IA53000450 - maison 7 vues Historique : Maison probablement construite au 15e siècle qui a été remaniée à la fin du 18e ou au début du 19e siècle. L'édifice a été restauré vers 1997. Description : Côté cour, le gros-oeuvre est en moellons enduits et plusieurs ouvertures présentent des linteaux et des montants chanfreinés. Une porte charretière en pierre de taille de granite permettait l'entrée dans la cour. Elle est aujourd'hui en partie bouchée et a fait place, côté cour comme côté rue, à une fenêtre. La tourelle d'escalier dans-oeuvre, malgré deux niveaux supplémentaires, possède une toiture à croupe qui se fond dans la toiture principale sans la dépasser. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000044 - couvent de carmélites de l'Immaculée-Conception Historique : Le carmel, fondation de Mademoiselle V. Freulon, exécutrice des intentions de Monsieur et Mme Dubois Beauregard, occupait l'emplacement de l'ancien manoir Ouvrouin. Les soeurs s'y installèrent en 1856 soit deux ans avant l'édification du sanctuaire par l'architecte David du Mans qui s'inspira de la chapelle de Saint-Germer dans l'Oise. C'était un édifice de style néo-gothique orné de vitraux du maître verrier Grosset de Bruges. Auguste Alleaume, peintre-verrier lavallois, restaura ceux-ci en 1931 (mention de la somme de 790 francs dans son registre comptable). La chapelle et les bâtiments conventuels ont été détruits en 1974. Il ne subsiste plus que la conciergerie et un oratoire dans le jardin. Date(s) de réalisation : 1858 Description : L'édifice religieux se composait d'une chapelle haute et d'une chapelle basse. Il était divisé en travées par des faisceaux de colonnettes "d'une légèreté et d'une élégance parfaite". Orientée nord-sud, la chapelle était constituée d'une nef à un vaisseau, d'un bras de transept ouest très important (où se tenaient les religieuses pendant les offices ?) et d'un chevet à cinq pans coupés séparés par des contreforts coiffés de pinacles richement ouvragés. Chaque ouverture était surmontée d'un gable terminé par un fleuron et ajouré d'un trilobe. Le gros-oeuvre était en moellon enduit avec d'importantes parties en pierre de taille de calcaire (contreforts, gables, ouvertures...). La couverture du transept ouest, à deux versants et une croupe, était indépendante de celle du reste de la chapelle dont l'une des extrémités s'achevait par une croupe polygonale. La conciergerie, composée d'un sous-sol, d'un étage carré et d'un étage de comble, présente un gros oeuvre en moellons enduits. Ses chaînes d'angle, son bandeau, sa corniche et l'entourage de ses baies sont en pierre de taille de calcaire. La cuisine est toujours doté de son potager. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau,sous-sol,1 étage carré,étage de comble État de conservation : vestiges,mauvais état Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000466 - château fort dit musée du Vieux-Château et palais de justice 163 vues Historique : Vers 1020, Guy 1er le "fondateur" construit un château sur un promontoire rocheux dominant la Mayenne et destiné à contrôler un gué d'origine gallo-romaine. Ce premier château en bois qui s'étend jusqu'au pied de la cathédrale actuelle, possède une enceinte de terre. A cheval sur cette enceinte, une motte verrouille l'accès du plateau. Il est fort probable qu'une seconde motte est établie à l'intérieur de cette enceinte, près de l'emplacement de la galerie (actuel Château-Neuf). Vers la fin du 11e siècle, le logis primitif dont l'arase des murs subsiste, est agrandi vers l'est d'un édifice en pierre de plan rectangulaire qui sera aménagé en chapelle vers 1170. Au début du 13e siècle, le château se replie sur l'extrémité de l'éperon où est construit un donjon circulaire en pierre. D'après les résultats apportés par une étude dendrochronologique réalisée en 2011, son hourd est réalisé entre 1219 et 1227. A la même époque, des logis seigneuriaux sont réalisés. Ils sont très fortement remaniés au milieu du 15e siècle à l'instigation du comte Guy 14 qui en 1456 aménage la vaste salle couverte d'une voûte lambrissée (datée par travaux historiques). Au début du 16e siècle, des travées à hautes lucarnes en pierre sculptée viennent orner les façades sur cour. C'est probablement à la même époque que ces mêmes façades sont recouvertes de peintures murales (faux appareil en pierre ?, médaillon accueillant un personnage en cuirasse ?, colosse ?). Face à ce vieux château, le projet d'une vaste galerie est élaboré en 1508 (daté par travaux historiques). Elle est réalisée vers 1542 sous la direction du maître-maçon Jehan Garnyer (date et attribution par travaux historiques) pour Guy 17. En 1631, un pavillon est ajouté à l'extrémité nord. En 1747, la galerie, est restaurée et embellie par Danjou (attribution et date par travaux historiques). A la Révolution, les tribunaux s'installent au Château-Neuf, tandis que les prisons sont transférées au Vieux-Château. Entre 1829 et 1833, l'architecte départemental Maximilien Godefroy reconstruit le pavillon nord de la galerie. Entre 1839 et 1840, il dote cette dernière d'un campanile destiné à accueillir l'horloge municipale réalisée par Julien Gourdin, un horloger établi à Mayet dans la Sarthe. Cette horloge au mécanisme exceptionnel sera entièrement réparée par son auteur en 1857. C'est probablement Godefroy qui réalise également vers 1839 le mur de clôture. En 1851 (date et attribution par source), l'architecte Pierre-Aimé Renous restaure la chapelle du Vieux-Château. A partir de 1854 (date et attribution par source), il réalise le pavillon nord et l'aile en retour de la galerie. La construction de cette dernière nécessita la démolition de la tour de l'Horloge. Entre 1909 et 1910, le campanile est entièrement reconstruit dans son style d'origine. A partir de 1911, l'architecte Louis Garnier (date et attribution par source) restaure le Vieux-Château devenu propriété de la Ville en 1909. Il fait également installer à l'extrémité de l'aile sud un escalier provenant du logis abbatial de Clermont. La voûte lambrissée de la salle d'honneur est refaite en 1913 (datée par étude dendrochronologique). Le Vieux Château est devenu progressivement un musée à partir des années 1920. Description : Le gros oeuvre du Vieux-Château est en moellons. Les ouvertures sur cour sont en granite au rez-de-chaussée et en calcaire aux étages. De plan circulaire, le donjon présente un diamètre de 14 m à sa base pour une hauteur totale de 33 m. Ses quatre niveaux maçonnés sont couronnés d'un hourd combiné à une charpente de toit. Structure charpentée formant galerie, le hourd se compose principalement de deux enrayures superposées et axées sur un poinçon central. Toutes ses pièces de bois sont en chêne. Le Château-Neuf est en pierre de taille de calcaire, côté cour et en moellon enduit, côté rivière. L'ensemble des toitures est en ardoise, hormis celle du campanile de la galerie qui est en cuivre. La galerie fait 7 m de profondeur. Le décor sculpté de la Renaissance est présent sur les travées d'ouvertures du Vieux-Château et dans les pleins de travées du Château-Neuf. Au Vieux-Château : escalier hors-oeuvre (escalier de Clermont), escalier dans-oeuvre entre la cour et la rue du Val-de-Mayenne, et escalier dans-oeuvre dans le donjon. Au Château-Neuf, escalier dans-oeuvre à retours avec jour. Les vitreries losangées du Vieux-Chateau semblent avoir été réalisées par le peintre-verrier lavallois Auguste Alleaume. Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Décor représenté : arabesque, rinceau, candélabre, pilastre, animal fantastique, trophée, cartouche, cuir découpé, médaillon, armoiries, buste d'homme, ordre antique, guirlande, vase, ornement végétal, ange, pierre, buste humain, homme Précision(s) sur le décor représenté : armes martelées,armes illisibles,les murs de l'aile sud étaient recouverts de peintures murales semblant représenter une imitation d'appareil de pierre de taille, un médaillon renfermant un buste humain et un homme debout, penché vers l'avant et portant une poutre. Protection MH : Château Vieux (cad. CI 54) : classement par liste de 1840 ; galerie du Château Neuf (cad. CI 67) : classement par liste de 1840 ; façades, toitures, ancienne salle des pas perdus et escalier principal de l'aile sud du Château Neuf (cad CI 67) : inscription par arrêté du 7 mars 2006. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000046 - couvent de clarisses urbanistes dit couvent de Patience, actuellement maisons et immeuble 3 vues Historique : Le couvent de Patience des religieuses de l'ordre de Sainte-Claire ou urbanistes, est le premier couvent de femmes construit à Laval. Il a été fondé en 1494 par Guy XV comte de Laval et Catherine d'Alençon, sa femme. Réalisés dans le premier quart du 16e siècle, la chapelle avait été consacrée le 23 juillet 1525, les bâtiments furent agrandis en 1547 par le maître maçon Jamet Nepveu, père d'une jeune novice. Au début du 17e siècle, de nouvelles transformations modifièrent l'aspect du couvent. Des bâtiments qui entouraient le cloître, ne subsistent que deux vastes corps en équerre, à l'est et au nord. La chapelle a été détruite en 1798. Au 19e siècle, les bâtiments ont été transformés pour servir d'habitation. Époque(s) secondaire(s) de réalisation : 19e siècle Description : Des constructions du couvent ne subsistent que deux ailes en équerre : l'aile nord-est se compose d'un bâtiment à trois niveaux et un comble présentant un toit à longs pans à croupe. Il a été plusieurs fois remaniés, notamment aux 18e et 19e siècles. Au pignon ouest, un escalier droit extérieur dessert le second niveau. L'aile est se compose de trois corps de bâtiments juxtaposés. Celui du nord, comprenant trois niveaux sur sous-sol, présente de nombreux éléments du 17e siècle hormis sur sa façade est, très remaniée dans ses ouvertures au début du 19e siècle. Le corps central qui renferme un escalier voûté en berceau incliné, présente une corniche à modillons. Le corps sud comporte quatre niveaux. On lit au-dessus de sa porte la date 1567. Sa façade est percée d'ouvertures étroites du 16e siècle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,3 étages carrés,étage de comble État de conservation : vestiges Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000472 - banque : Crédit Foncier de France 1 vue Historique : Le 21 mai 1938, la guerre menaçant, la banque du Crédit Foncier de France acquiert un terrain de 4 160 m2 pour y faire construire des locaux destinés à protéger des bombardements aériens les milliers de titres entreposés dans les sous-sols de son siège social parisien. C'est Edmond Gaud, architecte de la Banque de France et des domaines du Crédit Foncier, qui est chargé d'en dresser les plans, de rédiger les devis descriptifs, puis de recueillir les propositions des entrepreneurs. Les premiers dessins portent la date du 10 juillet 1938 et le dernier celle du 15 janvier 1941. De nombreuses modifications y seront apportées, soit en cours de construction, soit après. Le 20 août 1938, les travaux de gros oeuvre sont attribués à l'Entreprise de Travaux Publics de l'Ouest (E.T.P.O., Nantes). Participeront également au chantier : les Etablissements Baudt-Donon-Roussel (B.D.R., La Plaine-Saint-Denis) pour l'ensemble des éléments métalliques dont le mobilier de travail, les rampes d'escalier et les grilles d'entrée, les Etablissements Saunier-Duval-Frisquet (Paris) pour les installations électriques et l'atelier Odorico (Rennes) pour les mosaïques et les granitos sur lesquels la maison Zochetto (Laval) effectuera des raccords. Les travaux de construction débutent le 1er septemble 1938 mais sont interrompus le 16 juin 1940. Il reprennent un cours normal après la signature de l'armistice le 22 juin et, malgré les nombreux aléas dus à la guerre, sont officiellement réceptionnés le 10 juillet 1944. Date(s) de réalisation : 1944 Description : Le site comprend plusieurs bâtiments : 1/ une construction principale en béton armé se décomposant en bâtiment administratif, "articulation" et salle des coffres 2/ un couple de pavillons en R+1 situés de part et d'autre du bâtiment d'administration et dédiés initialement aux logements du Chef du Détachement et du gardien 3/ des dépendances : transformateur EDF, chaufferie et garages. Le bâtiment administratif est constitué d'un avant-corps central et de deux ailes quasi symétriques accessibles depuis un atrium central. Le haut de ses murs arbore une corniche fortement saillante et marquée par des décrochements successifs. Il renferme un niveau semi-enterré, un rez-de-chaussée faisant office d'accueil et un étage. La salle des coffres est un bâtiment de 53 mètres sur 28 mètres pour une hauteur de 9 mètres. Surplombant la ville, elle comprend un sous-sol, un espace de stockage réparti sur trois niveaux (un rez-de-chaussée et deux hauteurs de mezzanines métalliques accueillant des armoires de stockage sécurisées), un troisième étage et des combles couverts d'une charpente métallique. L'éclairage naturel est assuré par la verrière centrale du dernier étage et par des pavés de verre incrustés en parties haute des façades. L'"articulation", construction faisant le lien entre le bâtiment administratif et la salle des coffres, est le noyau de distribution principal du site. Elle renferme un escalier et un monte-chage desservant tous les niveaux sauf le sous-sol. Son éclairage naturel se fait par l'intermédiaire de pavés de verre sertis dans des résilles de béton. A l'intérieur de la construction principale, les sols et les murs des sanitaires sont recouverts de mosaïques, parfois de granitos, totalisant 4 500 m2. La salle du Conseil d'Administration est ornée d'une cheminée dessinée par Edmond Gaud. C'est également l'architecte qui a réalisé les dessins des rampes d'escalier, des garde-corps des paliers et des lanternes. Matériau(x) de couverture : ardoise Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1999 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000048 - prieuré de génovéfains Sainte-Catherine 5 vues Historique : C'est Avoise de Craon qui fonde en 1224 le prieuré Sainte-Catherine, prieuré conventuel de chanoines réguliers dépendant de l'abbaye de la Real en Poitou. Une première église est consacrée en 1247. Celle-ci ainsi que le cloître et une partie des bâtiments sont reconstruits entre 1468 et 1508 pour le prieur François Lesné. En 1693, le cloître est à nouveau reconstruit. En 1776, un incendie détruit plusieurs bâtiments et entraîne de nombreux remaniements. Sous la Révolution, l'église devient paroissiale sous le titre de Notre-Dame. Peu de temps après, elle et le cloître sont rasés alors que les autres bâtiments sont vendus comme biens nationaux. En 1816, l'ancien prieuré est occupé par les trappistines nouvellement arrivées à Laval. Elles y restent jusqu'en 1859, date d'achèvement de leur nouveau couvent à la Coudre. Ensuite, les bâtiments dont le logis du prieur sont transformés en moulin, puis en magasins de boissons avant d'être vendus en 1925 à l'entreprise de bâtiment George Pinon. En 1976, les deux pavillons du logement prioral sont rasés. Aujourd'hui, le corps de bâtiment central de celui-ci est encore debout. Il subsiste également la grande bâtisse du 17e siècle autrefois adossée au côté sud du cloître. Des vestiges de ce dernier sont également visibles sur les murs délimitant le parking de la résidence le Prieuré Sainte-Catherine. Description : L'étage de la grande bâtisse aux travées régulières est dotée d'ouvertures dont les encadrements en pierre de taille de granite sont chanfreinées. Au rez-de-chaussée, les fenêtres remaniées ont conservé leurs linteaux d'origine en marbre rose de Saint-Berthevin. Situé contre le côté nord du cloître, le logement du prieur se composait d'un corps de logis avec deux pavillons latéraux (du 16e siècle ?). Celui de droite était carré avec un étage formant saillie et l'autre était octogonal. Selon l'abbé Angot, la première église consacrée en 1247 possédait une crypte dotée d'un autel dédié à sainte Marie-Madeleine. Il écrit également que l'église reconstruite au 15e siècle était "grande, orientée régulièrement" et qu'"on y voyait de riches vitraux". D'après un plan conservé à la Bibliothèque Nationale, ce deuxième sanctuaire se composait d'une nef dotée de plus de cinq travées séparées par des contreforts et percées de hautes fenêtres. Le chevet était plat et un clocher élancé surmontait un toit à deux pans. Côté sud, l'église était pourvue d'une chapelle dont le pignon s'ouvrait sur un grand portail surmonté d'une rose. Jusqu'en 1791, date de leur vente à la Monnaie par le district, l'église abritait un bras d'argent doré relevé en bosse avec la tête de saint Jean-Baptiste, un ostensoir en vermeil garni de pierreries et une statue-reliquaire en argent de Sainte-Catherine (les reliques de la sainte avaient été offertes par Jeanne de Laval). Le prieuré semble également avoir été en possession d'une autre Sainte-Catherine. Datant du 13e siècle, cette sculpture en calcaire polychrome figure la sainte avec deux des instruments de son martyre : l'épée de sa décollation et une des roues brisées par la foudre rappelant son supplice manqué. La statue se trouve aujourd'hui à l'Université de Kingston dans l'Ontario, au Canada. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble État de conservation : vestiges Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000647 - maison Historique : Maison construite dans le deuxième quart du19e siècle. Description : Maison de notable placée entre une cour pavée et un jardin d'agrément. Elle se compose d'un corps principal doté d'un toit aux pentes très douces et de ce qui semble être une construction plus récente. Le gros-oeuvre des façades antérieures est en moellons enduits. Les entourages des ouvertures, les pilastres d'angles et les cordons séparant les différents niveaux utilisent la pierre de calcaire. Les baies rectangulaires sont dotées d'appuis posés sur des corbeaux. Ceux de l'étage sont pourvus de garde-corps en fer forgé. Le comble est éclairé par trois lucarnes aux fenêtres à arc segmentaire. Un perron en pierre de granite donne accès à l'entrée. Il est protégé par une marquise en fonte de style Napoléon III venant rompre la sobriété de la façade. Cet auvent est accompagnée de deux luminaires d'applique et de deux grattoirs à chaussures installés de chaque côté de l'emmarchement. L'ensemble, auquel il faut adjoindre la porte d'entrée, est certainement l'oeuvre du ferronnier d'art lavallois Bourny. A l'intérieur, la maison est ornée de vitraux d'Alleaume et d'une peinture monumentale. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussée surélevé,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000049 - prieuré de Bénédictines Sainte-Scholastique, Sainte-Benoît et Notre-Dame-de-Lorette 1 vue Historique : Un décret de l'évêque du Mans, Charles de Beaumanoir, autorisa les bénédictines à s'établir à Laval, au lieu-dit Montmartin, en 1621. La communauté, sous le nom de prieuré de Sainte-Scholastique, a été fondée par la volonté du marchand lavallois Robert Chevalier et de sa femme Lezine Beloce qui donnèrent les terrains dans ce but. Les architectes, Corbineau père et fils (Etienne et Pierre) sont chargés, à partir de 1630, de la réalisation de l'église, placée sous le vocable de Saint-Benoît, d'un dortoir et d'"autres bâtiments", dont un portail extérieur (?). Au 18e siècle les religieuses font construire une petite chapelle dite chapelle Notre-Dame-de-Lorette, "vers les éperons" et la maison du pensionnat. Le prieuré sert de tribunal révolutionnaire et de maison de détention pour les suspects (1793) pendant la Révolution. Au lendemain de celle-ci, en ruine, il est rasé pour la réalisation d'une place publique, l'actuelle place de Hercé. Date(s) de réalisation : 1630 Description : L'église présentait un portail en pierre de taille de tuffeau, avec pignons à rampants. Les portes, les entablements, les fenêtres et les lucarnes des bâtiments annexes étaient également en pierre de taille de tuffeau. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000649 - maison, actuellement immeuble d'habitation 1 vue Historique : Maison construite au début du 20e siècle pour le docteur Loiseleur, fondateur du centre de radiologie de la clinique Sainte-Elisabeth qui jouxtait la demeure de ce dernier. La maison est ensuite devenue la propriété du docteur Barrier qui racheta également une partie du cabinet. Description : Maison à large façade sur rue dont l'accès s'effectue par un perron côté cour. Elle se compose d'un corps central à trois niveaux et de deux corps latéraux n'en possèdant que deux. Les soubassements sont en granite et le gros-oeuvre en moellons enduits. L'ensemble des ouvertures présentent des arcs en anse de panier et des entourages en pierre de calcaire. Celle-ci est également utilisée pour les chaînages d'angle marquant les trois corps de bâtiment. Si les fenêtres du deuxième niveau du corps central sont précédées d'un balcon en bois sur consoles, toutes les autres sont dotées de garde-corps du même matériau. Les avant-toits et les auvents (quatre à deux pentes et un en appentis) prennent également appui sur des aisseliers en bois découpé. Tout en participant au décor de la maison, ceux-ci en renforcent l'aspect pittoresque et lui confèrent un petit air de "chalet". A l'intérieur, les étages sont desservis par un escalier en bois de style néo-gothique dont la rampe d'appui est percé de motifs cruciformes. La cage d'escalier est éclairée par des fenêtres qui accueillaient des vitraux. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussée surélevé,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |
IA53000650 - hôtel Historique : Hôtel construit entre 1850 et 1874 pour Roger Lambelin dont les initiales ornent le manteau de cheminée de l'une des chambres. Au début du 20e siècle, il appartient à monsieur Le Bail dont l'initiale B figure sur la mosaïque décorant le sol du vestibule d'entrée. Description : Hôtel entre cour et jardin de plan carré. Le gros oeuvre est en moellons enduits, les entourages des ouvertures, les chaînages d'angle et les cordons de séparation des étages en pierre de calcaire. La travée d'axe, en légère saillie, superpose les ouvertures en plein cintre parmi lesquelles deux fenêtres ornées de vitraux d'Alleaume. Celle de l'étage supérieur est flanquée de deux baies aveugles. A l'intérieur, le sol de l'entrée est orné d'une mosaïque. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : rez-de-chaussée,2 étages carrés Précision(s) sur le décor représenté : La mosaïque représente un médaillon ovale renfermant la lettre B. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000661 - maison Historique : Maison construite au début du 20e siècle pour Daniel Oelhert (1849-1920), géologue amateur et conservateur des musées d'archéologie et d'histoire naturelle de Laval. De 1954 à 2004, elle fut la propriété du docteur Deslandes. Description : Maison à organisation complexe constituée de trois bâtiments : un logis à façade sur rue, un corps postérieur et une aile en retour d'équerre. Elle s'accompagne d'une construction à étage renfermant notamment un garage. Un passage d'entrée surmonté d'une verrière à deux pentes sépare celle-ci de l'habitation. L'ensemble forme un plan en U. Côté rue, le gros-oeuvre du corps de bâtiment est en moellons enduits et en briques ocre-jaune pour le niveau supérieur (en raison d'une surélévation ?). Côté jardin, il combine briques ocre et rouge formant un décor géométrique. Les étages inférieurs sont dissimulés par un arrière-corps à deux niveaux en retour d'équerre. Le rez-de-chaussée est en brique poychrome disposée en assises alternées. Le mur sous-appui de la galerie est en faux pan de bois avec briques ocre-jaune en remplage. Le gros-oeuvre de l'aile en retour est en moellons enduits. La brique est uniquement utilisée pour les encadrements et pour le bow-window à pans coupés venant prolonger l'extrémité du premier étage. Une construction latérale en appentis vient encore agrandir cette partie de la maison. L'arrière-corps, peu profond et très ouvert, superpose fenêtres à arc segmentaire au rez-de-chaussée et fenêtres à arc déprimé à l'étage. Les ouvertures basses de sa façade latérale sont coiffées de linteaux métalliques à rosaces. Ceux-si se retrouvent de manière identique sur la construction en brique renfermant le garage actuel. Les couvertures varient d'un bâtiment à l'autre : terrasse pour le logis à façade sur rue, toit à deux pentes pour la dépendance et l'aile en retour, appentis pour l'arrière-corps et l'extension de l'aile en retour d'équerre. L'appentis débordant de l'arrière-corps repose sur des aisseliers en bois. Si l'élévation sur rue se caractérise par la sobriété de son architecture, tel n'est pas le cas de celle de la façade postérieure et des autres corps de bâtiment. Ceux-ci affichent en effet un style pittoresque résultant de l'utilisation de la brique polychrome, du pan de bois et des toitures débordantes. Matériau(x) de couverture : ardoise Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000662 - maison, actuellement immeuble d'habitation Historique : Maison construite à la fin du 19e siècle pour l'avocat Adophe Messager. Au 20e siècle, elle a fait l'objet d'un agrandissement et a été transformé en immeuble d'habitation. Description : Maison de style néo-classique transformée en immeuble d'habitation. A l'origine, la demeure se composait d'un corps de bâtiment à façade sur rue et d'une aile en retour d'équerre de même hauteur. Suite à l'adjonction d'un arrière-corps, elle a perdu son plan régulier en L au profit d'un plan carré. Le gros-oeuvre des deux corps est en moellons enduits. Les chaînages d'angle utilisent à la fois le granite et le calcaire. La corniche et les bandeaux moulurés courant le long des façades sont en pierre de calcaire. L'élévation droite est percée de baies à meneaux au rez-de-chaussée et d'une fenêtre oblongue cantonnée de pilastres doriques à l'étage supérieur. Ces ouvertures sont coiffées de linteaux métalliques ornés de quatrefeuilles. L'aile en retour dont le rez-de-chaussée s'ouvre sur un portail à arc segmentaire est couronnée d'un toit à longs pans perpendiculaire à la rue. L'élévation adjacente est surmontée d'une couverture du même type. Dotée d'une faible pente, elle est disposée parallèlement au mur gouttereau et est dissimulée par un attique à balustrade. La distribution intérieure est inconnue mais il semblerait qu'un atelier d'artiste occupait le troisième niveau. Le gros-oeuvre de l'arrière-corps est en moellons enduits avec des encadrements d'ouvertures en brique rouge. Le toit est à longs pans. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussée,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |
IA53000666 - hôtel 1 vue Historique : Hôtel construit à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle (pour monsieur Chubilleau ?). Description : Hôtel néo-Renaissance disposant d'une cour latérale et d'un jardin en arrière de parcelle. Côté rue, le gros-oeuvre est en pierre de taille de calcaire (pierre de Caen ?) sur un soubassement combinant meulière et granite. Côtés cour et jardin, il est en moellons recouverts d'enduit. L'élévation antérieure est divisée en trois travées. Celle de gauche est délimitée par des pilastres, doriques au premier niveau, ioniques au second. Ces derniers encadrent une croisée à arc déprimé pourvue de deux meneux et une baie rectangulaire précédée d'un balconnet à balustrade,l'ensemble est surmonté d'une lucarne à ailerons et fronton triangulaire. Les ouvertures à fasces de l'étage sont surmontées de corniches placées au dessus de consoles en forme de volutes. La travée latérale gauche est valorisée par un toit en pavillon dont le faîte est orné d'une crête en fonte que délimitent deux épis de faîtage. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussé surélevé,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |
IA53000670 - immeuble à logements et café dit Grand Café de l'Ouest 1 vue Historique : Immeuble construit au début du 19e siècle suite au percement de la grande traverse est-ouest en 1804. Description : Immeuble de style néo-classique construit à l'angle de la rue de la Paix et du quai Béâtrix-de-Gâvre. Son gros-oeuvre était en moellons enduits et l'entourage de ses ouvertures en pierre de taille de calcaire. Son rez-de-chaussée et son premier étage étaient occupés par le Grand Café de l'ouest. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : rez-de-chaussée,3 étages carrés État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |
IA53000682 - maison Historique : La maison occupe une parcelle résultant de la division entre deux frères d'une même et seule propriété. Datant probablement du 18e siècle, la demeure est agrandie en 1891 par son propriétaire d'alors, le notaire André Gascoin qui charge l'architecte lavallois Victor Garnier de lui adjoindre une galerie et une nouvelle aile. Date(s) de réalisation : 1891 Description : A l'origine, la maison se composait d'un corps de bâtiment parallèle à la rue de Bel-Air, d'une aile gauche en retour et d'une tourelle d'escalier demi-hors-oeuvre. Avec l'édification d'une galerie et d'une seconde aile, la demeure a perdu son plan en L au profit d'un plan rectangulaire. Les nouvelles constructions, qui englobent la maison primitive, adoptent le style néo-Renaissance. Coté rue, les façades en pierre de taille de calcaire sont percées de baies à arc déprimé, la plus large étant dotée de deux meneaux. Chaque ouverture est flanquée de pilastres doriques incrustés de triangles et de losanges en ardoise naturelle. La galerie, placée au-dessus du mur de clôture, est couverte d'une terrasse bordée par un garde-corps. L'aile droite est partiellement coiffée d'un toit à quatre versants doté d'une grande lucarne à trois fenêtres dont deux en plein-cintre. Celle du centre est surmontée d'un petit édicule à fronton triangulaire. Le décor de l'ensemble est composé de pots-à-feu et d'incrustations en ardoise : triangles, losanges, demi-ronds et arcades aveugles. L'accès à la maison s'effectue par un escalier droit situé dans l'aile gauche. Un corridor permet de pénétrer dans le grand salon au décor néo-gothique. Les solives en métal riveté de son plafond sont cachées par des coffres en bois. Les deux pièces en enfilade de la galerie communiquent par une porte à deux battants ornés de vitraux d'Auguste Alleaume. A noter : la galerie est pourvue d'une gouttière en zinc dont la naissance est ornée de godrons et d'un filet perlé. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : en rez-de-chaussée,étage de soubassement,rez-de-chaussée surélevé,1 étage carré,étage de comble Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2016 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2016 (c) Ville de Laval, 2016 Fonds / classement : Architecture |