IA53000414 - ferme de la Grande Ribaudière Historique : Ferme, dite la Grande Ribaudière, réalisée au 16e ou au 17e siècle. Description : Le gros oeuvre est en moellons. Certaines ouvertures et portes sont en pierre de taille de granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Architecture |
IA53000419 - moulin à farine et à foulon du Grand Bootz 12 vues Historique : Construit sur la rive droite de la Mayenne, le moulin est donné au prieuré de Saint-Martin au 11e siècle. Au début du 18e siècle, deux moulins à farine et à foulon sont attestés. Le bâtiment actuel semble avoir été totalement reconstruit en 1852 (date portée). En 1858, il est doté de deux roues hydrauliques actionnant six paires de meules. En 1902, une turbine est substituée à la roue du coursier de large. Les dépendances datent de la fin du 19e siècle ou du début du 20e. Date(s) de réalisation : 1852 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 ; 2011 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000045 - couvent de trappistines Notre-Dame-du-Havre-du-Salut-de-l'Immaculée-Conception 12 vues Historique : Le monastère cistercien des trappistines est transféré au lieu-dit "La Coudre" en avril 1858. Auparavant, et depuis leur installation à Laval en 1816, les religieuses occupaient l'ancien prieuré Sainte-Catherine. Imaginés par Dom Bernardin Dufour de l'abbaye cistercienne du Port-du-Salut, les plans du nouveau couvent sont dessinés par le père Léon, cellérier. Les travaux s'échelonnent d'avril 1856 au 2 septembre 1859, date de la bénédiction de l'église abbatiale par Monseigneur Wicart. A la construction des bâtiments conventuels succède celle du lessivier bâti au-dessus d'un ruisseau. De 1859 à 1866, diverses chapelles et oratoires sont édifiés. Pendant la guerre de 1870, le monastère héberge une ambulance c'est-à-dire un hôpital bénévole. En 1877, l'architecte angevin Besnier conçoit un deuxième sanctuaire. En 1992-1993, celui-ci fait l'objet de remaniements. En 2003, monsieur Maison, architecte à Fontenay-sous-Bois, réalise un espace de découverte de la vie cistercienne combinant magasin de produits monastiques, librairie et salle de projection. Entre 2009 et 2012, l'ensemble du couvent est restauré et agrandi sous la direction de l'architecte Jean-Luc Roger : les cuisines sont reconstruites, un solarium est aménagé, les parloirs de l'accueil sont rénovés et l'hôtellerie est augmentée de 11 chambres. En 2014, l'église est à nouveau modifiée. Date(s) de réalisation : 1859 Description : Les bâtiments forment un vaste quadrilatère de 66 m2 de côté. L'ensemble des façades est rythmé par des ouvertures néo-gothiques. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1995 Copyright : (c) Inventaire général, 1995 Fonds / classement : Architecture |
IA53000428 - usine textile dite Tissus du Vermandois 2 vues Historique : Usine de tissage mécanique construite en 1876 pour monsieur Henri Duchemin. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1988 Copyright : (c) Inventaire général, 1988 Fonds / classement : Architecture |
IA53000430 - mausolée dit chapelle de la Croix-Bataille Historique : Cette chapelle a été élevée à la mémoire du prince de Talmont, guillotiné à Laval en 1794. Elle s'élève sur les hauteurs du lieu-dit "les Landes de la croix bataille" où se déroula une importante bataille entre l'armée vendéenne et l'armée républicaine le 25 octobre 1793. Le monument est construit par l'architecte Pierre-Aimé Renous sur les plans de l'architecte Pierre Delarue en 1829. Resté inachevé, il a été détruit et vendu pour ses matériaux en 1868. Date(s) de réalisation : 1829 Description : La chapelle était précédée d'un portique à fronton triangulaire reposant sur 4 colonnes à chapiteaux doriques(?). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Architecture |
IA53000431 - manoir du Grand Aligné 1 vue Historique : Manoir construit à la fin du 15e siècle ou au début du 16e siècle pour la famille Hatry. En 1686, le maître maçon François Laigneau réalise dans l'enceinte de la propriété un bâtiment long de 71 pieds et large de 22 pour Françoise Cazet. Les lucarnes du corps de logis gauche sont réalisées en 1714. Cette partie de la demeure et la chapelle furent extrêmement endommagés lors des bombardements de 1944 et détruits. Une porte du bâtiment disparu aurait été remployée à la chapelle Saint-Pierre de Saulges en Mayenne. Description : Le gros oeuvre est en moellons de calcaire. L'encadrement des baies est en pierre de taille de granite ou de calcaire (pour la partie supérieure de l'élévation antérieure de la tour). Le manoir conserve sa belle tour qui passe du plan carré au dernier étage au plan hexagonale vers le bas. Deux culots figurés supportent le carré supérieur et sur le côté nord subsiste une tourelle en encorbellement. La tour renferme un escalier monumental en vis et une pièce d'abitation. Ses murs sont percés de bouches à feu. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble État de conservation : vestiges Précision(s) sur le décor représenté : sujet : tête d'homme, support : tourelle d'escalier culot d'angle droit,sujet : tête de femme, support : tourelle d'escalier culot d'angle gauche Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Inventaire général, 1976 Fonds / classement : Architecture |
IA53000434 - chapelle, puis église paroissiale Sainte-Anne Historique : En 1864, la fabrique de l'église d'Avesnières acquiert un terrain au village de Thévalles destiné à la construction d'une chapelle de secours. Celle-ci est édifiée en 1868. Elle est desservie par le clergé d'Avesnières jusqu'en 1899. Des travaux d'entretien dont la réfection de la couverture sont réalisés en 1924. En 1925, ses vitraux sont restaurés par Auguste Alleaume (mention dans le registre comptable du peintre-verrier). Au printemps 1996, l'église fait à nouveau l'objet d'importants travaux : la voûte en plâtre existante est démolie et remplacée par des lattes de châtaignier sur ossature de chêne et corbeaux de béton. Date(s) de réalisation : 1868 Description : Le gros oeuvre est en moellons enduits, la façade occidentale en pierre de taille de calcaire. Le chevet est à 3 pans. Le pignon occidental forme un clocher-mur à 2 baies. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000435 - commanderie d'hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem dite Cour de Thévalles, actuellement maison 1 vue Historique : Dépendant du grand prieuré d'Aquitaine, la cour de Thévalles était une des plus importantes commanderies de l'ordre des hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem situées dans le Maine. Elle fut fondée au début du 12e siècle et restaurée au cours du 16e siècle. Après une période d'abandon, quelques bâtiments furent remis en état au 18e siècle, comme cette demeure, ancienne maison du régisseur. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000442 - maison Date(s) de réalisation : 1868 Description : Le gros oeuvre de la travée centrale est en brique, les tourelles et le reste de l'édifice sont recouvert d'un enduit. Le pittoresque de cette maison naît de ce contraste de matériaux, mais aussi de la variété de sa silhouette (jeux des toits, tourelles demi hors-oeuvre, lucarnes) et de la référence à un style historique (le gothique). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Inventaire général, 1990 Fonds / classement : Architecture |
IA53000515 - site d'écluse de Bootz Historique : La chaussée de Bootz existe depuis au moins le 13e siècle. Elle assurait le fonctionnement de deux moulins : celui du Petit Bootz sur la rive gauche, celui du Grand Bootz sur la rive droite. Un projet de construction d'écluse sur la rive gauche est établi par l'ingénieur ordinaire des Ponts et Chaussées Leblanc en 1846. Les travaux sont attribués par adjudication le 27 mars 1847 aux entrepreneurs de Neuilly-le-Vendin Victor Peltier et Pierre Lebreton. Mais ils ne sont commencés qu'en 1851, dirigés par l'ingénieur Caillaux. Ils sont achevés en 1852 (cette date est d'ailleurs gravée sur le linteau de la porte). Le barrage est alors simplement exhaussé. Partiellement emporté par les crues, il est réparé en 1853 et 1854. Il est finalement reconstruit en 1880 et 1881 sous la direction de l'ingénieur Chemin par l'entrepreneur d'Argentré Léon Quirline, conformément au projet établi par Lahougue en 1868. Description : Le barrage de Bootz a une forme de chevron. Les parties maçonnées de son écluse sont en granite taillé. La maison éclusière est proche par son architecture de celles construites le long de Mayenne entre la Richardière et la Maignannerie et dans la basse Mayenne au sud d'Avesnières : son élévation principale présente deux travées latérales identiques disposées de part et d'autre de l'axe de symétrie constitué par la travée centrale où est percée la porte,les fenêtres du rez-de-chaussée sont rectangulaires, celles de l'étage presque carrées,les encadrements, les chaînes d'angle harpées et la table de pierre où est gravé le nom de l'écluse sont en tuffeau taillé. Cependant, la maison éclusière partage avec les deux autres maisons lavalloises la particularité de ne pas avoir de cave. Devant elle passe le canal d'alimentation des roues qui assuraient le fonctionnement de la filature de Bootz. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage en surcroît État de conservation : bon état Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Foisneau Nicolas Date(s) de l'enquête : 2001 Copyright : (c) Inventaire géneral, 2001 Fonds / classement : Architecture |
IA53000657 - usine de construction navale, dite chantier Chaussivert 12 vues Historique : Chantier naval fondé en 1900 par Jean-Marie Chaussivert au lieu-dit Port-Arthur 14, chemin vicinal à Changé. Jusqu'à la cessation de son activité en 2003, le chantier familial qui était spécialisé dans la construction en bois à clin a fabriqué des embarcations pour les rivières et les étangs de la région (prames et plates utilisées pour la pêche et la chasse aux canards d'où leur nom de "chasse-canards") ainsi que des annexes et des canots voile-avirons. Jusqu'à la seconde guerre mondiale, le chantier a également été chargé du montage et de la réparation des bateaux-lavoirs de la ville dont les coques à fond plat étaient construites à Angers. En 1909, l'établissement en a construit un, amarré rive gauche en face de la rue de la Cale. Jean-Marie Chaussivert, le fondateur du chantier, avait été formé par son beau-père, monsieur Gaumer, charpentier de bateaux à Juvardeil dans le Maine-et-Loire. Date(s) de réalisation : 1900 Description : HASH(0xe36b970) Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2003 Copyright : (c) Inventaire général, 2003 Fonds / classement : Architecture |
IA53000659 - chapelle des Séculiers, actuellement église abbatiale 3 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000045 Historique : L'ancienne chapelle des Séculiers (dite aussi des Etrangers) est construite en 1877 dans le prolongement de l'église abbatiale primitive pour permettre aux laïcs de participer aux offices monastiques grâce à une ouverture ménagée dans le chevet. De style néo-gothique avec des voûtes angevines, c'est l'architecte angevin M. Besnier qui en a réalisé les plans. La chapelle est bénie le 20 avril 1879 par Monseigneur Le Hardy du Marais, évêque de Laval. En 1959, le père Nivard Rondeau, aumônier de l'abbaye et architecte de formation, aidé des frères Félix et Gauthier Le Saint, architectes à Lorient, entreprend des travaux sur le nouveau sanctuaire. Une chapelle latérale réservée aux familles des conventuelles, aux retraitants et aux fidèles est ajoutée à droite du choeur. Il s'agit de la chapelle Saint-Bernard dont la construction s'accompagne de l'édification d'un mur entre la nef de la chapelle des Séculiers et le choeur de l'église abbatiale. A partir de 1976, l'église des Séculiers devenue un temps église paroissiale, est désaffectée. En 1992-1993, elle fait l'objet de remaniements destinés à lui redonner une simplicité plus conforme à l'esprit cistercien : le clocheton à flèche polygonale, les pignons à crochets, les roses et la crête du toit sont supprimés. Ces travaux, dirigés par l'architecte des bâtiments de France, Jacques-Henri Boufflet, sont suivis de l'ajout d'une troisième travée à la nef, de l'installation d'une fausse-voûte lambrissée et de la construction d'un mur de séparation entre la nouvelle église abbatiale et l'ancienne dont la nef est convertie en salle du chapitre. Le choeur commun aux deux édifices devient ainsi le sanctuaire de la nouvelle et désormais seule église du couvent. Elle est inaugurée lors de la messe de minuit du 25 décembre 1993 et bénit le 29 janvier 1904 par Monseigneur Billé, évêque de Laval. En 2010, un porche est ajouté à la façade occidentale. En 2014, l'église fait l'objet de nouveaux travaux réalisés sur des plans de Jean-Luc Roger, architecte DPLG à Angers. Ceux-ci portent essentiellement sur le choeur et débouchent sur la suppression des pilastres en marquant l'entrée, le surélèvement de l'emmarchement permettant d'y accéder, la dépose et le remontage de la fausse-voûte d'arrêtes en voûte en berceau s'harmonisant avec celle de la nef. Date(s) de réalisation : 1877 Description : sEglise de style néo-gothique dont le gros-oeuvre est en moellons enduits. Orientée au sud, elle se compose d'un choeur, d'un oratoire (ancienne chapelle Saint-Bernard) et d'une nef à trois travées. Les murs du vaisseau sont percés de fenêtres jumelées en arc brisé qui, à l'extérieur, présentent des encadrements en brique et pierre de calcaire. Ces fenêtres sont fermées par des grisailles ayant remplacé des vitraux d'Alleaume. Le calcaire se retrouve sur les contreforts et sur la corniche à modillons courant autour de l'édifice. Le clocheton d'origine a été remplacé par un clocher à abats-son renfermant trois cloches : Marie-Henri-Gertrude, Marie-Joseph-Agathe et Emmanuelle. Le pignon de la façade occidentale s'ouvre sur un porche à voussures en arc brisé. L'intérieur de l'église est emprunt d'une grande simplicité. La deuxième et la moitié de la troisième travée de la nef sont à l'usage exclusif des moniales. Après adaptation, les stalles de l'ancienne église abbatiale y ont été installées. L'ensemble est couvert d'une fausse-voûte lambrissée en berceau brisé se prolongeant au-dessus du sanctuaire. L'oratoire est surmonté d'un étage permettant aux religieuses malades ou invalides de suivre les offices. A l'entrée de la première travée, un escalier en vis permet d'accéder à la tribune d'orgue éclairée par deux baies jumelées ornées de vitraux. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : restauré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2014 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2014 (c) Ville de Laval, 2014 Fonds / classement : Architecture |
IA53000060 - école normale d'instituteurs, actuellement université 2 vues Historique : La loi du 28 juin 1833 sur l'enseignement primaire imposait l'ouverture d'une école normale dans chaque département. D'abord installée dans un bâtiment attenant au collège (aujourd'hui lycée Ambroise Paré), celle de Laval fut inaugurée avant la fin de cette même année. Elle fut transférée en 1862 dans le domaine de la Maillarderie. Sur ce domaine, l'architecte lavallois Pierre-Aimé Renous réalisa en 1862 le bâtiment principal de l'école. Le second étage de cet édifice ne sera ajouté qu'en 1881. La chapelle avait été inaugurée en octobre 1864. De nombreuses constructions annexes sont construites entre 1866 et 1913. Date(s) de réalisation : 1862 Description : Le gros oeuvre est en moellons enduits, avec d'importantes parties en pierre de taille de calcaire (chaînes d'angle, entourage des baies, bandeau, socle). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Inventaire général, 1980 Fonds / classement : Architecture |
IA53000069 - abattoir, puis usine textile dite Tissus du Vermandois 7 vues Historique : Les premières propositions d'implantation d'un abattoir à Laval remontent à 1831. Mais la construction n'est autorisée qu'en vertu des décrets des 23 octobre 1868 et du 6 Mars 1869. L'adjudication des travaux échoit au sieur Bourdon de Laval. Les bâtiments sont construits sur un terrain faisant partie d'un pré nommé la prairie de la Chouannière appartenant à monsieur de Lamande, propriétaire à Laval. Description : Le gros oeuvre est en moellons enduits avec d'importantes parties en pierre de taille de granite. Le plan symétrique est axé sur la halle principale de travail. De chaque côté sont situées les étables (celle de droite a disparu). A l'arrière étaient situés trois autres bâtiments : la triperie, la petite tuerie et la fonderie de suif. En avant et disposés de part et d'autre, deux pavillons abritent les bureaux de l'administration d'octroi et la direction. Ces deux pavillons sont réunis par une grille. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1988 Copyright : (c) Inventaire général, 1988 Fonds / classement : Architecture |
IA53000073 - manoir de Rouessé 1 vue Historique : Fondé par la famille qui lui a laissé son nom, le manoir de Rouessé dépendait, au 15e siècle, de la seigneurie de Saint-Berthevin. Acquis par la famille de Meaulne à la fin du 15e siècle, il a fait l'objet d'importantes transformations vers 1636. Outre la construction des pavillons aux angles de la cour et l'aménagement d'un nouveau jardin, Urbain de Meaulne agrandit le logis. Cette extension se caractérise par le parement à bossages des baies et la corniche à modillons bordant la base du toit. Date(s) de réalisation : 1636 Description : Un escalier en vis sans jour dessert le logis principal. Les pavillons d'angle de la cour sont desservis par des escaliers droits. Le gros-oeuvre est en moellons enduits, les éléments de décor, l'entourage des baies, et la corniche sont en pierre de taille de calcaire ou de granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Protection MH : façades et toitures du manoir et des deux pavillons sur cour, murs de la cour joignant ces bâtiments, douves (cad. CP 182) : classement par arrêté du 23 octobre 1989 ; château et pavillons sur cour (sauf parties classées) (cad. CP 182) : inscription par arrêté du 10 février 1987. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000074 - manoir des Pommeraies Historique : Manoir du 16e siècle. La toiture en tuile et les ouvertures du rez-de-chaussée sont des remaniements du 20e siècle. Description : Le toit en pavillon est en tuile, celui en croupe ronde est en ardoise. Étage(s) : 1 étage carré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000101 - blanchisserie le Grand Dôme 3 vues Historique : Au 17e siècle, le Dôme est une lavanderie ou blanchisserie située sur la commune de Changé. Elle est alors la propriété de François de La Porte, négociant blanchisseur et ancien consul du roi Louis XIV en Egypte. En 1701, les bâtiments dont la maison de maître, le pré et la lavanderie avec "les arrivouers et les dépendances" sont vendus à André-Louis-Joseph Lasnier, sieur du Plessis et prêtre, qui fait bâtir une chapelle. La lavanderie-blanchisserie devient ensuite la propriété de Monsieur Frin puis du négociant Jean Georget avant d'appartenir, au 19e siècle, aux frères Joseph et Alphonse Le Segretain qui remanient entièrement la maison de maître. Lors des bombardements de la voie ferrée en 1944, les constructions situées le long de la voie de chemin de fer c'est-à-dire la chapelle, l'orangerie, la volaillerie et le garage ainsi que la maison de maître sont entièrement détruits. De la propriété d'origine séparée en deux parcelles après la guerre, il ne subsiste qu'un bâtiment qui, au 18e siècle, devait être une écurie ainsi que l'ancienne maison (de contremaître ?) qui fut achetée par le peintre-verrier Auguste Alleaume en 1898. Description : D'après les photographies anciennes, la maison de maître était constituée d'un corps central flanqué de deux pavillons percés de fenêtres à croisillons. Les murs étaient couronnés d'une corniche à denticules. Selon un plan de Félix Désille, archiviste et dessinateur amateur, l'espace situé entre les deux pavillons était occupé par une véranda à laquelle on accèdait du jardin par un escalier en fer-à-cheval. Dans son ouvrage "Recherches sur Changé-les-Laval" paru en 1882, le chanoine Louis Marie François Guiller fait une brève description de la chapelle et écrit notamment : "La chapelle du Dôme n'offre rien de remarquable. Sa forme est absidiale, à pans coupés. On y voit deux statues, celles de saint Louis et de saint Joseph. Le tableau, placé au dessus de l'autel, représente la Naissance de Notre-Seigneur,deux autres, l'Adoration des Mages et la Présentation. Dans le mur, à droite en entrant, c'est-à-dire du côté de l'épître, existe une piscine. Nous n'avons pu découvrir à quel saint elle était dédiée". Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000627 - maison de contremaître, puis maison d'artiste, actuellement maison 14 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000101 Historique : Maison (de contremaître ?) faisant partie de l'ancienne blanchisserie du Grand Dôme. Bâtie au 18e siècle (en 1717 ?), les ouvertures des deux façades principales comme la toiture semblent avoir été remaniées au 19e siècle. L'escalier intérieur date également de cette époque. En 1897, la demeure qui occupe le numéro 49 de la rue de Bootz, future rue du Dôme, est la propriété de la famille Le Segrétain qui, en 1898, la vend au peintre-verrier Auguste Alleaume. A cette époque, outre la maison d'habitation, la propriété comprend des écuries, une remise et des dépendances diverses. Le peintre-verrier occupera la demeure jusqu'à sa mort en 1940. En 1944, lors des bombardements de la voie ferrée toute proche, les travées situées aux extrémités nord de la maison sont détruites. Elles seront reconstruites après la guerre. Description : Les encadrements des ouvertures de la façade postérieure sont en granite à la cave et au rez-de-chaussée, en calcaire aux étages supérieurs. Ceux des baies de la façade sur rue sont en calcaire, comme la corniche. Le dernier niveau de la partie centrale est percé d'un oculus. Un escalier en bois dessert les étages et aboutit à l'étage de comble dont la charpente à potence à entrait retroussé conserve quelques marques de charpentier. A l'extérieur, un porche donne accès à la cour et au jardin. En plein-cintre avec clef, il est réalisé avec du marbre rose de Saint-Berthevin. La maison était semble t-il ornée de vitraux d'Auguste Alleaume qui ont disparu. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble État de conservation : remanié Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie,Bureau Arnaud Date(s) de l'enquête : 2007 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000517 - site d'écluse d'Avesnières Historique : Une chaussée existait à Avesnières depuis au moins le 12e siècle. Elle commandait le fonctionnement du moulin éponyme également appelé moulin du Verger sur la rive droite et de celui de Chanteloup sur la rive gauche. Elle fut dotée d'une porte marinière après 1537. Lors de la canalisation, elle est détruite et remplacée par un barrage à écluse. Les travaux sont réalisés sur les plans de l'ingénieur ordinaire des Ponts et Chaussées Dupuy par l'entrepreneur de Rennes Pierre Chaigneau choisi lors de l'adjudication du 12 août 1859. L'écluse est ouverte à la navigation en 1861. Le barrage est prolongé en 1869 après la construction du quai Paul Boudet (sur la rive gauche). La maison éclusière porte sur le linteau de la porte d'entrée la date de 1861. Elle a été agrandie à la fin du 20e siècle. Date(s) de réalisation : 1861 Description : Le barrage d'Avesnières est disposé obliquement au cours de la rivière. L'écluse est située contre le quai d'Avesnières, sur la rive droite, en contrebas du chemin de halage. Ses parties maçonnées sont en granite taillé. La maison éclusière était conforme au plan-type établi pour l'ensemble de la rivière canalisée. Comme celle de Bootz, elle ne comporte cependant pas de cave. Elle a été agrandie au nord d'une travée copiée sur les travées latérales. Au sud, un corps de bâtiment en rez-de-chaussée a été ajouté. Il a fait disparaître le four à pain qui devait se trouver à cet endroit. Aucune dépendance n'est conservée. Le nom de l'écluse est gravé sur la table en pierre située au-dessus de la porte. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage en surcroît État de conservation : bon état Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Foisneau Nicolas Date(s) de l'enquête : 2001 Copyright : (c) Inventaire général, 2001 Fonds / classement : Architecture |
IA53000419 - moulin à farine et à foulon du Grand Bootz 12 vues Historique : Construit sur la rive droite de la Mayenne, le moulin est donné au prieuré de Saint-Martin au 11e siècle. Au début du 18e siècle, deux moulins à farine et à foulon sont attestés. Le bâtiment actuel semble avoir été totalement reconstruit en 1852 (date portée). En 1858, il est doté de deux roues hydrauliques actionnant six paires de meules. En 1902, une turbine est substituée à la roue du coursier de large. Les dépendances datent de la fin du 19e siècle ou du début du 20e. Date(s) de réalisation : 1852 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |