IA53000628 - jardin d'agrément, actuellement jardin public de La Perrine 55 vues Historique : En 1293, une charte de Guy VIII de Laval accorde à Geoffroy et Hamelin de La Perrine toutes franchises pour leur manoir éponyme moyennant une redevance annuelle d'une paire d'éperons de fer doré. La propriété est transmise à Guillaume Le Camus en 1429, à Jean Béllière en 1467 et à Valentin Delaporte en 1673. Elle entre ensuite dans la famille de Vauguyon par le mariage de mademoiselle Delaporte avec Jacques Foucault de Vauguyon. Leur petit-fils, Pierre René Foucault de Vauguyon, en devient propriétaire par héritage. Par testament en date de 1816, celui-ci donne La Perrine à son petit-neveu Henri Foucault de Vauguyon qui fait aménager un jardin-paysager. En 1880, le fils de ce dernier, également dénommé Henri Foucault de Vauguyon, hérite du domaine puis, ruiné, le met en vente. En 1885, la Ville de Laval désireuse de se doter d'un parc municipal, acquiert les 4,52 hectares pour 140 000 francs. En 1929, le jardinier en chef Jules Denier crée une roseraie dans la partie nord du jardin. Description : Jusqu'en 1830-1840, les informations manquent pour décrire avec précision La Perrine qui s'apparente plus à une propriété agricole avec jardin, bois et labour. En 1885, La Perrine est un jardin public dont l'entrée est marquée par une prestigieuse grille en fer forgé (a-t-elle été réalisée par Emile Dutertre, ferronnier d'art lavallois ?). Aujourd'hui, le jardin comprend trois parties distinctes. La zone centrale, complètement désaxée par rapport au jardin, est constituée d'un bassin et d'une pelouse ceinte d'une allée. Une percée vers le sud dégage un aperçu du jardin tandis que vers le nord une percée permet d'admirer le donjon du Vieux-Château et la Mayenne. L'allée faisant le tour de la pelouse distribue quatre voies desservant les autres parties du jardin. La portion nord est composée de différentes terrasses planes dont la roseraie. Elle est complétée par un espace en forme de couvert prenant l'aspect d'un petit bois. La partie sud, plus pentue, présente un aménagement paysager composée d'une allée formant une grande ellipse recoupée par différentes autres voies. A l'ouest, un alignement de tilleuls délimite une allée large et plane. État de conservation : bon état Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000048 - prieuré de génovéfains Sainte-Catherine 5 vues Historique : C'est Avoise de Craon qui fonde en 1224 le prieuré Sainte-Catherine, prieuré conventuel de chanoines réguliers dépendant de l'abbaye de la Real en Poitou. Une première église est consacrée en 1247. Celle-ci ainsi que le cloître et une partie des bâtiments sont reconstruits entre 1468 et 1508 pour le prieur François Lesné. En 1693, le cloître est à nouveau reconstruit. En 1776, un incendie détruit plusieurs bâtiments et entraîne de nombreux remaniements. Sous la Révolution, l'église devient paroissiale sous le titre de Notre-Dame. Peu de temps après, elle et le cloître sont rasés alors que les autres bâtiments sont vendus comme biens nationaux. En 1816, l'ancien prieuré est occupé par les trappistines nouvellement arrivées à Laval. Elles y restent jusqu'en 1859, date d'achèvement de leur nouveau couvent à la Coudre. Ensuite, les bâtiments dont le logis du prieur sont transformés en moulin, puis en magasins de boissons avant d'être vendus en 1925 à l'entreprise de bâtiment George Pinon. En 1976, les deux pavillons du logement prioral sont rasés. Aujourd'hui, le corps de bâtiment central de celui-ci est encore debout. Il subsiste également la grande bâtisse du 17e siècle autrefois adossée au côté sud du cloître. Des vestiges de ce dernier sont également visibles sur les murs délimitant le parking de la résidence le Prieuré Sainte-Catherine. Description : L'étage de la grande bâtisse aux travées régulières est dotée d'ouvertures dont les encadrements en pierre de taille de granite sont chanfreinées. Au rez-de-chaussée, les fenêtres remaniées ont conservé leurs linteaux d'origine en marbre rose de Saint-Berthevin. Situé contre le côté nord du cloître, le logement du prieur se composait d'un corps de logis avec deux pavillons latéraux (du 16e siècle ?). Celui de droite était carré avec un étage formant saillie et l'autre était octogonal. Selon l'abbé Angot, la première église consacrée en 1247 possédait une crypte dotée d'un autel dédié à sainte Marie-Madeleine. Il écrit également que l'église reconstruite au 15e siècle était "grande, orientée régulièrement" et qu'"on y voyait de riches vitraux". D'après un plan conservé à la Bibliothèque Nationale, ce deuxième sanctuaire se composait d'une nef dotée de plus de cinq travées séparées par des contreforts et percées de hautes fenêtres. Le chevet était plat et un clocher élancé surmontait un toit à deux pans. Côté sud, l'église était pourvue d'une chapelle dont le pignon s'ouvrait sur un grand portail surmonté d'une rose. Jusqu'en 1791, date de leur vente à la Monnaie par le district, l'église abritait un bras d'argent doré relevé en bosse avec la tête de saint Jean-Baptiste, un ostensoir en vermeil garni de pierreries et une statue-reliquaire en argent de Sainte-Catherine (les reliques de la sainte avaient été offertes par Jeanne de Laval). Le prieuré semble également avoir été en possession d'une autre Sainte-Catherine. Datant du 13e siècle, cette sculpture en calcaire polychrome figure la sainte avec deux des instruments de son martyre : l'épée de sa décollation et une des roues brisées par la foudre rappelant son supplice manqué. La statue se trouve aujourd'hui à l'Université de Kingston dans l'Ontario, au Canada. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble État de conservation : vestiges Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000054 - maladrerie Saint-Julien, dite aumônerie de Monsieur Saint-Julien ou Maison-Dieu, puis hôpital Saint-Julien 1 vue Historique : L'hôpital est mentionné en 1188, sa chapelle semble avoir été construite au 12e ou 13e siècle (les soubassements voûtés qui lui servaient d'assise étaient en ogive). Les bâtiments sont gravement endommagés pendant la guerre de Cent Ans. Des travaux de reconstruction démarrent en 1435 et s'intensifient par la suite tout au long du 15e siècle : un logement est réalisé pour l'aumônier en 1466 et une galerie, oeuvre de Jean Martin, est construite en 1478. En 1528, François de Laval, évêque de Dol-de-Bretagne, fait édifier un "logis sur l'eau". De 1616 à 1619, un dernier bâtiment est ajouté par Jean Martinet. La chapelle a été détruite vers 1836. Description : Le gros-oeuvre était en moellons, avec des chaînes d'angle en plus gros appareil. L'entourage des baies était en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000420 - moulin à farine du Petit Bootz 2 vues Historique : Situé sur la rive gauche de la Mayenne, ce moulin à farine est mentionné en 1224. A cette époque, il est aussi appelé moulin de la Beuverie. Il est en grande partie détruit entre 1226 et 1228 puis reconstruit. Au 18e siècle, le moulin fonctionne grâce à une roue verticale extérieure. Au début du second quart du 19e siècle, un petit bâtiment abritant une force hydraulique est construit sur ses fondations. Celle-ci est destinée à faire fonctionner la filature de coton fondée en 1826 par monsieur Le Segrétain et détruite en 1898. L'édicule a aujourd'hui disparu. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage en surcroît État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000420 - moulin à farine du Petit Bootz 2 vues Historique : Situé sur la rive gauche de la Mayenne, ce moulin à farine est mentionné en 1224. A cette époque, il est aussi appelé moulin de la Beuverie. Il est en grande partie détruit entre 1226 et 1228 puis reconstruit. Au 18e siècle, le moulin fonctionne grâce à une roue verticale extérieure. Au début du second quart du 19e siècle, un petit bâtiment abritant une force hydraulique est construit sur ses fondations. Celle-ci est destinée à faire fonctionner la filature de coton fondée en 1826 par monsieur Le Segrétain et détruite en 1898. L'édicule a aujourd'hui disparu. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage en surcroît État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |