IA53000062 - orphelinat-école du Sacré-Coeur, puis petit séminaire, puis foyer Saint-André, actuellement maison du diocèse 1 vue Historique : L'orphelinat primitif est fondé en 1835 dans une maison appelée Nazareth et située Carrefour-aux-Toiles. Il accueille alors jusqu'à leur majorité des jeunes filles sans famille. En 1841, l'établissement est transféré dans une propriété du 10, rue d'Avesnières achetée par mademoiselle d'Aubert de Loresse au pensionnat des Dames du Sacré-Coeur de Jésus (actuel Lycée privé d'Avesnières). Au milieu du 19e siècle, l'orphelinat se compose de 65 personnes : 4 dames, 7 maîtresses, 3 domestiques et 51 enfants. La chapelle, qui figure sur le cadastre de 1839, est bénite le 2 octobre 1841. L'établissement de bienfaisance est ensuite transformé en petit séminaire qui fonctionnera jusque dans les années 1960 : la chapelle est désaffectée au culte en 1966. En 1970, il devient un foyer d'hébergement pour lycéens : le foyer Saint-André. En 1989, à l'initiative de Monseigneur Louis-Marie Billé, il est remplacé par la Maison du diocèse. A partir de 2012, l'institution fait l'objet de travaux de restauration et d'agrandissements conduits par l'architecte lavalloise Nathalie Chardon. Date(s) de réalisation : 2012 Description : La chapelle, de style néoclassique, a été partiellement remaniée en 1949 : son choeur a été reconstruit en béton et ses cinq baies en plein-cintre ont été dotées de dalles de verre de Gabriel Loire. Celles-ci semblent avoir remplacé des vitraux du peintre-verrier lavallois Auguste Alleaume. La façade occidentale (la chapelle n'est pas orientée) est sommée d'un fronton triangulaire. Après sa désaffection au culte en 1966, le sanctuaire accueille une partie des réserves de la bibliothèque diocésaine et les ouvrages de l'ancien grand séminaire. En 2014, il est entièrement rénové et de nouveau affecté au culte. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau,sous-sol,3 étages carrés Précision(s) sur le décor représenté : La baie d'axe du chevet est fermée par une dalle de verre représentant la croix. Les quatre autres représentent le Tétramorphe : aigle de saint Jean, boeuf de saint Luc, homme de saint Matthieu et lion de saint Marc. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IM53000137 - ensemble de 5 statues (statuettes) : sainte Thérèse, sainte Marguerite-Marie-Alacoque, saint Bonaventure, saint Jean, saint René Appartenant à : autel, tabernacle, retable de Notre-Dame du Sacré-Coeur Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000135 Dimension(s) : h = 41 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Inventaire général, 1984 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000221 - statue : saint Jean 1 vue Appartenant à : retable architecturé à niche du maître-autel Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000219 Description : en plusieurs éléments Précision(s) sur le décor représenté : Le saint tenait vraisemblablement un calice dans sa main gauche, qui a été cassé ou transformé. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000252 - aigle-lutrin 1 vue Description : Le corps de l'aigle et la sphère, en hêtre, ont été réalisés dans une seule et même pièce de bois. Les ailes, en tilleul, sont reliées au corps par des petits tourillons. Le piétement est en hêtre. Précision(s) sur le décor représenté : Trois pieds à griffes de lion soutiennent un socle prismatique. L'aigle aux ailes déployées soutenant le pupitre incarne la parole portée au monde. Dimension(s) : h = 205,l = 86 Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1989 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000284 - croix de procession Historique : La croix de procession (N° 26) avec ses extrémités polylobées semble dater du 16e siècle. Le noeud et le pommeau sont d'époque postérieure. C'est Pierre Triguel, curé de Vieuvy de 1602 à 1635, qui l'offrit à sa paroisse en 1625. Son auteur n'est pas identifié mais il pourrait s'agir d'un orfèvre lavallois ou éventuellement angevin. Propriété de la commune de Vieuvy, elle a fait l'objet d'un dépôt à la cathédrale de Laval et fait partie de son trésor. Description : Croix de procession à lames d'argent partiellement dorées clouées sur âme de bois. Elle porte un décor repoussé, ciselé et estampé. Le titulus, la figure en ronde-bosse du recto et celle en demi-relief du verso sont rapportés. Le noeud est sphérique. Décor représenté : ornementation (quadrilobe, rinceaux, fleurons, godrons), les Prophètes, le Tétramorphe (aigle de saint Jean, boeuf de saint Luc, lion de saint Marc, ange de saint Matthieu), Christ en croix, Vierge à l'Enfant Précision(s) sur le décor représenté : Les quadrilobes en accolades de l'extrémité des bras, le décor de rinceaux floraux des bras, le carré couvrant la croisée et les godrons du noeud sont hérités du 16e siècle. Le programme iconographique y est aussi traditionnel : sur l'avers, les trois prophètes et un ange tiennent chacun un phylactère apparement vierge de tout nom,sur le revers, le Tétramorphe dont chaque emblème est également accompagné d'un phylactère dont l'inscription latine est en partie effacée. L'originalité réside ici dans la forme carrée des plaques, habituellement circulaires, ciselées de figures relevées en bosse et occupant le centre des quadrilobes. En revanche, l'effigie de la Vierge à l'Enfant, en demi-relief, debout sur une console godronnée, constitue une nouveauté avant qu'elle ne devienne, quelques années plus tard et jusqu'au 18e siècle, le décor habituel du revers des croix de procession. Un remontage désastreux résultant probablement d'une restauration effectuée en 1625, a bouleversé l'ordonnance primitive des plaques rapportées de cette croix. C'est ainsi que du côté du crucifix, l'ange à phylactère de l'extrémité gauche devrait se trouver au revers à la place du prophète. Quant au boeuf ailé de saint Luc, il faudrait le faire virer d'un quart de tour à gauche pour qu'il retrouve une position normale. De même, le crucifix devrait être encadré des symboles des quatre évangélistes et la Vierge des quatre prophètes. Ces anomalies incitent à croire que ces statuettes sont tardives et que la croix en était dépourvue à l'origine. Enfin, le bas de la jambe est gravé d'un écusson surmontant la date de 1625. Dimension(s) : h = 72,2,la = 40,8 Précision(s) sur les dimensions : noeud : d = 11.5. Inscription(s) : armoiries (gravées, sur l'oeuvre),date (gravée, sur l'oeuvre),inscription (gravée, sur l'oeuvre, latin) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |