IA53000651 - stade Francis-le-Basser 6 vues Historique : Depuis, 1958, la création d'un parc municipal des sports est en question. En 1961, la décision est prise en conseil municipal : un concours est organisé pour l'aménagement du terrain de 11 hectares acquis par la Ville. L'avant-projet de l'architecte Saint-Arroman est adopté. La partie la plus remarquable est la tribune avec sa couverture à structure tridimensionnelle. Cette dernière est détruite et remplacée par un autre couverture en 1988-89 (architecte : Quillery-Vezin). En 2001, une seconde tribune, la tribune nord comprenant 5000 places, est édifiée par l'architecte Salva. Date(s) de réalisation : 1961 Description : Les plans de la tribune de Saint-Arroman sont visés au début de l'année 1968. La couverture est un exemple de structure tridimensionnelle : le voile de béton est maintenu entre deux treillis métalliques. Cette couverture (50 x 25 m environ) supportée par deux mâts terminés en tripodes n'est solidaire de l'ouvrage inférieur que par quatre doubles points d'appui. État de conservation : remanié Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Just Carole Date(s) de l'enquête : 2001 Copyright : (c) Inventaire général, 2001 Fonds / classement : Architecture |
IA53000652 - église paroissiale Sainte-Thérèse de l'Enfant-Jésus 2 vues Historique : Alors que le quartier Saint-Nicolas se développe progressivement (Coconnière, Pavement), la messe est célébrée dans la chapelle de l'asile de la Coconnière. En 1964, après pétition des chrétiens du quartier, le Père André Tilliette prend en charge ce territoire dont la population augmente par la construction de la ZUP Saint-Nicolas. La création d'une nouvelle paroisse sur le territoire de Saint-Vénérand est acceptée. On construit donc une centre paroissial, comprenant une église de 450 places, une chapelle de semaine de 70 places, un presbytère prévu pour trois prêtres et une employée, et cinq salles de catéchisme. La nouvelle église est dédiée à Sainte-Thérèse de l'Enfant-Jésus. En 1967, le terrain est acheté par l'association diocésaine (grâce au produit de la vente du terrain du grand séminaire) à la commune. Date(s) de réalisation : 1968 Description : Les dimensions de l'ensemble du bâti sont environ 43 x 28 mètres, celles de la nef : 25 x 20 m. Le terrain présente une déclivité accentuée, dont l'architecte a tenu compte. Une partie de la nef de l'église est en gradins suivant la pente du terrain. Des salles de réunions sont aménagées en sous-sol. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : béton Étage(s) : 1 vaisseau Statut de la propriété : propriété d'une association diocésaine Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Just Carole Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Architecture |
IA53000653 - pont de Pritz 12 vues Historique : Le pont est construit lors de l'aménagement de la rocade nord de Laval en 1995. Il est l'oeuvre de l'architecte André Spielmann. Description : D'une longueur de 160 m, le pont est constitué d'une arche enjambant la rivière et de deux arches sèches latérales. Elle sont construites en métal. Le tablier en béton est placé très bas (10 m) au dessus de la rivière. De chaque côté, deux belvédères semi-circulaires y sont greffés. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : métal, béton Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Just Carole Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Architecture |
IA53000657 - usine de construction navale, dite chantier Chaussivert 12 vues Historique : Chantier naval fondé en 1900 par Jean-Marie Chaussivert au lieu-dit Port-Arthur 14, chemin vicinal à Changé. Jusqu'à la cessation de son activité en 2003, le chantier familial qui était spécialisé dans la construction en bois à clin a fabriqué des embarcations pour les rivières et les étangs de la région (prames et plates utilisées pour la pêche et la chasse aux canards d'où leur nom de "chasse-canards") ainsi que des annexes et des canots voile-avirons. Jusqu'à la seconde guerre mondiale, le chantier a également été chargé du montage et de la réparation des bateaux-lavoirs de la ville dont les coques à fond plat étaient construites à Angers. En 1909, l'établissement en a construit un, amarré rive gauche en face de la rue de la Cale. Jean-Marie Chaussivert, le fondateur du chantier, avait été formé par son beau-père, monsieur Gaumer, charpentier de bateaux à Juvardeil dans le Maine-et-Loire. Date(s) de réalisation : 1900 Description : HASH(0xe36b970) Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2003 Copyright : (c) Inventaire général, 2003 Fonds / classement : Architecture |
IA53000684 - usine de construction aéronautique, Société anonyme Borel, puis usine Borand, puis Société de Construction Aéronautique et Mécanique de la Mayenne, puis usine de construction mécanique, Société des usines Chausson 5 vues Historique : Envisagée dès 1935, l'implantation d'une usine de pièces aéronautiques à Laval est réalisée le 4 octobre 1939 par la fondation de la Société Anonyme Borel au capital de 500 000 francs et au siège social basé à Paris. Gabriel Borel, l'un des plus anciens constructeurs d'avions et d'hydravions en France, en est le Président Directeur Général. Vincent André, inventeur, entre autres, de nombreux brevets, est nommé à la direction du site lavallois. De 10 ouvriers en 1939, l'usine passe à 1 100 salariés en juin 1940 faisant de Borel le premier employeur en Mayenne. Grâce aux idées sociales très avancées de ses dirigeants, l'usine se distingue par une organisation moderne du travail et par une méthode de rémunération très avantageuse pour ses employés. La Société est également très généreuse en matière d'oeuvres sociales : comité de sécurité, comité social d'entreprise, bibliothèque ouvrière, caisse d'entr'aide, primes de mariage et de naissance etc. A partir de juin 1941, l'usine collabore avec l'occupant allemand. C'est également à cette époque que Borel crée sa propre école d'apprentissage préparant à une dizaine de spécialités. Les 15 juin et 24 juillet 1944, l'usine est bombardée. A la Libération, l'entreprise qui travaille désormais pour l'Etat français, fonde ses espoirs sur un avion de tourisme propre à l'instruction et à l'entraînement, le Max-Holste 52 mis au point avec l'ingénieur du même nom. Le premier vol de l'avion a lieu le 23 juillet 1945 à Laval et les premiers essais sont concluants. Malheureusement, en 1946, le Norécrin N-1201 lui est préféré. Rebaptisée un temps Borand, l'usine devient en 1949 la Société de Construction Mécanique et Aéronautique de la Mayenne et abandonne peu à peu le secteur aéronautique pour la fabrication de réservoirs et de radiateurs pour automobiles. En 1963, la S.C.O.M.A.M. est rachetée par la Société des Usines Chausson qui ferme définitivement le site au début des années 1980. En 1991, la Ville de Laval acquiert les bâtiments auprès de la société Valéo thermique qui a repris Chausson en 1987. Aujourd'hui, le hall sud est occupé par un espace d'expositions temporaires bénéficiant d'un volume exceptionnel. Le reste de l'ancienne usine est dédié à la réalité virtuelle. Date(s) de réalisation : 1939 Description : L'usine occupe une parcelle située à proximité du viaduc, entre les rues de L'Ermitage et Léo-Lagrange. Elle se compose de quatre corps de bâtiment accolés dans le sens de la longueur et totalisant une surface de 3 400 m2 dont 700 pour le premier. La structure de celui-ci est constituée par des portiques en béton. Les trois premiers halls, de plans rectangulaires et de tailles décroissantes en partant du sud, sont dotées de voûtes en béton éclairées par des verrières métalliques. Chaque voûte est précédée d'un fronton cintrée se retrouvant à l'arrière. Le dernier bâtiment, construit après la guerre, est couvert d'un toit en terrasse sur lequel une construction pourvue d'une toiture à deux pans a été ajoutée. La majorité des façades est éclairée par un alignement de baies rectangulaires. Dans un article paru dans la revue "303", Jacques Carlier fait de l'usine la description suivante : "A son ouverture, les ouvriers avaient à leur disposition deux grands halls en béton avec façade très aéronautique, aptes à reçevoir des éléments importants d'avions. L'un, le magasin des tôles, comportait un étage voué à la chaudronnerie et à la soudure. Cet ensemble était entouré de constructions légères en bois, à divers usages : bureaux techniques, atelier de machines-outils, montage de radiateurs, section des traitements thermiques et laboratoire. En contrebas, à droite en entrant dans l'usine, un pavillon était occupé par la direction et son état-major. Suivaient, le bureau d'études, l'atelier de peinture et le garage. Dans ce qui est maintenant la rue Léo-Lagrange, il y avait un immense terrain qui recevait des constructions légères : la cantine, le service social et un bureau des sports. Un pavillon en bois de la société Borel hébergeait le service de gardiennage. Un autre local fut érigé plus tard pour accueillir les apprentis. Il se transforma en menuiserie après quelques années, lorsqu'un bâtiment en dur à charpente métallique s'éleva sur 5 000 mètres carrés, avec un magasin en sous-sol et une grande surdface d'atelir pour les apprentis". Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : béton État de conservation : établissement industriel désaffecté Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2016 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2016 (c) Ville de Laval, 2016 Fonds / classement : Architecture |
IA53000592 - pont de Pritz Historique : Le pont est édifié lors de l'établissement de la rocade de Laval en 1995. Il est l'oeuvre de l'architecte André Spielmann. Description : Le pont est constitué d'une arche enjambant la rivière et de deux arches sèches latérales. Elle sont construites en métal. Le tablier est en béton. De chaque côté, deux belvédères semi-circulaires y sont greffés. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : métal, béton Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Just Carole Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Architecture |
IA53000402 - pont d'Avesnières 10 vues Historique : Un premier pont métallique suspendu est construit en 1839 près de l'emplacement d'un ancien gué et en remplacement du bac qui existait jusqu'alors. Il se rompt en 1847 et est remplacé l'année suivante. De nouveau détruit en 1872, il est reconstruit en pierre en 1873 et ouvert à la circulation en 1874. De 1842 à 1870, sa traversée fait l'objet d'un péage. Ensuite, seuls les piétons sont autorisés à l'emprunter car il présente des problèmes de structure. Dynamité en 1944, un nouvel ouvrage en béton est édifié en 1948. Description : Construit en béton, il se compose de 4 piles qui forment 5 arches. L'arche centrale est plus large que les 4 autres. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : béton Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Inventaire général, 1984 Fonds / classement : Architecture |
IM53001373 - monument : Le Zoom 1 vue Historique : En 1992, à l'occasion de la réalisation de la rocade nord, la Direction Départementale de l'Equipement organisa un concours pour aménager une sculpture sur le rond-point de la route de Mayenne. L'Etat commande ensuite à Louis Derbré une sculpture devant à la fois remplir l'espace et respecter la visibilité. Le sculpteur élabore une oeuvre monumentale, haute de 16 mètres. Description : Deux anneaux parallèles de bronze, l'un plus petit que l'autre, sont attachés par une couronne crantée et dressés sur un socle de béton. Ils sont entourés de rayons fuselés en polyester répartis autour de la sculpture. Derbré souhaite ainsi capter l'oeil du visiteur qui entre dans Laval et diriger son esprit vers la ville indiquée par un anneau plus petit. En sens inverse, le cercle le plus grand ouvre sur la campagne mayennaise. "Le monument est une perpétuelle porte pour l'esprit", une invitation à découvrir Laval, la nature et le monde. Dimension(s) : h = 1600,pds = 10000 Précision(s) sur les dimensions : dimension du socle : h = 300. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Calibre Annie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001376 - monument : L'Equinoxe 2 vues Historique : Cette sculpture est une commande du Conseil Général de la Mayenne qui lui confie en 1992 l'aménagement de l'espace jouxtant la Maison du Tourisme. Son inauguration coïncide avec l'ouverture de la Maison du Tourisme. Description : L'Equinoxe est une oeuvre globale. Elle comprend une sculpture centrale indépendante, un élément vertical en arrière-plan et un environnement structuré. L'oeuvre centrale représente un cheval aux prises avec une mer déchaînée. Seules sa tête et sa crinière émergent de ces vagues matérialisées par des plages successives d'eau. L'arrière-plan reprend ce thème de l'eau suggérant une impression de chute par une végétation grimpant le long d'un mur de fond. Précision(s) sur les dimensions : partie centrale : h =180,la = 85,haut-relief : h = 405,la = 685 (mesures approximatives). Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Calibre Annie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53001384 - sculpture : La Harpe 1 vue Historique : La Harpe est le premier prix d'un concours organisé par la Ville en 1989 visant à remplacer certaines jardinières par des compositions artistiques. Alain Gascoin, dit Algasco, consacra six mois de travail à la réalisation de cette oeuvre qui devait à ses yeux représenter un bateau." Le public en a décidé autrement. On s'accorde aujourd'hui à trouver à cette sculpture un lyrisme qui évoque une harpe". Réalisée avec la collaboration de la fonderie Huault de Mayenne, la harpe est installée le 10 novembre 1989 et inaugurée le 24 février suivant. Description : La harpe est une oeuvre réalisée en béton blanc moulé. Des tubes métalliques dorés, fixés sur un arc aux formes sinueuses, matérialisent les cordes de l'instrument. L'ensemble repose sur un socle de béton assorti à cette composition. Dimension(s) : h = 200,pds = 800,la = 150 Précision(s) sur les dimensions : socle : h = 100,l = 210,la = 1.57 (mesures approximatives). Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Calibre Annie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Objets mobiliers |