IA53000405 - fontaine Saint-Martin 2 vues Historique : Fontaine construite en 1810 par l'architecte Jean-Baptiste Tellot. Date(s) de réalisation : 1810 Description : La niche, voûtée en cul-de-four et s'ouvrant par un arc plein-cintre à fasces, est encadrée par des pilastres ornés de modillons à volutes qui supportent un fronton triangulaire. Au tympan de celui-ci figure l'inscription latine : "Anno Domini M.DCCC.X imper. jam Sept Anno NAPOLE. MAGNO,Provinc. Administrante, N.-F. HARMAND, Ba Imperii, FONTEM HUNC, H.-C. FRIN DE CORMERE, Municip. Pr.,et STEPH. BOUDET Eques antecessor ejus MAGNAE CIVIUM UTILITATI CONSECRARUNT", soit : "Anno Domini M.DCCC.X imperante jam Septimo Anno NAPOLEONZ MAGNO,Provinciam Administrante, N.-F. HARMAND Baronio Imperii FONTEM HUNC H.-C. FRIN DE CORMERE, Municipii Praese,et STEPHANE BOUDET Eques antecessor ejus MAGNAE CIVIUM UTILITATI CONSECRARUNT " signifiant : "En l'an du seigneur 1810, Napoléon le Grand étant empereur pour la septième année, Nicolas-François Harmand Baron de l'Empire étant administrateur de la province, Jérôme-Charles Frin de Cormeré maire et Etienne Boudet Chevallier son prédécesseur, ont consacré pour la plus grande utilité des citoyens cette fontaine". État de conservation : restauré Protection MH : Fontaine (cad. CL 288) : inscription par arrêté du 5 avril 1930. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000416 - moulin à farine, moulin à foulon dit moulins de Bélaillé 4 vues Historique : La première mention d'un moulin à eau attribué à un dénommé Bélaillé date de la fin du 11e siècle. Moulins banaux du seigneur de Laval, les moulins, au nombre de trois, son attestés en 1382. Contigus, ils servent à moudre le blé et à fouler le drap. Lors d'une vente nationale en 1799, leur propriétaire, le duc de la Trémoille, les cède à trois particuliers. Le premier, monsieur Fournier, transforme le moulin intermédiaire, à foulon, en moulin à farine,le second, monsieur Sédillier, acquiert le moulin de rive, à farine, reconstruit après 1790,monsieur Morin, le troisième, achète le moulin de large, à farine. Les trois moulins sont détruits en 1847 pour la construction de l'actuel quai Albert Goupil. Description : Le moulin de rive était doté d'une roue hydraulique et de trois paires de meules. Le moulin intermédiaire était pourvu d'une roue hydraulique et de deux paires de meules. Le moulin de large comprenait deux roues hydrauliques et trois paires de meules. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000429 - usine textile dite Notre-Dame d'Avesnières, actuellement Les Tissus d'Avesnières 1 vue Historique : Usine de tissage mécanique construite en 1876 pour monsieur Henri de la Broise. En 1905, les bâtiments sur quai sont reconstruits d'après les plans de l'architecte lavallois Léopold Ridel qui se charge également de bâtir la maison de maître. A cette date, l'usine compte environ 400 ouvriers et fabrique des coutils. En 1917, l'usine est rachetée par la famille Feinte déjà propriétaire d'une usine de tissage à Armentières, dans le nord de la France. En 1956, l'entreprise ajoute la teinture et l'impression à son activité initiale de tissage qui disparaît totalement en 1968. En 2003, l'usine se spécialise dans l'impression haut de gamme, la teinture et l'ennoblissement de tissus d'ameublement. En 2008, elle fait travailler 54 employés et produit 450 000 m de tissus imprimés pour 150 000 m de tissus teints. La maison de maître a été démolie. Date(s) de réalisation : 1905 Description : Le gros oeuvre des bâtiments sur rue est en moellons enduits. Le bâtiment à l'angle nord-ouest présente des ouvertures et des éléments de décor en pierre de taille de calcaire, alors que le bâtiment central (côté ouest) présente des ouvertures et des éléments de décor en brique. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : Vierge à l'Enfant, support : niche de la façade sur rue Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000445 - maison, puis imprimerie Veuve Conilleau, puis établissement administratif communal 8 vues Historique : Joseph Bonneau, juge de paix, était propriétaire de plusieurs parcelles entre la place des Arts et la rue du Murier. Il fit construire vers 1851 une maison place des Arts (près de la bibliothèque, aujourd'hui un bâtiment administratif) puis une autre vers 1861 sur la rue de l'Hôtel de Ville récemment percée. L'ensemble fut vendu vers 1897 à la Société Civile de Sainte-Marie qui était déjà propriétaire du grand bâtiment nouvellement construit sur l'ancienne rue du Pilier-Vert. Cette institution vendit les anciennes propriétés Bonneau le 9 décembre 1903, à Mme veuve Conilleau qui y établit peu après l'imprimerie : "Vve Conilleau". Les ateliers (détruits) ont été construits place Saint-Tugal (ex-place des Arts), devant l'ancienne maison Bonneau qui servait de bureaux à l'entreprise. Le magasin de commerce a été réalisé peu après 1903 à l'emplacement de la seconde maison Bonneau rue des Déportés (ex-rue de l'Hôtel de Ville). Description : Le gros-oeuvre des bureaux (vers 1851, place Saint-Tugal) est en moellons enduits,les chaînes d'angle, les bandeaux, la corniche et l'entourage des ouvertures sont en pierre de taille de calcaire. Les ouvertures du rez-de-chaussée sont sommées d'un fronton triangulaire. Le magasin (vers 1903, rue des Déportés) est en pierre de taille de calcaire. Il présente à l'étage un balcon en fer forgé et des motifs sculptés dans les écoinçons. L'entablement est surmonté d'un fronton brisé à volutes rentrantes. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,1 étage carré État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1996 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000455 - voirie : la Grande Traverse 5 vues Historique : La grande traverse avait été imaginée dès 1758, mais l'opposition des blanchisseurs (la route empruntait des champs qui leur appartenaient) avait fait avorter le projet. Il devait être adopté en 1804, grâce à l'ingénieur des ponts et chaussées du département François le Bourgeois qui l'avait repris dans ses grandes lignes. La "grande traverse" longue de plus de 1500 mètres enjambe la rivière détournée et canalisée à la Chiffolière. Un nouveau pont avait été construit de 1812 à 1824 (étudié) et une nouvelle place aménagée. Autour de celle-ci, s'élève progressivement des bâtiments publics. Les travaux débutent par la construction de l'hôtel de ville (1826 à 1831, étudié). En 1866 P-A. Renous édifie le cercle de l'aurore (étudié), puis en 1878 l'architecte Georget réalise deux autres bâtiments publics : les halles (étudié) et l'hôtel des postes (étudié). Par la suite, des édifices privés viennent s'insérer dans les espaces vides, mais la place reste très aérée. Elle est en effet ouverte sur de nombreuses rues, notamment la rue du Vieux-Saint-Louis, l'ancien cours de la Mayenne. Un peu plus loin, le long de la traverse, P-A. Renous édifie dès 1826 le théâtre de la ville (étudié). Les édifices privés, notamment les nombreux hôtels particuliers (28 sont étudiés) rue de Paris et rue de Bretagne (de chaque côté de la place) seront plutôt réalisés dans la seconde moitié du 19e siècle. "La grande traverse" facilita grandement la traversée de la ville en évitant le vieux pont (étudié) et le centre ancien, dont les voies étaient héritées du Moyen Age. Description : Traversant Laval d'est en ouest, longue de plus de 1500 m, la "grande traverse" est parfaitement rectiligne, hormis dans sa partie est, où elle s'incurve vers le nord. Elle passe au nord de la ville médiévale, qu'elle évite soigneusement (sauf le quartier de Saint-Martin). Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |