IA53000001 - chapelle, puis église paroissiale de la Trinité, actuellement cathédrale de la Sainte-Trinité 38 vues Historique : L'Eglise est édifiée en 1070 à l'initiative de l'abbaye de la Couture du Mans. Les murs de la nef et la voûte de type angevin sont exhaussés dans le quatrième quart du 12e siècle. Une nouvelle campagne de travaux débute dans la deuxième moitié du 15e siècle : la sacristie est d'abord construite en 1462, puis le porche de la rue des Curés vers 1465 et la façade ouest en 1483. Deux ans plus tard des travaux démarrent en vue de l'agrandissement du choeur. Au 16e siècle, entre 1517 et 1541, deux chapelles sont réalisées à l'angle nord-est de ce nouveau choeur et elles sont voûtées par Jamet Nepveu en 1541 c'est-à-dire au moment de la construction d'une troisième chapelle (à l'angle sud-est). Quelques années plus tard, entre 1549 et 1556, deux nouvelles chapelles sont édifiées sur le côté nord-est du choeur. Le bras gauche du transept est commencé en 1575 par le maître maçon Pierre Guillot. Interrompus par les Guerres de Religion, les travaux reprennent en 1595 et sont achevés en 1597 par Jean Guillot. Le grand escalier extérieur latéral qui le dessert est de 1734. Côté sud, le bras droit du transept et le collatéral droit du choeur ont été réalisés entre 1847 et 1850 par l'abbé Tournesac. Les travaux de construction de la sacristie actuelle datent de 1897 et sont les derniers agrandissements apportés à cet édifice. Les reconstructions en style roman de la façade sud et de la partie supérieure du clocher sont en effet réalisées en 1889 et en 1900 par les architectes Louis Formigé et Louis Garnier. Les piliers quadrangulaires de l'ancienne croisée romane qui obstruaient le choeur sont également remplacés par des colonnes cylindriques ne modifiant pas la surface au sol de l'édifice. Entre 1894 et 1933, le peintre-verrier Auguste Alleaume est intervenu à de nombreuses reprises à la cathédrale. Outre la réalisation des vitreries de la nef, il semble avoir restauré l'ensemble de celles déjà en place (étudiés). Description : Eglise primitive à passages dits bérrichons. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Protection MH : Cathédrale de la Trinité (cad. CI 244) : classement par liste de 1840 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000020 - hôtel actuellement école 2 vues Historique : Ancien hôtel particulier construit entre 1833 et 1839 pour Louis-Pierre Martin-Bruneau. Il a été transformé pour abriter successivement un carmel (1923), une maternité départementale (1929) et aujourd'hui un collège (adjonction de plusieurs bâtiments modernes, dans la seconde moitié du 20e siècle). Description : Le bâtiment principal comprend cinq travées pour quatre niveaux, dont un niveau de soubassement et un niveau d'attique. Les trois travées centrales forment un léger avant-corps. Les ouvertures sont à linteau droit et moulurées de fasces. Un bandeau mouluré fortement saillant sépare le rez-de-chaussée du premier étage, ainsi que les deux derniers niveaux. Les deux travées latérales en léger retrait, dont les étages ont été réalisés vers 1924, sont couronnées par des toitures indépendantes. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage de soubassement,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000266 - maison Historique : D'après les conclusions d'une étude dendochronologique, la maison a été bâtie durant le printemps ou l'été 1472 avec du bois coupé pendant l'automne-hiver 1471-1472. Dans la seconde moitié du 17e siècle ou au 18e siècle, elle est agrandie par l'adjonction d'une petite aile en retour sur la façade postérieure. C'est également à cette époque ou un peu plus tôt que l'escalier originel est remplacé et que les ouvertures de la façade sont reprises. Au 19e siècle, la devanture médiévale est totalement modifiée et une deuxième porte est percée. Ces travaux pourraient être l'oeuvre de Louis Grillon, boulanger et propriétaire de l'immeuble entre 1842 et 1882. A la fin des années 1950, le rez-de-chaussée perd sa fonction commerciale au profit d'une occupation résidentielle. Entre 2013 et 2014, celui-ci fait l'objet d'un remaniement complet. Date(s) de réalisation : 1472 ; Description : Maison bâtie sur une parcelle laniérée occupant l'une des pentes de la contrescarpe du château. La bâtisse se développe sur six niveaux dont deux de caves destinées à compenser l'important dénivelé des anciennes douves du château. Ces caves sont surmontées d'un rez-de-chaussée, de deux étages et d'un niveau de combles presque entièrement charpentés. Le premier et le deuxième étages sont en surplomb sur la rue, chaque encorbellement étant assuré par des poteaux élargis. La maison combine trois fonctions : commerciale, résidentielle et sociale. La première est matérialisée par les caves destinées au stockage des marchandises ou des denrées périssables ainsi que par le rez-de-chaussée qui accueillait un commerce. Les étages supérieurs concentrent la fonction résidentielle. Côté rue, le premier est éclairé par deux fenêtres : une à croisée et meneau et une autre plus étroite à demie-croisée. Au deuxième, une porte de service ou gerbière permettait de faire monter les marchandises depuis la rue sans emprunter l'escalier interne. Enfin, la fonction sociale est symbolisée par le décor de la façade reflétant le rang de son commanditaire. En effet, si ce dernier est inconnu, il s'agit certainement d'un bourgeais relativement aisé comme le laisse penser le décor sobre mais soigné encore visible : pigeâtres à culots polygonaux, entretoises ornées de moulures à accolades, de chanfreins ou de sifflets. Côté rue, la maison est dotée de deux portes : une ouvrant sur la pièce du rez-de-chaussée et une autre donnant sur une venelle. Celle-ci est dotée d'un escalier rampe-sur-rampe permettant d'accéder au second niveau de cave et aux étages supérieurs. Tournant à gauche, il se compose de sept volées droites, de trois repos et de deux paliers. En périphérie, il s'appuie sur un faux-limon en crémaillère et, au centre, sur un limon porteur à balustre rampant. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000444 - maison, puis immeuble 3 vues Historique : ??? Description : ????? Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : ?? Matériau(x) de couverture : ?? Étage(s) : 1 étage carré??? Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Just Carole Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000466 - château fort dit musée du Vieux-Château et palais de justice 163 vues Historique : Vers 1020, Guy 1er le "fondateur" construit un château sur un promontoire rocheux dominant la Mayenne et destiné à contrôler un gué d'origine gallo-romaine. Ce premier château en bois qui s'étend jusqu'au pied de la cathédrale actuelle, possède une enceinte de terre. A cheval sur cette enceinte, une motte verrouille l'accès du plateau. Il est fort probable qu'une seconde motte est établie à l'intérieur de cette enceinte, près de l'emplacement de la galerie (actuel Château-Neuf). Vers la fin du 11e siècle, le logis primitif dont l'arase des murs subsiste, est agrandi vers l'est d'un édifice en pierre de plan rectangulaire qui sera aménagé en chapelle vers 1170. Au début du 13e siècle, le château se replie sur l'extrémité de l'éperon où est construit un donjon circulaire en pierre. D'après les résultats apportés par une étude dendrochronologique réalisée en 2011, son hourd est réalisé entre 1219 et 1227. A la même époque, des logis seigneuriaux sont réalisés. Ils sont très fortement remaniés au milieu du 15e siècle à l'instigation du comte Guy 14 qui en 1456 aménage la vaste salle couverte d'une voûte lambrissée (datée par travaux historiques). Au début du 16e siècle, des travées à hautes lucarnes en pierre sculptée viennent orner les façades sur cour. C'est probablement à la même époque que ces mêmes façades sont recouvertes de peintures murales (faux appareil en pierre ?, médaillon accueillant un personnage en cuirasse ?, colosse ?). Face à ce vieux château, le projet d'une vaste galerie est élaboré en 1508 (daté par travaux historiques). Elle est réalisée vers 1542 sous la direction du maître-maçon Jehan Garnyer (date et attribution par travaux historiques) pour Guy 17. En 1631, un pavillon est ajouté à l'extrémité nord. En 1747, la galerie, est restaurée et embellie par Danjou (attribution et date par travaux historiques). A la Révolution, les tribunaux s'installent au Château-Neuf, tandis que les prisons sont transférées au Vieux-Château. Entre 1829 et 1833, l'architecte départemental Maximilien Godefroy reconstruit le pavillon nord de la galerie. Entre 1839 et 1840, il dote cette dernière d'un campanile destiné à accueillir l'horloge municipale réalisée par Julien Gourdin, un horloger établi à Mayet dans la Sarthe. Cette horloge au mécanisme exceptionnel sera entièrement réparée par son auteur en 1857. C'est probablement Godefroy qui réalise également vers 1839 le mur de clôture. En 1851 (date et attribution par source), l'architecte Pierre-Aimé Renous restaure la chapelle du Vieux-Château. A partir de 1854 (date et attribution par source), il réalise le pavillon nord et l'aile en retour de la galerie. La construction de cette dernière nécessita la démolition de la tour de l'Horloge. Entre 1909 et 1910, le campanile est entièrement reconstruit dans son style d'origine. A partir de 1911, l'architecte Louis Garnier (date et attribution par source) restaure le Vieux-Château devenu propriété de la Ville en 1909. Il fait également installer à l'extrémité de l'aile sud un escalier provenant du logis abbatial de Clermont. La voûte lambrissée de la salle d'honneur est refaite en 1913 (datée par étude dendrochronologique). Le Vieux Château est devenu progressivement un musée à partir des années 1920. Description : Le gros oeuvre du Vieux-Château est en moellons. Les ouvertures sur cour sont en granite au rez-de-chaussée et en calcaire aux étages. De plan circulaire, le donjon présente un diamètre de 14 m à sa base pour une hauteur totale de 33 m. Ses quatre niveaux maçonnés sont couronnés d'un hourd combiné à une charpente de toit. Structure charpentée formant galerie, le hourd se compose principalement de deux enrayures superposées et axées sur un poinçon central. Toutes ses pièces de bois sont en chêne. Le Château-Neuf est en pierre de taille de calcaire, côté cour et en moellon enduit, côté rivière. L'ensemble des toitures est en ardoise, hormis celle du campanile de la galerie qui est en cuivre. La galerie fait 7 m de profondeur. Le décor sculpté de la Renaissance est présent sur les travées d'ouvertures du Vieux-Château et dans les pleins de travées du Château-Neuf. Au Vieux-Château : escalier hors-oeuvre (escalier de Clermont), escalier dans-oeuvre entre la cour et la rue du Val-de-Mayenne, et escalier dans-oeuvre dans le donjon. Au Château-Neuf, escalier dans-oeuvre à retours avec jour. Les vitreries losangées du Vieux-Chateau semblent avoir été réalisées par le peintre-verrier lavallois Auguste Alleaume. Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Décor représenté : arabesque, rinceau, candélabre, pilastre, animal fantastique, trophée, cartouche, cuir découpé, médaillon, armoiries, buste d'homme, ordre antique, guirlande, vase, ornement végétal, ange, pierre, buste humain, homme Précision(s) sur le décor représenté : armes martelées,armes illisibles,les murs de l'aile sud étaient recouverts de peintures murales semblant représenter une imitation d'appareil de pierre de taille, un médaillon renfermant un buste humain et un homme debout, penché vers l'avant et portant une poutre. Protection MH : Château Vieux (cad. CI 54) : classement par liste de 1840 ; galerie du Château Neuf (cad. CI 67) : classement par liste de 1840 ; façades, toitures, ancienne salle des pas perdus et escalier principal de l'aile sud du Château Neuf (cad CI 67) : inscription par arrêté du 7 mars 2006. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000046 - couvent de clarisses urbanistes dit couvent de Patience, actuellement maisons et immeuble 3 vues Historique : Le couvent de Patience des religieuses de l'ordre de Sainte-Claire ou urbanistes, est le premier couvent de femmes construit à Laval. Il a été fondé en 1494 par Guy XV comte de Laval et Catherine d'Alençon, sa femme. Réalisés dans le premier quart du 16e siècle, la chapelle avait été consacrée le 23 juillet 1525, les bâtiments furent agrandis en 1547 par le maître maçon Jamet Nepveu, père d'une jeune novice. Au début du 17e siècle, de nouvelles transformations modifièrent l'aspect du couvent. Des bâtiments qui entouraient le cloître, ne subsistent que deux vastes corps en équerre, à l'est et au nord. La chapelle a été détruite en 1798. Au 19e siècle, les bâtiments ont été transformés pour servir d'habitation. Époque(s) secondaire(s) de réalisation : 19e siècle Description : Des constructions du couvent ne subsistent que deux ailes en équerre : l'aile nord-est se compose d'un bâtiment à trois niveaux et un comble présentant un toit à longs pans à croupe. Il a été plusieurs fois remaniés, notamment aux 18e et 19e siècles. Au pignon ouest, un escalier droit extérieur dessert le second niveau. L'aile est se compose de trois corps de bâtiments juxtaposés. Celui du nord, comprenant trois niveaux sur sous-sol, présente de nombreux éléments du 17e siècle hormis sur sa façade est, très remaniée dans ses ouvertures au début du 19e siècle. Le corps central qui renferme un escalier voûté en berceau incliné, présente une corniche à modillons. Le corps sud comporte quatre niveaux. On lit au-dessus de sa porte la date 1567. Sa façade est percée d'ouvertures étroites du 16e siècle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,3 étages carrés,étage de comble État de conservation : vestiges Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000630 - chapelle Saint-Louis 1 vue Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000056 Historique : Comme les bâtiments hospitaliers, la chapelle est construite par l'architecte parisien Edouard Moll et est bénite le 25 septembre 1848. Depuis sa désaffection au culte en 2008, elle est utilisée comme entrepôt. Date(s) de réalisation : 1843 Description : Chapelle de plan allongé et orientée formant un épi dans l'ensemble des bâtiments en quadrilatère de l'ancien hôpital. La porte d'entrée à laquelle on accède par cinq marches en granit est surmontée d'un tympan sculpté protégé par un dais triangulaire. L'occulus de la partie haute accueillait une horloge aujourd'hui disparue. Le clocher est couronné d'un toit à l'impériale. A l'intérieur, la nef en une seule travée est couverte d'une voûte plate à caissons (en mauvais état). Le choeur est en cul-de-four et sa voûte est peinte façon ciel étoilé. Le sol est recouvert d'un carrelage dont certains motifs géométriques forment des croix. L'entrée est surmontée d'une tribune (d'orgue ?). Deux galeries en bois supportées par des colonnes en fonte courent le long du premier étage. Ces galeries donnaient accès aux anciens dortoirs. La base des murs est protégée par un lambris de demi-revêtement en chêne. La chapelle est ouverte sur l'extérieur par des baies en plein cintre. Celles qui ne sont pas murées accueillent des verrières d'Antoine Lusson et des frères Champigneulle (étudiées). Auguste Alleaume, peintre-verrier lavallois, les a restaurées en 1932 (coût de la restauration : 8 400 francs). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : désaffecté,menacé Précision(s) sur le décor représenté : Le tympan est sculpté de saint Vincent de Paul reçevant 4 religieuses et une femme lui présentant des enfants. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2008 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2008 (c) Ville de Laval, 2008 Fonds / classement : Architecture |
IA53000682 - maison Historique : La maison occupe une parcelle résultant de la division entre deux frères d'une même et seule propriété. Datant probablement du 18e siècle, la demeure est agrandie en 1891 par son propriétaire d'alors, le notaire André Gascoin qui charge l'architecte lavallois Victor Garnier de lui adjoindre une galerie et une nouvelle aile. Date(s) de réalisation : 1891 Description : A l'origine, la maison se composait d'un corps de bâtiment parallèle à la rue de Bel-Air, d'une aile gauche en retour et d'une tourelle d'escalier demi-hors-oeuvre. Avec l'édification d'une galerie et d'une seconde aile, la demeure a perdu son plan en L au profit d'un plan rectangulaire. Les nouvelles constructions, qui englobent la maison primitive, adoptent le style néo-Renaissance. Coté rue, les façades en pierre de taille de calcaire sont percées de baies à arc déprimé, la plus large étant dotée de deux meneaux. Chaque ouverture est flanquée de pilastres doriques incrustés de triangles et de losanges en ardoise naturelle. La galerie, placée au-dessus du mur de clôture, est couverte d'une terrasse bordée par un garde-corps. L'aile droite est partiellement coiffée d'un toit à quatre versants doté d'une grande lucarne à trois fenêtres dont deux en plein-cintre. Celle du centre est surmontée d'un petit édicule à fronton triangulaire. Le décor de l'ensemble est composé de pots-à-feu et d'incrustations en ardoise : triangles, losanges, demi-ronds et arcades aveugles. L'accès à la maison s'effectue par un escalier droit situé dans l'aile gauche. Un corridor permet de pénétrer dans le grand salon au décor néo-gothique. Les solives en métal riveté de son plafond sont cachées par des coffres en bois. Les deux pièces en enfilade de la galerie communiquent par une porte à deux battants ornés de vitraux d'Auguste Alleaume. A noter : la galerie est pourvue d'une gouttière en zinc dont la naissance est ornée de godrons et d'un filet perlé. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : en rez-de-chaussée,étage de soubassement,rez-de-chaussée surélevé,1 étage carré,étage de comble Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2016 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2016 (c) Ville de Laval, 2016 Fonds / classement : Architecture |
IA53000088 - hôtel 2 vues Historique : Hôtel particulier ou grosse maison datant de la fin du 17e siècle ou du début du 18e siècle. Il a probablement été construit sur deux ou trois parcelles ayant fait l'objet d'un remembrement. Au 15e ou au 16e siècle, ces parcelles auraient été occupées par des maisons (commerçantes ? à pans de bois ?) dotées de caves voûtées en berceau brisé et à soupaux. Ces caves se trouvent aujourd'hui sous la cour pavée. La demeure actuelle conserve des éléments du 18e siècle parmi lesquels un escalier et une charpente. Description : Hôtel sur cour à plan régulier en U construit perpendiculairement à la rue Renaise. L'accès aux combles se fait par l'intermédiaire d'un escalier en bois à balustres. La charpente est de type charpente à potence. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000103 - hôtel de Hercé Historique : Hôtel particulier construit dans la seconde moitié du 18e siècle. Description : L'élévation est du bâtiment présente une travée centrale en saillie, couronnée d'un fronton triangulaire. Le gros-oeuvre est en moellons enduits, l'entourage des baies, les chaînes d'angle, les bandeaux, la corniche et le fronton sont en pierre de taille de granite au rez-de-chaussée et de calcaire au premier étage. La façade postérieure possède un balconnet et une rampe d'escalier en fer forgé. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |