Un jour j’ai porté mes errances urbaines vers d’autres bords, d’autres milieux pour découvrir les forêts, les montagnes, les océans.
Ces longues marches se matérialisent au fil de mes récoltes.
Je travaille avec les rebuts de la nature
Il y a des souches, des racines, des algues, du tissu, des métaux, des os, des cheveux...
Puis j’ai centré mes récoltes dans un monde tangible.
Cela a donné naissance à des sculptures.
J’ai alors quitté le spectacle vivant et dans le même temps mes souffrances mentales.
Mes errances et mes récoltes étaient le trésor silencieux d’une guérison.
Je ne l’ai su qu’après, au retour de longues traversées de folie.
Je suis nomade, le monde résonne.
Douce Mirabaud, mars 2016