IA53000112 - hôtel de Sèze 5 vues Historique : La partie gauche de cet hôtel particulier a été construite en 1561 et remaniée en 1674 (dates portées). La partie de droite a été réalisée en 1614. Le corps de logis sur rue et la tourelle sur l'arrière sont vraisemblablement de cette époque. En 1730, l'hôtel est modifié et agrandi par la construction de l'aile en retour d'équerre. La clef de la porte cochère (porte qui réunit les parties de gauche et de droite) présente sur un écu les initiales R D B. Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Le porche est en marbre rose,la porte sur rue en pierre de taille de granite. De nombreuses ouvertures sont en pierre de taille de calcaire, notamment les lucarnes de l'aile en retour sur jardin qui présentent des frontons triangulaires ou curvilignes dont certains tympans sont sculptés de motifs floraux. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : ornement végétal, support : tympan de certains frontons,sujet : fleur de lys, support : angles supérieurs de certaines fenêtres Protection MH : Façades et toitures des bâtiments principaux et des communs ; escalier à balustres de bois ; chambre du premier étage sur rue avec ses boiseries : inscription par arrêté du 21 septembre 1983. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000113 - hôtel Rousseau de Monfrand 2 vues Historique : Hôtel particulier construit au 17e siècle et agrandi dans la seconde moitié du 18e siècle. Le pavillon des communs dans la cour, semble avoir été réalisé au 17e siècle, hormis les fenêtres du rez-de-chaussée refaites au 18e siècle. Le général vendéen Louis-Marie de Lescure a été soigné dans cette demeure en 1793, comme le rappelle une plaque posée sur le mur. Description : Le gros oeuvre de l'hôtel est en moellons enduits. L'entourage des baies, le bandeau et la corniche sont en granite au rez-de-chaussée et en calcaire à l'étage. Les escaliers de distribution extérieurs (façade antérieure et postérieure) présentent une rampe en fer forgé avec les initiales R D. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage de soubassement,1 étage carré,étage de comble Protection MH : Façades et toitures de bâtiments principaux et des communs ; cheminée de la salle à manger, du salon et de la chambre de l'aile ouest au rez-de-chaussée et deux cheminées au premier étage de l'hôtel de Montfrand : inscription par arrêté du 21 septembre 1983. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000115 - hôtel Périer du Bignon, puis Nazareth, puis hospice, actuellement hôtel de tourisme et restaurant 68 vues Historique : Hôtel construit en 1777 pour Pierre Périer du Bignon, époux de Marie Félicité du Mans. En 1793, le sieur du Bignon est guillotiné et l'hôtel passe quelques années plus tard à Gabriel de la Broise, son petit-fils, puis aux Foucault de Laubinière (en 1817) et aux Duchemin de Vaubernier (en 1834). Ces derniers le conservent jusqu'en 1898, date à laquelle la propriété est cédée à une société civile religieuse qui y installe une école et un hospice portant le nom de Nazareth. La société civile de Sainte-Marie d'Evron chargée de l'administration de cette nouvelle institution (fondée par Louis Barré, curé de la cathédrale, en 1890) réalise, vers 1900, une chapelle contre le pignon ouest du corps de logis principal. Dans le même temps, elle entreprend le réaménagement de l'intérieur de l'ancien hôtel (principalement de son aile est). En 2010, les bâtiments sont reconvertis en hôtel-restaurant. Date(s) de réalisation : 1777 Description : Le gros-oeuvre de l'hôtel est en moellons enduits. Les chaînes, les bandeaux, la corniche, les entourages des baies et le fronton sont en calcaire au premier niveau et en granite au rez-de-chaussée. Au centre du corps de logis principal, l'escalier monumental est doté d'une rampe en fer forgé. Deux autres escaliers à balustres en bois desservent les ailes est et ouest. De nombreuses cheminées (toutes différentes), des boiseries, des parquets et des pavages en terre cuite subsistent dans certaines pièces de la demeure aux caves voûtées. Un petit bâtiment derrière l'aile ouest, abrite le magasin froid, parfois qualifié de "séchoir à gibier". C'est une petite pièce fraîche et aérée qui servait de garde-manger. Les armes de la famille Périer du Bignon sont les suivantes : écu chargé d'un chevron accompagné de trois poiriers, deux en chef, un en pointe, un oiseau béquetant le pied du troisième à dextre. Dans son livre "Histoire de Laval", Jacques Salbert fait mention d'un inventaire fournissant une description de la disposition de la propriété au moment de sa mise sous séquestre en 1794 : " On y compte deux vestibules, un grand salon meublé de dix-sept chaises, deux sofas et quatre fauteuils, ainsi que deux meubles d'angle, une pendule et un lustre à poulie,à côté une salle, cinq chambres, deux antichambres, dix cabinets, ces petites pièces à usages divers attenant aux pièces principales, une cuisine, un office, une boulangerie, une laverie, un magasin froid, pièce fraîche et aérée servant de garde-manger, trois mansardes, deux greniers, une fruiterie,dans les communs une remise, une sellerie, un grenier à foin, un bûcher, le tout couvrant cinq caves. L'ensemble entre cour et jardin est complété par un pavillon, une orangerie et deux magasins où sont exposés et vendus les tissus. Un décompte succint des meubles, vaisselle et linge de maison permet d'estimer la position sociale du négociant : onze tables, trois bancs, cent vingt et une chaise, cinquante- quatre fauteuils, deux sofas, vingt-cinq tables à jeu, quarante-cinq lits, treize armoires, deux secrétaires, deux bibliothèques, trois meubles d'angle, un coffre, quatre bureaux, un dressoir, deux guéridons,en ce qui concerne la vaisselle, trois cent soixante-douze assiettes et trente-huit plats,pour le linge de maison, cent vingt-trois nappes, deux cents torchons, vingt-quatre tabliers... A cet inventaire sommaire s'ajoutent trois statues "en pied", une voiture à quatre roues et une chaise de poste." Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Décor représenté : cartouche, grotesque, volute, pilastre, fronton, guirlande, trophée : trompe de chasse, carquois, fusil, lance, feuillage, crâne d'animal, blason Précision(s) sur le décor représenté : support : travée centrale et tympan du fronton triangulaire de la façade antérieure,balcons en fer forgé sur les deux façades,armes de la famille Périer du Bignon Protection MH : hôtel proprement dit, deux ailes en retour sur la cour (à l'exclusion de la chapelle construite à la fin du 19e siècle), petit magasin froid dit "séchoir à gibier" situé dans la cour à l'arrière de la cuisine, cour d'entrée avec son pavement, jardin au sud et murs de clôture de l'ensemble avec les portails sur la rue du Marchis et sur la place du Gast. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000116 - hôtel de la Chapelle Historique : Hôtel reconstruit en 1771 par Charles Levrot maître-maçon, pour Marguerite Le Breton de Villeneuve, veuve de Nicolas-René de la Chapelle. Date(s) de réalisation : 1771 Description : Initiales entrelacées dans les balconnets en fer forgé : LEB et MF Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1986 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000117 - hôtel Berset Historique : Hôtel construit en 1779 pour monsieur Berset écuyer, par le maître-maçon Charles des Alleux. Date(s) de réalisation : 1779 Description : La façade sur jardin sur deux niveaux présente sept travées et cinq lucarnes. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1986 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000122 - hôtel Boulain, puis presbytère Saint-Vénérand 17 vues Historique : Hôtel particulier construit vers le milieu du 16e siècle pour le marchand lavallois Jean Boulain. Le logis situé en fond de cour a été reconstruit par l'architecte Eugène Boret en 1864. Date(s) de réalisation : 1864 Description : La partie du 16e siècle de la construction reprend, à une échelle plus réduite, le parti architectural mis en oeuvre à la galerie des comtes de Laval quelque temps plus tôt. Comme son modèle, elle a été réalisée en pierre de taille de calcaire, tandis que la partie du 19e siècle est en moellons enduits. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : cariatide engainée, support : pilastres de la baie de l'étage du pavillon Protection MH : Presbytère de Saint-Vénérand (cad. AX 85) : inscription par arrêté du 9 mars 1927. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000123 - hôtel dit la Grande Maison, puis couvent de Notre-Dame de la Miséricorde, actuellement maison de retraite 27 vues Historique : Hôtel particulier, dit la Grande Maison, construit au milieu du 16e siècle pour le négociant François Arnoul. La propriété englobe une partie de l'enclos du manoir Ouvrouin dont il subsiste le colombier du 14e siècle. Le logis est remanié et agrandi en 1619 pour Jacques de Chantepie, sieur de la Touche. En 1791, l'édifice est acheté par le sieur Busson qui y est assassiné en 1819. L'année suivante, la propriété est acquise par la fondatrice des soeurs de la Miséricorde, mère Thérèse Rondeau, pour y héberger "des filles perdues et repenties". Tout au long du 19e siècle, la congrégation réalisent diverses constructions parmi lesquelles des classes, une porterie et deux chapelles. La première est bâtie de 1824 à 1825 dans une aile perpendiculaire à la rue de Paradis. Une seconde, plus importante, est édifiée entre 1864 et 1866 sur un terrain donné par les religieuses du Carmel voisin. En 1998, les ailes encadrant la cour d'entrée (dont celle abritant la première chapelle transformée en infirmerie) sont détruites lors de la restructuration des bâtiments. La communauté abrite aujourd'hui une maison de retraite dont le jardin renferme la chapelle funéraire de Thérèse Rondeau. A noter : en 1936, Auguste Alleaume réalise des vitraux pour l'une des deux chapelles. Le livre de caisse du peintre-verrier mentionne en effet : "Vitrerie de la Miséricorde : 2 850 francs". Description : Grande Maison : côté cour, le corps central est encadré de deux pavillons hors-oeuvre coiffés d'un toit à l'impériale tandis qu'un troisième pavillon flanque l'élévation postérieure. Le logis primitif est bâti sur des caves vôutées. Il est reconnaissable à ses petites ouvertures et à sa tourelle d'escalier demi-hors-oeuvre de plan circulaire. Le bâtiment du 17e siècle est doté d'une travée en pierre de calcaire s'achevant par une niche passante. Ses murs sont percés de grandes baies parmi lesquelles des fenêtres à encadrements harpés en granite et/ou calcaire. Une des lucarnes, dégagée lors des remaniements de 1998, porte des armoiries, peut-être celles de la famille Arnoul. L'ensemble des murs est couronné d'une corniche à modillons en calcaire. Chapelle : construite en moellons enduits et en pierre de taille de granite, elle est orientée et adopte un plan en croix latine. Le pignon ouest s'ouvre sur un portail en plein-cintre surmonté d'une rose. Son mur flanqué de contreforts à pinacles est couronné d'un clocher quadrangulaire ouvert sur les quatre faces. Le chevet en abside est augmenté d'une construction en demi-cercle. Aménagée en fausse grotte, elle abrite une statue de la Vierge écrasant un serpent sur un globe terrestre étoilé. Un retable en marbre noir et rose sert d'écrin à la sainte. Ses deux niches latérales délimitées par des colonnes corinthiennes sont occupées par les statues en calcaire de saint Jean et de Marie-Madeleine. L'arc de l'espace central est surmonté de deux anges tenant une couronne dorée. La chapelle conserve également un autel en marbre noir et rose, trois bénitiers en marbre rose dont deux bénitiers d'applique ainsi qu'un reliquaire de Sainte-Faustine donné par Monseigneur Maillard en 1999. Les vitraux d'Alleaume dont elle était probablement dotée ont disparu (déposés ou détruits ?). Chapelle funéraire : elle est orientée. Elle renferme la tombe de Thérèse Rondeau dont la dalle funéraire en marbre blanc veiné de noir est gravée d'une inscription en latin : Hic jacet virgo Deo et proximo devotissima THERESIA RONDEAU quae abdormivit anno salutis 1866 aet atis 72 postquam hane MISERCORDIAE domum a se fundatam per 4 s rexisset annos cujus zelo et Dei ope perfecta sunt opera multa et magna in primis exstructae colligendis 400 puellis aedes aedificatumque Domino templum/Ipsius memori in benedictione est. L'édicule est doté de trois verrières respectivement ornées des initiales T.R., de la figure de Sainte Agathe (le deuxième prénom de Thérèse Rondeau) et de celle de Sainte-Thérèse. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : Sujet : balance, support : tympan des lucarnes postérieure,sujet : Vierge à l'Enfant, support : lucarne centrale de la façade antérieure,armes non identifiées, comportant 3 oies, support : lucarne sud de la façade antérieure. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000124 - hôtel Coustard Duplessis, puis d'Aubert et de la Barre 48 vues Historique : La construction de l'hôtel remonte au plus tard au milieu du 18ème siècle, l'aile sud datant vraisemblablement de la fin du 17e siècle ou du début du 18e siècle. La charpente à potence du corps de logis, caractéristique du 18e siècle, confirmerait cette datation. Son premier occupant est soit Jean Baptiste Coustard Duplessis, seigneur de la Gouesnière, soit son père, Jean Coustard Duplessis. De 1767 à 1822, il est la propriété de Louise Jeanne Coustard Duplessis et de l'époux de celle-ci, François Charles César d'Aubert, seigneur de Launay et de la Patrière, conseiller au Parlement de Bretagne. Le 3 mars 1808, ce dernier fait partage de ses biens et de ceux de sa défunte épouse entre ses six enfants. En 1845, l'hôtel est habité par Louis de la Barre et son épouse Louise d'Aubert, un des six enfants des précédents. C'est probablement à cette époque que les pièces du rez-de-chaussée sont redécorées, parfois dans le style du 18e siècle (voir le salon de compagnie). La propriété est ensuite transmise à leur fils, le comte Gustave de la Barre qui, en 1879, en fait don dans le cadre d'une donation-partage, à ses trois enfants : Gustave Louis, Henri Joseph Hiacynthe et Niélite Louise Marie de la Barre. En 1892, l'hôtel est vendu par adjudication à Ferdinand Lamy de la Chapelle Nougarède qui fait sculpter ses armes et celles de son épouse Marie Geneviève Olympe de Jourdan, sur le tympan du fronton ornant la façade postérieure du corps de logis. A leur mort, leur petite-fille Guillemette, devenue princesse Dominique de Broglie par son mariage, en hérite. En 1939, le jardin est amputé de 646 m2 (achetés 72 000 francs par la Ville de Laval) pour la reconstruction de l'école Alain. L'hôtel est ensuite occupé par les Gatel, puis par les Dutertre et, à partir de 2005, par monsieur et madame Jacques qui le font entièrement rénover. Description : Situé en retrait de la rue, entre cour et jardin, l'hôtel est constitué d'un corps central et de deux ailes en retour très courtes disposées en U. La cour est fermée sur la rue par un mur haut percé d'une porte piétonnière et d'un portail délimité par deux piliers carrés en granite. La façade postérieure du corps central s'ouvre sur une terrasse dont quelques marches donnent accès au jardin et aux communs. Ceux-ci sont construits en pan de bois et sont couverts d'un toit à longs pans brisés et à croupes. En 1879, d'après l'acte de donation-partage, l'hôtel possédait un jardin à l'anglaise et un autre à usage de potager avec accès sur la place du marché Saint-Vénérand. Il était également agrémenté d'une terrasse latérale menant à un kiosque. Le gros oeuvre de l'hôtel est en moellons enduits et les entourages des ouvertures à linteaux délardés sont en granite et calcaire. Les deux travées centrales de la façade postérieure sont encadrées de chaînages en calcaire qui définissent un axe de symétrie. Ces deux travées sont couronnées d'un fronton triangulaire au tympan sculpté. Le rez-de-chaussée du corps central, construit sur une cave divisée en six parties, comprend sept pièces qui en 1879 étaient occupées par une cuisine, une décharge, une salle à manger, un office, un salon de compagnie, une lingerie et une bibliothèque. Aujourd'hui, il se compose d'une arrière-cuisine ou office, d'une cuisine, d'une salle à manger et d'un salon de compagnie. Toutes ces pièces font 30m2 hormis le salon de compagnie qui fait 50m2. Le premier étage accueille trois chambres, deux antichambres et quatre cabinets de toilette reliés par un corridor. Les deux pièces situées à chaque extrémité sont conçues comme des appartements privés avec chambres et antichambres. Le rez-de-chaussée et le premier étage sont desservis par un escalier d'honneur situé à l'extrémité sud du corps de logis. Ses marches sont en granite et sa rampe à courbes et contre-courbes en fer forgé. Le comble est occupé par un grenier tripartite où l'on peut voir, au sol, des pièces de bois légèrement cintrées destinées à soutenir les poutres des étages inférieurs. L'aile nord se compose d'une écurie et d'une remise surmontées d'une grande chambre et d'un grenier. Quant à l'aile sud, elle est occupée par une chambre de bonnes et un fruitier. En 1879, outre le fruitier, on y trouvait deux chambres et un cabinet de toilette. Les deux ailes et les deux appartements privés de l'étage sont desservis par deux escaliers de service en bois. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : Le tympan du fronton triangulaire est sculpté aux armes des familles Lamy de la Chapelle Nougarède (une colombe dans le blason gauche) et de Jourdans de Fleins (trois roses dans le blason droit). Les blasons sont sommés d'une couronne et entourés de deux lions. L'ensemble est encadré par de grandes palmes. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000130 - hôtel Description : Le gros-oeuvre de l'édifice est en moellons enduits, les chaînes d'angle et les entourages des baies sont en pierre de taille de granite. Les lucarnes et le fronton ouvragé sont en calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : ornement végétal, support : tympan du fronton de la façade sur rue Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000132 - presbytère de la Trinité 6 vues Historique : Le presbytère de la cathédrale a été construit en 1724 et 1725 par l'architecte Vincent-François Douart contre le mur d'enceinte de la ville. Vers 1845, des travaux sont effectués au bâtiment et c'est probablement à cette occasion que l'on ajouta l'aile gauche de la maison. A l'intérieur, certains éléments de décor proviennent de l'ancien hôtel de Vaufleury. Description : Réutilisation d'ouvertures chanfreinées du 16e siècle au rez-de-chaussée de la façade postérieure. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000133 - maison Historique : La maison a été en grande partie reconstruite en 1763 par le maître-maçon Mathurin Yvon. Elle a été agrandie sur la rue du Jeu-de-Paume par l'adjonction d'une courte aile et d'une tourelle en 1870. Description : Le gros-oeuvre était en moellons enduits. La tourelle était en brique. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000140 - maison Historique : Maison construite en 1640. Date(s) de réalisation : 1640 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : ornement végétal, support : piédroit d'une baie sur jardin Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000156 - maison des Grandes Ecoles, puis maison de la Béraudière, puis maison de la Bazoche 6 vues Historique : Maison reconstruite en 1615, sur les caves des grandes écoles. Cette maison construite pour le marchand Jean Crosnier est attribuée à l'architecte Etienne Corbineau. Date(s) de réalisation : 1615 Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Les chaînes d'angle harpées, les bandeaux, la corniche et l'entourage des baies à bossages sont en pierre de taille de calcaire. Les caves sont voûtées en berceau segmentaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages de sous-sol,3 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000161 - maison 1 vue Historique : Ancienne maison vraisemblablement construite au 16e siècle, dont il subsiste une fenêtre en granite sur la façade côté rue (son meneau a disparu) et probablement quelques éléments du gros-oeuvre notamment sur l'élévation arrière. Au 18e siècle, la maison appartenait au chapitre de Saint-Tugal (à l'abbé Legeay en 1791). De cette époque subsiste une ouverture côté rue. La maison a été considérablement remaniée aux 19e et 20e siècles, de telle sorte qu'elle a été séparée en deux habitations, correspondant à deux parcelles sur le cadastre actuel. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1996 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000164 - maison dite maison des Lignardières 1 vue Historique : La maison fait l'angle de la rue Saint-André et de la place Saint-Tugal. Elle a été construite au 15e ou au 16e siècle puis remaniée au 17e siècle (niche et couverture). Elle était appelée au 17e siècle "la maison dite de la chapelle des Lignardières de Saint-Tugal". En 1728, elle a subi d'importants travaux, tels que la réalisation d'une saillie à hauteur de 9 pieds pratiquée sur le carrefour afin de soutenir la charpente. L'ouverture de boutique côté rue de Saint-André est percée au cours du 18e siècle. Date(s) de réalisation : 1728 Description : La façade sur la rue de Saint-André présente un léger encorbellement sur solives. Les chambranles des fenêtres, les sablières et les poteaux corniers sont en bois, le matériau de remplissage (un mélange de cailloux recouvert de lattes en bois) est masqué par un enduit. Les chambranles de la devanture sont en pierre de taille de granite. Deux volutes encadrent une niche en cul-de-four et supportent un entablement saillant au rez-de-chaussée. Les lucarnes du comble ont été supprimées au cours de ce dernier siècle. Côté place Saint-Tugal, la dernière travée de la façade possède un encorbellement (médiéval ?) protégé par un caisson. L'enduit pourrait masquer du pan de bois. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000170 - maison Historique : Maison du 16e ou du 17e siècle. Description : Par un encorbellement important, la demeure enjambe totalement la ruelle Boulain. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000017 - maison, actuellement établissement administratif communal Historique : La maison est construite peu avant 1839 (date de l'élaboration du cadastre ancien sur lequel elle figure). Aménagée en bureau, elle abrite aujourd'hui les services techniques de la ville. Description : La façade principale sur rue possède deux niveaux plus un étage de comble et trois travées. La porte en plein-cintre à fasce et agrafe est encadrée de deux pilastres à chapiteaux ioniques qui supportent un entablement lui-même surmonté d'un fronton triangulaire. Les écoinçons de cette ouverture, comme le tympan du fronton, sont ornés de feuilles de fougères. Les autres ouvertures de l'édifice sont rectangulaires. A l'étage, côté rue, elles ont un balconnet en fer forgé porté par des consoles. Les chaînes d'angle, la corniche et l'entourage des baies sont en pierre de taille de calcaire. Le soubassement est en pierre de taille de granite et le gros-oeuvre en moellons enduits. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : feuilles de fougères, support : écoinçons de la porte et tympan du fronton Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000184 - maison 1 vue Description : Les ouvertures sont en granite au rez-de-chaussée et au premier étage, en calcaire au second étage. Plusieurs sont chanfreinées. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 3 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000189 - maison Historique : Maison du 15e siècle agrandie de deux ailes en retour d'équerre au 18e siècle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000196 - maison Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits, l'encadrement des ouvertures, la corniche, les bandeaux et les frontons sont en pierre de taille de calcaire (pierre de Caen). A noter l'importance du décor ornemental (fronton triangulaire ou curviligne, modillons, denticules, consoles...) et les balconnets en fer forgé. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000201 - maison Historique : Le corps principal de cette maison a été réalisé dans la première moitié du 17e siècle. L'aile en retour d'équerre est construite en 1803 comme l'indique une date portée sur le pignon de la façade sur rue. Date(s) de réalisation : 1803 Description : Divers matériaux ont été utilisés pour les ouvertures : du bois, du granite, du calcaire et de la brique. Tourelle d'escalier demi hors-oeuvre sur l'arrière. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000212 - maison de tisserand Historique : Ensemble de maisons de tisserands construit au 17e ou au 18e siècle. Détruit peu après 1980. Description : Les ouvertures étaient en bois. La porte était en plein-cintre. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,en rez-de-chaussée État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000235 - maison Historique : Maison construite au cours du 17e siècle, remaniée au 18e siècle, notamment la lucarne passante du pignon ouest. Époque(s) secondaire(s) de réalisation : 18e siècle Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000244 - maison Historique : La maison porte la date de sa construction 1877. Date(s) de réalisation : 1877 Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits dans la partie postérieure, en pierre de taille de calcaire sur la façade antérieure. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés Précision(s) sur le décor représenté : armes de la ville de Laval Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000247 - maison Description : L'encadrement des ouvertures est en pierre de taille de granite. Les lucarnes sont en brique. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000248 - maison Description : Les ouvertures du rez-de-chaussée de la façade sur cour sont en pierre de taille de granite ainsi qu'une porte de la façade sur rue. De ce côté de la demeure, les ouvertures sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000253 - maison Description : Les ouvertures en arc segmentaire ont un linteau délardé. Elles sont en pierre de taille de calcaire, hormis la porte et les appuis de fenêtres du rez-de-chaussée qui sont en pierre de taille de granite. La corniche et les lucarnes sont en bois. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000024 - couvent de franciscains Notre-Dame-des Cordeliers, puis église paroissiale Notre-Dame-des-Cordeliers et caserne Corbineau, actuellement église paroissiale Notre-Dame-des-Cordeliers et immeuble à logements 49 vues Historique : Les franciscains sont appelés à Laval en 1394 par Guy 12 et Jeanne de Laval. Le campanile, le cimetière, les dortoirs, le réfectoire et la chapelle Notre-Dame-de-Lorette sont réalisés entre 1397 et 1398. L'Eglise comporte une nef et un seul bas-côté,elle est dédiée à Notre-Dame et a été consacrée en 1407. Le clocher est achevé en 1484 (détruit). Le portail de l'église, attribué à Jacques Corbineau et le cloître à colonnes de marbre ont été réalisés dans la première moitié du 17e siècle. Les colonnes du cloître ont été réutilisées pour décorer l'hôtel du cardinal Fesch à Paris en 1809. L'architecte lavallois Pierre-Aimé Renous réalise le second bas-côté en 1863 (date portée) ainsi que le voûtement sur croisée d'ogives. Une partie des panneaux peints de l'ancienne voûte est déposée au musée de Laval. Entre temps, en 1812, la ville avait vendu une partie des bâtiments conventuels au département pour leur transformation en caserne militaire. Elle prend le nom d'un général d'empire mort à la bataille d'Eylau en 1807, Corbineau. Bien qu'agrandie d'un important corps de logis dans la seconde moitié du 19e siècle, le régiment qui s'y trouvait, le 28e de ligne, quitte Laval laissant la caserne vide. Description : Le grand vaisseau continu de la nef de l'église, s'ouvre au nord sur des chapelles qui se traduisent à l'extérieur par des pignons multiples. Ceux-ci sont percés de grands fenestrages refaits au 19e siècle. Le portail principal de l'édifice, à bossages et clef pendante, est encadré, au niveau inférieur, par des pilastres cannelés et bagués qui soutiennent un fronton triangulaire brisé garni d'une niche. A la partie supérieure, un oculus à chambranle à agrafes, flanqué d'ailerons est surmonté d'un fronton cintré brisé. Le gros oeuvre est en moellons enduits, l'entourage des baies ainsi que le portail principal sont en pierre de taille de calcaire. Les premiers niveaux des contreforts sont en pierre de taille de granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 3 vaisseaux Précision(s) sur le décor représenté : Les clés de voûte centrales ont conservé leurs pendants en bois polychrome. Ceux des clés de voûte latérales ont été déposés et entreposés au Château-Neuf. Le sol est recouvert d'un décor en mosaïque datant certainement du 2e quart du 20e siècle. Il représente notamment des marguerites dont les pétales accueillent des fleurs de lys. Ce décor aurait été réalisé par l'entreprise Zocchetto. Protection MH : Eglise des Cordeliers (cad. CH 21) : inscription par arrêté du 15 février 1926. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000255 - maison Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Les ouvertures à linteau délardé et la corniche sont en pierre de taille de calcaire, hormis la porte et les appuis de fenêtres du rez-de-chaussée qui sont en pierre de taille de granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000259 - maison 1 vue Historique : Maison de la première moitié du 17e siècle, remaniée et agrandie au 18e siècle, notamment par la construction d'une aile en retour d'équerre. Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Les ouvertures de l'étage du corps principal et les lucarnes sont en calcaire. Les ouvertures du rez-de-chaussée du corps principal et celles de l'aile en retour d'équerre sont en granite. Au rez-de-chaussée, une large fenêtre chanfreinée, avec départ de meneau, semble être du 16e siècle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000274 - maison Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000026 - lycée, dit Petit Lycée, actuellement lycée Henri Rousseau 2 vues Historique : A partir des années 1880, les règlements administratifs et les nouvelles lois concernant l'hygiène ou rendant la scolarité obligatoire, modifient la conception des lycées, collèges ou écoles. Les architectes puisent alors dans les théories des rationalistes pour trouver un style simple et moderne aux nouveaux établissements scolaires. C'est dans ce contexte que le Petit Lycée est construit entre 1884 et 1886 par l'architecte lavallois Léopold Ridel. Celui-ci s'inspire fortement d'un bâtiment dessiné par Anatole de Baudot : le lycée Lakanal de Sceaux (1886). C'est le céramiste Léon Parvillée qui réalise, d'après des dessins de Ridel, le décor en faïences émaillées du pan coupé. Date(s) de réalisation : 1884 Description : Les bâtiments disposés en U entourent une cour centrale sur trois côtés. L'entrée placée dans l'un des pans coupés est encadrée de deux ailes comprenant un sous-sol, un étage carré et un étage de comble. Ces deux ailes se poursuivent par des bâtiments en rez-de-chaussée sur sous-sol. L'essentiel du bâtiment est construit en pierre de Caen sur des soubassements en granite bleu de Sacé. Le pan coupé utilise cependant le calcaire de Lavoux et les façades postérieures sont en moellons enduits. Les trois fenêtres du bâtiment d'angle sont encadrées par des colonnettes dotées de chapiteaux à feuilles d'eau. Ces ouvertures sont surmontées d'un édicule abritant une horloge émaillée flanquée des initiales RF entrelacées. Celles-ci viennent en accompagnement des armes de la Ville de Laval : de gueules au léopard d'or. Il s'agit ici d'affirmer la puissance républicaine et municipale de l'édifice. Les ouvertures sont alternativement à linteau droit et cintrés, ces derniers utilisant la brique. Quelques fenêtres sont dotées de verrières (d'Auguste Alleaume ?). Le modernisme du bâtiment ne se remarque à l'extérieur qu'avec les têtes d'ancrage des planchers cachées par des cabochons émaillés et les linteaux de fer permettant les larges ouvertures nécessaires à l'éclairage hygiénique des salles. Par contre, l'ossature métallique s'affirme à l'intérieur notamment dans l'entrée par la mise en évidence des planchers à voûtains de briques vernissées. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000287 - maison de tisserand Historique : Maison et atelier de tisserand construits vers 1847 pour madame Olivier Yger. Le gros-oeuvre pourrait être plus ancien. Description : Pan de bois avec remplissage en pierre (?) Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000288 - immmeuble à logements de tisserand 2 vues Historique : Ensemble de constructions identiques construit vers 1850. Ces logements sont un assemblage de modules répétitifs juxtaposés sous un même toit. ils étaient la propriété de l'entreprise et étaient loués par le patron aux employés. Description : Chaque logement présente deux ouvertures rectangulaires identiques au niveau du sol. La façade sur la rue Saint-Nicolas comprend un niveau supplémentaire, mais est de même hauteur que la façade sur la rue du Pré-Boudier. Niche sur le pan coupé. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1988 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000295 - maison 4 vues Historique : La maison construite dans la seconde moitié du 16e siècle a subi des transformations au 18e siècle (lucarnes, balcon...). Époque(s) secondaire(s) de réalisation : 18e siècle Description : Le gros oeuvre est en moellon enduit, l'encadrement des ouvertures, chanfreiné, est en pierre de taille de granite. Sur l'arrière une ouverture a conservé son meneau et sa traverse en pierre. Les lucarnes et le balconnet en fer forgé semblent être du 18e siècle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000029 - évêché, puis perception, actuellement lycée Ambroise Paré 2 vues Historique : En 1855, la création du diocèse de Laval entraîne la construction d'un palais épiscopal qui est réalisé de 1856 à 1861 par l'architecte parisien Lambert. Celui-ci s'est largement inspiré de l'hôtel Matignon à Paris, élevé à partir de 1721 par Jean Courtonne, dont il a repris les élévations sur le corps de logis principal. Après avoir été occupé par la Trésorerie Générale, en 1988 la région des Pays de la Loire acquiert le bâtiment et son parc pour en faire une extension du Lycée Ambroise Paré. Date(s) de réalisation : 1856 Description : L'ancien évêché comprend 7 corps de bâtiments principaux, disposés perpendiculairement à la rue et situés entre cour et jardin. Le corps central présente 9 travées en façade sur cour comme en façade sur jardin. Les 3 travées médianes, de chacunes de ces 2 façades, forment un avant corps à trois pans. Ce bâtiment est accosté de 2 ailes en retour d'équerre formant pavillons. Dans le prolongement, 2 ailes plus basses, dont l'une à l'est vient buter sur un petit édifice et l'autre à l'ouest aboutit à un corps de communs perpendiculaire. Côté rue la cour est fermée par un mur dans lequel s'ouvre un portail à porte cochère et porte piétonne. Les ouvertures sont légèrement cintrées, avec parfois un décor en guise de clef, agrafes ou mascarons. Côté jardin un balcon en fer forgé repose sur des consoles. Le corps central est couronné, sur chacune de ses faces, par un attique qui masque en partie les oculi de l'étage de comble. Le gros oeuvre est en moellons enduits avec d'importantes parties en pierre de taille de calcaire (la façade sur jardin, l'avant corps côté cour...). Le bâtiment repose sur un soubassement de granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : armes de monseigneur Casimir Wicart, premier évêque de Laval Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000306 - maison Historique : Maison du 16e siècle, très remaniée au 19e siècle, notamment la façade sur rue. Description : La partie gauche de la maison présente un encorbellement supporté par des modillons sculptés. La partie droite, en retrait par rapport à la rue, conserve des ouvertures chanfreinées. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000312 - maison 18 vues Historique : Le corps de logis sur la rue de Rennes a été construit au 16e siècle. La maison a été agrandie le long de la rue aux Mesles dans la première moitié du 17e siècle. Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Les ouvertures sur la rue de Rennes, en calcaire, portent un décor Renaissance (avec pilastres et chapiteaux). La corniche présente des têtes sculptées, en calcaire, qui remplacent les modillons. Les balcons, sur la rue de Rennes et dans la cour, sont en fer forgé. Une tourelle d'escalier polygonale s'élève dans la cour. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000322 - maison Historique : Maison probablement réalisée au cours du 16e siècle dont le rez-de-chaussée a été modifié dans ses ouvertures (hormis une porte). Edifice détruit dans la décennie 1980-1990. Description : Le gros oeuvre est en moellons enduits. A l'étage deux ouvertures en granite sont chanfreinées, elles encadrent une plus petite ouverture à fasces en calcaire. Au rez-de-chaussée la porte chanfreinée en granite présente un linteau sur coussinets. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000331 - maison dite le Petit Louvre 2 vues Historique : Maison construite en 1782 pour René Mathurin Devernay, sieur du Ronceray, à l'emplacement de plusieurs maisons plus anciennes. Date(s) de réalisation : 1782 Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Les ouvertures et les chaînes d'angle de l'étage, les bandeaux et la corniche sont en pierre de taille de calcaire, les ouvertures et les chaînes d'angle du rez-de-chaussée sont en pierre Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000338 - maison Historique : La maison semble avoir été construite au cours du 17e siècle. Au 18e siècle, quelques travaux entraînèrent des remaniements, et par exemple l'adjonction des lucarnes. Époque(s) secondaire(s) de réalisation : 18e siècle Description : La façade latérale sur la rue du Frêne est en moellons non enduits. La façade sur la rue Saint-Nicolas est en moellon enduit, les ouvertures sont en pierre de taille de granite. Les lucarnes, comme la logette en encorbellement sur aisseliers, sont en bois. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000349 - maison dite Cercle de l'Aurore 18 vues Historique : En 1866, cinquante-deux lavallois signent un "contrat de société pour la construction d'un ^batiment destiné au cercle de l'Aurore". Le bâtiment doit être construit sous la direction et suivant les plans et devis de l'architecte Pierre-Aimé Renous en 1866. Les statuts du cercle de l'Aurore sont publiés en 1868. Ce cercle déménage dans le nouveau local en juillet 1868. Peu d'informations existent concernant ce cercle, on sait seulement que différentes personnes tentent de la reconstituer en 1916. Le bâtiment est vendu par la Société civile par actions de l'Aurore à des particuliers en 1919. En 1927, la Ville de Laval achète le bâtiment pour en faire une bibliothèque, un cours de dessin et de musique et un commissariat de police. En 1930, le bâtiment est destiné à la bibliothèque municipale : une étude architecturale est menée pour adapter le bâtiment à cette fonction. Le projet n'aboutit pas. En 1980, la propriété du bâtiment est transféré à la SAHLM de la ville de Laval, pour en faire ses bureaux. La SAHLM entreprend alors une importante campagne de travaux de restauration et de restructuration interne de l'immeuble, conduite par l'architecte François Parroco. Date(s) de réalisation : 1866 Description : Le Cercle de l'Aurore est un imposant bâtiment formé d'un sous-sol, d'un rez-de-chaussée et de deux étages carrés et comprenant quatre travées sur le quai Gambetta, huit sur la rue de Strasbourg. Le décor du balcon puise largement dans le répertoire ornemental de la Renaissance française. Les ouvertures du second étage, à arc segmentaire, sont surmontées de frontons triangulaires ou curvilignes reposants sur des consoles sculptées. Les travaux réalisés au début des années 1980 ont nettement transformés le bâtiment. La modénature, la balustrade, les bandeaux et reliefs des façades sont restaurés. On crée alors un percement d'attique pour l'éclairement des logements du dernier niveau. Les façades sur cour sont remaniées. Tous les planchers en bois sont démolis et remplacés par des planchers en béton. Désormais, le rez-de-chaussée est occupé par des boutiques, les 1er et 2e étages par les bureaux de la SAHM et les 3e et 4e étages par des logements. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage de soubassement,3 étages carrés État de conservation : restauré Précision(s) sur le décor représenté : armes de Laval, support : balcon Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Just Carole Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000034 - hôtel de Brée 1 vue Historique : Hôtel construit dans la première moitié du 16e siècle. Les fenêtres du pignon, sur la rue du Jeu-de-Paume, ont été refaites en 1764 pour Joseph Duchemin, sieur du Bois du Pin. La lucarne à baies jumelées a été restaurée au début de ce siècle par l'architecte Garnier. Date(s) de réalisation : 1764 Description : Le corps de logis de l'hôtel est édifié perpendiculairement à la rue, ce qui permet d'établir une vaste cour devant sa façade. Celle-ci est flanquée d'une tour d'escalier hexagonale qui se termine par une pièce haute accessible par une tourelle en surplomb. La lucarne à baies jumelées, encadrée de pilastres ioniques, repose sur un appui sculpté d'armoiries, portant les initiales HQ et CL, alternant avec des consoles à feuillage. A l'intérieur, portes à linteaux sur coussinets et boiseries de l'époque Louis XIV et Louis XV. Une partie du gros-oeuvre des communs est en pan de bois. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000358 - maison, actuellement foyer des jeunes travailleurs 8 vues Historique : Cette maison a probablement été construite au cours du 15e siècle avant d'être remaniée dans ses ouvertures au siècle suivant. Le bâtiment en retour d'équerre probablement du 18e siècle a été très restauré dans la seconde moitié du 20e siècle. La demeure est achetée, en 1926, par la société anonyme dite "la pension de famille Jeanne d'Arc". Cette dernière qui occupait la maison voisine (dont l'entrée est au 108 rue du Pont-de-Mayenne), avait été fondée en 1910 par l'abbé Girandier. L'ensemble est aujourd'hui occupé par un foyer de jeunes travailleurs. Époque(s) secondaire(s) de réalisation : 18e siècle Description : Le gros-oeuvre est en moellons de grès. Plusieurs ouvertures sont en pierre de taille de calcaire. Une porte en arc brisé est chanfreinée, une autre présente un linteau en accolade. Un escalier en bois à vis avec jour présente des balustres et des amortissement sculptés. A l'intérieur de la partie en retour d'équerre, une cheminée en marbre est surmontée d'une glace et de boiseries sculptées. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : grès, moellon Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000043 - couvent de capucins Sainte-Geneviève Historique : Le couvent a été construit de 1614 à 1622 par Etienne Corbineau. En 1717, une infirmerie est construite et un étage supplémentaire est réalisé pour la bibliothèque. L'église et une partie des bâtiments sont détruits en 1796. Le bâtiment subsistant date probablement du début du 18e siècle. Date(s) de réalisation : 1614 Description : Le gros-oeuvre est en moellons, avec par endroits des restes d'enduit. Les niveaux de l'élévation antérieure est, sont soulignés par des bandeaux de pierre blanche. La travée nord de cette façade est encadrée par des jambages en pierre de taille de calcaire, dont l'un forme une chaîne d'angle. La lucarne du pignon nord est accolée de volutes et surmontée d'un fronton pignon. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble État de conservation : vestiges Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000450 - maison 7 vues Historique : Maison probablement construite au 15e siècle qui a été remaniée à la fin du 18e ou au début du 19e siècle. L'édifice a été restauré vers 1997. Description : Côté cour, le gros-oeuvre est en moellons enduits et plusieurs ouvertures présentent des linteaux et des montants chanfreinés. Une porte charretière en pierre de taille de granite permettait l'entrée dans la cour. Elle est aujourd'hui en partie bouchée et a fait place, côté cour comme côté rue, à une fenêtre. La tourelle d'escalier dans-oeuvre, malgré deux niveaux supplémentaires, possède une toiture à croupe qui se fond dans la toiture principale sans la dépasser. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000044 - couvent de carmélites de l'Immaculée-Conception Historique : Le carmel, fondation de Mademoiselle V. Freulon, exécutrice des intentions de Monsieur et Mme Dubois Beauregard, occupait l'emplacement de l'ancien manoir Ouvrouin. Les soeurs s'y installèrent en 1856 soit deux ans avant l'édification du sanctuaire par l'architecte David du Mans qui s'inspira de la chapelle de Saint-Germer dans l'Oise. C'était un édifice de style néo-gothique orné de vitraux du maître verrier Grosset de Bruges. Auguste Alleaume, peintre-verrier lavallois, restaura ceux-ci en 1931 (mention de la somme de 790 francs dans son registre comptable). La chapelle et les bâtiments conventuels ont été détruits en 1974. Il ne subsiste plus que la conciergerie et un oratoire dans le jardin. Date(s) de réalisation : 1858 Description : L'édifice religieux se composait d'une chapelle haute et d'une chapelle basse. Il était divisé en travées par des faisceaux de colonnettes "d'une légèreté et d'une élégance parfaite". Orientée nord-sud, la chapelle était constituée d'une nef à un vaisseau, d'un bras de transept ouest très important (où se tenaient les religieuses pendant les offices ?) et d'un chevet à cinq pans coupés séparés par des contreforts coiffés de pinacles richement ouvragés. Chaque ouverture était surmontée d'un gable terminé par un fleuron et ajouré d'un trilobe. Le gros-oeuvre était en moellon enduit avec d'importantes parties en pierre de taille de calcaire (contreforts, gables, ouvertures...). La couverture du transept ouest, à deux versants et une croupe, était indépendante de celle du reste de la chapelle dont l'une des extrémités s'achevait par une croupe polygonale. La conciergerie, composée d'un sous-sol, d'un étage carré et d'un étage de comble, présente un gros oeuvre en moellons enduits. Ses chaînes d'angle, son bandeau, sa corniche et l'entourage de ses baies sont en pierre de taille de calcaire. La cuisine est toujours doté de son potager. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau,sous-sol,1 étage carré,étage de comble État de conservation : vestiges,mauvais état Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000466 - château fort dit musée du Vieux-Château et palais de justice 163 vues Historique : Vers 1020, Guy 1er le "fondateur" construit un château sur un promontoire rocheux dominant la Mayenne et destiné à contrôler un gué d'origine gallo-romaine. Ce premier château en bois qui s'étend jusqu'au pied de la cathédrale actuelle, possède une enceinte de terre. A cheval sur cette enceinte, une motte verrouille l'accès du plateau. Il est fort probable qu'une seconde motte est établie à l'intérieur de cette enceinte, près de l'emplacement de la galerie (actuel Château-Neuf). Vers la fin du 11e siècle, le logis primitif dont l'arase des murs subsiste, est agrandi vers l'est d'un édifice en pierre de plan rectangulaire qui sera aménagé en chapelle vers 1170. Au début du 13e siècle, le château se replie sur l'extrémité de l'éperon où est construit un donjon circulaire en pierre. D'après les résultats apportés par une étude dendrochronologique réalisée en 2011, son hourd est réalisé entre 1219 et 1227. A la même époque, des logis seigneuriaux sont réalisés. Ils sont très fortement remaniés au milieu du 15e siècle à l'instigation du comte Guy 14 qui en 1456 aménage la vaste salle couverte d'une voûte lambrissée (datée par travaux historiques). Au début du 16e siècle, des travées à hautes lucarnes en pierre sculptée viennent orner les façades sur cour. C'est probablement à la même époque que ces mêmes façades sont recouvertes de peintures murales (faux appareil en pierre ?, médaillon accueillant un personnage en cuirasse ?, colosse ?). Face à ce vieux château, le projet d'une vaste galerie est élaboré en 1508 (daté par travaux historiques). Elle est réalisée vers 1542 sous la direction du maître-maçon Jehan Garnyer (date et attribution par travaux historiques) pour Guy 17. En 1631, un pavillon est ajouté à l'extrémité nord. En 1747, la galerie, est restaurée et embellie par Danjou (attribution et date par travaux historiques). A la Révolution, les tribunaux s'installent au Château-Neuf, tandis que les prisons sont transférées au Vieux-Château. Entre 1829 et 1833, l'architecte départemental Maximilien Godefroy reconstruit le pavillon nord de la galerie. Entre 1839 et 1840, il dote cette dernière d'un campanile destiné à accueillir l'horloge municipale réalisée par Julien Gourdin, un horloger établi à Mayet dans la Sarthe. Cette horloge au mécanisme exceptionnel sera entièrement réparée par son auteur en 1857. C'est probablement Godefroy qui réalise également vers 1839 le mur de clôture. En 1851 (date et attribution par source), l'architecte Pierre-Aimé Renous restaure la chapelle du Vieux-Château. A partir de 1854 (date et attribution par source), il réalise le pavillon nord et l'aile en retour de la galerie. La construction de cette dernière nécessita la démolition de la tour de l'Horloge. Entre 1909 et 1910, le campanile est entièrement reconstruit dans son style d'origine. A partir de 1911, l'architecte Louis Garnier (date et attribution par source) restaure le Vieux-Château devenu propriété de la Ville en 1909. Il fait également installer à l'extrémité de l'aile sud un escalier provenant du logis abbatial de Clermont. La voûte lambrissée de la salle d'honneur est refaite en 1913 (datée par étude dendrochronologique). Le Vieux Château est devenu progressivement un musée à partir des années 1920. Description : Le gros oeuvre du Vieux-Château est en moellons. Les ouvertures sur cour sont en granite au rez-de-chaussée et en calcaire aux étages. De plan circulaire, le donjon présente un diamètre de 14 m à sa base pour une hauteur totale de 33 m. Ses quatre niveaux maçonnés sont couronnés d'un hourd combiné à une charpente de toit. Structure charpentée formant galerie, le hourd se compose principalement de deux enrayures superposées et axées sur un poinçon central. Toutes ses pièces de bois sont en chêne. Le Château-Neuf est en pierre de taille de calcaire, côté cour et en moellon enduit, côté rivière. L'ensemble des toitures est en ardoise, hormis celle du campanile de la galerie qui est en cuivre. La galerie fait 7 m de profondeur. Le décor sculpté de la Renaissance est présent sur les travées d'ouvertures du Vieux-Château et dans les pleins de travées du Château-Neuf. Au Vieux-Château : escalier hors-oeuvre (escalier de Clermont), escalier dans-oeuvre entre la cour et la rue du Val-de-Mayenne, et escalier dans-oeuvre dans le donjon. Au Château-Neuf, escalier dans-oeuvre à retours avec jour. Les vitreries losangées du Vieux-Chateau semblent avoir été réalisées par le peintre-verrier lavallois Auguste Alleaume. Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Décor représenté : arabesque, rinceau, candélabre, pilastre, animal fantastique, trophée, cartouche, cuir découpé, médaillon, armoiries, buste d'homme, ordre antique, guirlande, vase, ornement végétal, ange, pierre, buste humain, homme Précision(s) sur le décor représenté : armes martelées,armes illisibles,les murs de l'aile sud étaient recouverts de peintures murales semblant représenter une imitation d'appareil de pierre de taille, un médaillon renfermant un buste humain et un homme debout, penché vers l'avant et portant une poutre. Protection MH : Château Vieux (cad. CI 54) : classement par liste de 1840 ; galerie du Château Neuf (cad. CI 67) : classement par liste de 1840 ; façades, toitures, ancienne salle des pas perdus et escalier principal de l'aile sud du Château Neuf (cad CI 67) : inscription par arrêté du 7 mars 2006. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000046 - couvent de clarisses urbanistes dit couvent de Patience, actuellement maisons et immeuble 3 vues Historique : Le couvent de Patience des religieuses de l'ordre de Sainte-Claire ou urbanistes, est le premier couvent de femmes construit à Laval. Il a été fondé en 1494 par Guy XV comte de Laval et Catherine d'Alençon, sa femme. Réalisés dans le premier quart du 16e siècle, la chapelle avait été consacrée le 23 juillet 1525, les bâtiments furent agrandis en 1547 par le maître maçon Jamet Nepveu, père d'une jeune novice. Au début du 17e siècle, de nouvelles transformations modifièrent l'aspect du couvent. Des bâtiments qui entouraient le cloître, ne subsistent que deux vastes corps en équerre, à l'est et au nord. La chapelle a été détruite en 1798. Au 19e siècle, les bâtiments ont été transformés pour servir d'habitation. Époque(s) secondaire(s) de réalisation : 19e siècle Description : Des constructions du couvent ne subsistent que deux ailes en équerre : l'aile nord-est se compose d'un bâtiment à trois niveaux et un comble présentant un toit à longs pans à croupe. Il a été plusieurs fois remaniés, notamment aux 18e et 19e siècles. Au pignon ouest, un escalier droit extérieur dessert le second niveau. L'aile est se compose de trois corps de bâtiments juxtaposés. Celui du nord, comprenant trois niveaux sur sous-sol, présente de nombreux éléments du 17e siècle hormis sur sa façade est, très remaniée dans ses ouvertures au début du 19e siècle. Le corps central qui renferme un escalier voûté en berceau incliné, présente une corniche à modillons. Le corps sud comporte quatre niveaux. On lit au-dessus de sa porte la date 1567. Sa façade est percée d'ouvertures étroites du 16e siècle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,3 étages carrés,étage de comble État de conservation : vestiges Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000472 - banque : Crédit Foncier de France 1 vue Historique : Le 21 mai 1938, la guerre menaçant, la banque du Crédit Foncier de France acquiert un terrain de 4 160 m2 pour y faire construire des locaux destinés à protéger des bombardements aériens les milliers de titres entreposés dans les sous-sols de son siège social parisien. C'est Edmond Gaud, architecte de la Banque de France et des domaines du Crédit Foncier, qui est chargé d'en dresser les plans, de rédiger les devis descriptifs, puis de recueillir les propositions des entrepreneurs. Les premiers dessins portent la date du 10 juillet 1938 et le dernier celle du 15 janvier 1941. De nombreuses modifications y seront apportées, soit en cours de construction, soit après. Le 20 août 1938, les travaux de gros oeuvre sont attribués à l'Entreprise de Travaux Publics de l'Ouest (E.T.P.O., Nantes). Participeront également au chantier : les Etablissements Baudt-Donon-Roussel (B.D.R., La Plaine-Saint-Denis) pour l'ensemble des éléments métalliques dont le mobilier de travail, les rampes d'escalier et les grilles d'entrée, les Etablissements Saunier-Duval-Frisquet (Paris) pour les installations électriques et l'atelier Odorico (Rennes) pour les mosaïques et les granitos sur lesquels la maison Zochetto (Laval) effectuera des raccords. Les travaux de construction débutent le 1er septemble 1938 mais sont interrompus le 16 juin 1940. Il reprennent un cours normal après la signature de l'armistice le 22 juin et, malgré les nombreux aléas dus à la guerre, sont officiellement réceptionnés le 10 juillet 1944. Date(s) de réalisation : 1944 Description : Le site comprend plusieurs bâtiments : 1/ une construction principale en béton armé se décomposant en bâtiment administratif, "articulation" et salle des coffres 2/ un couple de pavillons en R+1 situés de part et d'autre du bâtiment d'administration et dédiés initialement aux logements du Chef du Détachement et du gardien 3/ des dépendances : transformateur EDF, chaufferie et garages. Le bâtiment administratif est constitué d'un avant-corps central et de deux ailes quasi symétriques accessibles depuis un atrium central. Le haut de ses murs arbore une corniche fortement saillante et marquée par des décrochements successifs. Il renferme un niveau semi-enterré, un rez-de-chaussée faisant office d'accueil et un étage. La salle des coffres est un bâtiment de 53 mètres sur 28 mètres pour une hauteur de 9 mètres. Surplombant la ville, elle comprend un sous-sol, un espace de stockage réparti sur trois niveaux (un rez-de-chaussée et deux hauteurs de mezzanines métalliques accueillant des armoires de stockage sécurisées), un troisième étage et des combles couverts d'une charpente métallique. L'éclairage naturel est assuré par la verrière centrale du dernier étage et par des pavés de verre incrustés en parties haute des façades. L'"articulation", construction faisant le lien entre le bâtiment administratif et la salle des coffres, est le noyau de distribution principal du site. Elle renferme un escalier et un monte-chage desservant tous les niveaux sauf le sous-sol. Son éclairage naturel se fait par l'intermédiaire de pavés de verre sertis dans des résilles de béton. A l'intérieur de la construction principale, les sols et les murs des sanitaires sont recouverts de mosaïques, parfois de granitos, totalisant 4 500 m2. La salle du Conseil d'Administration est ornée d'une cheminée dessinée par Edmond Gaud. C'est également l'architecte qui a réalisé les dessins des rampes d'escalier, des garde-corps des paliers et des lanternes. Matériau(x) de couverture : ardoise Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1999 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |