IM53002798 - lampe de sanctuaire 1 vue Historique : Cette lampe de sanctuaire date de la seconde moitié du 19e siècle. Elle est actuellement conservée au dépôt départemental d'objets religieux de Torcé-Viviers en Charnie. Description : La lampe de sanctuaire se compose d'un cul-de-lampe de forme polygonale soutenu par des chaînes réunies en leur sommet par un autre cul-de-lampe. De celui-ci part une petite chaîne à laquelle est suspendu un couvercle situé au dessus de l'anneau destiné à reçevoir le récipient à huile. Précision(s) sur le décor représenté : La base du cul-de-lampe principal est percée d'ouvertures à remplages de style gothique. Son sommet est constitué d'une balustrade à rinceaux cantonnée de niches à dais abritant des anges. Les chaînes sont constituées de médaillons quadrilobés. Dimension(s) : h = 38,5,la = 12,pr = 17 Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2006 Copyright : (c) Inventaire général, 2006 (c) Ville de Laval, 2006 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000011 - verrière légendaire : Passion (baie 101) 5 vues Historique : La verrière est commandée en 1521 par Jean Boulain et sa femme Guillemine Touchard. Réalisée par un atelier rouennais, elle est la copie d'un vitrail exécuté par Arnoult de Nimègue pour l'église Saint-Jean de Rouen et remonté dans la cathédrale d'York. En 1690 ou 1697, suite à l'allongement du transept gauche, elle est démontée puis remontée. En 1891, elle est signalée "en assez bon état", seules quelques scènes du tympan semblant avoir été inversées. Entre 1896 et 2000, elle fait l'objet de trois restaurations : en 1896 par le lavallois Auguste Alleaume qui était sur la liste officielle des peintres-verriers chargés de la restauration des vitraux classés monuments historiques, en 1953 par Max Ingrand et au début des années 2000 par Philippe Alliou. Pour l'année 1899, le registre de caisse d'Alleaume fait apparaître la somme de 3 560 francs pour "la fenêtre de la Crucifixion de Saint-Vénérand". Description : Six barlotières par lancette. Décor représenté : Jugement dernier (Christ juge, ange, Vierge, saint Jean-Baptiste, personnage, saint Michel, diable, Enfer), Passion (Christ, jardin des oliviers, Baiser de Judas, Jésus devant Caïphe, Pilate se lave les mains, Flagellation du Christ, Couronnement d'épines, Jésus présenté au peuple, Montée au Calvaire, Le Crucifiement, Calvaire, Vierge de Pitié) Précision(s) sur le décor représenté : Au registre inférieur, les deux donateurs sont représentés accompagnés de leurs saints patrons, saint Jean-Baptiste portant un agneau et une croix avec une banderolle et saint Guillaume de Maleval, le patron des armuriers. Les dix scènes de la Passion y sont associées : Jésus au jardin des oliviers, le Baiser de Judas, Jésus devant Caïphe, Jésus devant Pilate, la Flagellation, le Couronnement d'épines, l'Ecce Homo, le Portement de croix, la Mise en croix et la Crucifixion qui, en tant qu'évènement principal, occupe le centre de la composition. Dans cette scène, Jésus est représenté accompagné des deux larrons et, au pied des croix, de la Vierge, Marie-Madeleine et saint Jean. Au tympan figure le Jugement dernier. Dimension(s) : h = 500,la = 300 Inscription(s) : inscription concernant l'iconographie (peinte, sur l'oeuvre, latin),date (peinte, sur l'oeuvre) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1985 Copyright : (c) Inventaire général, 1985 (c) Ville de Laval, 1985 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003685 - cinq verrières figurées de l'Immaculée Conception, des litanies mariales et de la Vie de la Vierge (baies 200, 201, 202, 203 et 204) 9 vues Historique : Ensemble de cinq verrières réalisées en 1901 par Auguste Alleaume. Les cartons sont également du peintre-verrier lavallois excepté celui du médaillon de la proclamation du dogme de l'Immaculée Conception qui a été dessiné par l'Angevin Victor Livache ou par son fils René. D'après le registre comptable d'Alleaume, ces vitraux ont été exécutés pour la somme de 4 826,15 francs. Deux de ces verrières ont été créées grâce aux dons de la famille de Virville dont les armoiries combinaient celles de Monseigneur des Azars et du cardinal Davy du Perron. En 1944, lors du bombardement du viaduc par les alliés, les verrières sont endommagées et déposées. En 1955, elles sont remplacées par des vitraux de l'angevin Maurice Bordereau. Leur réalisation d'un coût de 106 700 francs est financée par souscription. Ceux des baies 200, 201 et 202 ont réintégré les écus armoriés qui figuraient sur les oeuvres d'origine. Décor représenté : Immaculée Conception, ange (portant : couronne), Christ bénissant (assis, livre), Tétramorphe, Vierge (lys, épine, porte, jardin), Vie de la Vierge (Nativité de la Vierge, Présentation de la Vierge au Temple, Education de la Vierge, Visitation), Enfance du Christ (Nativité), écu, phylactères (litanies mariales) Précision(s) sur le décor représenté : La verrière de la baie d'axe était dédiée à la proclamation du dogme de l'Immaculée Conception. La mandorle centrale renfermait la Vierge immaculée écrasant de son pied le serpent du péché originel. Au dessus de sa tête, deux anges tenaient une couronne. Le compartiement supérieur renfermait un Christ bénissant et présentant le livre de la Loi. Sa bordure reçevait les symboles des quatre évangélistes. Le bas du vitrail était illustré de symboles virginaux, lys, épines, porte d'or et jardin fermé, ainsi que d'une scène montrant le pape Pie IX décrétant le dogme de l'Immaculée Conception. Le vitrail de la baie 201 figurait la naissance, la présentation au temple, l'éducation et le mariage de la Vierge. Celui de la fenêtre 202 évoquait l'Annonciation, la Visitation, la naissance et l'éducation de Jésus de Nazareth. Enfin, le bas des trois vitraux était orné d'écus armoriaux. Les verrières des baies 203 et 204 étaient consacrées aux litanies de la Vierge : Sancta Dei Genitrix, Virgo proteus et Virgo clemens (baie 203), Consolatrix afflictonim, Auxilium Christianorum et Regina sine labe originali concepta (baie 204). Chaque titre était inscrit sur une banderole. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : armoiries Précision(s) sur inscription(s) : Armoiries de l'abbaye de Pontigny dont le père Hamelin avait été membre : d'azur au pont d'argent de trois arches sommé d'un arbre de sinople lui-même sommé d'un nid d'argent rempli d'or et accosté de deux fleurs de lys d'or, armoiries de Saint-Michel, communauté à laquelle le père Hamelin avait appartenu : de sable à dix coquilles d'argent 4, 3, 2 et 1, au chef cousu d'azur, à trois fleurs de lys d'or, armoiries du collège : de gueules chargé du monogramme de la Vierge au chef d'or chargé d'une étoile, l'ensemble de ces armoiries forment le blason de l'Institution de l'Immaculée Conception (vitrail de l'actuelle baie d'axe), armoiries de Hugues des Azars, évêque de Toul de 1506 à 1517 (sur le vitrail de la baie 201) : d'azur à la croix d'argent cantonnée de quatre dés de même montrant l'as de sable, la devise de l'évêque est inscrite sur la maquette : MODERATA DURANT, il s'agit d'une citation de Sénèque signifiant : Ce qui est mesuré dure, armoiries de Jacques Davy du Perron (1556-1618), évêque d'Evreux, archevêque de Sens, puis Cardinal de Sainte-Agnes-hors-les-Murs (sur le vitrail de la baie 202) : d'azur au chevron d'or accompagnés de trois harpes du même, 2 en chef affrontées et 1 en pointe, sur la maquette, les armoiries sont timbrées du chapeau rouge des cardinaux de chaque côté duquel pend un cordon à dix houppes (cordons des archevêques), elles sont accompagnées de la devise : GAUDET ORBIS HAC HARMONIA (Dieu se réjouit de cette harmonie de la terre). Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000089 - verrière historiée : Sainte Cécile (baie 10) 11 vues Historique : Dessiné et réalisé en 1894 par Auguste Alleaume, peintre-verrier lavallois, ce remarquable vitrail néo-Renaissance est inspiré d'un tableau de Raphaël peint en 1514 et conservé à la Pinacothèque nationale de Bologne. Il a été offert à la paroisse par Madame Cécile Lamerie et sa soeur Mademoiselle Hubert, d'où l'inscription "don de Mme C.L.H.". Pour l'anné 1894, le registre de caisse d'Auguste Alleaume fait apparaître la somme de 2 000 francs "pour la fenêtre des Cordeliers". Description : Verrière en plein-cintre dotée de trois (?) barlotières, de trois lancettes en arc brisé et de trois jours de réseau. Verrière-tableau : sa composition occupe toute la surface du vitrail sans souci des divisions maçonnées de la baie. Décor représenté : sainte Cécile (orgue), saint Paul (épée, parchemin), saint Jean, saint Augustin (crosse, étole), sainte Marie-Madeleine (vase), ange (tambourin, violon), dais, instrument de musique, nuée, ornement végétal, ornement architectural Précision(s) sur le décor représenté : Verrière-tableau occupant la baie de la chapelle Saint-Charles-Borromée et représentant sainte Cécile, la patronne des musiciens, entendant au moment de sa mort, une musique céleste produisant son extase. Les personnages de la scène principale occupent l'intérieur d'une niche dont l'architecture s'inspire de celle d'un buffet d'orgue du 16e siècle (outre les musiciens, les chanteurs et les organistes, sainte Cécile patronne les facteurs d'orgues et les luthiers). Les extrémités du positif faisant office de soubassement, disparaissent derrière deux trophées de musique associant livres et instruments : à gauche, une harpe, une guitare, un serpent ou cornet à bouquin et un cromorne, à droite, une timbale, un tambourin, une trompette, des grelots et deux serpents ou cornets à bouquin. Ils encadrent des tuyaux d'orgue couronnés d'un cartouche renfermant une inscription. Dans la lancette centrale, la sainte, les yeux levés au ciel, se détourne de la musique terrestre et humaine pour écouter celle des anges. Elle est représentée avec un orgue portatif renversé et cassé (deux des tuyaux sont détachés du sommier). Elle est entourée de quatre saints représentés avec leurs attributs respectifs et symbolysant la musique humaine : à gauche, saint Paul et saint Jean (sans son symbole), à droite, sainte Marie-Madeleine et saint Augustin. Au-dessus de ces personnages, trois anges tenant un livre de musique ouvert, psalmodient, agenouillés sur une nuée. Dans le tympan, deux autres anges jouent respectivement du tambourin et du violon. Le registre de production de dessins d'Alleaume témoigne d'une évolution du projet. Il y est en effet indiqué que "la sainte est assise à l'orgue, devant le clavier". Dimension(s) : h = 630, la = 220 Précision(s) sur les dimensions : dimensions apparaissant dans le registre de production d'Auguste Alleaume,dimension du tympan (d'après le registre de production) : h = 150. Inscription(s) : inscription donnant l'identité du modèle (peinte, sur l'oeuvre),inscription concernant le donateur (peinte, sur l'oeuvre),signature (peinte, sur l'oeuvre),date (peinte, sur l'oeuvre) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1985 Copyright : (c) Inventaire général, 1985 (c) Ville de Laval, 1985 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003708 - sept verrières figurées : Pietà, Mort de Saint Joseph, Sainte Thérèse et l'Enfant Jésus, Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus dans le ciel, Trinité, Vierge du Rosaire et Saint Dominique et Vierge à la médaille miraculeuse (baies 0, 1, 2, 3, 4, 5 et 6) 1 vue Historique : Ensemble de sept verrières dessinées et réalisées entre 1920 et 1928 par Auguste Alleaume. Les sommes suivantes apparaissent dans le livre de caisse du peintre-verrier : 1 100 francs en 1920 et 3 000 francs en 1928. Les vitraux ont été soufflés lors du bombardement du pont d'Avesnières le 6 août 1944. Description : Ces verrières occupaient les fenêtres en plein-cintre des chapelles du choeur. Seules trois d'entre elles, celles représentant sainte Thérèse et l'Enfant Jésus, la Trinité et sainte Thérèse de l'Enfant Jésus au ciel, sont documentées par des maquettes. Les autres sont seulement mentionnées dans le registre de production du peintre-verrier. Décor représenté : sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (agenouillée, Jésus : enfant), Trinité (Christ : assis, nuée, Dieu le Père : vieux, assis, globe, nuée, Saint-Esprit : colombe), sainte Thérèse de l'Enfant Jésus (agenouillée : croix, roses, anges) Précision(s) sur le décor représenté : Sur l'un des deux vitraux qui lui étaient dédiée, sainte Thérèse, en robe de carmélite, est représentée agenouillée devant l'Enfant Jésus qui lui caresse le visage. Tous les deux sont placés dans une mandorle entourée de chrysanthèmes et de lys de jardin. Sur le deuxième vitrail, la sainte qui tient un crucifix, est figurée au ciel faisant tomber une pluie de roses sur la terre. Elle est accompagnée de deux anges dont l'un est en prière. Là aussi, les personnages occupent une mandorle. La troisième verrière est consacrée à la Trinité et montre le Père, un globe dans la main gauche, et le Fils, assis sur une nuée, avec la colombe du Saint-Esprit au-dessus d'eux. Pour ce vitrail la mention "genre XII" apparaît dans le registre de production d'Alleaume. La verrière de la Vierge à la médaille miraculeuse était consacrée à l'apparition de la Vierge Marie à Catherine Labouré en 1830. Dimension(s) : h = 56,la = 36 Précision(s) sur les dimensions : dimensions du vitrail de la Vierge de Pitié (d'après le registre de production),dimensions du vitrail de la Mort de saint Joseph (d'après le registre de production) : h = 105, la = 36,dimensions du vitrail de sainte Thérèse et l'Enfant Jésus (d'après le registre de production) : h = 75, la = 42,dimensions du vitrail de sainte Thérèse et l'Enfant Jésus dans le ciel (d'après le registre de production) : h = 75, la = 42,dimensions du vitrail de la Trinité (d'après le registre de production) : h = 98, la = 48,dimensions du vitrail de de la Vierge du rosaire et saint dominique (d'après le registre de production) : h = 97, la = 38,dimensions du vitrail de la Vierge à la médaille miraculeuse (d'après le registre de production) : idem. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Objets mobiliers |