IA53000640 - chapelle funéraire des familles Royer-Royer 2 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire construite vers 1925 par la Société des Marbres, Pierres et Granits de l'Ouest domiciliée à Laval. Elle accueille les sépultures d'Auguste Royer (1893-1925), de son épouse (1892-1983), de madame Fricot-Royer (1921-1994), d'Auguste Royer (1865-1911), de son épouse Joséphine Jallier et d'Auguste Royer (1860-1937). Description : Edicule construit en calcaire bleu de Laval sur une terrasse en granite. Il est couronné d'un toit en pierre lui-même sommé d'une croix. Les murs sont percés d'une porte, de deux fenêtres et d'un occulus. La porte ferme par un vantail en métal peint partiellement ajouré dont la partie basse accueille les initiales R R. Elle est flanquée de deux colonnettes en marbre noir à chapiteaux feuillagés. Le tympan du fronton-pignon est orné d'un cartouche accueillant une plaque funéraire en marbre noir gravée de l'inscription FAMILLES ROYER-ROYER. Seul l'oculus du pignon postérieur a conservé sa verrière d'origine. L'espace intérieur est meublé d'un autel en marbre blanc et noir. Les murs accueillent des plaques en marbre blanc gravées d'épitaphes. Le plafond est peint. Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : inégal suivant les parties Précision(s) sur le décor représenté : Le plafond est peint d'une croix pattée de grandes dimensions. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2010 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2010 (c) Ville de Laval, 2010 Fonds / classement : Architecture |
IA53000641 - chapelle funéraire de la famille Lelièvre-Huau Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire construite au début du 20e siècle par l'entrepreneur lavallois Bazin. Elle accueille les sépultures de la famille LELIEVRE-HUAU. Description : Edicule de style classique dont le soubassement est en granite et les murs en calcaire. Il est couronné d'un toit en pierre lui-même sommé d'une croix. Les murs sont percés d'une porte et de trois fenêtres dont deux latérales. La porte ferme par un vantail en métal peint partiellement ajouré. Elle est flanquée de deux colonnettes en marbre rose à chapiteaux feuillagés. Le tympan du fronton-pignon est orné d'un cartouche accueillant une plaque funéraire en marbre rose gravée de l'inscription FAMILLE LELIEVRE-HUAU. Les trois fenêtres ont conservé leurs verrières d'origine (étudiées). L'espace intérieur est meublé d'un autel en marbre blanc et gris. Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : inégal suivant les parties Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2010 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2010 (c) Ville de Laval, 2010 Fonds / classement : Architecture |
IA53000643 - chapelle funéraire de la famille Elie Brillet 3 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire construite vers 1905 par l'architecte lavallois Louis Garnier. Elle accueille les sépultures d'Elie Gervais Brillet (1809-1874), de son épouse Joséphine Anne Richer (1817-1899), d'Elie Marie Jean Brillet (1841-1913) et de son épouse Clarisse Lecomte (1839-1916). Date(s) de réalisation : 1905 ? Description : Edicule de plan trapézoïdal couronné d'un toit-terrasse. Les murs sont en granite et le toit en pierre. Les façades antérieure et postérieure sont percées d'une porte également trapézoïdale et d'une fenêtre rectangulaire. Celle-ci a conservé sa verrière d'origine. La porte ferme par un vantail en métal peint percé d'une ouverture quadrangulaire. Le linteau qui la surmonte est sculpté de l'inscription FAMILLE ELIE BRILLET. L'espace intérieur est meublé d'un autel en marbre. Les murs accueillent deux grandes plaques funéraires en marbre blanc gravées d'épitaphes. Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : inégal suivant les parties Précision(s) sur le décor représenté : La poignée de porte prend la forme d'une tige dont les extrémités sont pourvues de feuilles. Elle est surmontée d'une fleur semblant être une fleur de camélia. Ces végétaux confèrent un style Art nouveau au vantail. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2010 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2010 (c) Ville de Laval, 2010 Fonds / classement : Architecture |
IA53000646 - chapelle Notre-Dame des Sept Douleurs et de l'Invention de la Croix 1 vue Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000645 Historique : La chapelle est édifiée en 1842 (par l'architecte Pierre-Aimé Renous ?) en remplacement d'un sanctuaire provisoire dit de l'Immaculée-Conception qui avait été aménagé dans la maison du chemin d'Hydouze. La nouvelle chapelle est bénite sous le vocable de Notre-Dame des Sept Douleurs et de l'Invention de la Croix, le 15 septembre 1844. Sa cloche, à qui furent donnés les prénoms de Christiane, Berthe et Andrée, est baptisée le 24 juin 1933. Depuis 1980, l'édifice est divisé en deux dans sa hauteur et accueille des salles de cours. Date(s) de réalisation : 1842 Description : La chapelle a la particularité de posséder un clocher déporté de forme octogonale. Ses murs sont percés de baies en plein-cintre et couronnés d'une voûte en berceau. Jusqu'en 1907, l'intérieur était revêtu d'un décor néo-classique composé, entre autres, de pilastres cannelés à chapiteaux composites. L'ensemble des murs étaient recouverts de peintures monumentales. Ceux du choeur étaient peints des figures en pied de sainte Agnès et de saint Louis de Gonzague. Les deux peintures murales encadraient une statue (en plâtre polychrome ?) du Sacré-Coeur placé derrière le maître-autel en marbre blanc. Celui-ci était flanqué de deux autels latéraux surmontés des statues de la Vierge, à gauche, de saint Joseph, à droite. Les baies étaient fermées par des vitraux à motifs géométriques (losanges) et figuratifs (verrières de Mater Admirabilis et de la Vierge de Lourdes). Vers 1860-1862, un orgue construit par le belge Hypopolyte Loret fut installé sur la tribune. Au moment de leur expulsion en 1904, les religieuses donnèrent ou vendirent une grosse partie du mobilier. L'orgue fut ainsi acheté par le comte Jacques de Vaujuas-Langan qui en fit don à l'église de Launay-Villiers. En 1907, les peintures murales furent supprimées. En 1933, une cloche dénommée Christiane-Berthe-Andrée, vint remplacer la cloche d'origine descendue le 14 juillet 1904. A la même époque, les vitraux furent remplacés par des verrières de Michel Soutra aujourd'hui disparu. Dans les années 1945-1950, un grand crucifix fut accroché derrière le maître-autel. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : en rez-de-chaussée Statut de la propriété : propriété d'une association diocésaine Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2011 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2011 (c) Ville de Laval, 2011 Fonds / classement : Architecture |
IA53000647 - maison Historique : Maison construite dans le deuxième quart du19e siècle. Description : Maison de notable placée entre une cour pavée et un jardin d'agrément. Elle se compose d'un corps principal doté d'un toit aux pentes très douces et de ce qui semble être une construction plus récente. Le gros-oeuvre des façades antérieures est en moellons enduits. Les entourages des ouvertures, les pilastres d'angles et les cordons séparant les différents niveaux utilisent la pierre de calcaire. Les baies rectangulaires sont dotées d'appuis posés sur des corbeaux. Ceux de l'étage sont pourvus de garde-corps en fer forgé. Le comble est éclairé par trois lucarnes aux fenêtres à arc segmentaire. Un perron en pierre de granite donne accès à l'entrée. Il est protégé par une marquise en fonte de style Napoléon III venant rompre la sobriété de la façade. Cet auvent est accompagnée de deux luminaires d'applique et de deux grattoirs à chaussures installés de chaque côté de l'emmarchement. L'ensemble, auquel il faut adjoindre la porte d'entrée, est certainement l'oeuvre du ferronnier d'art lavallois Bourny. A l'intérieur, la maison est ornée de vitraux d'Alleaume et d'une peinture monumentale. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussée surélevé,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000648 - hôtel, actuellement immeuble de bureaux 7 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000037 Historique : L'hôtel est construit en 1896 sur des plans de Léopold Ridel pour monsieur Adolphe Masseron. Quelques-uns de ses vitraux ont été réalisés en 1903 par le peintre-verrier Auguste Alleaume. Son registre de caisse mentionne en effet le nom de monsieur Masseron ainsi que la somme de 360 francs. Date(s) de réalisation : 1896 Description : Hôtel particulier construit sur une parcelle extrêmement étroite, d'où sa verticalité, et dont l'architecture éclectique fait de nombreux emprunts au style Renaissance. La façade, côté quai, comporte quatre niveaux dont un étage de comble et cinq travées régulières. Les ouvertures du premier étage à linteau droit avec agrafe ouvragée, sont dotées de balconnets à balustres, à l'exception de la baie de la travée nord qui s'ouvre sur un bow-window ou oriel doté d'une verrière. Au rez-de-chaussée, les ouvertures sont légèrement cintrées alors qu'au deuxième étage elles sont en anse de panier. Sur le toit, les baies à meneau de bois sont parfois insérées dans une ornementation néo-Renaissance avec pilastres, pinacles, consoles et frontons triangulaires ou curvilignes à tympans sculptés de motifs végétaux. L'animation du volume se fait par le jeu des toitures et par l'adjonction de quelques éléments pittoresques : le bow-window, déjà cité, surmontant l'ancienne porte d'entrée, mais aussi une véranda métallique ornée de céramiques polychromes à motifs végétaux stylisés. Les éléments décoratifs, en calcaire, sont mis en valeur par le contraste avec le matériau de remplissage, la brique. A l'intérieur, le vestibule, les salles de réception et les bureaux du rez-de-chaussée ont reçu un décor de boiseries et de panneaux vitrés de syle Louis XV ou néo-Renaissance. Le grand escalier en bois emprunte par contre au style gothique. A noter : Ridel fut également chargé du décor de la salle de bains pour laquelle il dessina deux panneaux décoratifs au style japonisant,ceux-ci représentent des geais sur un éventail déployé et des cigognes pêchant. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : ornement végétal, support : véranda, lucarnes Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1988 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000649 - maison, actuellement immeuble d'habitation 1 vue Historique : Maison construite au début du 20e siècle pour le docteur Loiseleur, fondateur du centre de radiologie de la clinique Sainte-Elisabeth qui jouxtait la demeure de ce dernier. La maison est ensuite devenue la propriété du docteur Barrier qui racheta également une partie du cabinet. Description : Maison à large façade sur rue dont l'accès s'effectue par un perron côté cour. Elle se compose d'un corps central à trois niveaux et de deux corps latéraux n'en possèdant que deux. Les soubassements sont en granite et le gros-oeuvre en moellons enduits. L'ensemble des ouvertures présentent des arcs en anse de panier et des entourages en pierre de calcaire. Celle-ci est également utilisée pour les chaînages d'angle marquant les trois corps de bâtiment. Si les fenêtres du deuxième niveau du corps central sont précédées d'un balcon en bois sur consoles, toutes les autres sont dotées de garde-corps du même matériau. Les avant-toits et les auvents (quatre à deux pentes et un en appentis) prennent également appui sur des aisseliers en bois découpé. Tout en participant au décor de la maison, ceux-ci en renforcent l'aspect pittoresque et lui confèrent un petit air de "chalet". A l'intérieur, les étages sont desservis par un escalier en bois de style néo-gothique dont la rampe d'appui est percé de motifs cruciformes. La cage d'escalier est éclairée par des fenêtres qui accueillaient des vitraux. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussée surélevé,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |
IA53000650 - hôtel Historique : Hôtel construit entre 1850 et 1874 pour Roger Lambelin dont les initiales ornent le manteau de cheminée de l'une des chambres. Au début du 20e siècle, il appartient à monsieur Le Bail dont l'initiale B figure sur la mosaïque décorant le sol du vestibule d'entrée. Description : Hôtel entre cour et jardin de plan carré. Le gros oeuvre est en moellons enduits, les entourages des ouvertures, les chaînages d'angle et les cordons de séparation des étages en pierre de calcaire. La travée d'axe, en légère saillie, superpose les ouvertures en plein cintre parmi lesquelles deux fenêtres ornées de vitraux d'Alleaume. Celle de l'étage supérieur est flanquée de deux baies aveugles. A l'intérieur, le sol de l'entrée est orné d'une mosaïque. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : rez-de-chaussée,2 étages carrés Précision(s) sur le décor représenté : La mosaïque représente un médaillon ovale renfermant la lettre B. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000660 - maison Historique : Maison du début du 20e siècle occupant l'ancien parc de l'hôtel de monsieur Pillon (étudié). Elle a été construite pour monsieur Fortin qui exerçait la profession de marbier (le cimetière de Vaufleury est tout proche). Description : Maison entre cour et jardin dont l'architecture s'apparente à celle d'une résidence de villégiature. Construite en moellons équarris, elle est organisée en trois travées, celle de droite étant en très légère avancée. Cette dernière est percée de fenêtres jumelées que surmonte un toit à longs pans s'achevant par une demi-croupe débordante. L'élévation latérale gauche est couverte du même type de toit avec des aisseliers en bois comme suports du débord. Les niveaux sont marqués par des bandeaux de calcaire et les encadrements latéraux des baies, comme les chaînages d'angle, sont traités en calcaire bleu de Laval. Toutes les grandes ouvertures, y compris le garage, sont surmontées de linteaux métalliques à rosaces. Celui placé au-dessus de la petite fenêtre d'escalier est en calcaire gravé d'un arc en accolade. L'extrémité gauche de la façade gouttereau se prolonge par un bow window à pans coupés et en maçonnerie imitant le pan de bois. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussée surélevé,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : Les parties basses des fenêtres supérieures de l'élévation antérieure droite, sont sculptées de volutes surmontées de visages d'êtres fabuleux. Ces motifs sont précédés de vases contenant des fleurs. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000661 - maison Historique : Maison construite au début du 20e siècle pour Daniel Oelhert (1849-1920), géologue amateur et conservateur des musées d'archéologie et d'histoire naturelle de Laval. De 1954 à 2004, elle fut la propriété du docteur Deslandes. Description : Maison à organisation complexe constituée de trois bâtiments : un logis à façade sur rue, un corps postérieur et une aile en retour d'équerre. Elle s'accompagne d'une construction à étage renfermant notamment un garage. Un passage d'entrée surmonté d'une verrière à deux pentes sépare celle-ci de l'habitation. L'ensemble forme un plan en U. Côté rue, le gros-oeuvre du corps de bâtiment est en moellons enduits et en briques ocre-jaune pour le niveau supérieur (en raison d'une surélévation ?). Côté jardin, il combine briques ocre et rouge formant un décor géométrique. Les étages inférieurs sont dissimulés par un arrière-corps à deux niveaux en retour d'équerre. Le rez-de-chaussée est en brique poychrome disposée en assises alternées. Le mur sous-appui de la galerie est en faux pan de bois avec briques ocre-jaune en remplage. Le gros-oeuvre de l'aile en retour est en moellons enduits. La brique est uniquement utilisée pour les encadrements et pour le bow-window à pans coupés venant prolonger l'extrémité du premier étage. Une construction latérale en appentis vient encore agrandir cette partie de la maison. L'arrière-corps, peu profond et très ouvert, superpose fenêtres à arc segmentaire au rez-de-chaussée et fenêtres à arc déprimé à l'étage. Les ouvertures basses de sa façade latérale sont coiffées de linteaux métalliques à rosaces. Ceux-si se retrouvent de manière identique sur la construction en brique renfermant le garage actuel. Les couvertures varient d'un bâtiment à l'autre : terrasse pour le logis à façade sur rue, toit à deux pentes pour la dépendance et l'aile en retour, appentis pour l'arrière-corps et l'extension de l'aile en retour d'équerre. L'appentis débordant de l'arrière-corps repose sur des aisseliers en bois. Si l'élévation sur rue se caractérise par la sobriété de son architecture, tel n'est pas le cas de celle de la façade postérieure et des autres corps de bâtiment. Ceux-ci affichent en effet un style pittoresque résultant de l'utilisation de la brique polychrome, du pan de bois et des toitures débordantes. Matériau(x) de couverture : ardoise Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000662 - maison, actuellement immeuble d'habitation Historique : Maison construite à la fin du 19e siècle pour l'avocat Adophe Messager. Au 20e siècle, elle a fait l'objet d'un agrandissement et a été transformé en immeuble d'habitation. Description : Maison de style néo-classique transformée en immeuble d'habitation. A l'origine, la demeure se composait d'un corps de bâtiment à façade sur rue et d'une aile en retour d'équerre de même hauteur. Suite à l'adjonction d'un arrière-corps, elle a perdu son plan régulier en L au profit d'un plan carré. Le gros-oeuvre des deux corps est en moellons enduits. Les chaînages d'angle utilisent à la fois le granite et le calcaire. La corniche et les bandeaux moulurés courant le long des façades sont en pierre de calcaire. L'élévation droite est percée de baies à meneaux au rez-de-chaussée et d'une fenêtre oblongue cantonnée de pilastres doriques à l'étage supérieur. Ces ouvertures sont coiffées de linteaux métalliques ornés de quatrefeuilles. L'aile en retour dont le rez-de-chaussée s'ouvre sur un portail à arc segmentaire est couronnée d'un toit à longs pans perpendiculaire à la rue. L'élévation adjacente est surmontée d'une couverture du même type. Dotée d'une faible pente, elle est disposée parallèlement au mur gouttereau et est dissimulée par un attique à balustrade. La distribution intérieure est inconnue mais il semblerait qu'un atelier d'artiste occupait le troisième niveau. Le gros-oeuvre de l'arrière-corps est en moellons enduits avec des encadrements d'ouvertures en brique rouge. Le toit est à longs pans. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussée,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |
IA53000663 - chapelle dite petite chapelle Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000063 Historique : La première chapelle de l'Institution est construite à l'initiative du chanoine Jean Blu sur des plans de l'architecte Eugène Boret. Les travaux financés grâce à une souscription, une loterie et des dons anonymes, sont confiés à l'entrepreneur M. Blot. Achevé en 1876, le sanctuaire devient rapidement trop petit pour accueillir les élèves et ce, malgré un agrandissement du bas-côté droit. La construction de la grande chapelle commencée en 1897, entraînera la mutilation de sa nef. Seule la façade sur rue témoigne encore de cette première construction. Date(s) de réalisation : 1876 Description : Chapelle de style néo-gothique. Un texte donne la description suivante de son intérieur primitif : "Au-dessous de la clé de voûte où se réunissent les arceaux de l'abside, était placé l'autel en bois, partcipant à la fois de la sculpture et de la peinture. la table était supportée par quatre colonnettes à base attique et garnie aux chapiteaux de volutes. Derrière ces colonnettes dégagées était le devant d'autel peint et orné d'un médaillon portant le chiffre de l'Immaculée Conception. L'autel, avec gradins et tabernacle, était adossé à un retable couronné d'un entablement supporté par deux colonnettes, le tout richement décoré. Sur ce retable, en arrière de l'autel, des statues de grandeur naturelle formaient trois groupes représentant, l'un, au centre, l'apparition de Lourdes,l'autre, à droite, l'apparition de La Salette,le troisième, à gauche, l'apparition de Pontmain". Depuis sa désaffectation au culte, l'édifice divisé en deux niveaux accueille, au rez-de-chaussée, des chambres froides et des locaux de stockage. L'étage, aujourd'hui abandonné, fut très longtemps occupé par une bibliothèque puis une salle des professeurs. Matériau(x) de couverture : ardoise Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2014 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2014 (c) Ville de Laval, 2014 Fonds / classement : Architecture |
IA53000664 - chapelle dite grande chapelle 6 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000063 Historique : La grande chapelle, conçue pour devenir l'église paroissiale de la rive gauche, est réalisée en 1897 sur les plans de l'architecte Eugène-Joseph Hawke. Le père Cyrille Hamelin, alors supérieur de l'Immaculée-Conception, en est l'initiateur. Dans les années 1990, l'intérieur de l'édifice est totalement transformé par l'architecte Yves-Marie Belot. Description : Chapelle néo-romane en pierre de taille de granite et en moellons équarris de calcaire. La croisée du transept est couronnée d'un toit à l'impériale. La voûte du choeur accueille une peinture monumentale de M. Moriceau. Les fenêtres sont dotées de vitraux dont certains d'Auguste Alleaume. Dans les années 1990, la nef a été partagée en trois niveaux afin d'accueillir au rez-de-chaussée le restaurant scolaire, à l'extrémité du premier étage des salles de cours ainsi qu'un oratoire et sur la totalité du deuxième étage une chapelle. Des cuisines sont également construites devant l'ancienne entrée du sanctuaire. D'après une carte postale ancienne, la chapelle conservait un trésor composé d'une chasuble gothique, d'une étole et d'une bourse de bénédictin, d'un grand missel de Tournai, d'une chape, d'une reliure mosaïque, d'un ostensoir de la maison Biais, d'une Vierge de la fondation du Collège, de deux paires de burettes dont une du 17e siècle et d'un évangéliaire provenant de Bruges. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 3 vaisseaux État de conservation : remanié Précision(s) sur le décor représenté : La scène du Couronnement de la Vierge est inspirée d'une fresque de Fra Angelico et représente l'accueil au Ciel de la Vierge par le Christ qui l'élève au dessus de la multitude des bienheureux. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000665 - chapelle Saint-Julien Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000025 Historique : La chapelle, édifiée pour 300 000 francs sur des plans de Léopold Ridel, achève les gros travaux de l'hôpital Saint-Julien. Les vitraux dont elle ornée sont réalisés entre 1901 et 1902 par Auguste Alleaume. D'après le registre de caisse du peintre-verrier, leur réalisation s'est faite pour un coût total d'environ 8 000 francs. Après sa désaffection au culte dans les années 1980, l'édifice est utilisé comme espace d'exposition. Depuis 2000, la chapelle est utilisée comme atelier et réserve muséale Date(s) de réalisation : 1901 Description : Chapelle en croix latine orientée sud-nord et dont l'entrée principale occupe le bras ouest du transept autrefois réservé au public. De style romano-byzantin, l'édifice se distingue par son entrée richement ornée : sculptures en bas-relief dont une Vierge à l'enfant tenant un lys et une statue de Saint Joseph, rose, arcatures etc.. La croisée du transept est coiffée d'une tour lanterne à tambour et dôme ovale. Un lanternon portant croix surmonte l'ensemble. Un campanile à flèche polygonale renferme une cloche installée en 1901. Le bras gauche du transept, anciennement choeur des religieuses, est constitué d'une salle basse à deux rangées de cinq arcatures et d'un étage. Le plafond de la salle basse est couvert d'un solivage en chêne sculpté. Ce qui correspond à la nef stricto sensu et qui se caractérise par sa faible longueur, était réservé aux malades et communiquait avec l'hôpital. Le choeur qui décrit un demi-cercle est peu profond. Le décor intérieur est particulièrement digne d'intérêt et, exception faite des vitraux d'Auguste Alleaume, fut exécuté sous la direction de Léopold Ridel : peintures monumentales réalisées par les peintres nantais et parisien Maurice Chabas et Emmanuel Cavaillé-Col, sculptures de l'artiste nantais Joseph Vallet. Nonobstant le pignon du transept ouest, la tour lanterne à tambour, dôme et lanternon qui utilisent la pierre de taille de calcaire, la chapelle est construite en moellons de moyen appareil. Les murs sont percés de baies en plein-cintre. État de conservation : désaffecté,mauvais état Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2014 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2014 (c) Ville de Laval, 2014 Fonds / classement : Architecture |
IA53000666 - hôtel 1 vue Historique : Hôtel construit à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle (pour monsieur Chubilleau ?). Description : Hôtel néo-Renaissance disposant d'une cour latérale et d'un jardin en arrière de parcelle. Côté rue, le gros-oeuvre est en pierre de taille de calcaire (pierre de Caen ?) sur un soubassement combinant meulière et granite. Côtés cour et jardin, il est en moellons recouverts d'enduit. L'élévation antérieure est divisée en trois travées. Celle de gauche est délimitée par des pilastres, doriques au premier niveau, ioniques au second. Ces derniers encadrent une croisée à arc déprimé pourvue de deux meneux et une baie rectangulaire précédée d'un balconnet à balustrade,l'ensemble est surmonté d'une lucarne à ailerons et fronton triangulaire. Les ouvertures à fasces de l'étage sont surmontées de corniches placées au dessus de consoles en forme de volutes. La travée latérale gauche est valorisée par un toit en pavillon dont le faîte est orné d'une crête en fonte que délimitent deux épis de faîtage. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussé surélevé,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |
IA53000050 - prieuré de bénédictins Saint-Martin 20 vues Historique : Le prieuré qui dépendait de l'abbaye Saint-Martin de Tours, a été fondé vers 1050 par Guy 1er de Laval. L'église qui a été construite dans la seconde moitié du 11e siècle fermait l'un des côtés d'une cour carrée entourée de bâtiments conventuels. Au 15e siècle les bâtiments subissent quelques remaniements : percement de nouvelles fenêtres dans les murs sud de la nef et du transept, réfection de la voûte d'ogive du carré du transept et reconstruction du logis prioral. Ce dernier est agrandit vers 1720 pour le prieur Daniel Bonnenfant de Brivezac. Fermée en 1791, l'église servit de caserne puis de magasin jusqu'à son acquisition par le chanoine le Segrétain en 1879. Celui-ci entreprend de la transformer en aumônerie militaire et de la remanier : la tour du transept est couronnée de merlons et de créneaux en 1895. Ces rajouts sont supprimés en 1995. Aujourd'hui, l'église est désaffectée au culte. Description : L'édifice de style roman a été construit en grès clair de petit appareil et grès roussard de gros appareil pour les contreforts, les chaînes d'angle et les ouvertures. La nef unique était autrefois flanquée de contreforts dont on distingue les arrachements à l'extérieur. 5 fenêtres en plein-cintre ébrasées vers l'intérieur subsistent au nord, tandis que le mur sud présente des baies en arc brisé. La nef vient buter sur une croisée plus étroite. De part et d'autre de l'arcade centrale, deux passages latéraux de type "Berrichons" donnent accès aux bras du transept. Sur ces derniers s'ouvrent des chapelles orientées. Elles encadrent un sanctuaire composé d'une travée droite et d'une abside rétrécie. Autrefois situé sur la façade occidentale, le portail fut remonté, peut être au 18e siècle, dans le mur nord de la nef. Taillé dans le granite, il présente une voussure en plein-cintre formée de 3 rouleaux qui possèdent chacun une moulure au décor particulier, témoignage de l'influence normande. Dalles de verre par Gabriel Loire de Chartres réalisés en 1951. Celle de la baie axiale de l'abside représente l'acte de charité pour lequel saint Martin est le plus connu. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : grès, moellon Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Protection MH : Eglise Saint-Martin (ancienne), y compris les peintures murales (cad. CL 323) : classement par arrêté du 11 décembre 1979. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000667 - maison 2 vues Historique : Comme l'indique la date portée, la maison est construite en 1866 c'est-à-dire peu de temps après le percement du boulevard de Tours renommé Félix-Grat. Elle est réalisée pour monsieur et madame Pottier-Verdrie avec des matériaux provenant de leur ancienne habitation de Port-Lamarre détruite lors de l'édification du quai Paul-Boudet. Elle est ensuite habitée par leur fille, Euphémie-Rose, le mari de celle-ci, André Lacoulonche et leurs deux filles, Euphémie et Andrée qui, en 1932, épouse l'historien et homme politique Félix Grat. A la mort du député de la Mayenne en 1940, Andrée quitte leur domicile de Vincennes et vient rejoindre sa mère dans la maison familiale qui, à partir de 1936, servit de permanence parlementaire à Félix Grat. Elle y entreprit des travaux et l'occupa jusqu'à sa mort en 1994. Date(s) de réalisation : 1866 Description : Maison à façade étroite sur rue adossée à un jardin d'agrément. Le gros-oeuvre est en moellons recouverts d'un enduit pour les façades antérieure, postérieure et latérale gauche. Les trois niveaux sont délimités par des bandeaux en granite et en calcaire. Ces deux matériaux se retrouvent sur les encadrements des ouvertures et les chaînages d'angle. Les bordures supérieures des fenêtres sont ornées d'éléments s'apparentant à des médaillons. L'étage de comble est éclairé par trois lucarnes dont deux oeils-de-boeufs. La troisième, à ailerons, est surmontée d'un fronton dont le tympan est gravé de la date de construction de la maison. L'élévation latérale droite est dotée d'une logette en bois dont la porte intérieure et la fenêtre adjacente sont dotées de vitraux d'Auguste Alleaume. Une autre verrière orne un dessus de porte. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage de soubassement,rez-de-chaussée surélevé,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |
IA53000668 - chapelle de la très sainte Vierge Immaculée Conception et Saint-Thuribe 11 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000065 Historique : La chapelle du grand séminaire est réalisée en 1882 sur des plans de l'architecte diocésain Coquart placé sous la surveillance de Louis Garnier. Elle est bénite le 17 septembre 1883 sous les vocables de la très sainte Vierge Immaculée conception et de saint Thuribe (deuxième évêque du Mans). Ses vitraux, réalisés par Auguste Alleaume, sont posés en 1894 (étudiés). Comme l'ensemble des bâtiments du séminaire, la chapelle est détruite en 1976. Description : La chapelle était accolée à la façade septentrionale du corps de bâtiment principal, dans l'axe du pavillon central. Construite sur un soubassement en granite, son gros-oeuvre combinait le calcaire de Chauvigny et celui de Noyant. Elle était dotée d'une nef unique à cinq ouvertures cintrées et fausse voûte d'ogives en plâtre imitant la pierre. Le choeur était pourvu d'une voûte en cul-de-four ornée d'une peinture monumentale. Le décor peint se prolongeait de part et d'autre des cinq fenêtres fermées par des vitraux d'Alleaume. Les deux collatéraux surbaissés qui flanquait la nef étaient percés de six baies. L'entrée était surmontée d'une tribune accessible par un escalier extérieur à la chapelle. Le sol était recouvert d'une mosaïque d'Isidore Odorico père. Les murs des collatéraux et de l'abside étaient recouverts d'un lambris de demi-revêtement. L'allée centrale de la nef était bordée de stalles en bois. Le vestibule accueillait deux statues dont une de saint Pierre. Matériau(x) de couverture : ardoise État de conservation : détruit Précision(s) sur le décor représenté : La voûte du choeur était peinte de l'Assomption de la Vierge placée dans une mandorle. Le reste du décor monumental figurait des éléments architecturaux accompagnés de fleurs et du symbole marial couronné ou enfermé dans un cartouche à cuir découpé. L'extrados de l'arc doubleau reçevait l'inscription : ASSUMPTA EST MARIA IN COELUM - GAUDET EXERCITUS ANGELORUM. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |
IA53000669 - maison Historique : Maison construite peu après 1901, date du percement de la rue Félix-Faure, pour Jules Trohel, poète lavallois mort en 1966. Endommagée pendant les bombardements de la voie ferrée de 1944, elle fait l'objet de remaniements dans les années 1950-1960. Description : Maison entre cour et jardin disposée perpendiculairement à la rue. Le gros-oeuvre est en moellons recouverts d'un enduit de ciment. La corniche et les entourages des ouvertures sont en en pierre de taille de calcaire. Celles-ci sont dotées d'arcs segmentaires et de clés. La fenêtre d'axe située au premier étage de la façade méridionale est soulignée d'un balcon. Jusqu'en 1944, cette baie devait être dotée d'un vitrail d'Auguste Alleaume. Le toit à quatre pans est pourvu de lucarnes : quatre côté cour et deux côté rue. La façade arrière est percée de deux oculi à entourages de brique. Ceux-ci sont destinés à éclairer la cage d'escalier. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage de soubassement,rez-de-chaussée surélevé,1 étage carré,1 étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |
IA53000670 - immeuble à logements et café dit Grand Café de l'Ouest 1 vue Historique : Immeuble construit au début du 19e siècle suite au percement de la grande traverse est-ouest en 1804. Description : Immeuble de style néo-classique construit à l'angle de la rue de la Paix et du quai Béâtrix-de-Gâvre. Son gros-oeuvre était en moellons enduits et l'entourage de ses ouvertures en pierre de taille de calcaire. Son rez-de-chaussée et son premier étage étaient occupés par le Grand Café de l'ouest. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : rez-de-chaussée,3 étages carrés État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |
IA53000682 - maison Historique : La maison occupe une parcelle résultant de la division entre deux frères d'une même et seule propriété. Datant probablement du 18e siècle, la demeure est agrandie en 1891 par son propriétaire d'alors, le notaire André Gascoin qui charge l'architecte lavallois Victor Garnier de lui adjoindre une galerie et une nouvelle aile. Date(s) de réalisation : 1891 Description : A l'origine, la maison se composait d'un corps de bâtiment parallèle à la rue de Bel-Air, d'une aile gauche en retour et d'une tourelle d'escalier demi-hors-oeuvre. Avec l'édification d'une galerie et d'une seconde aile, la demeure a perdu son plan en L au profit d'un plan rectangulaire. Les nouvelles constructions, qui englobent la maison primitive, adoptent le style néo-Renaissance. Coté rue, les façades en pierre de taille de calcaire sont percées de baies à arc déprimé, la plus large étant dotée de deux meneaux. Chaque ouverture est flanquée de pilastres doriques incrustés de triangles et de losanges en ardoise naturelle. La galerie, placée au-dessus du mur de clôture, est couverte d'une terrasse bordée par un garde-corps. L'aile droite est partiellement coiffée d'un toit à quatre versants doté d'une grande lucarne à trois fenêtres dont deux en plein-cintre. Celle du centre est surmontée d'un petit édicule à fronton triangulaire. Le décor de l'ensemble est composé de pots-à-feu et d'incrustations en ardoise : triangles, losanges, demi-ronds et arcades aveugles. L'accès à la maison s'effectue par un escalier droit situé dans l'aile gauche. Un corridor permet de pénétrer dans le grand salon au décor néo-gothique. Les solives en métal riveté de son plafond sont cachées par des coffres en bois. Les deux pièces en enfilade de la galerie communiquent par une porte à deux battants ornés de vitraux d'Auguste Alleaume. A noter : la galerie est pourvue d'une gouttière en zinc dont la naissance est ornée de godrons et d'un filet perlé. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : en rez-de-chaussée,étage de soubassement,rez-de-chaussée surélevé,1 étage carré,étage de comble Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2016 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2016 (c) Ville de Laval, 2016 Fonds / classement : Architecture |
IA53000056 - hôpital Saint-Louis 17 vues Historique : En 1840, l'administration hospitalière achète à la famille Latouche la closerie des Etaux afin de faire construire un nouvel établissement susceptible de remplacer le vieil hôpital Saint-Louis occupant l'emplacement de la poste actuelle (étudié). Les bâtiments sont réalisés entre 1843 et 1847 par l'architecte parisien Edouard Moll. A la fin de l'année 1847, tout le personnel du vieux Saint-Louis y est transféré. L'établissement est alors dévolu à l'accueil des vieillards, des sourds-muets et des orphelins souvent déposés dans le tour aménagé dans le bâtiment d'entrée. Date(s) de réalisation : 1843 Description : L'hôpital forme un quadrilatère avec une cour intérieure renfermant une chapelle (étudiée). Le gros-oeuvre des bâtiments est en moellons enduit. Les chaînes d'angle, les bandeaux, les corniches et l'encadrement des baies sont, suivant les bâtiments, en pierre de taille de granite ou de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000059 - établissement de bains dit bains-douches municipaux 18 vues Historique : Influencée par les préoccupations hygiénistes développées par le milieu médical depuis la fin du 19e siècle, la Ville de Laval, sous l'impulsion de son maire Eugène Jamin, décide en 1923 de doter la ville d'un établissement de bains publics. Construit par l'architecte Léon-Henri Guinebretière recruté sur concours, ce "palais social" est inauguré le 27 janvier 1927. Ont notamment participé à sa réalisation : l'entreprise Brisard pour le gros-oeuvre, le mosaïste Isidore Odorico fils, les serrureries lavalloise Bourny-Gaillard et Jamois, les menuisiers parisiens Leroux et Levet ainsi que Auguste Alleaume, peintre-verrier lavallois, qui réalise le vitrail de la fenêtre située au dessus du bureau d'accueil. En 1927, l'établissement est ouvert quatre jours par semaine (les mercredi, jeudi, samedi et dimanche) et les tarifs pour 30 minutes (y compris l'habillage et le déshabillage) sont de deux francs pour un bain et d'un franc pour une douche. En 1948-1949, d'importants travaux intérieurs sont réalisés afin d'augmenter la capacité d'accueil des bains-douches. La travée d'accueil est ainsi vidée de son comptoir et subdivisée en quatre cabines de douches par des cloisons en béton armée. Les façades sud et ouest sont également remaniées. En 2003, les bains-douches cessent leur activité. En 2010, le bâtiment obtient le label "Patrimoine du XXe siècle" et quatre ans plus tard, il est inscrit dans sa totalité au titre des monuments historiques. En 2017, il fait l'objet d'une restauration-réaffectation pilotée par le cabinet Architrav d'Angers. Date(s) de réalisation : 1928 Description : Bâtiment Art déco adoptant un plan rectangulaire et se caractérisant par son horizontalité. La façade antérieure utilise la pierre de taille de calcaire sur un socle en granite. Les élévations latérales et postérieure combinent briques et moellons de calcaire bleu (?) recouverts d'un enduit de ciment. Côté rue, la façade est percée d'une enfilade de neuf fenêtres quadrangulaires placées très haut. Elles sont réparties de part et d'autre d'une porte d'entrée désaxée et surmontée d'un impact de balle datant de la dernière guerre mondiale. Le vestibule est recouvert d'une voûte en berceau se développant sur la largeur du bâtiment. De chaque côté de ce hall d'accueil se répartissent seize cabines de douches de 4 m2 et six salles de bains avec baignoires de 7 à 8 m2. Le couloir menant aux douches est éclairé par une verrière métallique. Pour des raisons de facilité d'entretien, de résistance à l'humidité et de mise en oeuvre abordable, les sols, les murs et les bacs des douches sont recouverts de carreaux de mosaïque combinant le grès cérame bleu et la pâte de verre parfois rehaussée de feuille d'or. Le sous-sol renferme la chaufferie. La maison construite à l'arrière du bâtiment accueillait une salle commune, une laverie et, à l'étage, le logement du gardien. Étage(s) : sous-sol,rez-de chaussée surélevé État de conservation : désaffecté,mauvais état Précision(s) sur le décor représenté : La signature de l'architecte accompagnée des abréviations DPLG, est gravée sur l'extrémité droite de la façade sur rue. L'entrée du bâtiment est valorisée par un fronton à pans coupés gravé de l'inscription "BAINS-DOUCHES MUNICIPAUX" sur un fond de peinture dorée dont il subsiste quelques traces. Deux cabochons devaient également orner la partie basse du couronnement. La corniche incurvée est sculptée d'une frise constituée d'ondes, de fleurs et de feuilles de nénuphars stylisés. Les fenêtres sont flanquées de colonnettes dont les chapiteaux prennent la forme de congélations aux contours simplifiés. Les ferronneries des ouvertures adoptent aussi les lignes droites carractéristiques du style Art déco. A l'entrée, le sol est recouvert d'une mosaïque représentant les armoiries de la Ville de Laval ("de gueules au léopard d'or"). Les autres mosaïques figurent un décor géométrique composé de frises desquelles s'échappent des motifs s'apparentant à des stalactiques. Ces mosaïques forment un décor dont la couleur bleue, également présente sur l'ensemble des menuiseries, évoque l'univers aquatique (D'après une étude stratigraphique, à l'ouverture des bains-douches, les mensuiseries étaient peintes en gris). Quant aux bacs de douche, ils sont tous ornés d'un fond de gouttes d'or. Protection MH : Bains-douches (cad. CE 198 et 199) : inscription par arrêté du 18 décembre 2014. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000062 - orphelinat-école du Sacré-Coeur, puis petit séminaire, puis foyer Saint-André, actuellement maison du diocèse 1 vue Historique : L'orphelinat primitif est fondé en 1835 dans une maison appelée Nazareth et située Carrefour-aux-Toiles. Il accueille alors jusqu'à leur majorité des jeunes filles sans famille. En 1841, l'établissement est transféré dans une propriété du 10, rue d'Avesnières achetée par mademoiselle d'Aubert de Loresse au pensionnat des Dames du Sacré-Coeur de Jésus (actuel Lycée privé d'Avesnières). Au milieu du 19e siècle, l'orphelinat se compose de 65 personnes : 4 dames, 7 maîtresses, 3 domestiques et 51 enfants. La chapelle, qui figure sur le cadastre de 1839, est bénite le 2 octobre 1841. L'établissement de bienfaisance est ensuite transformé en petit séminaire qui fonctionnera jusque dans les années 1960 : la chapelle est désaffectée au culte en 1966. En 1970, il devient un foyer d'hébergement pour lycéens : le foyer Saint-André. En 1989, à l'initiative de Monseigneur Louis-Marie Billé, il est remplacé par la Maison du diocèse. A partir de 2012, l'institution fait l'objet de travaux de restauration et d'agrandissements conduits par l'architecte lavalloise Nathalie Chardon. Date(s) de réalisation : 2012 Description : La chapelle, de style néoclassique, a été partiellement remaniée en 1949 : son choeur a été reconstruit en béton et ses cinq baies en plein-cintre ont été dotées de dalles de verre de Gabriel Loire. Celles-ci semblent avoir remplacé des vitraux du peintre-verrier lavallois Auguste Alleaume. La façade occidentale (la chapelle n'est pas orientée) est sommée d'un fronton triangulaire. Après sa désaffection au culte en 1966, le sanctuaire accueille une partie des réserves de la bibliothèque diocésaine et les ouvrages de l'ancien grand séminaire. En 2014, il est entièrement rénové et de nouveau affecté au culte. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau,sous-sol,3 étages carrés Précision(s) sur le décor représenté : La baie d'axe du chevet est fermée par une dalle de verre représentant la croix. Les quatre autres représentent le Tétramorphe : aigle de saint Jean, boeuf de saint Luc, homme de saint Matthieu et lion de saint Marc. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000064 - collège Saint-Etienne, dit Collège de Laval 1 vue Historique : Le chapitre de Sainte-Marie (Saint-Tugal au 15e siècle) avait obtenu dès la fin du 12e siècle le privilège du gouvernement des écoles à Laval. Située sur la place du château, la grande école comptait plus de 300 élèves au début du 16e siècle. Cependant en 1582, les habitants de la ville se portèrent acquéreurs de deux maisons adjacentes dans la rue Renaise, dans l'intention d'y transférer l'école de la place du château. Les chanoines firent construire, autour de ces 2 maisons, de nouveaux bâtiments et notamment une chapelle, réalisée de 1585 à 1587. En 1793, le collège était transféré dans l'ancien couvent des Ursulines (aujourd'hui lycée Ambroise Paré). Le bâtiment sur rue a été reconstruit dans la première moitié du 19e siècle. Du collège primitif il ne subsiste actuellement que la chapelle. Date(s) de réalisation : 1585 Description : Le pignon de la chapelle présente, au-dessous d'une niche abritant la Vierge, une ouverture (bouchée) en plein-cintre et en calcaire. Elle surmonte une autre ouverture plus petite, à linteau droit, avec meneau de pierre et chanfrein. Le gros-oeuvre du bâtiment sur rue est en moellons enduits, l'entourage des baies, les bandeaux et la corniche sont en pierre de taille de calcaire. Les garde-corps en métal portent un décor de flèches. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble État de conservation : vestiges Précision(s) sur le décor représenté : La baie du pignon de la chapelle était fermée d'une verrière à bornes aujourd'hui disparue. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |