IA53000047 - prieuré de bénédictines, puis église paroissiale Notre-Dame, actuellement basilique Notre-Dame d'Avesnières 32 vues Historique : Une église était mentionnée comme ancienne au début du 11e siècle, et avait été restaurée vers 1040 - 1050 par Yves de Saint-Berthevin. Vers 1073 elle est donnée aux bénédictines du Ronceray d'Angers qui en font le siège d'un prieuré. L'édifice est, dès lors, à la fois prioral et paroissial. Les religieuses sont à l'origine de sa reconstruction dans la seconde moitié du 12e siècle. Les premières travées de la nef, partiellement détruites par les anglais en 1429, ne sont reprises qu'en 1478. La flèche a été réalisée par le maître maçon Jamet Nepveu de 1534 à 1538. En mauvaise état, elle a été reconstruite à l'identique par l'architecte Lambert entre 1874 et 1876. Les deux premières travées de la nef ainsi que la façade sont reconstruites, de 1883 à 1887, par les architectes E. Lambert et Eugène-Joseph Hawke. Description : L'église est formée d'un choeur à déambulatoire et de cinq chapelles rayonnantes. Les chapelles du transept sont orientées et la nef comprend deux bas-côtés. L'édifice est voûté d'ogives sur le choeur, le transept et la nef, alors que le déambulatoire et les bas-côtés de la nef sont voûtés d'arêtes. Quant aux chapelles elles sont voûtées en cul-de-four (comme l'abside du choeur). Étage(s) : 3 vaisseaux État de conservation : restauré Précision(s) sur le décor représenté : sujet : animal fantastique, griffon, support : contrefort de la travée centrale de l'élévation antérieure Protection MH : Eglise Notre-Dame-d'Avénières (cad. BZ 3) : classement par liste de 1840. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000054 - maladrerie Saint-Julien, dite aumônerie de Monsieur Saint-Julien ou Maison-Dieu, puis hôpital Saint-Julien 1 vue Historique : L'hôpital est mentionné en 1188, sa chapelle semble avoir été construite au 12e ou 13e siècle (les soubassements voûtés qui lui servaient d'assise étaient en ogive). Les bâtiments sont gravement endommagés pendant la guerre de Cent Ans. Des travaux de reconstruction démarrent en 1435 et s'intensifient par la suite tout au long du 15e siècle : un logement est réalisé pour l'aumônier en 1466 et une galerie, oeuvre de Jean Martin, est construite en 1478. En 1528, François de Laval, évêque de Dol-de-Bretagne, fait édifier un "logis sur l'eau". De 1616 à 1619, un dernier bâtiment est ajouté par Jean Martinet. La chapelle a été détruite vers 1836. Description : Le gros-oeuvre était en moellons, avec des chaînes d'angle en plus gros appareil. L'entourage des baies était en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IM53000284 - croix de procession Historique : La croix de procession (N° 26) avec ses extrémités polylobées semble dater du 16e siècle. Le noeud et le pommeau sont d'époque postérieure. C'est Pierre Triguel, curé de Vieuvy de 1602 à 1635, qui l'offrit à sa paroisse en 1625. Son auteur n'est pas identifié mais il pourrait s'agir d'un orfèvre lavallois ou éventuellement angevin. Propriété de la commune de Vieuvy, elle a fait l'objet d'un dépôt à la cathédrale de Laval et fait partie de son trésor. Description : Croix de procession à lames d'argent partiellement dorées clouées sur âme de bois. Elle porte un décor repoussé, ciselé et estampé. Le titulus, la figure en ronde-bosse du recto et celle en demi-relief du verso sont rapportés. Le noeud est sphérique. Décor représenté : ornementation (quadrilobe, rinceaux, fleurons, godrons), les Prophètes, le Tétramorphe (aigle de saint Jean, boeuf de saint Luc, lion de saint Marc, ange de saint Matthieu), Christ en croix, Vierge à l'Enfant Précision(s) sur le décor représenté : Les quadrilobes en accolades de l'extrémité des bras, le décor de rinceaux floraux des bras, le carré couvrant la croisée et les godrons du noeud sont hérités du 16e siècle. Le programme iconographique y est aussi traditionnel : sur l'avers, les trois prophètes et un ange tiennent chacun un phylactère apparement vierge de tout nom,sur le revers, le Tétramorphe dont chaque emblème est également accompagné d'un phylactère dont l'inscription latine est en partie effacée. L'originalité réside ici dans la forme carrée des plaques, habituellement circulaires, ciselées de figures relevées en bosse et occupant le centre des quadrilobes. En revanche, l'effigie de la Vierge à l'Enfant, en demi-relief, debout sur une console godronnée, constitue une nouveauté avant qu'elle ne devienne, quelques années plus tard et jusqu'au 18e siècle, le décor habituel du revers des croix de procession. Un remontage désastreux résultant probablement d'une restauration effectuée en 1625, a bouleversé l'ordonnance primitive des plaques rapportées de cette croix. C'est ainsi que du côté du crucifix, l'ange à phylactère de l'extrémité gauche devrait se trouver au revers à la place du prophète. Quant au boeuf ailé de saint Luc, il faudrait le faire virer d'un quart de tour à gauche pour qu'il retrouve une position normale. De même, le crucifix devrait être encadré des symboles des quatre évangélistes et la Vierge des quatre prophètes. Ces anomalies incitent à croire que ces statuettes sont tardives et que la croix en était dépourvue à l'origine. Enfin, le bas de la jambe est gravé d'un écusson surmontant la date de 1625. Dimension(s) : h = 72,2,la = 40,8 Précision(s) sur les dimensions : noeud : d = 11.5. Inscription(s) : armoiries (gravées, sur l'oeuvre),date (gravée, sur l'oeuvre),inscription (gravée, sur l'oeuvre, latin) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000485 - ensemble de 8 peintures monumentales 3 vues Historique : Le faux-appareil de l'ancienne croisée du transept a été réalisé au cours du 15e siècle et repris vers le milieu du 16e siècle lors du percement du trou des cloches. Le faux appareil aux axes faîtiers ornés a été réalisé vers 1490. Le vestige de faux appareil du mur nord de la 1ère travée de la nef pourrait correspondre à cette campagne. Le faux appareil ponctué a été peint immédiatement après la construction de la chapelle dans laquelle il se trouve, entre 1537 et 1541. Le faux appareil blanc sur fond jaune pourrait correspondre à la campagne de construction réalisée entre 1549 et 1556. Les croix de consécration peintes dans le choeur datent vraisemblablement de l'érection de l'église en cathédrale (1855). Le faux appareil des voûtes des 3 travées de la nef actuelle et les croix de consécration de la nef, copies interprétées, ont été peintes ou repeintes dans le dernier quart du 20e siècle. La trace d'une litre, réalisée entre le 16e et le 18e siècle, est visible dans la chapelle sud-est. Description : Les peintures peuvent être aussi bien réalisées à fresque ou débutées à fresque et terminées à sec. L'ensemble de croix de consécration du 19e siècle semble avoir été réalisé sur badigeon. Les 5 faux-appareils ont semble-t-il été réalisés à main levée. Quatre de ces faux-appareils sont rouge sur fond blanc et le 5e est blanc sur fond jaunâtre. Précision(s) sur le décor représenté : Cinq ornements de forme architecturale imitent un appareil de pierre de taille. Dans l'ancienne croisée de transept, il est doté de motifs floraux ou d'étoiles. L'extrémité inférieure des voûtains est ornée d'un rameau sec. Les murs et les voûtes du choeur reconstruits vers 1490 étaient couverts d'un faux-appareil. Les axes faîtiers sont ornés d'un bandeau décoratif, qui est constitué d'un axe autour duquel court un rinceau sur un fond de fleurettes et d'étoiles. Le tout est encadre d'un bandeau bicolore rehaussé de fleurettes et d'étoiles en alternance. Sur chaque bordure extérieure court un redent fleuronné. La voûte de la 1ère chapelle sud du choeur est dotée d'un faux appareil dont les joints verticaux sont ponctués,chacune des croix de consécration fleuronnées est inscrite dans un cercle et accompagnée de rameaux. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Christian Davy,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1997 Copyright : (c) Inventaire général, 1997 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000492 - ensemble des décors peints Historique : Ces peintures monumentales s'échelonnent du 1er quart du 12e siècle au 16e siècle(?). Quatre peintures n'ont pas été étudiées : un saint évêque(?) situé dans l'abside de la chapelle nord, un faux appareil peint dans la chapelle sud, des priants très effacés et une longue inscription situés sous le cycle de sainte Catherine peint au mur nord de la nef. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Christian Davy,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1986 Copyright : (c) Inventaire général, 1986 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000064 - stalles 11 vues Historique : Le style de ces stalles est celui du 16e siècle, mis-à-part la stalle curiale qui semble être celle conçue en 1682. Elles proviennent de l'ancien couvent de Patience et auraient été achetées au directoire par l'évêque constitutionnel D'Orlodot pour 200 livres. Rapportées à Saint-Vénérand en 1842, elles furent restaurées une première fois en 1845 par M. Raimbault. La stalle curiale restaurée en 1903, porte sur sa partie antérieure (construite à cette période ?) la date de ces travaux. Description : L'ensemble de gauche comprend 19 stalles sur deux rangées plus 1 stalle curiale (plus importante). Le côté droit comprend, toujours sur deux rangées, d'abord 6 stalles, puis 8 autres, les deux groupes étant séparés par un passage. Chaque stalle est séparée par une parclose avec un appui-main sculpté, dont le répertoire est très varié : volutes, feuilles enroulées, têtes humaines ou animales, figurines assises. Les miséricordes s'ornent de têtes d'angelots, de fruits, de feuillages ou de rinceaux. Dimension(s) : l = 1700 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000012 - verrière légendaire : Vie de Moïse (baie 102) 3 vues Historique : Verrière réalisée en 1525 et donnée à l'église Saint-Vénérand par François Delaunay et ses enfants. En 1602, elle est démontée puis remontée pour l'agrandissement du transept droit. En 1897, Auguste Alleaume la restaure. S'il touche à peine à certaines scènes, le peintre-verrier lavallois intervient de façon plus poussée sur d'autres. D'après son registre de caisse, Alleaume a reçu la somme de 3 510,45 francs pour ce travail. En 1953, le peintre-verrier Max Ingrand intervient à nouveau sur la verrière. Description : Six barlotières par lancette. Décor représenté : saint François, saint Jean-Baptiste, saint Guy, sainte Catherine, sainte Barbe, Moïse faisant jaillir une source, pluie de manne, passage de la Mer Rouge, la Pâque ?, Moïse et l'épreuve du charbon ardent ?, Moïse et les bâtons changés en serpents, adoration du veau d'or, Balaam et l'ânesse arrêtés par un ange, Dieu le Père, Aaron et la verge fleurie, Moïse, Isaïe, personnage, Jérémie, Amos, Daniel, Osée, ornement architectural Précision(s) sur le décor représenté : En bas à droite, le premier panneau montre un donateur à genoux près d'un prie-Dieu. Le compartiment suivant représente les donateurs François Delaunay et ses enfants accompagnés de leurs patrons, saint Jean-Baptiste, saint François et saint Guy. Les deux panneaux suivants figurent sainte Barbe et sainte Catherine placées dans des niches. Les huit compartiments placés au-dessus sont occupés par l'histoire de Moïse. Chacun d'entre eux est accompagné d'un cartel portant en lettres gothiques et sur deux lignes la légende explicative de la scène représentée. De gauche à droite : Moïse frappant le rocher et faisant jaillir une source (légende effacée), la pluie de manne, le passage de la Mer Rouge et peut-être la Pâque. A la rangée supérieure, en commençant par la gauche : ce qui semble être Moïse et l'épreuve du charbon ardent, Moïse et les bâtons changés en serpents, l'adoration du veau d'or, Balaam et l'annesse arrêtés par un ange. Le tympan est illustré de Dieu le Père et des prophètes accompagnés de banderolles à leurs noms. Dimension(s) : h = 500,la = 300 Inscription(s) : inscription concernant l'iconographie (peinte, sur l'oeuvre),inscription donnant l'identité du modèle (peinte, sur l'oeuvre),date (peinte, sur l'oeuvre) inscription concernant une restauration (peinte, sur l'oeuvre) Précision(s) sur inscription(s) : Dans les lancettes : légendes explicatives des scènes représentées : COMME ILS PASSERENT LA MER ROUGE, COMME ILS FURENT PERSECUTES DES SERPENTS, COMME ILS ADORERENT LE VEAU D'OR, COMME L'ANE PARLA DE BALAAM, noms des prophètes au tympan : IZAIAS, IHREMI, AMOS, DANIEL, OSEE, HABACUT, date : 1525 DATE DE CETTE VERRIERE, inscription concernant la restauration sur l'écu gauche : EN 1897 LA PAROISSE LA FIT RESTAURER PAR A. ALLEAUME PTRE VERRIER A LAVAL/ LOUIS GARNIER ARCHITECTE, inscription concernant la restauration sur l'écu droit : CES FORMES ANCIENNES...PAR SUITE D'UNE MALADROITE REMISE EN PLOMB DE CETTE VERRIERE CES ARMOIRIES ONT DISPARU. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Dominique Eraud,Philippe Bohuon,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 (c) Ville de Laval, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |