IA53000422 - moulin à tan du Gravier 1 vue Historique : Construit sur la rive gauche de la Mayenne, le moulin est signalé dès 1479. En 1828, il est la propriété de monsieur la Saulnière d'Avesnières. Disposant d'une roue intérieure, il sert alors à fabriquer du tan et à scier le marbre. Il est détruit vers 1863 lors des travaux de canalisation de la rivière. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Just Carole,Garnavault sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Inventaire général, 1980 Fonds / classement : Architecture |
IA53000427 - filature de Bootz, puis filatures de Laval, puis filatures Les Textiles de Laval et du Vermandois, puis entrepôt industriel 4 vues Historique : La première usine est fondée en 1826 par les frères lavallois Le Segrétain. Elle abrite alors 18 machines à filer et 9 machines à retordre toutes actionnées par la roue du moulin du Petit-Bootz. En 1861, l'Alsacien Charles Leyherr s'en rend acquéreur et fait construire à la Beuverie un nouveau bâtiment dans lequel sont installées 2 machines à vapeur et du matériel moderne. En 1888, la filature est constituée en S.A. par actions et prend le nom de Filatures de Laval. En 1895, elle est détruite par un incendie et reconstruite l'année suivante sur des plans de type anglais. En 1903, après son agrandissement par René Diehl, directeur technique, elle produit jusqu'à 300 000 kms de fil de coton par jour. En 1914, l'usine compte 350 ouvriers et 40 000 broches. En 1952, le fils de René Diehl, Edouard, prend la direction de la filature. L'usine d'une superficie de 14 000 m2 dénombre alors 300 ouvriers et 65 000 broches. Après le remplacement de l'énergie thermique par l'électricité, un nouveau bâtiment est édifié. En 1966, les Filatures de Laval fusionnent avec les Textiles du Vermandois dirigés par le groupe familial lillois Coisne et Lambert. En 1979, la production cesse et l'un des bâtiments est transformé en entrepôt industriel. La filature est entièrement rasée en 1989. En application d'idées paternalistes, les employés de l'usine disposaient de 140 logements, d'une crèche (1924) et d'une bibliothèque. Description : En 1826, l'unique bâtiment du site de Bootz renferme un rez-de-chaussée et trois étages. En 1861, celui de la Beuverie se développe sur trois niveaux couverts en shed. S'inspirant des modèles anglais, le bâtiment construit en 1904 combine ossature métallique et maçonnerie de briques. Les murs sont percés de grandes ouvertures laissant entrer le maximum de lumière et un toit-terrasse couvre l'ensemble. Les maisons ouvrières se caractérisent par la répétitivité de leurs plans, leur organisation en bande, l'utilisation de la brique en encadrement des ouvertures, la disposition symétrique des baies et les jardins potagers en arrière de parcelle. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Architecture |
IA53000428 - usine textile dite Tissus du Vermandois 2 vues Historique : Usine de tissage mécanique construite en 1876 pour monsieur Henri Duchemin. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1988 Copyright : (c) Inventaire général, 1988 Fonds / classement : Architecture |
IA53000430 - mausolée dit chapelle de la Croix-Bataille Historique : Cette chapelle a été élevée à la mémoire du prince de Talmont, guillotiné à Laval en 1794. Elle s'élève sur les hauteurs du lieu-dit "les Landes de la croix bataille" où se déroula une importante bataille entre l'armée vendéenne et l'armée républicaine le 25 octobre 1793. Le monument est construit par l'architecte Pierre-Aimé Renous sur les plans de l'architecte Pierre Delarue en 1829. Resté inachevé, il a été détruit et vendu pour ses matériaux en 1868. Date(s) de réalisation : 1829 Description : La chapelle était précédée d'un portique à fronton triangulaire reposant sur 4 colonnes à chapiteaux doriques(?). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Architecture |
IA53000431 - manoir du Grand Aligné 1 vue Historique : Manoir construit à la fin du 15e siècle ou au début du 16e siècle pour la famille Hatry. En 1686, le maître maçon François Laigneau réalise dans l'enceinte de la propriété un bâtiment long de 71 pieds et large de 22 pour Françoise Cazet. Les lucarnes du corps de logis gauche sont réalisées en 1714. Cette partie de la demeure et la chapelle furent extrêmement endommagés lors des bombardements de 1944 et détruits. Une porte du bâtiment disparu aurait été remployée à la chapelle Saint-Pierre de Saulges en Mayenne. Description : Le gros oeuvre est en moellons de calcaire. L'encadrement des baies est en pierre de taille de granite ou de calcaire (pour la partie supérieure de l'élévation antérieure de la tour). Le manoir conserve sa belle tour qui passe du plan carré au dernier étage au plan hexagonale vers le bas. Deux culots figurés supportent le carré supérieur et sur le côté nord subsiste une tourelle en encorbellement. La tour renferme un escalier monumental en vis et une pièce d'abitation. Ses murs sont percés de bouches à feu. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble État de conservation : vestiges Précision(s) sur le décor représenté : sujet : tête d'homme, support : tourelle d'escalier culot d'angle droit,sujet : tête de femme, support : tourelle d'escalier culot d'angle gauche Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Inventaire général, 1976 Fonds / classement : Architecture |
IA53000433 - prieuré de bénédictins, chapelle Notre-Dame-de-Pritz 5 vues Historique : Dans un acte qui l'attribuait à l'évêque Béraire, un monastère est mentionné à Pritz, en 710, à l'emplacement d'un cimetière du haut Moyen Age. Restaurés au lendemain des incursions normandes, les bâtiments sont confiés aux moines de l'abbaye bénédictine de la Couture du Mans lors de la création de la baronnie de Laval au début du 11e siècle. La chapelle devient la première église paroissiale de la nouvelle agglomération. A cette époque le chevet est modifié par la reconstruction du choeur et des absidioles du transept. La nef est également prolongée vers l'ouest au début du 12e siècle. La construction de l'église de la Trinité près du château, puis le transfert du siège paroissial, ne lui conserveront qu'un rôle de chapelle priorale. Au 14e siècle la partie orientale du choeur est détruite et remplacée par un chevet plat. Description : Depuis les destructions du 14e siècle, la chapelle présente une longue nef à vaisseau unique se terminant par un choeur peu profond. Deux chapelles flanquées d'absidioles s'ouvrent au nord et au sud. Le haut de la nef conserve des vestiges de maçonnerie à cordons de brique remontant au haut Moyen Age, tandis que les murs gouttereaux occidentaux présentent des traces d'un petit appareil en arêtes de poisson probablement du début du 12e siècle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Protection MH : chapelle, y compris les restes de peintures murales (cad. AE 4) : classement par arrêté du 2 mars 1938. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000435 - commanderie d'hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem dite Cour de Thévalles, actuellement maison 1 vue Historique : Dépendant du grand prieuré d'Aquitaine, la cour de Thévalles était une des plus importantes commanderies de l'ordre des hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem situées dans le Maine. Elle fut fondée au début du 12e siècle et restaurée au cours du 16e siècle. Après une période d'abandon, quelques bâtiments furent remis en état au 18e siècle, comme cette demeure, ancienne maison du régisseur. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000442 - maison Date(s) de réalisation : 1868 Description : Le gros oeuvre de la travée centrale est en brique, les tourelles et le reste de l'édifice sont recouvert d'un enduit. Le pittoresque de cette maison naît de ce contraste de matériaux, mais aussi de la variété de sa silhouette (jeux des toits, tourelles demi hors-oeuvre, lucarnes) et de la référence à un style historique (le gothique). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Inventaire général, 1990 Fonds / classement : Architecture |
IA53000515 - site d'écluse de Bootz Historique : La chaussée de Bootz existe depuis au moins le 13e siècle. Elle assurait le fonctionnement de deux moulins : celui du Petit Bootz sur la rive gauche, celui du Grand Bootz sur la rive droite. Un projet de construction d'écluse sur la rive gauche est établi par l'ingénieur ordinaire des Ponts et Chaussées Leblanc en 1846. Les travaux sont attribués par adjudication le 27 mars 1847 aux entrepreneurs de Neuilly-le-Vendin Victor Peltier et Pierre Lebreton. Mais ils ne sont commencés qu'en 1851, dirigés par l'ingénieur Caillaux. Ils sont achevés en 1852 (cette date est d'ailleurs gravée sur le linteau de la porte). Le barrage est alors simplement exhaussé. Partiellement emporté par les crues, il est réparé en 1853 et 1854. Il est finalement reconstruit en 1880 et 1881 sous la direction de l'ingénieur Chemin par l'entrepreneur d'Argentré Léon Quirline, conformément au projet établi par Lahougue en 1868. Description : Le barrage de Bootz a une forme de chevron. Les parties maçonnées de son écluse sont en granite taillé. La maison éclusière est proche par son architecture de celles construites le long de Mayenne entre la Richardière et la Maignannerie et dans la basse Mayenne au sud d'Avesnières : son élévation principale présente deux travées latérales identiques disposées de part et d'autre de l'axe de symétrie constitué par la travée centrale où est percée la porte,les fenêtres du rez-de-chaussée sont rectangulaires, celles de l'étage presque carrées,les encadrements, les chaînes d'angle harpées et la table de pierre où est gravé le nom de l'écluse sont en tuffeau taillé. Cependant, la maison éclusière partage avec les deux autres maisons lavalloises la particularité de ne pas avoir de cave. Devant elle passe le canal d'alimentation des roues qui assuraient le fonctionnement de la filature de Bootz. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage en surcroît État de conservation : bon état Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Foisneau Nicolas Date(s) de l'enquête : 2001 Copyright : (c) Inventaire géneral, 2001 Fonds / classement : Architecture |
IA53000519 - moulin de la Tombe, puis usine de taille de marbre dite scierie de marbre de Cumont, puis usine Rocamat de taille de marbre et de granite, actuellement Granits Industrie Historique : Le moulin à farine situé sur la rive gauche de la Mayenne à Cumont a fait place avant le début du 19e siècle à une scierie de marbre fonctionnant grâce à l'énergie hydraulique. Le plan de la chaussée, daté de 1829, indique que l'usine de la Tombe dispose d'une roue entraînant quatre châssis à scier le marbre. La construction d'un nouveau barrage, doté d'une écluse, entraîne sa démolition, puis sa reconstruction vers 1868. En 1877, les propriétaires, messieurs Folliot père et fils, sont autorisés à remplacer les deux roues par une turbine, construite par la maison Brault de Chartres, selon le système Fontaine. Un bac est établi en 1883 pour relier l'usine à un atelier établi sur la rive droite en amont de la maison éclusière. En 1894, M. Folliot obtient l'autorisation de construire un deuxième coursier destiné à l'alimentation d'une deuxième turbine. Au début du 20e siècle, l'usine de sciage et de polissage de marbre employait 75 ouvriers et 25 ouvrières. L'usine est toujours en activité, mais n'emploie plus l'énèrgie hydraulique. La plupart des bâtiments du 19e siècle ont été détruits, en particulier le moulin à scier le marbre, dont ne subsistent que le soubassement et les coursiers. La construction située en aval du moulin perpendiculairement à la rivière, où devait se trouver une machine à vapeur (comme en témoigne la présence d'une cheminée sur les cartes postales anciennes), est conservée mais a été profondément remaniée. Étage(s) : en rez-de-chaussée État de conservation : remanié Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Foisneau Nicolas,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2001 Copyright : (c) Inventaire général, 2001 Fonds / classement : Architecture |