IA53000010 - théâtre, puis cinéma, actuellement théâtre 38 vues Historique : En 1818, le préfet Coster demande à l'architecte parisien Voinier les plans d'une salle de spectacle. L'édifice doit s'élever le long de la nouvelle traverse tout en étant séparé de la circulation par une promenade plantée d'arbres. Le projet n'est pas réalisé mais le programme alors défini est repris à partir de 1827 par l'architecte lavallois Pierre-Aimé Renous qui dote le bâtiment d'une salle dite "à l'italienne" dans laquelle la première représentation a lieu en 1830. La salle est rénovée une première fois en 1857. Une seconde restauration dirigée par Léopold Ridel et à laquelle participe les mosaïstes Odorico a lieu en 1889. Un certain nombre d'autres réparations et d'aménagements sont effectués dans les années 1920 et 1930. Ainsi, en 1920, des water-closets sont aménagés dans le local de distribution des billets et l'année suivante le plafond en forme de coupole est reproduit à l'identique par l'architecte Albert Radel. En 1922, le théâtre est doté de l'électricité et en 1926 d'un chauffage. En 1930, le grand lustre est remplacé par une installarion électrique prenant place autour de la corniche et de la rosace du plafond. En 1934, une rampe hélicoïdale de secours en ciment armé réalisée par les établissement Brochard vient remplacer, sur la façade postérieure, le dispositif d'évacuation composé de balcons en fer et d'échelles. Enfin, en 1931, la concessionnaire de l'époque, mademoiselle Souveryn, fait installer une cabine de cinéma parlant au dessus de la porte d'entrée du foyer. Concédé par la ville à Robert Bourzeix en 1955, l'établissement devenu vétuste ferme ses portes entre juillet 1957 et avril 1958 afin de le transformer en cinéma. Le projet est confié à l'architecte lavallois Marcel Brisard qui fait aménager une cabine de projection et une salle à deux niveaux d'une capacité d'environ 730 places. Entre 1981 et 1982, deux nouvelles salles occupant l'emplacement du café fermé en 1981 et celui de la cour sont construites par la S.C.P. d'architecture Assous, Broquet, Delattre et Houët. En 2002, le transfert de l'activité cinéma au multiplexe cinématographique Cinéville débouche sur la fermeture définitive du Cinéma-théâtre. Face à l'inadaptation de la salle polyvalente à accueillir certaines manifestations culturelles, la municipalité décide alors de rénover le vieux théâtre. Financé par Laval agglomération, le chantier est confié à l'architecte Pierre Logerais qui, du bâtiment primitif, ne conserve que la façade antérieure. Les travaux de démolition se déroulent de mars à mai 2005 et la construction de juillet 2005 à avril 2007. Le théâtre rénové pouvant accueillir près de 600 personnes est inauguré le 11 septembre 2007. Auteur(s) : Renous Pierre-Aimé (architecte), Voinier (architecte), Ridel Léopold (architecte), Odorico (mosaïstes), Radel Albert (architecte), Brisard Marcel (architecte), Assous, Broquet, Delattre, Houët (agence d'architecture), Logerais Pierre (architecte) Description : Le bâtiment 19e est construit sur deux niveaux. La façade antérieure, entièrement appareillée en pierre de taille de calcaire, a tenu compte des deux fonctions primitives de l'édifice, à la fois théâtre avec cinq travées régulières et café avec une travée latérale en léger retrait. Elle est percée d'ouvertures en plein-cintre à fasces, hormis celles du café qui sont en anse de panier avec des agrafes ouvragées en guise de clefs. Les fenêtres de l'étage sont séparées par des pilastres à chapiteaux doriques qui soutiennent un entablement à denticules lui-même couronné d'un attique. La salle "à l'italienne" était composée de balcons dotés de loges disposées sur trois côtés et plusieurs étages. La salle, restaurée en 1857, suscita l'émerveillement du journaliste Charles Meignan qui, dans "l'Echo de la Mayenne", écrivit : "C'est un bijou. On dirait un immense sofa or et velours à étages supportés par des cariatides charmantes, de bon goût, d'une pose délicieuse et décorée de médaillons en bosse d'un effet charmant. Les loges, quoique petites, sont de véritables salons avec draperies de velours cramoisi à crépinettes, ornementations, cordons et glands d'or". Il semblerait qu'en 1922, Henri Boucrel, peintre-décorateur lavallois, ait réalisé la peinture monumentale du plafond de la coupole. En 1958, la "bonbonnière" est remplacée par une salle plus fonctionnelle au décor plus sobre constituée d'un orchestre et d'un balcon, ce dernier s'accompagnant d'une corbeille et de deux loges : une pour le maire et une pour le préfet. Le bâtiment actuel a conservé sa façade néo-classique. Il renferme un hall d'accueil conduisant à l'orchestre et au balcon flanqué de deux niveaux de loges appelées "bergeries". La scène est précédée d'une fosse d'orchestre et dominée par un plateau technique permettant la manoeuvre des décors. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : restauré Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000012 - hôtel Courte de la Bougatrière, actuellement banque de France 2 vues Historique : Cette demeure, première d'une suite d'hôtels implantés le long de la section ouest de la nouvelle "traverse", est construite vers 1836 pour monsieur Courte de la Bougatrière, sur les plans de l'architecte Edouard Doudet. L'édifice a été remanié par l'architecte Louis Garnier vers 1919 pour l'installation de la banque de France. Celui-ci ajoute, en outre, un second corps de bâtiment en retrait, à l'est du bâtiment primitif. Description : D'inspiration néoclassique, l'édifice présente un parti architectural original. Sur un plan massé s'élèvent trois étages de hauteur décroissante. Les deux corps latéraux en légère avancée sont réunis par un porche au rez-de-chaussée et par des loggias aux étages. Les ouvertures sont en plein-cintre à fasces avec agrafes au rez-de-chaussée de la façade principale et en anse de panier sur le corps de logis élevé par l'architecte Garnier. Au premier et second niveau, les ouvertures sont à linteau droit. Au-dessus du porche, deux colonnes à chapiteaux ioniques soutiennent un entablement. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Précision(s) sur le décor représenté : sujet : ordres superposés, support : élévation antérieure Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000020 - hôtel actuellement école 2 vues Historique : Ancien hôtel particulier construit entre 1833 et 1839 pour Louis-Pierre Martin-Bruneau. Il a été transformé pour abriter successivement un carmel (1923), une maternité départementale (1929) et aujourd'hui un collège (adjonction de plusieurs bâtiments modernes, dans la seconde moitié du 20e siècle). Description : Le bâtiment principal comprend cinq travées pour quatre niveaux, dont un niveau de soubassement et un niveau d'attique. Les trois travées centrales forment un léger avant-corps. Les ouvertures sont à linteau droit et moulurées de fasces. Un bandeau mouluré fortement saillant sépare le rez-de-chaussée du premier étage, ainsi que les deux derniers niveaux. Les deux travées latérales en léger retrait, dont les étages ont été réalisés vers 1924, sont couronnées par des toitures indépendantes. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage de soubassement,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000027 - couvent d'ursulines Sainte-Hélène, puis lycée Ambroise Paré 18 vues Historique : Appelées à Laval en 1615, les ursulines qui étaient chargées de l'instruction des enfants pauvres, s'établissent tout d'abord dans le faubourg du Pont-de-Mayenne. Souhaitant un terrain plus vaste, elles achètent en 1620 le lieu-dit "la Croix Blanche" situé au delà de la Porte Beucheresse. Les travaux commencés la même année sur les plans de l'architecte lavallois Etienne Corbineau, s'achèvent en 1626. Autour d'une cour carrée sont construits : la chapelle, la cuisine, le réfectoire, la salle capitulaire, les cellules et l'infirmerie. En 1793, le couvent est transformé en école avant de devenir lycée en 1848. C'est également au 19e siècle que des constructions annexes sont ajoutées par Maximilien Godefroy en 1837 et Pierre-Aimé Renous de 1842 à 1846. Ce même architecte transforme l'intérieur de la chapelle en 1848. Les bâtiments qui abritent aujourd'hui le lycée Ambroise Paré ont été entièrement restaurés entre 1987 et 2001. Description : Du couvent primitif subsistent la chapelle et le quadrilatère des bâtiments conventuels entourant la cour du cloître. Aux quatre angles de celle-ci, des tours quadrangulaires surmontées de toits en pavillon dépassent par la taille les corps de logis qui viennent s'y appuyer. La chapelle édifiée au dessus d'une crypte vient en fermer le côté ouest. Au nord, un autre quadrilatère est venu doubler, au 19e siècle, le noyau primitif. Des agrandissements postérieurs vers l'ouest vont s'échelonner tout au long du 19e siècle. Le gros oeuvre des bâtiments est en moellons enduits,les chaînes d'angle, l'entourage des baies et les piles du cloître en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Protection MH : Chapelle du Lycée (cad. CH 146) : inscription par arrêté du 15 février 1926. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000313 - maison Historique : Maison construite au début du 16e siècle, dont les ouvertures ont été remaniées au 19e siècle. La charpente du toit a été refaite en 1928. Description : La maison présente un encorbellement sur poteaux élargis dont les sablières et les entretoises sont ornées de fines moulures. Une console est sculptée d'un personnage. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : personnage profane, support : console Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000368 - ensemble d'édifices à cour commune dit Cour du Grand Louis 1 vue Historique : Le corps de passage sur rue ainsi que le logement attenant et la tourelle d'escalier en fond de cour sont de la seconde moitié du 16e siècle. Deux bâtiments d'habitations sont de 1759 (date portée). Un autre bâtiment est de la fin du 19e ou du début du 20e siècle. Date(s) de réalisation : 1759 Description : Le gros oeuvre est en moellons enduits. Les lucarnes, de la façade sur rue et de la tourelle d'escalier en fond de cour, sont en pierre de taille de calcaire. Elles portent un décor sculpté. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : support : les lucarnes Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000401 - pont de chemin de fer, dit viaduc 7 vues Historique : Il est édifié de 1854 à 1856 par les ingénieurs Eugène Caillaux et Hunebelle pour permettre le passage de la voie de chemin de fer Paris-Brest. Les trains de marchandises l'empruntent pour la première fois le 15 avril 1857 et ceux de voyageurs le 1er mai de la même année. En 1866, une passerelle en fonte reliant les deux rives est installée en aval de ses piles. Endommagé pendant la guerre de 1870, le viaduc fait l'objet de travaux de restauration en 1871. Bombardé lors du débarquement des alliés en juin 1944, il est en partie détruit puis reconstruit. La passerelle qui a également subi des dommages est remplacée par un ouvrage en béton. En 1963, Le viaduc est élargi grâce à des encorbellements ménagés sur les côtés pour recevoir les caténaires que l'électrification de la ligne a rendu nécessaires. En 1988, la passerelle est reconstruite. Placée en amont, elle est rehaussée d'1 m afin de rendre possible la navigation fluviale renaissante. Date(s) de réalisation : 1854 Description : Construit en pierre de taille de granite provenant de Sacé, le viaduc comprend neuf arches en plein-cintre. Il mesure 180 m de long pour 25 m de haut. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000402 - pont d'Avesnières 10 vues Historique : Un premier pont métallique suspendu est construit en 1839 près de l'emplacement d'un ancien gué et en remplacement du bac qui existait jusqu'alors. Il se rompt en 1847 et est remplacé l'année suivante. De nouveau détruit en 1872, il est reconstruit en pierre en 1873 et est ouvert à la circulation en 1874. De 1842 à 1870, sa traversée fait l'objet d'un péage. Ensuite, seuls les piétons sont autorisés à l'emprunter car il présente des problèmes de structure. Dynamité en 1944, un nouvel ouvrage en béton est édifié entre 1948 et 1951. En 1971, la circulation automobile ayant augmenté, un deuxième pont lui est accolé en amont. Sa construction est réalisée par l'entreprise lavalloise Brochard et Gaudichet. Description : Constitué de deux ponts réunis, il est construit en béton. La partie la plus récente est en béton précontraint. Le tablier est porté par quatre piles formant cinq arches. Celle du centre est plus large que les quatre autres. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000466 - château fort dit musée du Vieux-Château et palais de justice 163 vues Historique : Vers 1020, Guy 1er le "fondateur" construit un château sur un promontoire rocheux dominant la Mayenne et destiné à contrôler un gué d'origine gallo-romaine. Ce premier château en bois qui s'étend jusqu'au pied de la cathédrale actuelle, possède une enceinte de terre. A cheval sur cette enceinte, une motte verrouille l'accès du plateau. Il est fort probable qu'une seconde motte est établie à l'intérieur de cette enceinte, près de l'emplacement de la galerie (actuel Château-Neuf). Vers la fin du 11e siècle, le logis primitif dont l'arase des murs subsiste, est agrandi vers l'est d'un édifice en pierre de plan rectangulaire qui sera aménagé en chapelle vers 1170. Au début du 13e siècle, le château se replie sur l'extrémité de l'éperon où est construit un donjon circulaire en pierre. D'après les résultats apportés par une étude dendrochronologique réalisée en 2011, son hourd est réalisé entre 1219 et 1227. A la même époque, des logis seigneuriaux sont réalisés. Ils sont très fortement remaniés au milieu du 15e siècle à l'instigation du comte Guy 14 qui en 1456 aménage la vaste salle couverte d'une voûte lambrissée (datée par travaux historiques). Au début du 16e siècle, des travées à hautes lucarnes en pierre sculptée viennent orner les façades sur cour. C'est probablement à la même époque que ces mêmes façades sont recouvertes de peintures murales (faux appareil en pierre ?, médaillon accueillant un personnage en cuirasse ?, colosse ?). Face à ce vieux château, le projet d'une vaste galerie est élaboré en 1508 (daté par travaux historiques). Elle est réalisée vers 1542 sous la direction du maître-maçon Jehan Garnyer (date et attribution par travaux historiques) pour Guy 17. En 1631, un pavillon est ajouté à l'extrémité nord. En 1747, la galerie, est restaurée et embellie par Danjou (attribution et date par travaux historiques). A la Révolution, les tribunaux s'installent au Château-Neuf, tandis que les prisons sont transférées au Vieux-Château. Entre 1829 et 1833, l'architecte départemental Maximilien Godefroy reconstruit le pavillon nord de la galerie. Entre 1839 et 1840, il dote cette dernière d'un campanile destiné à accueillir l'horloge municipale réalisée par Julien Gourdin, un horloger établi à Mayet dans la Sarthe. Cette horloge au mécanisme exceptionnel sera entièrement réparée par son auteur en 1857. C'est probablement Godefroy qui réalise également vers 1839 le mur de clôture. En 1851 (date et attribution par source), l'architecte Pierre-Aimé Renous restaure la chapelle du Vieux-Château. A partir de 1854 (date et attribution par source), il réalise le pavillon nord et l'aile en retour de la galerie. La construction de cette dernière nécessita la démolition de la tour de l'Horloge. Entre 1909 et 1910, le campanile est entièrement reconstruit dans son style d'origine. A partir de 1911, l'architecte Louis Garnier (date et attribution par source) restaure le Vieux-Château devenu propriété de la Ville en 1909. Il fait également installer à l'extrémité de l'aile sud un escalier provenant du logis abbatial de Clermont. La voûte lambrissée de la salle d'honneur est refaite en 1913 (datée par étude dendrochronologique). Le Vieux Château est devenu progressivement un musée à partir des années 1920. Description : Le gros oeuvre du Vieux-Château est en moellons. Les ouvertures sur cour sont en granite au rez-de-chaussée et en calcaire aux étages. De plan circulaire, le donjon présente un diamètre de 14 m à sa base pour une hauteur totale de 33 m. Ses quatre niveaux maçonnés sont couronnés d'un hourd combiné à une charpente de toit. Structure charpentée formant galerie, le hourd se compose principalement de deux enrayures superposées et axées sur un poinçon central. Toutes ses pièces de bois sont en chêne. Le Château-Neuf est en pierre de taille de calcaire, côté cour et en moellon enduit, côté rivière. L'ensemble des toitures est en ardoise, hormis celle du campanile de la galerie qui est en cuivre. La galerie fait 7 m de profondeur. Le décor sculpté de la Renaissance est présent sur les travées d'ouvertures du Vieux-Château et dans les pleins de travées du Château-Neuf. Au Vieux-Château : escalier hors-oeuvre (escalier de Clermont), escalier dans-oeuvre entre la cour et la rue du Val-de-Mayenne, et escalier dans-oeuvre dans le donjon. Au Château-Neuf, escalier dans-oeuvre à retours avec jour. Les vitreries losangées du Vieux-Chateau semblent avoir été réalisées par le peintre-verrier lavallois Auguste Alleaume. Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Décor représenté : arabesque, rinceau, candélabre, pilastre, animal fantastique, trophée, cartouche, cuir découpé, médaillon, armoiries, buste d'homme, ordre antique, guirlande, vase, ornement végétal, ange, pierre, buste humain, homme Précision(s) sur le décor représenté : armes martelées,armes illisibles,les murs de l'aile sud étaient recouverts de peintures murales semblant représenter une imitation d'appareil de pierre de taille, un médaillon renfermant un buste humain et un homme debout, penché vers l'avant et portant une poutre. Protection MH : Château Vieux (cad. CI 54) : classement par liste de 1840 ; galerie du Château Neuf (cad. CI 67) : classement par liste de 1840 ; façades, toitures, ancienne salle des pas perdus et escalier principal de l'aile sud du Château Neuf (cad CI 67) : inscription par arrêté du 7 mars 2006. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000642 - chapelle Sainte-Hélène, actuellement salle de spectacle Historique : Chapelle construite vers 1625 par l'architecte Etienne Corbineau. Elle surmonte une crypte aménagée dans les années 1627-28 pour servir de lieu d'inhumation aux ursulines. En 1848, son espace intérieur est modifié dans un style gothique par l'architecte lavallois Pierre-Aimé Renous. En 2010, les architectes nantais Jean-Marie Lépinay et Gilles Chabènes la transforme en salle de spectacle et salle d'examen. Description : Chapelle : elle est orientée nord-ouest/sud-est. Son gros oeuvre est en moellons enduits. L'entourage des ouvertures du pignon antérieur combine la pierre de taille de granite et celle de calcaire appareillées en bossages. Aux angles nord-ouest et sud-est, deux tours quadrangulaires renfermant deux escaliers en vis permettent d'accéder à la charpente et au clocher. Celui-ci renferme trois cloches dont une est protégée monument historique (étudiée). Au 17e siècle, la chapelle se composait d'une nef unique et d'un choeur rectangulaire surélevé. Ces deux parties étaient séparées par une table de communion en marbre (étudiée) aujourd'hui placée contre les murs latéraux. De cette époque subsistent également deux bénitiers et un pied de lutrin en marbre (étudiés). Le retable en marbre et tuffeau qui ornait le choeur fut détruit à la Révolution. Il en reste des vestiges dans la crypte. En 1848, la nef fut subdivisée en trois vaisseaux aux voûtes d'ogives portées par deux rangées de colonnes à fûts quadrilobés et chapiteaux corinthiens. Depuis sa restauration et sa transformation en salle de spectacle, elle accueille des gradins rétractables composés d'une soixantaine de sièges en velours rouge. Les fenêtres ont été doublées de panneaux acoustiques en bois et le sol a été recouvert d'un parquet en chêne clair. Les stalles (étudiées) ont été entreposées dans l'église Saint-Martin. Crypte : son accès se fait par un couloir de 10 m de long sur 1,60 m de large et 1,80 m de haut. Les murs de celui-ci sont recouverts de nombreux noms parmi lesquels ceux des ouvriers ayant participé à la construction de la crypte et celui de P. Cornilleau, le commanditaire du couvent. La date de 1628 est également inscrite. La crypte prend la forme d'une grande pièce voûtée en berceau de 9,70 m de long sur 6,50 m de large et 2,90 m de haut. Ses murs sont percés de quatre niches rectangulaires aujourd'hui semi-enterrées. Sont également inscrits des noms d'élèves datant des années 1827-1945. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Protection MH : Chapelle du Lycée (cad. CH 146) : inscription par arrêté du 15 février 1926. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000072 - gare de chemin de fer 19 vues Historique : Construite par l'architecte Hardon pour l'arrivée du chemin de fer, la gare de Laval est inaugurée les 14 et 15 août 1855. Détruite lors des bombardements en 1944, elle est reconstruite au lendemain de la guerre. Elle est rénovée en 1985. Date(s) de réalisation : 1985 Description : Le gros-oeuvre de l'édifice est en moellons, hormis les chaînes d'angle, les pilastres, les bandeaux, le soubassement, les entourages des baies et le fronton qui sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000402 - pont d'Avesnières 10 vues Historique : Un premier pont métallique suspendu est construit en 1839 près de l'emplacement d'un ancien gué et en remplacement du bac qui existait jusqu'alors. Il se rompt en 1847 et est remplacé l'année suivante. De nouveau détruit en 1872, il est reconstruit en pierre en 1873 et ouvert à la circulation en 1874. De 1842 à 1870, sa traversée fait l'objet d'un péage. Ensuite, seuls les piétons sont autorisés à l'emprunter car il présente des problèmes de structure. Dynamité en 1944, un nouvel ouvrage en béton est édifié en 1948. Description : Construit en béton, il se compose de 4 piles qui forment 5 arches. L'arche centrale est plus large que les 4 autres. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : béton Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Inventaire général, 1984 Fonds / classement : Architecture |
IA53000419 - moulin à farine et à foulon du Grand Bootz 12 vues Historique : Construit sur la rive droite de la Mayenne, le moulin est donné au prieuré de Saint-Martin au 11e siècle. Au début du 18e siècle, deux moulins à farine et à foulon sont attestés. Le bâtiment actuel semble avoir été totalement reconstruit en 1852 (date portée). En 1858, il est doté de deux roues hydrauliques actionnant six paires de meules. En 1902, une turbine est substituée à la roue du coursier de large. Les dépendances datent de la fin du 19e siècle ou du début du 20e. Date(s) de réalisation : 1852 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 ; 2011 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000427 - filature de Bootz, puis filatures de Laval, puis filatures Les Textiles de Laval et du Vermandois, puis entrepôt industriel 4 vues Historique : La première usine est fondée en 1826 par les frères lavallois Le Segrétain. Elle abrite alors 18 machines à filer et 9 machines à retordre toutes actionnées par la roue du moulin du Petit-Bootz. En 1861, l'Alsacien Charles Leyherr s'en rend acquéreur et fait construire à la Beuverie un nouveau bâtiment dans lequel sont installées 2 machines à vapeur et du matériel moderne. En 1888, la filature est constituée en S.A. par actions et prend le nom de Filatures de Laval. En 1895, elle est détruite par un incendie et reconstruite l'année suivante sur des plans de type anglais. En 1903, après son agrandissement par René Diehl, directeur technique, elle produit jusqu'à 300 000 kms de fil de coton par jour. En 1914, l'usine compte 350 ouvriers et 40 000 broches. En 1952, le fils de René Diehl, Edouard, prend la direction de la filature. L'usine d'une superficie de 14 000 m2 dénombre alors 300 ouvriers et 65 000 broches. Après le remplacement de l'énergie thermique par l'électricité, un nouveau bâtiment est édifié. En 1966, les Filatures de Laval fusionnent avec les Textiles du Vermandois dirigés par le groupe familial lillois Coisne et Lambert. En 1979, la production cesse et l'un des bâtiments est transformé en entrepôt industriel. La filature est entièrement rasée en 1989. En application d'idées paternalistes, les employés de l'usine disposaient de 140 logements, d'une crèche (1924) et d'une bibliothèque. Description : En 1826, l'unique bâtiment du site de Bootz renferme un rez-de-chaussée et trois étages. En 1861, celui de la Beuverie se développe sur trois niveaux couverts en shed. S'inspirant des modèles anglais, le bâtiment construit en 1904 combine ossature métallique et maçonnerie de briques. Les murs sont percés de grandes ouvertures laissant entrer le maximum de lumière et un toit-terrasse couvre l'ensemble. Les maisons ouvrières se caractérisent par la répétitivité de leurs plans, leur organisation en bande, l'utilisation de la brique en encadrement des ouvertures, la disposition symétrique des baies et les jardins potagers en arrière de parcelle. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Architecture |
IA53000402 - pont d'Avesnières 10 vues Historique : Un premier pont métallique suspendu est construit en 1839 près de l'emplacement d'un ancien gué et en remplacement du bac qui existait jusqu'alors. Il se rompt en 1847 et est remplacé l'année suivante. De nouveau détruit en 1872, il est reconstruit en pierre en 1873 et ouvert à la circulation en 1874. De 1842 à 1870, sa traversée fait l'objet d'un péage. Ensuite, seuls les piétons sont autorisés à l'emprunter car il présente des problèmes de structure. Dynamité en 1944, un nouvel ouvrage en béton est édifié en 1948. Description : Construit en béton, il se compose de 4 piles qui forment 5 arches. L'arche centrale est plus large que les 4 autres. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : béton Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Inventaire général, 1984 Fonds / classement : Architecture |
IA53000419 - moulin à farine et à foulon du Grand Bootz 12 vues Historique : Construit sur la rive droite de la Mayenne, le moulin est donné au prieuré de Saint-Martin au 11e siècle. Au début du 18e siècle, deux moulins à farine et à foulon sont attestés. Le bâtiment actuel semble avoir été totalement reconstruit en 1852 (date portée). En 1858, il est doté de deux roues hydrauliques actionnant six paires de meules. En 1902, une turbine est substituée à la roue du coursier de large. Les dépendances datent de la fin du 19e siècle ou du début du 20e. Date(s) de réalisation : 1852 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000427 - filature dite de Bootz, puis entrepôt industriel 4 vues Historique : Fondée en 1826 pour monsieur le Segrétain, la filature de coton abritait 18 machines à filer et 9 machines à retordre actionnées par la roue d'un moulin à eau. En 1861, l'usine est agrandie pour monsieur Leyher qui fait installer 2 machines à vapeur et du matériel moderne destinés à augmenter le rendement. En 1895, elle est détruite par un incendie et reconstruite l'année suivante. Agrandie en 1903 et 1904, la filature produit alors 300 000 kms de fil de coton par jour. Après le remplacement de l'énergie thermique par l'électricité, un bâtiment à couverture de sheds est édifié. En 1965, la Société Anonyme des Filatures de Bootz instituée au début du siècle, fusionne avec les Textiles du Vermandois. La production cesse à la fin des années 1970. Transformés en entrepôts, les bâtiments sont rasés en 1989. En application d'idées paternalistes, les employés de l'usine disposaient de 140 logements, d'une crèche et d'une bibliothèque. Description : Le bâtiment principal, construit en 1904, était constitué d'une ossature métallique et disposait de grandes ouvertures. Ses parois extérieures étaient habillées de briques. Il était couvert d'un toit-terrasse. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Architecture |
IM53000145 - orgue, buffet d'orgue 1 vue Historique : L'orgue réalisé dans les ateliers de M. Sergent à Paris en 1851 fut acquis pour 10000 F. Le buffet, quant à lui, fut réalisé par un ouvrier de la paroisse, M. Mulot. D'après Chantepie, une première réparation eut lieu en 1869 puis une restauration très complète en 1936 (restauration effectuée par la maison Gloton, à Nantes). Une délibération du Conseil de fabrique évoque un relevage complet en 1878. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1985 Copyright : (c) Inventaire général, 1985 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000229 - retable architecturé de la Vierge ou du Scapulaire Historique : Une inscription gravée sur une plaque de cuivre enfermée dans une boîte de plomb fut retrouvée en 1837 dans l'autel. Celle-ci relate la fondation de cet autel en 1804. Le retable fut modifié en 1837 (déplacement de la statue de la Vierge(?)), puis remanié et déplacé dans le collatéral sud, au niveau du chevet en 1960. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : inscription,date Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000485 - ensemble de 8 peintures monumentales 3 vues Historique : Le faux-appareil de l'ancienne croisée du transept a été réalisé au cours du 15e siècle et repris vers le milieu du 16e siècle lors du percement du trou des cloches. Le faux appareil aux axes faîtiers ornés a été réalisé vers 1490. Le vestige de faux appareil du mur nord de la 1ère travée de la nef pourrait correspondre à cette campagne. Le faux appareil ponctué a été peint immédiatement après la construction de la chapelle dans laquelle il se trouve, entre 1537 et 1541. Le faux appareil blanc sur fond jaune pourrait correspondre à la campagne de construction réalisée entre 1549 et 1556. Les croix de consécration peintes dans le choeur datent vraisemblablement de l'érection de l'église en cathédrale (1855). Le faux appareil des voûtes des 3 travées de la nef actuelle et les croix de consécration de la nef, copies interprétées, ont été peintes ou repeintes dans le dernier quart du 20e siècle. La trace d'une litre, réalisée entre le 16e et le 18e siècle, est visible dans la chapelle sud-est. Description : Les peintures peuvent être aussi bien réalisées à fresque ou débutées à fresque et terminées à sec. L'ensemble de croix de consécration du 19e siècle semble avoir été réalisé sur badigeon. Les 5 faux-appareils ont semble-t-il été réalisés à main levée. Quatre de ces faux-appareils sont rouge sur fond blanc et le 5e est blanc sur fond jaunâtre. Précision(s) sur le décor représenté : Cinq ornements de forme architecturale imitent un appareil de pierre de taille. Dans l'ancienne croisée de transept, il est doté de motifs floraux ou d'étoiles. L'extrémité inférieure des voûtains est ornée d'un rameau sec. Les murs et les voûtes du choeur reconstruits vers 1490 étaient couverts d'un faux-appareil. Les axes faîtiers sont ornés d'un bandeau décoratif, qui est constitué d'un axe autour duquel court un rinceau sur un fond de fleurettes et d'étoiles. Le tout est encadre d'un bandeau bicolore rehaussé de fleurettes et d'étoiles en alternance. Sur chaque bordure extérieure court un redent fleuronné. La voûte de la 1ère chapelle sud du choeur est dotée d'un faux appareil dont les joints verticaux sont ponctués,chacune des croix de consécration fleuronnées est inscrite dans un cercle et accompagnée de rameaux. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Christian Davy,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1997 Copyright : (c) Inventaire général, 1997 Fonds / classement : Objets mobiliers |