IM53001395 - plafond : scènes mythologiques 47 vues Appartenant à : ensemble des décors peints Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53001394 Historique : Le plafond a vraisemblablement été peint entre 1625 et 1642 (date d'achat de la maison par René Guillot et Simone Marest, et date de la transaction signalant que Simone Marest est quitte "des augmentations et améliorations" faites dans la maison). Description : La couche colorée est à l'huile et est posée sur un apprêt indéterminé qui peut lui-même être appliqué sur un badigeon ou un enduit peu épais. Le plafond est constitué de deux poutres principales, parallèles à la rue, et de trois séries de solives, en partant de la rue vers la cour : leur nombre est de 16, de 13 et de 12. Le sens de lecture des solives est variable (voir croquis en annexe). Décor représenté : femme : assis, préhension : corne d'abondance, licorne : ?, dauphin, Mars : ?, femme : ?, assis, oiseau, vase : fleur, tulipe, paysage, à cuir, angelot : assis, panier, à feuillage, à fruit, à arabesque Précision(s) sur le décor représenté : La poutre du côté rue est ornée de plusieurs médaillons octogonaux ou ovales inscrits dans des cuirs, parfois doubles alternant avec des vases fleuris, des personnages et angelots assis, des fruits, feuillages et paniers peut-être fleuris. Des paysages ornent certains médaillons. La poutre du côté de la cour présente plusieurs médaillons où sont figurés une femmee tenant une corne d'abondance et accompagnée d'une licorne (?) et d'un dauphin,peut-être du dieu Mars,une femme assise devant une montagne et un autre personnage non identifié. Entre les médaillons, sont peints des oiseaux, des fleurs et des vases fleuris, dont l'un est accosté d'hommes assis. Les solives sont ornées de médaillons ovales inscrits dans des arabesques encadré de deux fleurs. Chaque extrémité de solives reçoit un demi-médaillon. Dimension(s) : l = 640,la = 535 Précision(s) sur les dimensions : Il s'agit des dimensions de la pièce. La largeur de la poutre côté rue est de 42 cm et celle de l'autre de 38 cm. La largeur des solives varie entre 14 et 17 cm,la hauteur entre 10 et 12,5 cm, leur espacement entre 25,5 à 34 cm. Protection MH : Maison Renaissance dite du Grand-Veneur : classement par arrêté du 23 mars 1883. Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Davy Christian,Just Carole Date(s) de l'enquête : 2001 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000063 - ensemble de lambris de demi-revêtement 4 vues Historique : Le lambris de demi-revêtement de la nef date probablement du 17e siècle. Il a été démonté (détruit ?) et un de ses éléments est conservé dans l'actuel dépôt départemental d'objets religieux de Torcé-Viviers en Charnie. Le lambris du déambulatoire a été réalisé entre 1841 et 1842 et est toujours en place. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : inscription Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000064 - stalles 11 vues Historique : Le style de ces stalles est celui du 16e siècle, mis-à-part la stalle curiale qui semble être celle conçue en 1682. Elles proviennent de l'ancien couvent de Patience et auraient été achetées au directoire par l'évêque constitutionnel D'Orlodot pour 200 livres. Rapportées à Saint-Vénérand en 1842, elles furent restaurées une première fois en 1845 par M. Raimbault. La stalle curiale restaurée en 1903, porte sur sa partie antérieure (construite à cette période ?) la date de ces travaux. Description : L'ensemble de gauche comprend 19 stalles sur deux rangées plus 1 stalle curiale (plus importante). Le côté droit comprend, toujours sur deux rangées, d'abord 6 stalles, puis 8 autres, les deux groupes étant séparés par un passage. Chaque stalle est séparée par une parclose avec un appui-main sculpté, dont le répertoire est très varié : volutes, feuilles enroulées, têtes humaines ou animales, figurines assises. Les miséricordes s'ornent de têtes d'angelots, de fruits, de feuillages ou de rinceaux. Dimension(s) : l = 1700 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000069 - tableau : l'Annonciation 1 vue Historique : Tableau peint en 1618 pour Saint-Vénérand ou quelque église ou couvent du voisinage (le couvent des Jacobins ?). Jean Boucher y renouvèle un des thèmes plastiques les plus souvent traités par la peinture religieuse. Il est en effet peu fréquent de voir tout lien psychologique supprimé entre la Vierge et l'archange Gabriel. De même, il est rare de voir la chambre solitaire envahie par des couples d'angelots dont un s'embrassant. Restaurée dans les années 1980 pour être exposée à Bourges, la toile a fait l'objet d'une nouvelle restauration par les Nantaises Catherine Ruel et Kiriaki Tsesmeloglou entre 2011 et 2012. Le cadre dont la dorure à la feuille est l'oeuvre du peintre en décor lavallois Daniel Thirault, a été réalisé par la menuiserie Coutard de Laval. Décor représenté : Annonciation (Vierge : livre, saint Gabriel, colombe, angelot), Les Instruments de la Passion (La Croix, la couronne d'épines), vase : rose, fleur de Lys, dais, nuée, cheminée Précision(s) sur le décor représenté : La Vierge médite les yeux levés vers le Saint-Esprit tandis que l'archange Gabriel, en face d'elle, met un genou à terre et porte la main vers sa bouche. Un des couples d'angelots s'embrasse et deux autres commentent l'évènement. A noter, la vivacité des coloris des vêtements qui tranche avec l'ombre où se diluent les éléments du décor. Le symbolisme est très présent dans le tableau : au premier plan, le vase contient des fleurs de lys, image de la virginité de Marie, et sur la droite, deux couples d'angelots présentent les instruments de la Passion (La Croix et la couronne d'épines), préfigurations de la mort de celui qui va naître. Dimension(s) : h = 377,l = 260 Inscription(s) : signature (peinte, sur l'oeuvre),date (peinte, sur l'oeuvre) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000071 - châsse 1 vue Historique : Rapportée de l'église de Saint-Denis-du-Maine par l'évêque constitutionnel Charles D'Orlodot, cette châsse renferme les reliques échappées du pillage de l'église au moment de la Révolution. A l'instigation de D'Orlodot, la châsse fût coupée dans le sens de la longueur et les deux parties ainsi obtenues furent disposées sur les crédences situées de part et d'autre du maître-autel. Dans le reliquaire se trouve quatre reliques : saint Vénérand martyr, sainte Liberate (également appelée sainte Wilgeforte) martyre, saint Julien évêque et saint Melaine évêque. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |