IA53000466 - château fort dit musée du Vieux-Château et palais de justice 163 vues Historique : Vers 1020, Guy 1er le "fondateur" construit un château sur un promontoire rocheux dominant la Mayenne et destiné à contrôler un gué d'origine gallo-romaine. Ce premier château en bois qui s'étend jusqu'au pied de la cathédrale actuelle, possède une enceinte de terre. A cheval sur cette enceinte, une motte verrouille l'accès du plateau. Il est fort probable qu'une seconde motte est établie à l'intérieur de cette enceinte, près de l'emplacement de la galerie (actuel Château-Neuf). Vers la fin du 11e siècle, le logis primitif dont l'arase des murs subsiste, est agrandi vers l'est d'un édifice en pierre de plan rectangulaire qui sera aménagé en chapelle vers 1170. Au début du 13e siècle, le château se replie sur l'extrémité de l'éperon où est construit un donjon circulaire en pierre. D'après les résultats apportés par une étude dendrochronologique réalisée en 2011, son hourd est réalisé entre 1219 et 1227. A la même époque, des logis seigneuriaux sont réalisés. Ils sont très fortement remaniés au milieu du 15e siècle à l'instigation du comte Guy 14 qui en 1456 aménage la vaste salle couverte d'une voûte lambrissée (datée par travaux historiques). Au début du 16e siècle, des travées à hautes lucarnes en pierre sculptée viennent orner les façades sur cour. C'est probablement à la même époque que ces mêmes façades sont recouvertes de peintures murales (faux appareil en pierre ?, médaillon accueillant un personnage en cuirasse ?, colosse ?). Face à ce vieux château, le projet d'une vaste galerie est élaboré en 1508 (daté par travaux historiques). Elle est réalisée vers 1542 sous la direction du maître-maçon Jehan Garnyer (date et attribution par travaux historiques) pour Guy 17. En 1631, un pavillon est ajouté à l'extrémité nord. En 1747, la galerie, est restaurée et embellie par Danjou (attribution et date par travaux historiques). A la Révolution, les tribunaux s'installent au Château-Neuf, tandis que les prisons sont transférées au Vieux-Château. Entre 1829 et 1833, l'architecte départemental Maximilien Godefroy reconstruit le pavillon nord de la galerie. Entre 1839 et 1840, il dote cette dernière d'un campanile destiné à accueillir l'horloge municipale réalisée par Julien Gourdin, un horloger établi à Mayet dans la Sarthe. Cette horloge au mécanisme exceptionnel sera entièrement réparée par son auteur en 1857. C'est probablement Godefroy qui réalise également vers 1839 le mur de clôture. En 1851 (date et attribution par source), l'architecte Pierre-Aimé Renous restaure la chapelle du Vieux-Château. A partir de 1854 (date et attribution par source), il réalise le pavillon nord et l'aile en retour de la galerie. La construction de cette dernière nécessita la démolition de la tour de l'Horloge. Entre 1909 et 1910, le campanile est entièrement reconstruit dans son style d'origine. A partir de 1911, l'architecte Louis Garnier (date et attribution par source) restaure le Vieux-Château devenu propriété de la Ville en 1909. Il fait également installer à l'extrémité de l'aile sud un escalier provenant du logis abbatial de Clermont. La voûte lambrissée de la salle d'honneur est refaite en 1913 (datée par étude dendrochronologique). Le Vieux Château est devenu progressivement un musée à partir des années 1920. Description : Le gros oeuvre du Vieux-Château est en moellons. Les ouvertures sur cour sont en granite au rez-de-chaussée et en calcaire aux étages. De plan circulaire, le donjon présente un diamètre de 14 m à sa base pour une hauteur totale de 33 m. Ses quatre niveaux maçonnés sont couronnés d'un hourd combiné à une charpente de toit. Structure charpentée formant galerie, le hourd se compose principalement de deux enrayures superposées et axées sur un poinçon central. Toutes ses pièces de bois sont en chêne. Le Château-Neuf est en pierre de taille de calcaire, côté cour et en moellon enduit, côté rivière. L'ensemble des toitures est en ardoise, hormis celle du campanile de la galerie qui est en cuivre. La galerie fait 7 m de profondeur. Le décor sculpté de la Renaissance est présent sur les travées d'ouvertures du Vieux-Château et dans les pleins de travées du Château-Neuf. Au Vieux-Château : escalier hors-oeuvre (escalier de Clermont), escalier dans-oeuvre entre la cour et la rue du Val-de-Mayenne, et escalier dans-oeuvre dans le donjon. Au Château-Neuf, escalier dans-oeuvre à retours avec jour. Les vitreries losangées du Vieux-Chateau semblent avoir été réalisées par le peintre-verrier lavallois Auguste Alleaume. Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Décor représenté : arabesque, rinceau, candélabre, pilastre, animal fantastique, trophée, cartouche, cuir découpé, médaillon, armoiries, buste d'homme, ordre antique, guirlande, vase, ornement végétal, ange, pierre, buste humain, homme Précision(s) sur le décor représenté : armes martelées,armes illisibles,les murs de l'aile sud étaient recouverts de peintures murales semblant représenter une imitation d'appareil de pierre de taille, un médaillon renfermant un buste humain et un homme debout, penché vers l'avant et portant une poutre. Protection MH : Château Vieux (cad. CI 54) : classement par liste de 1840 ; galerie du Château Neuf (cad. CI 67) : classement par liste de 1840 ; façades, toitures, ancienne salle des pas perdus et escalier principal de l'aile sud du Château Neuf (cad CI 67) : inscription par arrêté du 7 mars 2006. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000054 - maladrerie Saint-Julien, dite aumônerie de Monsieur Saint-Julien ou Maison-Dieu, puis hôpital Saint-Julien 1 vue Historique : L'hôpital est mentionné en 1188, sa chapelle semble avoir été construite au 12e ou 13e siècle (les soubassements voûtés qui lui servaient d'assise étaient en ogive). Les bâtiments sont gravement endommagés pendant la guerre de Cent Ans. Des travaux de reconstruction démarrent en 1435 et s'intensifient par la suite tout au long du 15e siècle : un logement est réalisé pour l'aumônier en 1466 et une galerie, oeuvre de Jean Martin, est construite en 1478. En 1528, François de Laval, évêque de Dol-de-Bretagne, fait édifier un "logis sur l'eau". De 1616 à 1619, un dernier bâtiment est ajouté par Jean Martinet. La chapelle a été détruite vers 1836. Description : Le gros-oeuvre était en moellons, avec des chaînes d'angle en plus gros appareil. L'entourage des baies était en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IM53000486 - ensemble du décor de l'aumônerie militaire Historique : Le décor est constitué d'un groupe sculpté du 4e quart du 19e siècle(IM53000326), de 4 statues-colonnes du 4e quart du 19e siècle(IM53000325) et de 5 peintures monumentales datées du 12e siècle, de la première moitié du 13e siècle, de la première moitié du 14e siècle, de la première moitié du 17e siècle et du 4e quart du 19e siècle. La peinture monumentale non étudiée correspond à une Adoration des Mages, située dans la chapelle orientée du bras sud du transept. Estimée du 12e siècle, elle a été détruite au cours de la campagne de décoration réalisée vers 1883 par le jeune peintre d'origine belge, Lieven Goethals, et commandée par le chanoine Le Segrétain à l'occasion de l'érection de l'ancienne prieurale en chapelle des armées à partir de 1879. Les peintures du 12e siècle(IM53000487) situées dans la nef ont été simplement retouchées, celles des intrados des arcades de la croisée du transept ont été entièrement repeintes. Les peintures de la première moitié du 13e siècle(IM53000488) de la chapelle orientée du bras nord ont été complétées et partiellement repeintes. Les peintures de la 1ère moitié du 14e siècle(IM53000489) ont été également complétées et partiellement repeintes. Les peintures du choeur du début du 17e siècle(IM53000490) ont, semble-t-il, été peu touchées. La campagne de décoration du 19e siècle(IM53000491) couvre la totalité de l'édifice. Protection MH : église classée sur la liste de 1840, déclassée en 1879 et inscrite à l'inventaire supplémentaire le 29 décembre 1978 Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Christian Davy,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1986 Copyright : (c) Inventaire général, 1986 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000492 - ensemble des décors peints Historique : Ces peintures monumentales s'échelonnent du 1er quart du 12e siècle au 16e siècle(?). Quatre peintures n'ont pas été étudiées : un saint évêque(?) situé dans l'abside de la chapelle nord, un faux appareil peint dans la chapelle sud, des priants très effacés et une longue inscription situés sous le cycle de sainte Catherine peint au mur nord de la nef. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Christian Davy,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1986 Copyright : (c) Inventaire général, 1986 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000493 - peinture monumentale Appartenant à : ensemble des décors peints Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000492 Description : Ce décor a vraisemblablement été commencé à fresque et réalisé dans sa plus grande partie à sec. Le rapport d'analyse du laboratoire de recherche du musée du Louvre signale en 1961 la présence de liants organiques et d'un bleu tiré du lapis lazuli. Sur l'arc triomphal, les peintures sont distribuées en un registre unique reposant sur 2 panneaux verticaux. La voûte du choeur était divisée en 2 registres de part et d'autre de l'axe faîtier. Le calendrier déborde l'intrados : janvier et décembre sont peints sous les impostes. Décor représenté : Arbre de Jessé, ange, cycle thématique(Visitation, Vierge à l'Enfant : allaitement, scène(Christ : Victoire : le mal, groupe : apôtre), Nativité(lampe)), les douze mois, Vieillards de l'Apocalypse, le zodiaque, ornement à forme végétale, ornement à forme géométrique, ornement à forme architecturale Précision(s) sur le décor représenté : Le thème du décor de l'arc triomphal est la nature humaine du Christ et sa Victoire sur le mal,la lecture du calendrier des mois, dont seuls sont visibles les mois de janvier, décembre et une partie de février, s'effectue du sud au nord,le zodiaque est placé à l'intrados de l'arc doubleau,les Vieillards de l'Apocalypse occupent la voûte du choeur. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : inscription(peint, latin) Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Christian Davy,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1986 Copyright : (c) Inventaire général, 1986 Fonds / classement : Objets mobiliers |