IA53000443 - maison dite Cercle de l'Union puis Cercle militaire, actuellement chambre de commerce et d'industrie 2 vues Historique : En 1867, M. Foucault de Vauguyon sollicite l'autorisation d'ouverture d'un nouveau cercle, sous le nom cercle de l'Union, formé par la réunion de trois cercles lavallois : le cercle de la rue des Fossés, le cercle du Balcon et le Petit cercle. Le premier décembre 1867, deux sociétés sont constituées par acte notarié : la société des abonnés du cercle de l'Union et la société des propriétaires de l'hôtel du cercle de l'Union. Cette dernière est constituée pour acquérir des terrains et anciennes maisons, quai de l'Impératrice, et pour construire l'hôtel destiné à servir de local à cette société et à être loué à la société des abonnés de cercle de l'Union. Le cercle de l'Union est dissout le 28 février 1891. M. Travers en est l'adjudicataire le 13 juin 1891. Dans les années 1920, le bâtiment est loué d'une part au Cercle militaire et d'autre part à différents commerces. La chambre de commerce et d'industrie, sous-locataire du Cercle militaire depuis 1922, décide l'acquisition de l'immeuble par délibération du 25 juin 1927. La vente est conclue le 5 décembre 1927. Date(s) de réalisation : 1868 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Just Carole Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000445 - maison, puis imprimerie Veuve Conilleau, puis établissement administratif communal 8 vues Historique : Joseph Bonneau, juge de paix, était propriétaire de plusieurs parcelles entre la place des Arts et la rue du Murier. Il fit construire vers 1851 une maison place des Arts (près de la bibliothèque, aujourd'hui un bâtiment administratif) puis une autre vers 1861 sur la rue de l'Hôtel de Ville récemment percée. L'ensemble fut vendu vers 1897 à la Société Civile de Sainte-Marie qui était déjà propriétaire du grand bâtiment nouvellement construit sur l'ancienne rue du Pilier-Vert. Cette institution vendit les anciennes propriétés Bonneau le 9 décembre 1903, à Mme veuve Conilleau qui y établit peu après l'imprimerie : "Vve Conilleau". Les ateliers (détruits) ont été construits place Saint-Tugal (ex-place des Arts), devant l'ancienne maison Bonneau qui servait de bureaux à l'entreprise. Le magasin de commerce a été réalisé peu après 1903 à l'emplacement de la seconde maison Bonneau rue des Déportés (ex-rue de l'Hôtel de Ville). Description : Le gros-oeuvre des bureaux (vers 1851, place Saint-Tugal) est en moellons enduits,les chaînes d'angle, les bandeaux, la corniche et l'entourage des ouvertures sont en pierre de taille de calcaire. Les ouvertures du rez-de-chaussée sont sommées d'un fronton triangulaire. Le magasin (vers 1903, rue des Déportés) est en pierre de taille de calcaire. Il présente à l'étage un balcon en fer forgé et des motifs sculptés dans les écoinçons. L'entablement est surmonté d'un fronton brisé à volutes rentrantes. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,1 étage carré État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1996 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000447 - hôtels, immeubles, maisons 1 vue Historique : Le chiffre de 3744 bâtis comprend uniquement les édifices antérieurs à 1940. Une demeure conserve des vestiges du 11e siècle et une autre du 12e siècle. 4% des constructions repérées ou sélectionnées datent (tout ou partie) du 15e siècle, 12% sont du 16e siècle, 14% du 17e siècle, 29% du 18e siècle, 32% du 19e siècle et 7% de la première moitié du 20e siècle. Liste des dates portées : 1503,1561,1607,1614,1615,1619,1640,1662,1674,1725,1727,1730,1733,1742,1746,1750 (2),1762,1768,1769,1777,1778,1779,1781,1782,1785,1803 (2),1808,1813,1823,1827,1830,1843,1870,1877,1882,1896. Il subsiste peu de vestiges antérieurs au XVe siècle : la période qui suit la guerre de Cent Ans favorise le renouveau du bâti dans une structure urbaine qui n'évolue guère, prisonnière de l'enceinte fortifiée et d'un parcellaire déjà défini. La disparité paraît importante entre les constructions aérées établies dans la moitié nord-ouest de la vieille cité et le parcellaire étroit et dense du quartier sud-est, le long de la Grande-Rue et des voies adjacentes. Dans la seconde moitié du XVIe siècle, l'accroissement du nombre des carrières (pour l'exploitation du marbre notamment), accélère la disparition du pan de bois au profit de la pierre. Après une longue période de stagnation au XVIIe siècle, l'activité du bâtiment reprend au début du siècle suivant. Dans un premier temps, elle se limite principalement au tissu ancien. Puis dans la seconde partie du siècle, les nouvelles constructions gagnent les terrains périphériques (place du Gast, rue du Lycée, hauteurs de Bel-Air) où le parcellaire, moins contraignant, permet de donner plus d'ampleur aux bâtiments. Le mouvement va se poursuivre au XIXe siècle et même s'accentuer avec la création des nouveaux quartiers le long de l'axe est-ouest et aux abords de la gare. Description : A Laval, quelques types spécifiques ont été mis en évidence : les maisons de tisserands, les maisons à pans de bois et les maisons à pans de bois avec galerie. Une analyse typologique des demeures a permis d'établir les statistiques suivantes. Parmi les demeures lavalloises : 22 % présentent une façade sur rue, 19 % une façade étroite sur rue, 16 % une façade large sur rue, 8 % occupent l'intégralité de la parcelle, 10 % l'angle de deux rues. En outre 6 % des édifices sont disposés en fond de parcelle, 3 % entre cour et jardin, 4 % au centre de la parcelle et 5 % sont disposés latéralement. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : bois, pan de bois, pierre, calcaire, granite, marbre, schiste, grès, moellon, pierre de taille, moellon sans chaîne en pierre de taille, pierre avec brique en remplissage, brique, brique et pierre à assises alternées, fer, torchis, ciment, essentage d'ardoise, enduit, enduit partiel, appareil mixte Statut de la propriété : propriété privée;propriété publique; Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000450 - maison 7 vues Historique : Maison probablement construite au 15e siècle qui a été remaniée à la fin du 18e ou au début du 19e siècle. L'édifice a été restauré vers 1997. Description : Côté cour, le gros-oeuvre est en moellons enduits et plusieurs ouvertures présentent des linteaux et des montants chanfreinés. Une porte charretière en pierre de taille de granite permettait l'entrée dans la cour. Elle est aujourd'hui en partie bouchée et a fait place, côté cour comme côté rue, à une fenêtre. La tourelle d'escalier dans-oeuvre, malgré deux niveaux supplémentaires, possède une toiture à croupe qui se fond dans la toiture principale sans la dépasser. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000451 - immeuble 4 vues Historique : Immeuble construit à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle. Le rez-de-chaussée ainsi que la partie gauche du premier étage ont été remaniés dans la deuxième moitié du 20e siècle. Les deux premiers niveaux étaient à l'origine occupés par le magasin de verreries et porcelaines Marcou-Levrot qui a fermé ses portes en 1982. Description : Le gros-oeuvre de la façade sur rue est en moellons enduits. Les ouvertures du troisième et du quatrième niveaux sont en pierre de taille de calcaire, elles présentent d'importants décors sculptés à motifs architecturaux et floraux. Au premier étage, un remaniement malheureux est venu masquer (ou détruire ?) l'un des deux tableaux de céramiques peintes, et il empiète sur le second tableau. Porte cochère au rez-de-chaussée. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,3 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000456 - école Jacques Prévert 1 vue Historique : Les plans de cette école, signés de l'architecte-voyer Georget, portent les dates de 1879 et 1880. Salle d'asile à l'origine, elle aurait été construite grâce à Mme Jacques Sosson qui avait légué en 1876 à l'évêché une importante somme d'argent pour construire une église de secours, une école et une salle d'asile. Date(s) de réalisation : 1879 Description : La façade réalisée sur la rue Magenta n'est pas tout à fait la même que celle dessinée sur les plans de Georget. Les 4 travées centrales de celle-ci forment un avant-corps légèrement saillant et comportent de nombreux éléments en pierre de taille de calcaire. Le gros-oeuvre des bâtiments de l'école est en moellons enduits. Le mur de clôture sur la rue Magenta est en pierre de taille de calcaire, au centre les piles du portail présentent un décor floral sculpté. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : restauré Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000457 - école maternelle Gérard Philippe 2 vues Historique : Il s'agit à l'origine d'une salle d'asile qui donna son nom à la rue dans laquelle elle fut construite : rue Cahours, du nom du propriétaire des terrains. Le projet d'édification d'une école est adopté en 1879. Les travaux conduits par les architectes Georget puis Léoplod Ridel sont achevés en 1882. En 1884-1886, l'établissement est complété d'un preau. Le chauffage central est installé en 1974. Le 27 juin 1980, après consultation des parents d'élèves, le conseil municipal décide de donner le nom de Gérad Philippe à l'école. Date(s) de réalisation : 1879 Description : Le bâtiment sur rue présente des ouvertures harpées en pierre de taille de calcaire et un linteau droit en poutre de fer. Dans la cour, le logis a des ouvertures au linteau cintré en pierre de taille de calcaire. A signaler le portail portant l'inscription : "école maternelle" et une plaque en fonte où figure une tour fortifiée et la mention : "l'urbaine". Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000044 - couvent de carmélites de l'Immaculée-Conception Historique : Le carmel, fondation de Mademoiselle V. Freulon, exécutrice des intentions de Monsieur et Mme Dubois Beauregard, occupait l'emplacement de l'ancien manoir Ouvrouin. Les soeurs s'y installèrent en 1856 soit deux ans avant l'édification du sanctuaire par l'architecte David du Mans qui s'inspira de la chapelle de Saint-Germer dans l'Oise. C'était un édifice de style néo-gothique orné de vitraux du maître verrier Grosset de Bruges. Auguste Alleaume, peintre-verrier lavallois, restaura ceux-ci en 1931 (mention de la somme de 790 francs dans son registre comptable). La chapelle et les bâtiments conventuels ont été détruits en 1974. Il ne subsiste plus que la conciergerie et un oratoire dans le jardin. Date(s) de réalisation : 1858 Description : L'édifice religieux se composait d'une chapelle haute et d'une chapelle basse. Il était divisé en travées par des faisceaux de colonnettes "d'une légèreté et d'une élégance parfaite". Orientée nord-sud, la chapelle était constituée d'une nef à un vaisseau, d'un bras de transept ouest très important (où se tenaient les religieuses pendant les offices ?) et d'un chevet à cinq pans coupés séparés par des contreforts coiffés de pinacles richement ouvragés. Chaque ouverture était surmontée d'un gable terminé par un fleuron et ajouré d'un trilobe. Le gros-oeuvre était en moellon enduit avec d'importantes parties en pierre de taille de calcaire (contreforts, gables, ouvertures...). La couverture du transept ouest, à deux versants et une croupe, était indépendante de celle du reste de la chapelle dont l'une des extrémités s'achevait par une croupe polygonale. La conciergerie, composée d'un sous-sol, d'un étage carré et d'un étage de comble, présente un gros oeuvre en moellons enduits. Ses chaînes d'angle, son bandeau, sa corniche et l'entourage de ses baies sont en pierre de taille de calcaire. La cuisine est toujours doté de son potager. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau,sous-sol,1 étage carré,étage de comble État de conservation : vestiges,mauvais état Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000459 - chapelle funéraire de la famille J. Hébert-Penlou 1 vue Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire des familles J.Hébert-Penlou réalisée vers la fin du 19e siècle par l'entrepreneur lavallois H.Blot et le maître carrier P.Brault de Louvigné-du-Désert. Description : Chapelle funéraire en granite dont le couvrement en calcaire est surmonté d'un sarcophage. Inscription : initiales entrelacées et signatures. La fenêtre postérieure a conservé la bordure de sa verrière. Étage(s) : en rez-de-chaussée Précision(s) sur le décor représenté : sujet : symbole funéraire : sarcophage (?), support : couverture de la chapelle Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000460 - hôtel 2 vues Historique : Hôtel particulier construit pour Archet Pons vers 1875. Date(s) de réalisation : 1875 Description : Hôtel particulier de style néo-renaissance. Il présente un important décor sculpté, notamment à la travée centrale encadrée par des colonnes à chapiteaux et surmontée d'une lucarne à fronton (pilastres cannelés, consoles, pots à feu). Le balcon à balustres est en pierre calcaire (de Richemont ?) comme la plupart des éléments sculptés. Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Dans un cartouche au-dessus de la porte, on peut lire les initiales A.P. A noter le mascaron de l'ouverture principale de l'étage et les appuis de fenêtres qui reposent sur des têtes de lions au rez-de-chaussée. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000461 - hôtel 2 vues Historique : Hôtel particulier probablement construit vers 1866 pour J-B. Bourcier, qui fait également édifier un pavillon, une remise, une écurie et un bûcher. Date(s) de réalisation : 1866 Description : L'édifice présente deux étages carrés et un étage d'attique surmonté d'un fronton triangulaire. La travée centrale est encadrée par des pilastres à chapiteaux. Ces derniers, ainsi que les chaînes d'angle, les bandeaux et les ouvertures à fasces sont en pierre de taille de calcaire. Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés État de conservation : mauvais état Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000462 - hôtel 2 vues Historique : Hôtel particulier probablement construit vers 1850. Il est aujourd'hui englobé dans l'enceinte de l'école Sainte-Thérèse. Date(s) de réalisation : 1850 Description : Edifice, d'inspiration Renaissance qui présente un riche décor ornemental. Au premier niveau, les trois ouvertures médianes s'ouvrent sur un même balcon, en fonte de fer, supporté par des consoles. Ces ouvertures présentent des frontons cintrés soutenus par des putti et prolongés par un décor de feuilles de vignes. Les éléments de décor sont en calcaire, le gros-oeuvre est en moellon enduit. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 3 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000464 - chapelle funéraire de la famille Arché 3 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire de la famille Arché réalisée vers la fin du 19e siècle par l'entrepreneur lavallois Henri Pillon et le sculpteur C. Mézière dont les noms sont gravés de part et d'autre de la porte d'entrée. Description : Chapelle funéraire en pierre de taille de calcaire qui présente de nombreux éléments sculptés : colonnes engagées à chapiteaux, bandeau, corniche, consoles, figurines. Toutes les consoles sont différentes : des têtes de monstres alternent avec des figures féminines et des feuilles d'acanthes. Le faîtage porte un décor de fleur de lys. L'imposte et l'oculus antérieur ont conservé leurs verrières (étudiées). Étage(s) : en rez-de-chaussée Précision(s) sur le décor représenté : sujet : animal fabuleux (ailes), support : à droite et à gauche du tympan de la porte Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000466 - château fort dit musée du Vieux-Château et palais de justice 163 vues Historique : Vers 1020, Guy 1er le "fondateur" construit un château sur un promontoire rocheux dominant la Mayenne et destiné à contrôler un gué d'origine gallo-romaine. Ce premier château en bois qui s'étend jusqu'au pied de la cathédrale actuelle, possède une enceinte de terre. A cheval sur cette enceinte, une motte verrouille l'accès du plateau. Il est fort probable qu'une seconde motte est établie à l'intérieur de cette enceinte, près de l'emplacement de la galerie (actuel Château-Neuf). Vers la fin du 11e siècle, le logis primitif dont l'arase des murs subsiste, est agrandi vers l'est d'un édifice en pierre de plan rectangulaire qui sera aménagé en chapelle vers 1170. Au début du 13e siècle, le château se replie sur l'extrémité de l'éperon où est construit un donjon circulaire en pierre. D'après les résultats apportés par une étude dendrochronologique réalisée en 2011, son hourd est réalisé entre 1219 et 1227. A la même époque, des logis seigneuriaux sont réalisés. Ils sont très fortement remaniés au milieu du 15e siècle à l'instigation du comte Guy 14 qui en 1456 aménage la vaste salle couverte d'une voûte lambrissée (datée par travaux historiques). Au début du 16e siècle, des travées à hautes lucarnes en pierre sculptée viennent orner les façades sur cour. C'est probablement à la même époque que ces mêmes façades sont recouvertes de peintures murales (faux appareil en pierre ?, médaillon accueillant un personnage en cuirasse ?, colosse ?). Face à ce vieux château, le projet d'une vaste galerie est élaboré en 1508 (daté par travaux historiques). Elle est réalisée vers 1542 sous la direction du maître-maçon Jehan Garnyer (date et attribution par travaux historiques) pour Guy 17. En 1631, un pavillon est ajouté à l'extrémité nord. En 1747, la galerie, est restaurée et embellie par Danjou (attribution et date par travaux historiques). A la Révolution, les tribunaux s'installent au Château-Neuf, tandis que les prisons sont transférées au Vieux-Château. Entre 1829 et 1833, l'architecte départemental Maximilien Godefroy reconstruit le pavillon nord de la galerie. Entre 1839 et 1840, il dote cette dernière d'un campanile destiné à accueillir l'horloge municipale réalisée par Julien Gourdin, un horloger établi à Mayet dans la Sarthe. Cette horloge au mécanisme exceptionnel sera entièrement réparée par son auteur en 1857. C'est probablement Godefroy qui réalise également vers 1839 le mur de clôture. En 1851 (date et attribution par source), l'architecte Pierre-Aimé Renous restaure la chapelle du Vieux-Château. A partir de 1854 (date et attribution par source), il réalise le pavillon nord et l'aile en retour de la galerie. La construction de cette dernière nécessita la démolition de la tour de l'Horloge. Entre 1909 et 1910, le campanile est entièrement reconstruit dans son style d'origine. A partir de 1911, l'architecte Louis Garnier (date et attribution par source) restaure le Vieux-Château devenu propriété de la Ville en 1909. Il fait également installer à l'extrémité de l'aile sud un escalier provenant du logis abbatial de Clermont. La voûte lambrissée de la salle d'honneur est refaite en 1913 (datée par étude dendrochronologique). Le Vieux Château est devenu progressivement un musée à partir des années 1920. Description : Le gros oeuvre du Vieux-Château est en moellons. Les ouvertures sur cour sont en granite au rez-de-chaussée et en calcaire aux étages. De plan circulaire, le donjon présente un diamètre de 14 m à sa base pour une hauteur totale de 33 m. Ses quatre niveaux maçonnés sont couronnés d'un hourd combiné à une charpente de toit. Structure charpentée formant galerie, le hourd se compose principalement de deux enrayures superposées et axées sur un poinçon central. Toutes ses pièces de bois sont en chêne. Le Château-Neuf est en pierre de taille de calcaire, côté cour et en moellon enduit, côté rivière. L'ensemble des toitures est en ardoise, hormis celle du campanile de la galerie qui est en cuivre. La galerie fait 7 m de profondeur. Le décor sculpté de la Renaissance est présent sur les travées d'ouvertures du Vieux-Château et dans les pleins de travées du Château-Neuf. Au Vieux-Château : escalier hors-oeuvre (escalier de Clermont), escalier dans-oeuvre entre la cour et la rue du Val-de-Mayenne, et escalier dans-oeuvre dans le donjon. Au Château-Neuf, escalier dans-oeuvre à retours avec jour. Les vitreries losangées du Vieux-Chateau semblent avoir été réalisées par le peintre-verrier lavallois Auguste Alleaume. Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Décor représenté : arabesque, rinceau, candélabre, pilastre, animal fantastique, trophée, cartouche, cuir découpé, médaillon, armoiries, buste d'homme, ordre antique, guirlande, vase, ornement végétal, ange, pierre, buste humain, homme Précision(s) sur le décor représenté : armes martelées,armes illisibles,les murs de l'aile sud étaient recouverts de peintures murales semblant représenter une imitation d'appareil de pierre de taille, un médaillon renfermant un buste humain et un homme debout, penché vers l'avant et portant une poutre. Protection MH : Château Vieux (cad. CI 54) : classement par liste de 1840 ; galerie du Château Neuf (cad. CI 67) : classement par liste de 1840 ; façades, toitures, ancienne salle des pas perdus et escalier principal de l'aile sud du Château Neuf (cad CI 67) : inscription par arrêté du 7 mars 2006. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000626 - école primaire Eugène Hairy 18 vues Historique : En 1855, les frères de la doctrine chrétienne achètent un terrain dans l'ancien couvent de Patience afin d'y construire une nouvelle école (leur premier établisement scolaire ouvert en 1824 occupait une maison de la rue Sainte-Anne. Il s'agit de l'actuelle école de la Providence). L'année suivante, les plans et les devis de la future école sont approuvés. En 1857, les travaux de construction sont achevés. Quelques années plus tard, une chapelle néo-gothique est bâtie par l'architecte Pont. Bénite le 31 juillet 1862, elle a aujourd'hui disparue. A partir de 1882, la mairie souhaite mettre fin à l'indivision entre elle qui a financé la construction de l'école et le bureau de bienfaisance propriétaire du terrain. Dans sa délibération du 9 août 1887, le Conseil Municipal valide donc l'acquisition de l'école par la Ville. En réalité, celle-ci se substitue simplement au bureau de bienfaisance dans la propriété du terrain. Selon l'abbé Angot, l'école est laïcisée en 1894. En 1903, Léopold Ridel ajoute à l'école une maison d'habitation, un préau couvert et des w-c. En 1934, une nouvelle classe est édifiée à l'extrémité de l'aile ouest. En 1954, la Ville acquiert l'hôtel particulier voisin (étudié) pour y installer les services administratifs de l'établissement scolaire. En 2005, suite au transfert de l'école rue de Clermont, les deux parcelles sont à nouveau séparées et leurs bâtiments respectifs mis en vente. Description : Le bâtiment en rez-de-chaussée qui accueillait les salles de classe se compose d'un corps central à mur pignon flanqué de deux ailes construites sur le même alignement. Du fait de l'édification d'une nouvelle classe en 1934, l'aile ouest est plus longue que l'aile opposée. Les élévations nord et sud sont percées de grandes ouvertures dotées de tympans en plein cintre. Leurs encadrements utilisent la pierre de taille de granite et de calcaire. Ce matériau se retrouve sur les corniches et les chaînages d'angle. Les salles de classe, au nombre de quatre, occupent des pièces en enfilade. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : rez-de-chaussée Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000047 - prieuré de bénédictines, puis église paroissiale Notre-Dame, actuellement basilique Notre-Dame d'Avesnières 32 vues Historique : Une église était mentionnée comme ancienne au début du 11e siècle, et avait été restaurée vers 1040 - 1050 par Yves de Saint-Berthevin. Vers 1073 elle est donnée aux bénédictines du Ronceray d'Angers qui en font le siège d'un prieuré. L'édifice est, dès lors, à la fois prioral et paroissial. Les religieuses sont à l'origine de sa reconstruction dans la seconde moitié du 12e siècle. Les premières travées de la nef, partiellement détruites par les anglais en 1429, ne sont reprises qu'en 1478. La flèche a été réalisée par le maître maçon Jamet Nepveu de 1534 à 1538. En mauvaise état, elle a été reconstruite à l'identique par l'architecte Lambert entre 1874 et 1876. Les deux premières travées de la nef ainsi que la façade sont reconstruites, de 1883 à 1887, par les architectes E. Lambert et Eugène-Joseph Hawke. Description : L'église est formée d'un choeur à déambulatoire et de cinq chapelles rayonnantes. Les chapelles du transept sont orientées et la nef comprend deux bas-côtés. L'édifice est voûté d'ogives sur le choeur, le transept et la nef, alors que le déambulatoire et les bas-côtés de la nef sont voûtés d'arêtes. Quant aux chapelles elles sont voûtées en cul-de-four (comme l'abside du choeur). Étage(s) : 3 vaisseaux État de conservation : restauré Précision(s) sur le décor représenté : sujet : animal fantastique, griffon, support : contrefort de la travée centrale de l'élévation antérieure Protection MH : Eglise Notre-Dame-d'Avénières (cad. BZ 3) : classement par liste de 1840. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000630 - chapelle Saint-Louis 1 vue Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000056 Historique : Comme les bâtiments hospitaliers, la chapelle est construite par l'architecte parisien Edouard Moll et est bénite le 25 septembre 1848. Depuis sa désaffection au culte en 2008, elle est utilisée comme entrepôt. Date(s) de réalisation : 1843 Description : Chapelle de plan allongé et orientée formant un épi dans l'ensemble des bâtiments en quadrilatère de l'ancien hôpital. La porte d'entrée à laquelle on accède par cinq marches en granit est surmontée d'un tympan sculpté protégé par un dais triangulaire. L'occulus de la partie haute accueillait une horloge aujourd'hui disparue. Le clocher est couronné d'un toit à l'impériale. A l'intérieur, la nef en une seule travée est couverte d'une voûte plate à caissons (en mauvais état). Le choeur est en cul-de-four et sa voûte est peinte façon ciel étoilé. Le sol est recouvert d'un carrelage dont certains motifs géométriques forment des croix. L'entrée est surmontée d'une tribune (d'orgue ?). Deux galeries en bois supportées par des colonnes en fonte courent le long du premier étage. Ces galeries donnaient accès aux anciens dortoirs. La base des murs est protégée par un lambris de demi-revêtement en chêne. La chapelle est ouverte sur l'extérieur par des baies en plein cintre. Celles qui ne sont pas murées accueillent des verrières d'Antoine Lusson et des frères Champigneulle (étudiées). Auguste Alleaume, peintre-verrier lavallois, les a restaurées en 1932 (coût de la restauration : 8 400 francs). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : désaffecté,menacé Précision(s) sur le décor représenté : Le tympan est sculpté de saint Vincent de Paul reçevant 4 religieuses et une femme lui présentant des enfants. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2008 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2008 (c) Ville de Laval, 2008 Fonds / classement : Architecture |
IA53000633 - chapelle funéraire de la famille Bourdais-Monnier 1 vue Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire de la famille Bourdais-Monnier construite à la fin du 19e siècle (après 1886). Description : Edicule de style néo-roman dont le soubassement est en pierre de taille de granite et les murs en pierre de taille de calcaire. Il est couronné d'un toit en pierre sommé d'une croix. La façade antérieure est percée d'une porte et d'un oculus fermé par un vitrail (étudié). Les façades latérales et postérieure sont dotées de deux fenêtres cintrées. La porte ferme par un vantail en métal peint dont la partie supérieure est ajourée. Elle est flanquée de deux colonnes à chapiteaux feuillagées. Le tympan aveugle qui la surmonte est sculpté d'un bas-relief accompagné de l'inscription EGO SUM RESURRECTIO ET VITA. Les fenêtres latérales sont pourvues de remplages en calcaire. Celles de la façade postérieure ont conservé leurs vitraux (étudiés). L'espace intérieur accueille un autel en calcaire et des plaques funéraires gravées d'épitaphes. Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : inégal suivant les parties Précision(s) sur le décor représenté : Le tympan est sculpté du Christ glorieux c'est-à-dire du Christ ressuscité tenant la croix de la victoire sur la mort et l'étendard de la résurrection. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2010 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000635 - chapelle funéraire de la famille Derenne-Dudouet 1 vue Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire de la famille Derenne-Dudouet construite au début du 20e siècle (en 1914 ou 1916 ?). Description : Edicule en calcaire bleu de Laval couronné d'un toit en pierre dont le faîte est orné d'une crête. Les murs sont percés d'une porte et de deux fenêtres cintrées. La porte ferme par un vantail en métal peint partiellement ajouré. Elle est flanquée de deux pilastres cannelés dont les parties supérieures sont sculptées du symbole de Dieu le Père. Le linteau est gravé de l'inscription FAMILLE DERENNE-DUDOUET surmontée d'une croix. Les baies ont conservé leurs vitraux. L'espace intérieur est meublé d'un autel et de plaques funéraires. Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : inégal suivant les parties Précision(s) sur le décor représenté : Les pilastres entourant la porte sont sculptés de l'Alpha et de l'Oméga (le commencement et la fin). Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2010 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2010 (c) Ville de Laval, 2010 Fonds / classement : Architecture |
IA53000637 - chapelle funéraire de la famille Léon Cherouvrier 1 vue Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000371 Historique : Chapelle funéraire construite peu après 1915 pour accueillir la sépulture de Léon Louis Jules Cherouvrier, médecin auxiliaire au 36ème Colonial, tué à l'ennemi le 18 février 1915. Elle abrite également les dépouilles mortelles de Louis Eugène Marie Cherouvrier (1892-1977) et de son épouse Désirée Jeanne GUERIN (1896-1988) ainsi que celle du Docteur A. Cherouvrier (1897-1985). Description : Edicule de style classique en calcaire bleu de Laval. Il est couronné d'un toit en pierre sommé d'une croix. Les murs sont percés d'une porte, de deux fenêtres cintrées et d'un quadrilobe. La porte ferme par un vantail en métal peint partiellement ajouré. La façade antérieure est cantonnée de pilastres à chapiteaux feuillagés. Le linteau est gravé de l'inscription FAMILLE LEON CHEROUVRIER. Le fronton-pignon accueille un bas-relief. Les fenêtres et le quadrilobe ont conservé leurs vitraux (étudiés). L'espace intérieur est meublé d'un autel en marbre blanc et gris et d'une croix en bois peinte d'une épitaphe. Les murs sont ornés de trois plaques funéraires en marbre noir gravées d'épitaphes. Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : inégal suivant les parties Précision(s) sur le décor représenté : Le fronton-pignon est sculpté d'un bas-relief représentant une palme entourée d'une couronne. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2010 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2010 (c) Ville de Laval, 2010 Fonds / classement : Architecture |