IA53000059 - établissement de bains dit bains-douches municipaux 18 vues Historique : Influencée par les préoccupations hygiénistes développées par le milieu médical depuis la fin du 19e siècle, la Ville de Laval, sous l'impulsion de son maire Eugène Jamin, décide en 1923 de doter la ville d'un établissement de bains publics. Construit par l'architecte Léon-Henri Guinebretière recruté sur concours, ce "palais social" est inauguré le 27 janvier 1927. Ont notamment participé à sa réalisation : l'entreprise Brisard pour le gros-oeuvre, le mosaïste Isidore Odorico fils, les serrureries lavalloise Bourny-Gaillard et Jamois, les menuisiers parisiens Leroux et Levet ainsi que Auguste Alleaume, peintre-verrier lavallois, qui réalise le vitrail de la fenêtre située au dessus du bureau d'accueil. En 1927, l'établissement est ouvert quatre jours par semaine (les mercredi, jeudi, samedi et dimanche) et les tarifs pour 30 minutes (y compris l'habillage et le déshabillage) sont de deux francs pour un bain et d'un franc pour une douche. En 1948-1949, d'importants travaux intérieurs sont réalisés afin d'augmenter la capacité d'accueil des bains-douches. La travée d'accueil est ainsi vidée de son comptoir et subdivisée en quatre cabines de douches par des cloisons en béton armée. Les façades sud et ouest sont également remaniées. En 2003, les bains-douches cessent leur activité. En 2010, le bâtiment obtient le label "Patrimoine du XXe siècle" et quatre ans plus tard, il est inscrit dans sa totalité au titre des monuments historiques. En 2017, il fait l'objet d'une restauration-réaffectation pilotée par le cabinet Architrav d'Angers. Date(s) de réalisation : 1928 Description : Bâtiment Art déco adoptant un plan rectangulaire et se caractérisant par son horizontalité. La façade antérieure utilise la pierre de taille de calcaire sur un socle en granite. Les élévations latérales et postérieure combinent briques et moellons de calcaire bleu (?) recouverts d'un enduit de ciment. Côté rue, la façade est percée d'une enfilade de neuf fenêtres quadrangulaires placées très haut. Elles sont réparties de part et d'autre d'une porte d'entrée désaxée et surmontée d'un impact de balle datant de la dernière guerre mondiale. Le vestibule est recouvert d'une voûte en berceau se développant sur la largeur du bâtiment. De chaque côté de ce hall d'accueil se répartissent seize cabines de douches de 4 m2 et six salles de bains avec baignoires de 7 à 8 m2. Le couloir menant aux douches est éclairé par une verrière métallique. Pour des raisons de facilité d'entretien, de résistance à l'humidité et de mise en oeuvre abordable, les sols, les murs et les bacs des douches sont recouverts de carreaux de mosaïque combinant le grès cérame bleu et la pâte de verre parfois rehaussée de feuille d'or. Le sous-sol renferme la chaufferie. La maison construite à l'arrière du bâtiment accueillait une salle commune, une laverie et, à l'étage, le logement du gardien. Étage(s) : sous-sol,rez-de chaussée surélevé État de conservation : désaffecté,mauvais état Précision(s) sur le décor représenté : La signature de l'architecte accompagnée des abréviations DPLG, est gravée sur l'extrémité droite de la façade sur rue. L'entrée du bâtiment est valorisée par un fronton à pans coupés gravé de l'inscription "BAINS-DOUCHES MUNICIPAUX" sur un fond de peinture dorée dont il subsiste quelques traces. Deux cabochons devaient également orner la partie basse du couronnement. La corniche incurvée est sculptée d'une frise constituée d'ondes, de fleurs et de feuilles de nénuphars stylisés. Les fenêtres sont flanquées de colonnettes dont les chapiteaux prennent la forme de congélations aux contours simplifiés. Les ferronneries des ouvertures adoptent aussi les lignes droites carractéristiques du style Art déco. A l'entrée, le sol est recouvert d'une mosaïque représentant les armoiries de la Ville de Laval ("de gueules au léopard d'or"). Les autres mosaïques figurent un décor géométrique composé de frises desquelles s'échappent des motifs s'apparentant à des stalactiques. Ces mosaïques forment un décor dont la couleur bleue, également présente sur l'ensemble des menuiseries, évoque l'univers aquatique (D'après une étude stratigraphique, à l'ouverture des bains-douches, les mensuiseries étaient peintes en gris). Quant aux bacs de douche, ils sont tous ornés d'un fond de gouttes d'or. Protection MH : Bains-douches (cad. CE 198 et 199) : inscription par arrêté du 18 décembre 2014. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000090 - hôtel Historique : Hôtel construit en 1771 par Henry-Georges Le Jolivet, ingénieur du roi, sur les conseils de Blanchet, propriétaire. Les communs ont été ajoutés au 19e siècle. Date(s) de réalisation : 1771 Description : Hôtel entre cour et jardin qui comporte un étage attique. La façade antérieure ne présente aucune décoration, si ce n'est un petit portique à deux colonnes et un fronton triangulaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1995 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000041 - château de la Métairie ou château de Saint-Melaine Historique : Le château est de style néogothique, il a été construit à partir de 1862 (date qui figure sur un projet de construction). Date(s) de réalisation : 1862 Description : Edifice d'inspiration gothique dont l'élévation postérieure sud s'articule autour d'une travée centrale. Celle-ci comprend, 1 terrasse au premier étage qui forme un porche à pans coupés au rez-de-chaussée, et 1 petit balcon au second étage porté par un culot sculpté. Cette travée s'achève par un fronton triangulaire percé d'une ouverture trilobée. Les tourelles d'angle, où viennent prendre place les escaliers, sont coiffées d'une flèche polygonale. Le côté nord de la demeure, plus sobre, a perdu ses balcons, cependant que des tourelles plus importantes encadrent la travée centrale. Les ouvertures sont à meneaux et croisillons de pierre. Dans le parc, près d'une pièce d'eau, le bâtiment des communs, de plan incurvé, est cantonné de 2 tours crénelées. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000427 - filature de Bootz, puis filatures de Laval, puis filatures Les Textiles de Laval et du Vermandois, puis entrepôt industriel 4 vues Historique : La première usine est fondée en 1826 par les frères lavallois Le Segrétain. Elle abrite alors 18 machines à filer et 9 machines à retordre toutes actionnées par la roue du moulin du Petit-Bootz. En 1861, l'Alsacien Charles Leyherr s'en rend acquéreur et fait construire à la Beuverie un nouveau bâtiment dans lequel sont installées 2 machines à vapeur et du matériel moderne. En 1888, la filature est constituée en S.A. par actions et prend le nom de Filatures de Laval. En 1895, elle est détruite par un incendie et reconstruite l'année suivante sur des plans de type anglais. En 1903, après son agrandissement par René Diehl, directeur technique, elle produit jusqu'à 300 000 kms de fil de coton par jour. En 1914, l'usine compte 350 ouvriers et 40 000 broches. En 1952, le fils de René Diehl, Edouard, prend la direction de la filature. L'usine d'une superficie de 14 000 m2 dénombre alors 300 ouvriers et 65 000 broches. Après le remplacement de l'énergie thermique par l'électricité, un nouveau bâtiment est édifié. En 1966, les Filatures de Laval fusionnent avec les Textiles du Vermandois dirigés par le groupe familial lillois Coisne et Lambert. En 1979, la production cesse et l'un des bâtiments est transformé en entrepôt industriel. La filature est entièrement rasée en 1989. En application d'idées paternalistes, les employés de l'usine disposaient de 140 logements, d'une crèche (1924) et d'une bibliothèque. Description : En 1826, l'unique bâtiment du site de Bootz renferme un rez-de-chaussée et trois étages. En 1861, celui de la Beuverie se développe sur trois niveaux couverts en shed. S'inspirant des modèles anglais, le bâtiment construit en 1904 combine ossature métallique et maçonnerie de briques. Les murs sont percés de grandes ouvertures laissant entrer le maximum de lumière et un toit-terrasse couvre l'ensemble. Les maisons ouvrières se caractérisent par la répétitivité de leurs plans, leur organisation en bande, l'utilisation de la brique en encadrement des ouvertures, la disposition symétrique des baies et les jardins potagers en arrière de parcelle. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Architecture |
IA53000453 - four à chaux du Bourny 2 vues Historique : En 1844, Pierre Gerbault demande l'autorisation de construire deux fours à chaux dans un champ dépendant de la closerie du Bourny. L'usine du Bourny est officiellement fondée en 1858. Date(s) de réalisation : 1844 Description : Quatre importantes ouvertures permettaient d'acheminer la chaux dans le four. Étage(s) : en rez-de-chaussée État de conservation : vestiges Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Inventaire général, 1998 Fonds / classement : Architecture |
IA53000467 - couvent de carmélites, Carmel de l'Immaculée Conception Historique : Le Carmel de Laval est fondé en 1856 sur la propriété de l'ancien manoir Ouvrouin, rue du Hameau (étudié). Malgré la confiscation du couvent après la loi de 1901 sur les congrégations, les religieuses reviennent s'installer à Laval en 1921. Elles ne réintègrent cependant leurs bâtiments de la rue du Hameau qu'en 1930. Mais ceux-ci sont en mauvais état et l'idée d'édifier un petit monastère à la lisière de la ville est lancée. En 1960, les soeurs achètent un terrain au comte d'Aubert et en 1965 le nouveau monastère est édifié. Il est béni par Monseigneur Guilhem les 3 et 4 septembre de la même année. L'architecte qui a en dessiné les plans est le tourangeau Michel Marconnet. L'entreprise lavalloise de travaux publics Brochard et Gaudichet s'est chargée de le construire. Le couvent a été labellisé "Patrimoine du XXe siècle" en 2009. Date(s) de réalisation : 1965 Description : Au milieu d'un enclos rectangulaire de 1 hectare 30 ares, le bâtiment de forme carrée, enserre un petit jardin et un cloître. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : ciment, béton Étage(s) : 1 vaisseau,sous-sol,1 étage carré Précision(s) sur le décor représenté : Personnages du retable : Jean de la Croix présente un coeur enflammé et un livre, Thérèse d'Avila tient un livre et Joseph un lys. Simon Stock et Thérèse de Lisieux sont aussi représentés. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1999 Copyright : (c) Inventaire général, 1999 Fonds / classement : Architecture |
IA53000656 - four à chaux du Petit-Vaufleury 4 vues Historique : En janvier 1858, le sieur Bourbon fait une demande d'autorisation pour la construction de deux fours à chaux qui lui est accordée. Un d'entre eux a subsisté. Description : Four prenant l'aspect d'une tour quadrangulaire consolidée par des contreforts massifs car devant résister à la dilatation de la cuve au moment de la cuisson de la pierre à chaux. Ses murs sont bâtis en moellons de calcaire parfaitement appareillés et sa base a conservé sa bouche de défournement voûtée et cintrée. Il possède encore sa rampe qui donnait accès au gueulard par lequel la pierre à chaux et le combustible étaient enfournés en couches successives. Étage(s) : en rez-de-chaussée Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2006 Copyright : (c) Inventaire général, 2006 Fonds / classement : Architecture |
IA53000684 - usine de construction aéronautique, Société anonyme Borel, puis usine Borand, puis Société de Construction Aéronautique et Mécanique de la Mayenne, puis usine de construction mécanique, Société des usines Chausson 5 vues Historique : Envisagée dès 1935, l'implantation d'une usine de pièces aéronautiques à Laval est réalisée le 4 octobre 1939 par la fondation de la Société Anonyme Borel au capital de 500 000 francs et au siège social basé à Paris. Gabriel Borel, l'un des plus anciens constructeurs d'avions et d'hydravions en France, en est le Président Directeur Général. Vincent André, inventeur, entre autres, de nombreux brevets, est nommé à la direction du site lavallois. De 10 ouvriers en 1939, l'usine passe à 1 100 salariés en juin 1940 faisant de Borel le premier employeur en Mayenne. Grâce aux idées sociales très avancées de ses dirigeants, l'usine se distingue par une organisation moderne du travail et par une méthode de rémunération très avantageuse pour ses employés. La Société est également très généreuse en matière d'oeuvres sociales : comité de sécurité, comité social d'entreprise, bibliothèque ouvrière, caisse d'entr'aide, primes de mariage et de naissance etc. A partir de juin 1941, l'usine collabore avec l'occupant allemand. C'est également à cette époque que Borel crée sa propre école d'apprentissage préparant à une dizaine de spécialités. Les 15 juin et 24 juillet 1944, l'usine est bombardée. A la Libération, l'entreprise qui travaille désormais pour l'Etat français, fonde ses espoirs sur un avion de tourisme propre à l'instruction et à l'entraînement, le Max-Holste 52 mis au point avec l'ingénieur du même nom. Le premier vol de l'avion a lieu le 23 juillet 1945 à Laval et les premiers essais sont concluants. Malheureusement, en 1946, le Norécrin N-1201 lui est préféré. Rebaptisée un temps Borand, l'usine devient en 1949 la Société de Construction Mécanique et Aéronautique de la Mayenne et abandonne peu à peu le secteur aéronautique pour la fabrication de réservoirs et de radiateurs pour automobiles. En 1963, la S.C.O.M.A.M. est rachetée par la Société des Usines Chausson qui ferme définitivement le site au début des années 1980. En 1991, la Ville de Laval acquiert les bâtiments auprès de la société Valéo thermique qui a repris Chausson en 1987. Aujourd'hui, le hall sud est occupé par un espace d'expositions temporaires bénéficiant d'un volume exceptionnel. Le reste de l'ancienne usine est dédié à la réalité virtuelle. Date(s) de réalisation : 1939 Description : L'usine occupe une parcelle située à proximité du viaduc, entre les rues de L'Ermitage et Léo-Lagrange. Elle se compose de quatre corps de bâtiment accolés dans le sens de la longueur et totalisant une surface de 3 400 m2 dont 700 pour le premier. La structure de celui-ci est constituée par des portiques en béton. Les trois premiers halls, de plans rectangulaires et de tailles décroissantes en partant du sud, sont dotées de voûtes en béton éclairées par des verrières métalliques. Chaque voûte est précédée d'un fronton cintrée se retrouvant à l'arrière. Le dernier bâtiment, construit après la guerre, est couvert d'un toit en terrasse sur lequel une construction pourvue d'une toiture à deux pans a été ajoutée. La majorité des façades est éclairée par un alignement de baies rectangulaires. Dans un article paru dans la revue "303", Jacques Carlier fait de l'usine la description suivante : "A son ouverture, les ouvriers avaient à leur disposition deux grands halls en béton avec façade très aéronautique, aptes à reçevoir des éléments importants d'avions. L'un, le magasin des tôles, comportait un étage voué à la chaudronnerie et à la soudure. Cet ensemble était entouré de constructions légères en bois, à divers usages : bureaux techniques, atelier de machines-outils, montage de radiateurs, section des traitements thermiques et laboratoire. En contrebas, à droite en entrant dans l'usine, un pavillon était occupé par la direction et son état-major. Suivaient, le bureau d'études, l'atelier de peinture et le garage. Dans ce qui est maintenant la rue Léo-Lagrange, il y avait un immense terrain qui recevait des constructions légères : la cantine, le service social et un bureau des sports. Un pavillon en bois de la société Borel hébergeait le service de gardiennage. Un autre local fut érigé plus tard pour accueillir les apprentis. Il se transforma en menuiserie après quelques années, lorsqu'un bâtiment en dur à charpente métallique s'éleva sur 5 000 mètres carrés, avec un magasin en sous-sol et une grande surdface d'atelir pour les apprentis". Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : béton État de conservation : établissement industriel désaffecté Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2016 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2016 (c) Ville de Laval, 2016 Fonds / classement : Architecture |
IA53000427 - filature dite de Bootz, puis entrepôt industriel 4 vues Historique : Fondée en 1826 pour monsieur le Segrétain, la filature de coton abritait 18 machines à filer et 9 machines à retordre actionnées par la roue d'un moulin à eau. En 1861, l'usine est agrandie pour monsieur Leyher qui fait installer 2 machines à vapeur et du matériel moderne destinés à augmenter le rendement. En 1895, elle est détruite par un incendie et reconstruite l'année suivante. Agrandie en 1903 et 1904, la filature produit alors 300 000 kms de fil de coton par jour. Après le remplacement de l'énergie thermique par l'électricité, un bâtiment à couverture de sheds est édifié. En 1965, la Société Anonyme des Filatures de Bootz instituée au début du siècle, fusionne avec les Textiles du Vermandois. La production cesse à la fin des années 1970. Transformés en entrepôts, les bâtiments sont rasés en 1989. En application d'idées paternalistes, les employés de l'usine disposaient de 140 logements, d'une crèche et d'une bibliothèque. Description : Le bâtiment principal, construit en 1904, était constitué d'une ossature métallique et disposait de grandes ouvertures. Ses parois extérieures étaient habillées de briques. Il était couvert d'un toit-terrasse. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Architecture |
IM53001385 - sculpture : Psyché 3 vues Historique : "Psyché mal faite, vilain modèle : voici les splendides résultats de l'école réaliste. Ce qui n'empêche pas le marbre d'être taillé de main de maître". Malgré ces critiques lors du Salon de sculpture de 1870, la statue est achetée par l'Etat et offerte à la ville de Laval qui l'installe sur les promenades de Changé nouvellement créées. La nudité de Psyché choque certains lavallois qui la décapitent puis la mutilent d'un sein et de l'une de ses ailes. Restaurée puis remisée dans les caves du musée-école de la Perrine suite à de nombreux actes de vandalisme, Psyché trône aujourd'hui sur l'une des pelouses du jardin public. Description : Psyché, à la nudité toute juvénile, se tient debout en appui sur une jambe tendue, l'autre légèrement pliée. La tête inclinée, les yeux fermés, elle semble sereine et tranquille. Elle tient dans sa main droite une petite boîte et dans l'autre une pièce de tissu qu'elle presse contre sa cuisse. Psyché, punie de n'avoir pas respecté sa promesse, est ainsi représentée revenant des enfers d'où elle ramène un coffre de parfum ou un flacon de jouvence. Dimension(s) : h = 160 Précision(s) sur les dimensions : socle : h = 145 (mesures approximatives) Inscription(s) : signature (gravée, sur l'oeuvre) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Calibre Annie,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Objets mobiliers |