IA53000012 - hôtel Courte de la Bougatrière, actuellement banque de France 2 vues Historique : Cette demeure, première d'une suite d'hôtels implantés le long de la section ouest de la nouvelle "traverse", est construite vers 1836 pour monsieur Courte de la Bougatrière, sur les plans de l'architecte Edouard Doudet. L'édifice a été remanié par l'architecte Louis Garnier vers 1919 pour l'installation de la banque de France. Celui-ci ajoute, en outre, un second corps de bâtiment en retrait, à l'est du bâtiment primitif. Description : D'inspiration néoclassique, l'édifice présente un parti architectural original. Sur un plan massé s'élèvent trois étages de hauteur décroissante. Les deux corps latéraux en légère avancée sont réunis par un porche au rez-de-chaussée et par des loggias aux étages. Les ouvertures sont en plein-cintre à fasces avec agrafes au rez-de-chaussée de la façade principale et en anse de panier sur le corps de logis élevé par l'architecte Garnier. Au premier et second niveau, les ouvertures sont à linteau droit. Au-dessus du porche, deux colonnes à chapiteaux ioniques soutiennent un entablement. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Précision(s) sur le décor représenté : sujet : ordres superposés, support : élévation antérieure Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000214 - maison 1 vue Historique : Maison construite entre 1920 et 1930, par l'architecte Albert Radel, pour monsieur Constantin, pharmacien. Description : Maison de style Art déco au riche décor ornemental. Au dernier étage, le balcon en fonte de fer sur console en pierre porte un décor de vases et de fleurs. Même décor porté aux balconnets des étages inférieurs. La première travée (travée plus étroite contenant l'escalier) porte un décor de mosaïque et un décor sculpté de motifs floraux au-dessus d'un oculus. Le gros-oeuvre de la façade sur rue est en brique. Les façades latérales sont en moellons de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 3 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1986 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000398 - ensemble des trois fours à chaux de l'Epine 1 vue Historique : Un four à chaux est construit en 1838 pour Joseph Berset de Vaufleury et son épouse Françoise Letourneurs Duteilleul sur le closeau de la la Perrière, celui du Taillis et sur le champ du Portail, dépendant tous de la closerie de l'Epine. Un second four est ajouté dès 1840. Ils étaient alimentés par le calcaire des carrières de Grenoux et étaient chauffés au charbon de terre. En 1863, ils sont la propriété de la "Société des mines et charbon minéral de la Mayenne et de la Sarthe". Date(s) de réalisation : 1838 Description : Fours à chaux en moellons de calcaire adoptant une forme pyramidale tronquée. Les murs de l'un des fours subsistant est toujours épaulé par des contreforts. Un autre a conservé son embrasure de déchargement en plein-cintre. Leurs sommets sont aujourd'hui occupés par une maison d'habitation. Étage(s) : en rez-de-chaussée Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000038 - banque : Caisse d'Epargne 3 vues Historique : Le bâtiment accueillant la Caisse d'Epargne est construit en 1900 sur des plans de l'architecte municipal et départemental Léopold Ridel. Le décor sculpté extérieur est l'oeuvre du sculpteur André-Joseph Allar qui réalise également la cheminée monumentale de la salle de réunion du Conseil d'Administration. Le décor stuqué de cette pièce qui accueille deux peintures monumentales réalisées par Ludovic Alleaume est certainement réalisé vers 1906. En 2007, le bâtiment est acheté par le Conseil Régional et seul le rez-de-chaussée des deux dernières travées du corps de bâtiment droit restent la propriété de la Caisse d'Epargne. Date(s) de réalisation : 1900 Description : Bâtiment en L construit à la jonction de la rue de Cambrai et du quai Gambetta. L'entrée est valorisée par son implantation sur le pan coupé à l'angle de l'édifice et se signale dans le paysage urbain par sa haute toiture en pavillon. Le rez-de-chaussée des corps des bâtiments s'appuie sur un soubassement de granite surmonté d'un appareil à bossages continus. Celui-ci est percé de douze grandes baies à linteau droit et agrafes sculptées par Alfred Thiébault. Toutes ces fenêtres alternent avec des métopes et sont protégées par des grilles dessinées par l'architecte départemental. La porte d'entrée est surmontée de colonnes baguées soutenant un entablement cintré. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré Décor représenté : sujet profane, pot à feu, feuillage, armoiries, enroulement, corne d'abondance, fruit, fleur, acanthe, rabot, échelle, maillet, ciseau, compas, palette, pinceau, tenaille, marteau, tonneau, mouton, cruche, serpent, ove, perle, vase, fleur Précision(s) sur le décor représenté : Le toit en pavillon est couronné de deux pots à feux. La porte d'entrée, entourée d'un décor à feuillage, est surmontée d'un cartouche sculpté aux armes de la Ville de Laval qu'encadrent des cornes d'abondance d'où s'échappent des grappes de fruits et de fleurs. L'entablement cintré accueille un bas-relief représentant l'Epargne. A signaler également, les frises d'acanthes. Les linteaux biseautés des fenêtres du rez-de-chaussée sont dotés d'agrafes sculptées de cartouches à enroulements accueillant les attributs d'anciennes confréries ou corporations parmi lesquels ceux du menuisier (un vilebrequin et un rabot), du maçon (une truelle, un fil à plomb et une échelle), du tailleur de pierre (un maillet et des ciseaux), de l'architecte (un fil à plomb, un compas, un rapporteur, une règle graduée et un té), du peintre (une palette et des pinceaux), du forgeron (des tenailles, un marteau et une enclume) et du tisserand (deux navettes). Les cinq autres cartouches sont ornés d'un tonneau (cabaretier), de deux peignes et d'un mouton (cardeur), d'un pichet (orfèvre), d'un marteau et de deux limes (?) et de deux serpents (apothicaire). L'intention de valoriser le travail, en tant que vertu, est ici évidente. L'ancienne salle de réunion du Conseil d'Administration des directeurs présente un riche décor stuqué et partiellement doré se concentrant principalement sur le haut des murs et des portes, le plafond et la cheminée monumentale. De style Louis XVI, ce décor se compose de frises à oves et dards, à feuilles d'acanthe, à perles et à olives auxquelles il faut ajouter des cartouches renfermant des vases médicis garnis de bouquets de fleurs, des cornes d'abondances, des tiges feuillagées et des rubans. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000064 - collège Saint-Etienne, dit Collège de Laval 1 vue Historique : Le chapitre de Sainte-Marie (Saint-Tugal au 15e siècle) avait obtenu dès la fin du 12e siècle le privilège du gouvernement des écoles à Laval. Située sur la place du château, la grande école comptait plus de 300 élèves au début du 16e siècle. Cependant en 1582, les habitants de la ville se portèrent acquéreurs de deux maisons adjacentes dans la rue Renaise, dans l'intention d'y transférer l'école de la place du château. Les chanoines firent construire, autour de ces 2 maisons, de nouveaux bâtiments et notamment une chapelle, réalisée de 1585 à 1587. En 1793, le collège était transféré dans l'ancien couvent des Ursulines (aujourd'hui lycée Ambroise Paré). Le bâtiment sur rue a été reconstruit dans la première moitié du 19e siècle. Du collège primitif il ne subsiste actuellement que la chapelle. Date(s) de réalisation : 1585 Description : Le pignon de la chapelle présente, au-dessous d'une niche abritant la Vierge, une ouverture (bouchée) en plein-cintre et en calcaire. Elle surmonte une autre ouverture plus petite, à linteau droit, avec meneau de pierre et chanfrein. Le gros-oeuvre du bâtiment sur rue est en moellons enduits, l'entourage des baies, les bandeaux et la corniche sont en pierre de taille de calcaire. Les garde-corps en métal portent un décor de flèches. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble État de conservation : vestiges Précision(s) sur le décor représenté : La baie du pignon de la chapelle était fermée d'une verrière à bornes aujourd'hui disparue. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IM53000074 - tribune, orgue, buffet d'orgue 1 vue Historique : Le grand orgue construit par Dalleroy en 1700 ayant été détruit, le curé Charles D'Orlodot obtint et installa dans son église l'orgue de l'abbaye de Fontaine-Daniel. Les tuyaux de plomb de cet orgue servirent à faire des balles en 1792. Au siècle suivant, un nouvel orgue fut construit par Gadault en 1834 (devis), il avait été restauré une première fois en 1854 par Ducroquet et à nouveau en 1868 par Cavaillé-Coll. L'orgue que l'on peut voir actuellement a été construit par le facteur d'orgues nantais Louis Debierre pour l'abbaye de Ligugé en 1884. Acheté par la paroisse de Saint-Vénérand en 1903, il repose sur une tribune réalisée vers 1780. Description : La balustrade de la tribune est en fer forgé. L'ancien orgue se composait de 34 jeux, 4 claviers manuels (grand orgue, positif, écho et récit) et d'un pédalier. L'orgue actuel à trois claviers comprend un grand orgue, un récit et un pédalier. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : inscription Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003640 - le mobilier de la cathédrale Statut de la propriété : propriété de l'état Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2010 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003502 - peinture monumentale : La Cigale et La Fourmi 4 vues Historique : Si les travaux préparatoires à l'élaboration de la peinture (esquisse et études) datent de 1895, ce n'est qu'en 1930 que Ludovic Alleaume réalise la peinture. Description : La peinture, de format ovale et marouflée, orne le trumeau de la cheminée de l'ancienne salle des Directeurs. Elle est entourée d'un cadre de stuc qui, comme la cheminée et le trumeau, est richement orné. Précision(s) sur le décor représenté : Scène allégorique autour de l'épargne inspirée de la fable moraliste de Jean de la Fontaine, La Cigale et La Fourmi : alors qu'elle vient lui demander secours et assistance pour l'hiver, la cigale, symbolisant l'imprévoyance, se voit éconduite par la fourmi associée au travail et à l'économie. Le cadre à filet perlé est bordé dans sa moitié supérieure d'une guirlande de feuilles de laurier agrémentée de deux rubans plissés. L'ensemble est coiffé d'un motif en coquille. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : signature (peinte, sur l'oeuvre),date (peinte, sur l'oeuvre) Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2007 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2007 (c) Ville de Laval, 2007 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000474 - peinture monumentale : L'Abondance règne sur la Ville de Laval 24 vues Historique : Peinture commandée, sur une initiative de l'architecte Léopold Ridel, à Ludovic Alleaume par les administrateurs de la Caisse d'Epargne de Laval. Dans son mémoire de maîtrise consacré au peintre, Véronique Hamard intitule cette oeuvre : "La Sagesse fait arrêter la Fortune sur la Ville de Laval par le Travail, la Prévoyance et l'Epargne". Exécutée dans l'atelier lavallois de son frère, le peintre-verrier Auguste Alleaume, cette peinture au sujet, au style et à la composition académiques, est en partie inspirée de "La Fortune" du peintre Luc-Olivier Merson (1846-1920) dont Ludovic Alleaume fut l'élève à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris. Si les nombreux travaux préparatoires à l'oeuvre lavalloise, parmi lesquels une esquisse offerte par son auteur au musée de Laval, sont réalisés vers 1895, ce n'est qu'en 1906 soit après avoir été exposé à la section des peintures décoratives du Salon de la Société des Artistes Français, que le plafond est inauguré. En1930, Ludovic Alleaume y ajoute quatre médaillons à bustes d'enfants. La peinture a été restaurée au début des années 2000. Description : La peinture, de forme ovale et marouflée, occupe le centre du plafond de l'ancienne salle de réunion du Conseil d'Administration des directeurs de la Caisse d'Epargne. Elle est bordée d'un gros cadre et s'insère dans un quadrilatère aux angles tronqués. Utilisant le stuc, ceux-ci sont ornés de motifs en partie dorés. Le quadrilatère est cantonné de quatre médaillons également peints et marouflés. Décor représenté : scène (allégorie), figure (femme : en vol, roue, or), figure (femme : en vol), figure (homme : nu, marteau), figure (Minerve, coq, blé, fleurs), figure (femme : en vol, château, corbeau, nuage), figure (enfant : en buste, phylactère), ornementation (perles, feuilles d'acanthe, rai de coeur, corne d'abondance, fleurs, rose, marguerite, lierre, tige, feuillage) Précision(s) sur le décor représenté : Dans cette peinture d'inspiration mythologique accompagnée d'emblèmes allégoriques, La Fortune, représentée sous les traits d'une femme en robe rouge laissant échapper des pièces d'or, semble vouloir s'envoler en compagnie de deux autres femmes incarnant La Prévoyance, en bleu ciel, qui la saisit par les cheveux afin de la retenir et L'Economie, en mauve, qui retire le bandeau lui couvrant les yeux. Ses pieds reposent sur la traditionnelle roue dont un homme nu et robuste (Le Travail) entrave l'avancée au moyen d'un marteau. A droite, en blanc et casquée, Minerve dirige la scène. Symbole de Sagesse, elle est accompagnée d'attributs symbolisant la Vigilance (le coq), l'Abondance (le blé) et le Bien-Etre (les fleurs). A gauche et en opposition, une autre femme, maigre et effrayée (la Misère ou la Pauvreté), s'enfuit dans une nuée de corbeaux au-dessus du donjon du château de Laval que surmontent de sombres nuages. Les quatre médaillons qui ornent les angles sont peints de quatre bustes d'enfants symbolisant les vertus commandant l'Epargne c'est-à-dire le Lendemain, l'Ordre, la Raison et la Prudence inscrits sur des phylactères. Le cadre de l'allégorie présente une succession de bordures ornées de perles, de feuilles d'acanthe et de rais de coeur. Chaque médaillon est flanqué de deux cornes d'abondance d'où s'échappent des tiges de lierre et des fleurs parmi lesquelles des roses et des maguerites. Le pourtour du quadrilatère est quant à lui décoré de tiges feuillagées. Dimension(s) : h = 340,l = 440 Précision(s) sur les dimensions : diamètre des médaillons = 0,42 Inscription(s) : signature (peinte, sur l'oeuvre),date (peinte, sur l'oeuvre) Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1997 Copyright : (c) Inventaire général, 1997 (c) Ville de Laval, 1997 Fonds / classement : Objets mobiliers |