault de Vauguyon, hérite du domaine puis, ruiné, le met en vente. En 1885, la Ville de Laval désireuse de se doter d'un parc municipal, acquiert les 4,52 hectares pour 140 000 francs. En 1929, le jardinier en chef Jules Denier crée une roseraie dans la partie nord du jardin. Description : Jusqu'en 1830-1840, les informations manquent pour décrire avec précision La Perrine qui s'apparente plus à une propriété agricole avec jardin, bois et labour. En 1885, La Perrine est un jardin public dont l'entrée est marquée par une prestigieuse grille en fer forgé (a-t-elle été réalisée par Emile Dutertre, ferronnier d'art lavallois ?). Aujourd'hui, le jardin comprend trois parties distinctes. La zone centrale, complètement désaxée par rapport au jardin, est constituée d'un bassin et d'une pelouse ceinte d'une allée. Une percée vers le sud dégage un aperçu du jardin tandis que vers le nord une percée permet d'admirer le donjon du Vieux-Château et la Mayenne. L'allée faisant le tour de la pelouse distribue quatre voies desservant les autres parties du jardin. La portion nord est composée de différentes terrasses planes dont la roseraie. Elle est complétée par un espace en forme de couvert prenant l'aspect d'un petit bois. La partie sud, plus pentue, présente un aménagement paysager composée d'une allée formant une grande ellipse recoupée par différentes autres voies. A l'ouest, un alignement de tilleuls délimite une allée large et plane. État de conservation : bon état Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000631 - chapelle funéraire de la famille Le Segrétain du Patis 1 vue Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Vers 1887, Frédéric Louis Le Segrétain du Patis fait construire une chapelle funéraire destinée à accueillir la dépouille mortelle de sa deuxième épouse, Zénobie Emilie Esnault, décédée le 14 janvier 1879 dans sa 48e année. Cette inhumation à certainement fait l'objet d'une exhumation préalable. Il y fait également transférer le corps de sa première femme, Adèle Girard, morte le 20 août 1861 à l'âge de 63 ans. Lui-même décède le 26 novembre 1891. La date portée 1880 ne correspond a aucun évènement identifié (édification de la chapelle et décès des membres de la famille). Description : Edicule néo-gothique en pierre de taille de granite couronné d'un toit en pierre à deux versants lui-même doté d'une croix. Il est percé d'une porte, d'un trilobe, de deux fenêtres latérales et d'un oculus. La porte ferme par un vantail en métal peint partiellement ajouré. La partie supérieure de celui-ci porte un décor en fer forgé entourant la date 1880 et les initiales FLS pour Frédéric Le Segrétain. Le trilobe du pignon ferme par un vitrail toujours en place (étudié). Les autres verrières ont disparu. L'espace intérieur accueille un autel et des plaques funéraires en marbre gravées d'épitaphes. Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : inégal suivant les parties Précision(s) sur le décor représenté : Les trois-quarts supérieurs du vantail présentent un décor de volutes. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2010 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000632 - chapelle funéraire de la famille de Boisricheux Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire de la famille de Boisricheux construite à la fin du 19e siècle (après 1886). Description : Chapelle funéraire en pierre de taille de granite couronnée d'un toit en pierre lui-même surmonté d'une croix. Elle est percée d'une porte, de deux fenêtres latérales en arcs brisés et de deux trilobes. La porte ferme par un vantail en métal peint dont la partie haute présente un décor en fer forgé doté d'une verrière amovible (étudiée). Le linteau est gravé de l'inscription FAMILLE DE BOISRICHEUX. Le trilobe du pignon et la fenêtre latérale gauche ont conservé leurs vitraux (étudiés). La corniche est pourvue de denticules. L'espace intérieur accueille un autel en granite, une statue du Sacré-Coeur, des plaques funéraires et une croix. Ces dernières sont en marbre blanc et gravées d'épithaphes. Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : inégal suivant les parties Précision(s) sur le décor représenté : La partie haute du vantail présente un décor constitué de volutes. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2010 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000633 - chapelle funéraire de la famille Bourdais-Monnier 1 vue Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire de la famille Bourdais-Monnier construite à la fin du 19e siècle (après 1886). Description : Edicule de style néo-roman dont le soubassement est en pierre de taille de granite et les murs en pierre de taille de calcaire. Il est couronné d'un toit en pierre sommé d'une croix. La façade antérieure est percée d'une porte et d'un oculus fermé par un vitrail (étudié). Les façades latérales et postérieure sont dotées de deux fenêtres cintrées. La porte ferme par un vantail en métal peint dont la partie supérieure est ajourée. Elle est flanquée de deux colonnes à chapiteaux feuillagées. Le tympan aveugle qui la surmonte est sculpté d'un bas-relief accompagné de l'inscription EGO SUM RESURRECTIO ET VITA. Les fenêtres latérales sont pourvues de remplages en calcaire. Celles de la façade postérieure ont conservé leurs vitraux (étudiés). L'espace intérieur accueille un autel en calcaire et des plaques funéraires gravées d'épitaphes. Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : inégal suivant les parties Précision(s) sur le décor représenté : Le tympan est sculpté du Christ glorieux c'est-à-dire du Christ ressuscité tenant la croix de la victoire sur la mort et l'étendard de la résurrection. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2010 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000634 - chapelle funéraire 1 vue Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire construite à la fin du 19e siècle (après 1886). Description : Edicule en pierre de taille de granite couronné d'un toit en pierre lui-même sommé d'une croix. Le faîte est ornée d'une crête en pierre. Les murs sont percés d'une porte, de deux fenêtres latérales et d'un fenêtre postérieure. La porte ferme par un vantail en métal peint partiellement ajouré. Elle est flanquée de deux colonnes et le tympan aveugle qui la surmonte est sculpté d'un bas-relief. Le pignon est orné de symboles funéraire et religieux. Les deux fenêtres latérales ont conservé leurs vitraux (étudiés). Les trois-quarts supérieurs des murs sont décorés d'une frise. L'espace intérieur est meublé d'un autel. Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : inégal suivant les parties Précision(s) sur le décor représenté : Le pourtour de la chapelle est décoré d'un ruban plissé. Le tympan est sculpté d'un trilobe. Le fronton-pignon est orné d'une couronne de laurier entourant une croix de Malte. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2010 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000642 - chapelle Sainte-Hélène, actuellement salle de spectacle Historique : Chapelle construite vers 1625 par l'architecte Etienne Corbineau. Elle surmonte une crypte aménagée dans les années 1627-28 pour servir de lieu d'inhumation aux ursulines. En 1848, son espace intérieur est modifié dans un style gothique par l'architecte lavallois Pierre-Aimé Renous. En 2010, les architectes nantais Jean-Marie Lépinay et Gilles Chabènes la transforme en salle de spectacle et salle d'examen. Description : Chapelle : elle est orientée nord-ouest/sud-est. Son gros oeuvre est en moellons enduits. L'entourage des ouvertures du pignon antérieur combine la pierre de taille de granite et celle de calcaire appareillées en bossages. Aux angles nord-ouest et sud-est, deux tours quadrangulaires renfermant deux escaliers en vis permettent d'accéder à la charpente et au clocher. Celui-ci renferme trois cloches dont une est protégée monument historique (étudiée). Au 17e siècle, la chapelle se composait d'une nef unique et d'un choeur rectangulaire surélevé. Ces deux parties étaient séparées par une table de communion en marbre (étudiée) aujourd'hui placée contre les murs latéraux. De cette époque subsistent également deux bénitiers et un pied de lutrin en marbre (étudiés). Le retable en marbre et tuffeau qui ornait le choeur fut détruit à la Révolution. Il en reste des vestiges dans la crypte. En 1848, la nef fut subdivisée en trois vaisseaux aux voûtes d'ogives portées par deux rangées de colonnes à fûts quadrilobés et chapiteaux corinthiens. Depuis sa restauration et sa transformation en salle de spectacle, elle accueille des gradins rétractables composés d'une soixantaine de sièges en velours rouge. Les fenêtres ont été doublées de panneaux acoustiques en bois et le sol a été recouvert d'un parquet en chêne clair. Les stalles (étudiées) ont été entreposées dans l'église Saint-Martin. Crypte : son accès se fait par un couloir de 10 m de long sur 1,60 m de large et 1,80 m de haut. Les murs de celui-ci sont recouverts de nombreux noms parmi lesquels ceux des ouvriers ayant participé à la construction de la crypte et celui de P. Cornilleau, le commanditaire du couvent. La date de 1628 est également inscrite. La crypte prend la forme d'une grande pièce voûtée en berceau de 9,70 m de long sur 6,50 m de large et 2,90 m de haut. Ses murs sont percés de quatre niches rectangulaires aujourd'hui semi-enterrées. Sont également inscrits des noms d'élèves datant des années 1827-1945. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Protection MH : Chapelle du Lycée (cad. CH 146) : inscription par arrêté du 15 février 1926. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000648 - hôtel, actuellement immeuble de bureaux 7 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000037 Historique : L'hôtel est construit en 1896 sur des plans de Léopold Ridel pour monsieur Adolphe Masseron. Quelques-uns de ses vitraux ont été réalisés en 1903 par le peintre-verrier Auguste Alleaume. Son registre de caisse mentionne en effet le nom de monsieur Masseron ainsi que la somme de 360 francs. Date(s) de réalisation : 1896 Description : Hôtel particulier construit sur une parcelle extrêmement étroite, d'où sa verticalité, et dont l'architecture éclectique fait de nombreux emprunts au style Renaissance. La façade, côté quai, comporte quatre niveaux dont un étage de comble et cinq travées régulières. Les ouvertures du premier étage à linteau droit avec agrafe ouvragée, sont dotées de balconnets à balustres, à l'exception de la baie de la travée nord qui s'ouvre sur un bow-window ou oriel doté d'une verrière. Au rez-de-chaussée, les ouvertures sont légèrement cintrées alors qu'au deuxième étage elles sont en anse de panier. Sur le toit, les baies à meneau de bois sont parfois insérées dans une ornementation néo-Renaissance avec pilastres, pinacles, consoles et frontons triangulaires ou curvilignes à tympans sculptés de motifs végétaux. L'animation du volume se fait par le jeu des toitures et par l'adjonction de quelques éléments pittoresques : le bow-window, déjà cité, surmontant l'ancienne porte d'entrée, mais aussi une véranda métallique ornée de céramiques polychromes à motifs végétaux stylisés. Les éléments décoratifs, en calcaire, sont mis en valeur par le contraste avec le matériau de remplissage, la brique. A l'intérieur, le vestibule, les salles de réception et les bureaux du rez-de-chaussée ont reçu un décor de boiseries et de panneaux vitrés de syle Louis XV ou néo-Renaissance. Le grand escalier en bois emprunte par contre au style gothique. A noter : Ridel fut également chargé du décor de la salle de bains pour laquelle il dessina deux panneaux décoratifs au style japonisant,ceux-ci représentent des geais sur un éventail déployé et des cigognes pêchant. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : ornement végétal, support : véranda, lucarnes Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1988 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000664 - chapelle dite grande chapelle 6 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000063 Historique : La grande chapelle, conçue pour devenir l'église paroissiale de la rive gauche, est réalisée en 1897 sur les plans de l'architecte Eugène-Joseph Hawke. Le père Cyrille Hamelin, alors supérieur de l'Immaculée-Conception, en est l'initiateur. Dans les années 1990, l'intérieur de l'édifice est totalement transformé par l'architecte Yves-Marie Belot. Description : Chapelle néo-romane en pierre de taille de granite et en moellons équarris de calcaire. La croisée du transept est couronnée d'un toit à l'impériale. La voûte du choeur accueille une peinture monumentale de M. Moriceau. Les fenêtres sont dotées de vitraux dont certains d'Auguste Alleaume. Dans les années 1990, la nef a été partagée en trois niveaux afin d'accueillir au rez-de-chaussée le restaurant scolaire, à l'extrémité du premier étage des salles de cours ainsi qu'un oratoire et sur la totalité du deuxième étage une chapelle. Des cuisines sont également construites devant l'ancienne entrée du sanctuaire. D'après une carte postale ancienne, la chapelle conservait un trésor composé d'une chasuble gothique, d'une étole et d'une bourse de bénédictin, d'un grand missel de Tournai, d'une chape, d'une reliure mosaïque, d'un ostensoir de la maison Biais, d'une Vierge de la fondation du Collège, de deux paires de burettes dont une du 17e siècle et d'un évangéliaire provenant de Bruges. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 3 vaisseaux État de conservation : remanié Précision(s) sur le décor représenté : La scène du Couronnement de la Vierge est inspirée d'une fresque de Fra Angelico et représente l'accueil au Ciel de la Vierge par le Christ qui l'élève au dessus de la multitude des bienheureux. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |