IA53000627 - maison de contremaître, puis maison d'artiste, actuellement maison 14 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000101 Historique : Maison (de contremaître ?) faisant partie de l'ancienne blanchisserie du Grand Dôme. Bâtie au 18e siècle (en 1717 ?), les ouvertures des deux façades principales comme la toiture semblent avoir été remaniées au 19e siècle. L'escalier intérieur date également de cette époque. En 1897, la demeure qui occupe le numéro 49 de la rue de Bootz, future rue du Dôme, est la propriété de la famille Le Segrétain qui, en 1898, la vend au peintre-verrier Auguste Alleaume. A cette époque, outre la maison d'habitation, la propriété comprend des écuries, une remise et des dépendances diverses. Le peintre-verrier occupera la demeure jusqu'à sa mort en 1940. En 1944, lors des bombardements de la voie ferrée toute proche, les travées situées aux extrémités nord de la maison sont détruites. Elles seront reconstruites après la guerre. Description : Les encadrements des ouvertures de la façade postérieure sont en granite à la cave et au rez-de-chaussée, en calcaire aux étages supérieurs. Ceux des baies de la façade sur rue sont en calcaire, comme la corniche. Le dernier niveau de la partie centrale est percé d'un oculus. Un escalier en bois dessert les étages et aboutit à l'étage de comble dont la charpente à potence à entrait retroussé conserve quelques marques de charpentier. A l'extérieur, un porche donne accès à la cour et au jardin. En plein-cintre avec clef, il est réalisé avec du marbre rose de Saint-Berthevin. La maison était semble t-il ornée de vitraux d'Auguste Alleaume qui ont disparu. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble État de conservation : remanié Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie,Bureau Arnaud Date(s) de l'enquête : 2007 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000629 - atelier d'artiste, puis usine de chapellerie, actuellement salle de sport 17 vues Édifice de conservation : maison Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000627 Historique : Atelier construit en 1899 pour le peintre-verrier Auguste Alleaume en remplacement de son premier lieu de travail situé 33, rue de Bootz (aujourd'hui rue du Dôme). D'après Francis Bellanger, le neveu d'Alleaume, ce bâtiment est édifiée sur des plans de l'architecte lavallois Louis Marchal. Toujours selon Francis Bellanger, les travaux de menuiserie sont réalisés par monsieur Tricot, un artisan installé dans le quartier. En 1939, Auguste Alleaume, alors âgé de 85 ans, laisse la direction de son atelier à son neveu et à son gendre Alexis Martinol. En 1944, lors des bombardements de la voie ferrée par les alliés, toutes les vitres du bâtiment sont soufflées. Après la guerre, l'atelier est vendu et transformé en usine de chapellerie. Il est aujourd'hui occupé par une salle de sport. Date(s) de réalisation : 1899 Description : L'atelier est exposé au nord " pour que la lumière extérieure non éclatante ne gêne pas pour peindre les vitraux à exposer le long des grandes baies vitrées" (Francis Bellanger). Son matérieu de construction principal est le moellon. Le corps de bâtiment gauche est percé d'une grande fenêtre dont l'arc brisé est souligné de granite. Cette construction est couronnée d'un toit à longs pans débordants. L'appentis qui la jouxte ouvre sur une baie quadrangulaire surmontée d'une fausse ferme à entrait, poinçon et aisseliers. La tourelle de plan carré à toit en pavillon accueille un escalier hors-oeuvre. Matériau(x) de couverture : ardoise Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie,Bureau Arnaud Date(s) de l'enquête : 2007 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000517 - site d'écluse d'Avesnières Historique : Une chaussée existait à Avesnières depuis au moins le 12e siècle. Elle commandait le fonctionnement du moulin éponyme également appelé moulin du Verger sur la rive droite et de celui de Chanteloup sur la rive gauche. Elle fut dotée d'une porte marinière après 1537. Lors de la canalisation, elle est détruite et remplacée par un barrage à écluse. Les travaux sont réalisés sur les plans de l'ingénieur ordinaire des Ponts et Chaussées Dupuy par l'entrepreneur de Rennes Pierre Chaigneau choisi lors de l'adjudication du 12 août 1859. L'écluse est ouverte à la navigation en 1861. Le barrage est prolongé en 1869 après la construction du quai Paul Boudet (sur la rive gauche). La maison éclusière porte sur le linteau de la porte d'entrée la date de 1861. Elle a été agrandie à la fin du 20e siècle. Date(s) de réalisation : 1861 Description : Le barrage d'Avesnières est disposé obliquement au cours de la rivière. L'écluse est située contre le quai d'Avesnières, sur la rive droite, en contrebas du chemin de halage. Ses parties maçonnées sont en granite taillé. La maison éclusière était conforme au plan-type établi pour l'ensemble de la rivière canalisée. Comme celle de Bootz, elle ne comporte cependant pas de cave. Elle a été agrandie au nord d'une travée copiée sur les travées latérales. Au sud, un corps de bâtiment en rez-de-chaussée a été ajouté. Il a fait disparaître le four à pain qui devait se trouver à cet endroit. Aucune dépendance n'est conservée. Le nom de l'écluse est gravé sur la table en pierre située au-dessus de la porte. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage en surcroît État de conservation : bon état Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Foisneau Nicolas Date(s) de l'enquête : 2001 Copyright : (c) Inventaire général, 2001 Fonds / classement : Architecture |
IA53000519 - moulin de la Tombe, puis usine de taille de marbre dite scierie de marbre de Cumont, puis usine Rocamat de taille de marbre et de granite, actuellement Granits Industrie Historique : Le moulin à farine situé sur la rive droite de la Mayenne à Cumont a fait place avant le début du 19e siècle à une scierie de marbre fonctionnant grâce à l'énergie hydraulique. Le plan de la chaussée, daté de 1829, indique que l'usine de la Tombe dispose d'une roue entraînant quatre châssis à scier le marbre. La construction d'un nouveau barrage, doté d'une écluse, entraîne sa démolition, puis sa reconstruction vers 1868. En 1877, les propriétaires, messieurs Folliot père et fils, sont autorisés à remplacer les deux roues par une turbine construite par la maison Brault de Chartres, selon le système Fontaine. Un bac est établi en 1883 pour relier l'usine à un atelier établi sur la rive droite en amont de la maison éclusière. En 1894, M. Folliot obtient l'autorisation de construire un deuxième coursier destiné à l'alimentation d'une deuxième turbine. L'usine est toujours en activité mais n'emploie plus l'énergie hydraulique. La plupart des bâtiments du 19e siècle ont été détruits, en particulier le moulin à scier le marbre, dont ne subsistent que le soubassement et les coursiers. La construction située en aval du moulin, perpendiculairement à la rivière, qui devait abriter une machine à vapeur (comme en témoigne la présence d'une cheminée sur les cartes postales anciennes), est conservée mais a été profondément remaniée. Étage(s) : en rez-de-chaussée État de conservation : remanié Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Foisneau Nicolas,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2001 Copyright : (c) Inventaire général, 2001 Fonds / classement : Architecture |
IA53000419 - moulin à farine et à foulon du Grand Bootz 12 vues Historique : Construit sur la rive droite de la Mayenne, le moulin est donné au prieuré de Saint-Martin au 11e siècle. Au début du 18e siècle, deux moulins à farine et à foulon sont attestés. Le bâtiment actuel semble avoir été totalement reconstruit en 1852 (date portée). En 1858, il est doté de deux roues hydrauliques actionnant six paires de meules. En 1902, une turbine est substituée à la roue du coursier de large. Les dépendances datent de la fin du 19e siècle ou du début du 20e. Date(s) de réalisation : 1852 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000427 - filature dite de Bootz, puis entrepôt industriel 4 vues Historique : Fondée en 1826 pour monsieur le Segrétain, la filature de coton abritait 18 machines à filer et 9 machines à retordre actionnées par la roue d'un moulin à eau. En 1861, l'usine est agrandie pour monsieur Leyher qui fait installer 2 machines à vapeur et du matériel moderne destinés à augmenter le rendement. En 1895, elle est détruite par un incendie et reconstruite l'année suivante. Agrandie en 1903 et 1904, la filature produit alors 300 000 kms de fil de coton par jour. Après le remplacement de l'énergie thermique par l'électricité, un bâtiment à couverture de sheds est édifié. En 1965, la Société Anonyme des Filatures de Bootz instituée au début du siècle, fusionne avec les Textiles du Vermandois. La production cesse à la fin des années 1970. Transformés en entrepôts, les bâtiments sont rasés en 1989. En application d'idées paternalistes, les employés de l'usine disposaient de 140 logements, d'une crèche et d'une bibliothèque. Description : Le bâtiment principal, construit en 1904, était constitué d'une ossature métallique et disposait de grandes ouvertures. Ses parois extérieures étaient habillées de briques. Il était couvert d'un toit-terrasse. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Architecture |
IA53000515 - site d'écluse de Bootz Historique : La chaussée de Bootz existe depuis au moins le 13e siècle. Elle assurait le fonctionnement de deux moulins : celui du Petit Bootz sur la rive gauche, celui du Grand Bootz sur la rive droite. Un projet de construction d'écluse sur la rive gauche est établi par l'ingénieur ordinaire des Ponts et Chaussées Leblanc en 1846. Les travaux sont attribués par adjudication le 27 mars 1847 aux entrepreneurs de Neuilly-le-Vendin Victor Peltier et Pierre Lebreton. Mais ils ne sont commencés qu'en 1851, dirigés par l'ingénieur Caillaux. Ils sont achevés en 1852 (cette date est d'ailleurs gravée sur le linteau de la porte). Le barrage est alors simplement exhaussé. Partiellement emporté par les crues, il est réparé en 1853 et 1854. Il est finalement reconstruit en 1880 et 1881 sous la direction de l'ingénieur Chemin par l'entrepreneur d'Argentré Léon Quirline, conformément au projet établi par Lahougue en 1868. Description : Le barrage de Bootz a une forme de chevron. Les parties maçonnées de son écluse sont en granite taillé. La maison éclusière est proche par son architecture de celles construites le long de Mayenne entre la Richardière et la Maignannerie et dans la basse Mayenne au sud d'Avesnières : son élévation principale présente deux travées latérales identiques disposées de part et d'autre de l'axe de symétrie constitué par la travée centrale où est percée la porte,les fenêtres du rez-de-chaussée sont rectangulaires, celles de l'étage presque carrées,les encadrements, les chaînes d'angle harpées et la table de pierre où est gravé le nom de l'écluse sont en tuffeau taillé. Cependant, la maison éclusière partage avec les deux autres maisons lavalloises la particularité de ne avoir pas de cave. Devant elle passe le canal d'alimentation des roues qui assuraient le fonctionnement de la filature de Bootz. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage en surcroît État de conservation : bon Útat Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Foisneau Nicolas Date(s) de l'enquête : 2001 Copyright : (c) Inventaire général, 2001 Fonds / classement : Architecture |
IA53000516 - site d'écluse de Laval Historique : L'écluse de Laval a été établie sur la rive gauche de la Mayenne à l'extrémité de la chaussée des Trois moulins sur les plans de l'ingénieur ordinaire des Ponts et Chaussées Voinchet, définitivement établis par Leblanc. Les travaux ont été attribués lors de l'adjudication du 27 mars 1847 aux entrepreneurs de Neuilly-le-Vendin Victor Peltier et Pierre Lebreton, en même temps que ceux des écluses de Bootz, de Belle Poule et de Boisseau et du quai Napoléon (actuellement quai Sadi Carnot) de Laval. Suivis par l'ingénieur Caillaux, ils sont revus provisoirement le 20 décembre 1851. Le barrage, simplement consolidé, est détruit et reconstruit sur le plan de l'ingénieur Dupuy entre 1862 et 1864, lors de la suppression des Trois moulins et du prolongement du quai de l'Impératrice (section des quais correspondant à l'actuel quai Jehan Fouquet). Date(s) de réalisation : 1847 Description : Le barrage de Laval a une forme de chevron. L'écluse est située contre le quai Sadi Carnot, sur la rive gauche, en léger contrebas de la voie sur quais. Ses parties maçonnées sont en granite taillé. La maison éclusière s'inscrit à l'alignement du front bâti. Elle ne reprend pas le plan-type des maisons d'éclusier de la Mayenne canalisée. Plus haute, elle dispose d'un étage carré et d'un étage en surcroît et est couronnée d'une épaisse corniche. Elle comporte trois travées ordonnancées. Les encadrements de ses ouvertures sont en tufeau, de même que ses chaînes d'angle harpées. La porte d'entrée est surmontée d'une plate-bande à extrados en escalier. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage en surcroît État de conservation : bon état Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Foisneau Nicolas Date(s) de l'enquête : 2001 Copyright : (c) Inventaire général, 2001 Fonds / classement : Architecture |