IM53003586 - chapelle composée de deux calices, de deux patène, de deux burettes, d'un plateau à burettes, d'une sonnette d'autel et d'une boîte de chapelle 1 vue Historique : Chapelle néo-gothique réalisée entre 1850 et 1889 par l'orfèvre parisien Placide Poussièlgue-Rusand. Elle est quasiment identique à celle créée par lui sur les dessins du père Martin pour le sacre, en 1850, de Monseigneur de Dreux-Brezé, évêque de Moulins et qui fut reproduite à de nombreux exemplaires. Description : Chapelle contenue dans un coffret en bois. Elle comprend deux calices, deux patènes, deux burettes avec leur plateau (plateau à burettes) et une sonnette d'autel. Les calices et les patènes sont en argent partiellement doré. Le plateau et la sonnette d'autel sont en métal doré. Les calices reposent sur un pied à huit lobes alternativement gros et petits. La tranche accueille un décor de filigranes. Le dessus des gros lobes est orné de quatre scènes émaillées séparées par des figures animales moulées. La tige cylindrique est coupée par un noeud à quatre boutons émaillés. La coupe ovoïde est habillée d'une fausse-coupe en filigranes avec quatre médaillons circulaires en émaux champlevés opaques. Le reste de l'ornementation est ciselé. Le centre des patènes est orné d'un disque émaillé entouré d'une inscription gravée. Le plateau à burettes est de forme ovale avec une alternance de lobes et de redents. L'aile porte un décor constitué de motifs gravés, de médaillons circulaires en émail et de cabochons en pâte de verre imitant le grenat. Les burettes en verre reposent sur des pieds circulaires. Elles sont pourvues d'une monture en métal doré comportant une anse, un couvercle et une bague en filigranes sur la panse. La sonnette d'autel semble rapportée. Matériau(x) et technique(s) : argent : fondu, moulé, ciselé, doré, repoussé, émail champlevé, filigranes, décor en relief, décor rapporté, métal : fondu, moulé, doré, filigrané, verre (coloré) : taillé en cabochon, bois : taillé, peint Décor représenté : ornementation (dragon, dauphin, médaillon, feuilles d'eau), scène biblique (le raisin de Canaan), scène biblique (Moïse et le serpent d'airain), scène biblique (Moïse faisant jaillir une source), scène biblique (la Pâque), Tétramorphe (Lion de saint Marc, Aigle de saint Jean, Boeuf de saint Luc, Homme de saint Matthieu), scène biblique ( Cène), scène biblique (Calvaire), scène biblique (Descente de croix), scène biblique (Apparition à Thomas), Agneau mystique Précision(s) sur le décor représenté : Chapelle de style néo-Louis XIII. Les émaux du dessus du pied des calices représentent quatre scènes de l'Ancien Testament : le raisin de Canaan, Moïse et le serpent d'airain, Moïse faisant jaillir une source et la Pâque juive. Les petits lobes servent de supports à des dragons dont les queues se regroupent autour de la partie basse de la tige. Les boutons du noeud sont ornés de médaillons figurant les attributs des quatre évangélistes : Lion de saint Marc, Aigle de saint Jean, Boeuf de saint Luc et Homme de saint Matthieu. Les médaillons de la fausse-coupe sont illustrés de quatre épisodes du Nouveau Testament accompagnés d'inscriptions en latin : la Cène, le Calvaire, la Descente de Croix et l'Incrédulité de saint Thomas. Le disque central des patènes est gravé de l'Agneau mystique, nimbé, crucifère et vexillaire dont le sang s'écoule dans un calice. Ce motif s'accompagne d'une inscription en latin. Les huit médaillons du plateau à burettes figurent des motifs stylisés. Le dessus des pieds des burettes se parent de feuilles d'eau en corolle. Dimension(s) : h = 26,7,d = 35 Précision(s) sur les dimensions : diamètre de la coupe,pied : d = 47,patène = la = 16, 9,plateau à burettes : l = 30,8, h = 18,5,burettes : h = 18, d (panse) = 23. Inscription(s) : poinçon de fabricant,garantie gros ouvrages 1er titre Paris 1838-1973,marque d'atelier (sur une étiquette),inscription concernant l'iconographie (sur l'oeuvre, latin) Précision(s) sur inscription(s) : Poinçon de fabricant identifié : PPR avec un coeur enflammé, une croix, une ancre et une étoile dans un triangle horizontal, poinçon de fabricant : sur le rebord du pied et de la coupe des calices ainsi que sur les patènes, poinçon de garantie et de titre argent : Minerve, poinçon de garantie et de titre argent : sur le rebord du pied et de la coupe des calices ainsi que sur les patènes, marque d'atelier collée sur la boîte : MANUFACTURE D'ORFEVRERIE ET DE BRONZE DE P. POUSSIELGUE RUSAND/13, RUE CASSETTE/PARIS, inscription sur le médaillon représentant l'Incrédulité de saint Thomas : DOMINUS MEUS ET DEUS MEUS, les autres inscriptions sont illisibles, inscription sur les patènes : PANIS VIVUS AGNUS DEI. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2010 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003597 - crosse épiscopale et boîte 4 vues Historique : Crosse épiscopale réalisée par l'orfèvre parisien Placide Poussièlgue-Rusand autour de 1880 pour Monseigneur Le Hardy du Marais. Elle est inspirée d'un modèle dessiné par Viollet-le-Duc et réalisé par le même orfèvre pour Mgr Freppel, évêque d'Angers. Description : Le coffret contenant la crosse est en cuir sur âme de bois. La crosse est en argent doré, ciselé et émaillé. Elle est composée d'un crosseron, d'un noeud discal à quatre boutons quadrilobés alternant avec des cabochons en verre et d'une hampe. Celle-ci est formée de quatre tronçons autour desquels s'enroule une inscription. Le centre de la volute renferme un groupe en ronde-bosse accompagné d'une inscription gravée. Précision(s) sur le décor représenté : Autour du bâton richement orné d'émaux à motifs de feuilles s'enroule une inscription composée en l'honneur de l'évêque. Le noeud est orné de bustes et de pierreries. Le pourtour extérieur de la volute est semé de crochets en feuillages et se referme sur le groupe en ronde-bosse représentant le Christ bénissant sa mère. Dimension(s) : h = 193,5,la = 18,5,pr = 10,5 Inscription(s) : poinçon de fabricant,inscription (gravée, sur l'oeuvre, latin),inscription concernant l'iconographie (gravée, sur l'oeuvre, latin) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2010 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003649 - Quinze verrières figurées : ?, Notre-Dame de Compassion, Mort de Saint Joseph, Saint François d'Assise, Saint Pierre, Saint Bonaventure, Saint Curé d'Ars, Elizabeth de Hongrie, Saint Paul, Sainte Thérèse d'Avila, Saint Joseph, Saint Jacques de Compostelle, Jésus et Joseph, Sainte Thérèse et le Christ en croix (baies 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 15) Historique : Verrières réalisées après 1944 par le peintre-verrier Max Ingrand. Elles ont remplacé des vitraux exécutés aux alentours de 1928 par Auguste Alleaume et détruits lors du bombardement du pont d'Avesnières. Description : Verrières ornant les fenêtres de six des sept chapelles de l'abside. Elles présentent toutes les caractéristiques du style d'après guerre de Max Ingrand : visages aux traits anguleux soulignés par d'épaisses grisailles, yeux représentés par des ovales noirs, nez et bouches aux lignes gracieuses traduisant la pureté des saints, traits courts et cassants des corps exprimant un sentiment de violence intérieure, noirs très accusés renforçant l'expressionnisme de la manière et quasi absence de verre transparent. Décor représenté : ?, Vierge (en buste), saint François d'Assise (en buste), saint Joseph (en buste), saint Pierre (en buste), saint Paul (en buste), saint Joseph (en buste, Enfant Jésus : en buste), saint Bonaventure (en buste), sainte Elisabeth de Hongrie (en buste), saint Jean-Marie Vianney (en buste), sainte Thérèse d'Avila (en buste), saint Jacques de Compostelle (en buste), sainte Thérèse de Lisieux (en buste), Christ en croix (coeur, flammes), scène biblique (mort : saint Joseph, Vierge ?) Précision(s) sur le décor représenté : Dans l'ordre de numérotation des baies : saint François d'Assise est représenté en robe de bure, entouré d'un oiseau, d'un écureuil et d'un poisson. Saint Pierre est figuré avec ses attributs c'est-à-dire deux clés, l'une d'or et l'autre d'argent. Le poisson placé au dessus de lui fait allusion à son premier métier de pêcheur. Saint Paul apparaît en homme chauve avec son attribut personnel, l'épée, instrument de son martyre. Joseph est représenté avec Jésus dans les bras et une équerre, référence à son métier de charpentier. Saint Bonaventure est figuré avec ses attributs habituels : un chapeau de cardinal et un livre. Sainte Elisabeth de Hongrie apparaît en reine. Saint Jean-Marie Vianney dit le saint Curé d'Ars est représenté sous les traits d'un homme âgé, les mains jointes, la tête légèrement penchée en avant. Il est vêtu d'une soutane, d'une aube blanche et d'une étole. Sainte Thérèse d'Avila porte une robe de carmélite et serre un livre contre elle. Saint Jacques le Majeur dit saint Jacques de Compostelle est figuré appuyé sur son bourdon auquel est attachée une gourde. Sainte Thérèse de Lisieux ou de l'Enfant jésus est en robe de carmélite avec à ses côtés, une brassée de roses. Le coeur du Christ en croix est enflammé. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : inscription concernant l'iconographie (peint, sur l'oeuvre) Précision(s) sur inscription(s) : Le nom des saints est inscrit sous leur représentation : NOTRE DAME DE COMPASSION (baie 1), ST FRANCOIS D'ASSISE (baie 3), ST JOSEPH (baie 4), ST BONAVENTURE (baie 5), ST PIERRE (baie 6), ELIZABETH DE HONGRIE (baie 7), LE SAINT CURE D'ARS (baie 8), STE THERESE D'AVILA (baie 9), SAINT PAUL (baie 10), ST JACQUES DE COMPOSTELLE (baie 11), STE THERESE (baie 13), JESUS ET JOSEPH (baie 14). La scène de la mort de saint Joseph est accompagnée d'une inscription narrative : MORT DE JOSEPH (baie 12). Statut de la propriété : propriété d'une association diocésaine Commentaire sur l'intérêt de l’œuvre : Dans son ouvrage "Max Ingrand - Du verre à la lumière", l'historien d'art Pierre-Emmanuel Martin-Vivier écrit : " Les vitraux réalisés pour la basilique Notre-dame d'Avesnières à Laval présentent des compositions moins denses avec des personnages en pied ou en buste, destructurés par le réseau de plomb, qui occupent toute la hauteur des lancettes. Dans ce travail, qui n'est pas sans évoquer le Picasso de Guernica, la gravité cède le pas au fantastique tout en échappant aux références moyenâgeuses". Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003655 - bannière de procession : Vierge dite Notre-Dame d'Avesnières Historique : Témoignage des processions sur la voie publique, la bannière de procession date de 1863. Description : Bannière de procession rectangulaire dont la partie basse, découpée en trois pointes, est dotée de franges et de glands. Le tissu de fond des deux faces est en soie de velours rouge. Les visages, la main et le pied visibles sont peints sur toile. Les vêtements et les motifs ornementaux sont en broderie d'application (sur âme de carton ?) rebrodée au fil métallique et au fil de soie polychrome. Des paillettes, des cupules et des pierres en verre enrichissent l'ensemble. Le revers de la bannière est orné du monogramme marial en broderie d'application. Précision(s) sur le décor représenté : La face de la bannière est brodée de la Vierge d'Avesnières portant l'Enfant Jésus. La Mère et l'Enfant sont placés dans une niche architecturée. Ils sont couronnés et richement vêtus. Les bordures latérales et supérieure sont ponctuées de médaillons reliés par des arabesques. Ils renferment un M et le monogramme marial pour deux d'entre eux. Celui-ci se retrouve sur le revers, à l'intérieur d'un quadrilobe. Les espaces situés entre les lobes sont hérissés d'armoiries papales, épiscopales, seigneuriales et communales. La pointe centrale accueille un écu armorié d'une colombe marquée de l'IHS rayonnant. La bordure inférieure est légendée. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : inscription donnant l'identité du modèle (brodée, sur l'oeuvre, latin),armoiries (brodées, sur l'oeuvre) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003716 - bannière de procession : Sainte Elisabeth de Hongrie et le Tiers-Ordre Historique : Bannière de procession datant du début du 20e siècle et provenant peut-être de la communauté des petites soeurs de saint François d'Assise. Description : La bannière qui adopte une forme rectangulaire est suspendue par cinq pattes à une tringle en bois. Le bas de sa partie centrale est découpé en pointe. Le tissu de fond des deux faces est en soie blanche. Un galon en fil d'or en matérialise les bordures, celui du bas étant doté d'une frange de bouillon. Deux cordelières à glands sont fixées de part et d'autre de la pointe. Les personnages, les motifs décoratifs et les inscriptions sont en broderie d'application. Précision(s) sur le décor représenté : La face représente sainte Elisabeth de Hongrie qui, acquise à l'idéal de vie ascétique de saint François d'Assise, voua sa vie aux pauvres, aux malades et aux lépreux. Placée dans une niche de style gothique, la sainte est figurée montrant des roses dans un pan de sa robe. Il s'agit d'une illustration du "Miracle des roses subsituées aux morceaux de pain dérobés". Le revers est brodé d'une inscription et des armoiries inspirées de celles de l'ordre franciscain. Elisabeth est encadrée de deux vases contenant chacun une tige de lys de jardin, symbole de virginité. Dimension(s) : h = 156, la = 111 Inscription(s) : inscription concernant l'iconographie (brodée, sur l'oeuvre, français),inscription concernant le donateur (brodée, sur l'oeuvre, français),armoiries Statut de la propriété : propriété d'une association diocésaine Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2016 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003724 - calice et patène Historique : Calice et patène réalisés en 1927 par le fabricant orfèvre Maurice Chéret de la Maison Cabaret. Description : Calice et patène en argent doré. Le calice se compose d'un pied polylobé, d'une tige coupée par un noeud cylindrique et d'une coupe évasée. Le décor des deux pièces est rapporté et partiellement gravé. Précision(s) sur le décor représenté : Le dessus du pied du calice est orné d'une frise à enroulements interrompue par deux cartouches en relief garnis de cabochons en verre coloré (violet) et par deux médaillons perlés. Ceux-ci renferment un Christ en croix et une Vierge du Sacré-Coeur. La frise se retrouve sur la coupe et sur le revers de la patène. Sur la coupe, elle est coupée par deux médaillons accueillant un motif végétal et sur la patène elle forme une couronne renfermant l'IHS surmonté d'une croix. ddd Dimension(s) : h = 22,la = 14,2 Précision(s) sur les dimensions : largeur du pied,patène : la = 14. Inscription(s) : poinçon de fabricant,garantie gros ouvrage 1er titre Paris 1838-1973,inscription concernant le destinataire (gravée, sur l'oeuvre, français) Statut de la propriété : propriété d'une association diocésaine Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2016 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53002751 - ostensoir (n° 1) 1 vue Historique : Cet ostensoir a été réalisé entre 1950 et 1960. Description : L'ostensoir repose sur un pied circulaire aplati d'où part une tige elle aussi circulaire. Celle-ci est surmontée par la monstrance proprement dite qui est constituée d'une boîte vitrée s'inscrivant dans une croix ceinte d'un cercle. Dimension(s) : h = 33,la = 20,7,d = 9 Précision(s) sur les dimensions : pied : d = 9. Inscription(s) : inscription (gravée) Statut de la propriété : propriété d'une association diocésaine Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2005 Copyright : (c) Inventaire général, 2005 (c) Ville de Laval, 2005 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53002765 - ciboire des malades 1 vue Historique : Ce ciboire a été réalisé par les frères et orfèvres parisiens Louis et Arthur Demarquet entre 1889, année d'insculpation de leur poinçon et 1939, année de son biffage. Description : Le ciboire repose sur un pied circulaire à ressauts. La tige très courte supporte une coupe cylindrique dotée d'un couvercle légèrement bombé surmonté d'une petite croix rapportée. Précision(s) sur le décor représenté : Les bordures de la coupe et du couvercle sont ornées d'un filet perlé. Dimension(s) : h = 7,8,d = 3,7 Précision(s) sur les dimensions : diamètre du pied,couvercle : d = 4,2. Inscription(s) : poinçon de fabricant (gravé) Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2005 Copyright : (c) Inventaire général, 2005 (c) Ville de Laval, 2005 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53002784 - croix-reliquaire de la Vraie Croix 3 vues Historique : D'après l'écrit daté du 27 mai 1804 et signé de Charles Jean Malagrin, chanoine honoraire du Mans et curé de la Trinité de Laval, cette croix-reliquaire a été remise à ce dernier par monsieur François Sauvage de la Martinière, prêtre et chanoine honoraire de l'église métropolitaine de Paris à qui elle appartenait. Description : La croix reliquaire en argent repose sur un socle quadrangulaire à quatre pieds. Le croisement des bras est orné d'une gloire rayonnante en cuivre doré. La relique cousue sur un tissu rouge est contenue dans un petit réceptacle vitré en forme de croix dont le pourtour est festonné. Ce réceptacle est lui-même placé dans une cavité formant croix. Précision(s) sur le décor représenté : Le socle est orné de l'Agneau mystique et du triangle symbolisant la Trinité. Les bras de la croix présentent des amortissements fleuronnés. Dimension(s) : h = 62,la = 28,9,pr = 13,7 Inscription(s) : inscription (manuscrite, sur partie rapportée, français),inscription (gravée, sur partie rapportée) Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2005 Copyright : (c) Inventaire général, 2005 (c) Ville de Laval, 2005 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000011 - verrière légendaire : Passion (baie 101) 5 vues Historique : La verrière est commandée en 1521 par Jean Boulain et sa femme Guillemine Touchard. Réalisée par un atelier rouennais, elle est la copie d'un vitrail exécuté par Arnoult de Nimègue pour l'église Saint-Jean de Rouen et remonté dans la cathédrale d'York. En 1690 ou 1697, suite à l'allongement du transept gauche, elle est démontée puis remontée. En 1891, elle est signalée "en assez bon état", seules quelques scènes du tympan semblant avoir été inversées. Entre 1896 et 2000, elle fait l'objet de trois restaurations : en 1896 par le lavallois Auguste Alleaume qui était sur la liste officielle des peintres-verriers chargés de la restauration des vitraux classés monuments historiques, en 1953 par Max Ingrand et au début des années 2000 par Philippe Alliou. Pour l'année 1899, le registre de caisse d'Alleaume fait apparaître la somme de 3 560 francs pour "la fenêtre de la Crucifixion de Saint-Vénérand". Description : Six barlotières par lancette. Décor représenté : Jugement dernier (Christ juge, ange, Vierge, saint Jean-Baptiste, personnage, saint Michel, diable, Enfer), Passion (Christ, jardin des oliviers, Baiser de Judas, Jésus devant Caïphe, Pilate se lave les mains, Flagellation du Christ, Couronnement d'épines, Jésus présenté au peuple, Montée au Calvaire, Le Crucifiement, Calvaire, Vierge de Pitié) Précision(s) sur le décor représenté : Au registre inférieur, les deux donateurs sont représentés accompagnés de leurs saints patrons, saint Jean-Baptiste portant un agneau et une croix avec une banderolle et saint Guillaume de Maleval, le patron des armuriers. Les dix scènes de la Passion y sont associées : Jésus au jardin des oliviers, le Baiser de Judas, Jésus devant Caïphe, Jésus devant Pilate, la Flagellation, le Couronnement d'épines, l'Ecce Homo, le Portement de croix, la Mise en croix et la Crucifixion qui, en tant qu'évènement principal, occupe le centre de la composition. Dans cette scène, Jésus est représenté accompagné des deux larrons et, au pied des croix, de la Vierge, Marie-Madeleine et saint Jean. Au tympan figure le Jugement dernier. Dimension(s) : h = 500,la = 300 Inscription(s) : inscription concernant l'iconographie (peinte, sur l'oeuvre, latin),date (peinte, sur l'oeuvre) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1985 Copyright : (c) Inventaire général, 1985 (c) Ville de Laval, 1985 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003681 - deux verrières figurées décoratives (baies 17 et 19) 5 vues Appartenant à : quatorze verrières figurées décoratives Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53003683 Historique : Verrières réalisées entre 1926 et 1928 par le peintre-verrier Auguste Alleaume et illustrant les valeurs du Groupe de la Jeunesse Catholique. Description : Verrières cintrées à quatre barlotières chacune situées dans le bas-côté gauche. Précision(s) sur le décor représenté : Chaque verrière est ornée de quatre médaillons à lobes et redents posés sur un fond bleu de tiges feuillagées et de fleurs d'aubépine que délimite une bordure de roses. Trois des médaillons renferment une croix dont les bras sont couverts des inscriptions Jésus et Maria. Les lobes sont illustrés de lys de jardin, autre symboles de pureté. Les médaillons du haut contiennent une inscription. Les bordures inférieures accueillent deux ballons contenant des armoiries non identifiées (baie 17) et celles du Groupe de la Jeunesse Catholique pour l'un des médaillons (baie 19). Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : inscription concernant l'iconographie (peinte, sur l'oeuvre, latin),armoiries Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003685 - cinq verrières figurées de l'Immaculée Conception, des litanies mariales et de la Vie de la Vierge (baies 200, 201, 202, 203 et 204) 9 vues Historique : Ensemble de cinq verrières réalisées en 1901 par Auguste Alleaume. Les cartons sont également du peintre-verrier lavallois excepté celui du médaillon de la proclamation du dogme de l'Immaculée Conception qui a été dessiné par l'Angevin Victor Livache ou par son fils René. D'après le registre comptable d'Alleaume, ces vitraux ont été exécutés pour la somme de 4 826,15 francs. Deux de ces verrières ont été créées grâce aux dons de la famille de Virville dont les armoiries combinaient celles de Monseigneur des Azars et du cardinal Davy du Perron. En 1944, lors du bombardement du viaduc par les alliés, les verrières sont endommagées et déposées. En 1955, elles sont remplacées par des vitraux de l'angevin Maurice Bordereau. Leur réalisation d'un coût de 106 700 francs est financée par souscription. Ceux des baies 200, 201 et 202 ont réintégré les écus armoriés qui figuraient sur les oeuvres d'origine. Décor représenté : Immaculée Conception, ange (portant : couronne), Christ bénissant (assis, livre), Tétramorphe, Vierge (lys, épine, porte, jardin), Vie de la Vierge (Nativité de la Vierge, Présentation de la Vierge au Temple, Education de la Vierge, Visitation), Enfance du Christ (Nativité), écu, phylactères (litanies mariales) Précision(s) sur le décor représenté : La verrière de la baie d'axe était dédiée à la proclamation du dogme de l'Immaculée Conception. La mandorle centrale renfermait la Vierge immaculée écrasant de son pied le serpent du péché originel. Au dessus de sa tête, deux anges tenaient une couronne. Le compartiement supérieur renfermait un Christ bénissant et présentant le livre de la Loi. Sa bordure reçevait les symboles des quatre évangélistes. Le bas du vitrail était illustré de symboles virginaux, lys, épines, porte d'or et jardin fermé, ainsi que d'une scène montrant le pape Pie IX décrétant le dogme de l'Immaculée Conception. Le vitrail de la baie 201 figurait la naissance, la présentation au temple, l'éducation et le mariage de la Vierge. Celui de la fenêtre 202 évoquait l'Annonciation, la Visitation, la naissance et l'éducation de Jésus de Nazareth. Enfin, le bas des trois vitraux était orné d'écus armoriaux. Les verrières des baies 203 et 204 étaient consacrées aux litanies de la Vierge : Sancta Dei Genitrix, Virgo proteus et Virgo clemens (baie 203), Consolatrix afflictonim, Auxilium Christianorum et Regina sine labe originali concepta (baie 204). Chaque titre était inscrit sur une banderole. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : armoiries Précision(s) sur inscription(s) : Armoiries de l'abbaye de Pontigny dont le père Hamelin avait été membre : d'azur au pont d'argent de trois arches sommé d'un arbre de sinople lui-même sommé d'un nid d'argent rempli d'or et accosté de deux fleurs de lys d'or, armoiries de Saint-Michel, communauté à laquelle le père Hamelin avait appartenu : de sable à dix coquilles d'argent 4, 3, 2 et 1, au chef cousu d'azur, à trois fleurs de lys d'or, armoiries du collège : de gueules chargé du monogramme de la Vierge au chef d'or chargé d'une étoile, l'ensemble de ces armoiries forment le blason de l'Institution de l'Immaculée Conception (vitrail de l'actuelle baie d'axe), armoiries de Hugues des Azars, évêque de Toul de 1506 à 1517 (sur le vitrail de la baie 201) : d'azur à la croix d'argent cantonnée de quatre dés de même montrant l'as de sable, la devise de l'évêque est inscrite sur la maquette : MODERATA DURANT, il s'agit d'une citation de Sénèque signifiant : Ce qui est mesuré dure, armoiries de Jacques Davy du Perron (1556-1618), évêque d'Evreux, archevêque de Sens, puis Cardinal de Sainte-Agnes-hors-les-Murs (sur le vitrail de la baie 202) : d'azur au chevron d'or accompagnés de trois harpes du même, 2 en chef affrontées et 1 en pointe, sur la maquette, les armoiries sont timbrées du chapeau rouge des cardinaux de chaque côté duquel pend un cordon à dix houppes (cordons des archevêques), elles sont accompagnées de la devise : GAUDET ORBIS HAC HARMONIA (Dieu se réjouit de cette harmonie de la terre). Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Objets mobiliers |