IM53003418 - ensemble composé de huit verrières décoratives 6 vues Historique : Ensemble de huit verrières réalisées en 1848 par le peintre-verrier manceau, Antoine Lusson. Ils ont peut-être été restaurés par Auguste Alleaume en 1932. Précision(s) sur le décor représenté : Verrières ornées de motifs géométriques et de motifs végétaux stylisés. Précision(s) sur les dimensions : Dimensions non prises. Inscription(s) : inscription concernant l'auteur (peinte, sur l'oeuvre, français),inscription concernant le lieu d'exécution (peinte, sur l'oeuvre, français),date (peinte, sur l'oeuvre) Statut de la propriété : propriété d'un établissement public Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003511 - bannière de procession du cercle catholique de Laval 5 vues Historique : Cette bannière de procession a été réalisée entre 1846 et 1878 pour le cercle catholique de Laval. Description : La bannière qui adopte une forme rectangulaire est suspendue à une tringle en bois doré. La partie haute et le bas découpé en trois pointes sont dotés de cordons terminés par des glands dont les franges sont en bouillon doré. Les deux faces sont bordées d'un galon tissé de fil d'or mêlé à des motifs en fils de soie rose et verte. Trois des côtés sont dotés de franges dorées. L'avers, dont le tissu de fond est en satin de soie violette, est orné de motifs réalisés avec des pièces d'étoffe polychromes et des cordonnets en métal doré. Ces broderies sont associées à des pierres de verre rouge et vert ainsi qu'à des paillettes et des cabochons en métal doré. Le tissu de fond du revers est en toile de coton bleu. Il est peint en doré d'une inscription aux lettres gothiques. Matériau(x) et technique(s) : bois : taillé, doré, fil métal (application) : doré, tissé, soie (fil, rose, vert, application) : tissé, soie (violet) : satin, brodé, textile (décor) : polychrome, fil métal (décor) : doré, verre (application, rouge, vert) : taillé à facettes, métal (application) : doré, découpé, coton (bleu) : toile, peint Précision(s) sur le décor représenté : La partie centrale de la face est brodée d'une couronne de feuilles de laurier entourant une croix grecque sur fond de rayons lumineux. Ces motifs sont placés entre deux phylactères portant des inscriptions. Les coins supérieurs et la pointe centrale sont respectivement cousus d'armoiries papales, épiscopales et communales. Le reste du décor se compose de volutes et de fleurs à pistils très saillants. Le revers est peint d'une inscription et ses trois pointes sont ornées d'arabesques. Le galon de la périphérie est ornée de croix pattées et de fleurettes à quatre pétales. Le galon des pourtours est orné de motifs en croix. Dimension(s) : h = 154,la = 88 Précision(s) sur les dimensions : hauteur avec les franges. Inscription(s) : armoiries (brodées, sur l'oeuvre),inscription concernant l'iconographie (brodée, sur l'oeuvre, latin),inscription concernant l'iconographie (brodée, sur l'oeuvre, français),inscription concernant l'iconographie (peinte, sur l'oeuvre, latin) Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2008 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003531 - ensemble composé de deux chapes 2 vues Historique : Cette paire de chapes rouges a été confectionnée entre 1825 et 1849. Elle était réservée aux grandes fêtes et processions de Pâques, de la Pentecôte et de la Fête-Dieu. Description : Paire de chapes dont le tissu de fond des dos est en soie damassée rose et la doublure en satinette rouge. Elles s'attachent sur la poitrine par une patte d'étoffe. Les pourtours sont soulignés d'un galon tissé en fil d'or et en fil de soie jaune. Le galon qui délimite les orfrois et qui souligne la bordure des chaperons est plus large que celui des pourtours. Les chaperons sont pourvus de franges en fil de soie jaune. Les orfrois et les contours des chaperons sont brochés d'or et de soie jaune. Le motif central des chaperons est broché d'argent et de soie blanche. Matériau(x) et technique(s) : soie (rose) : damas, broché, soie (rose) : satin, soie (doublage, rouge) : satin, fil métal (application) : doré, tissé, soie (application, jaune, fil) : tissé, soie (blanc, jaune, fil), fil métal : argenté, doré Précision(s) sur le décor représenté : Le tissu de fond des dos porte un décor de médaillons réalisés avec des guirlandes de roses, de grenades - éclatées ou pas - et de fleurettes. Ces médaillons accueillent des bouquets de roses. Les orfrois et les chaperons sont brochés de rinceaux de fleurs et de feuilles très découpées. Les rinceaux des chaperons forment une couronne accueillant le triangle de la sainte Trinité sur fond de rayons lumineux. Dimension(s) : h = 147,la = 297 Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2008 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003669 - les bateaux-lavoirs Historique : Sous le Second Empire, la municipalité lavalloise entreprend la construction de quais destinés à assainir la ville par l'éradication des inondations et la disparition des vieilles maisons sur pilotis. Ces quais, en empêchant l'accès direct à la Mayenne, font cependant disparaître les arrivoirs qui servaient de lavoirs et d'abreuvoirs. D'où l'idée de mettre en place des établissements flottants : les bateaux-lavoirs. Ainsi, à partir de 1860, une flottille importante dont l'existence sera bientôt confirmée par arrêté préfectoral voit le jour. Trois types de bateaux-lavoirs se sont succédés à Laval : simples barques lavandières d'origine locale, bateaux de lavage à un seul niveau de même provenance et parfois complétés d'une buanderie sur rive puis, vers 1865, grandes embarcations à deux ponts comme le Saint-Julien et le Saint-Yves. Si les bateaux à un seul pont étaient construits à Laval (à La Fournière, dans le quartier d'Avesnières), les coques à fond plat des bateaux à étage étaient réalisées à Angers d'où elles étaient acheminées jusqu'à Laval par la rivière en empruntant les écluses. L'installation des superstructures et leur aménagement intérieur se faisaient sur place. Avant tout lieux de travail, les bateaux à deux niveaux servaient également de logement aux buandiers et à leurs familles qui occupaient les pièces situées aux extrémités des ponts supérieurs. Un cérémonial précis rythmait le travail sur les bateaux-lavoirs. L'essentiel de la clientèle se rendait dès le lundi matin aux bateaux afin d'y laver le linge. Jusqu'au mercredi, le buandier se chargeait de faire bouillir la lessive. A partir du jeudi, les laveuses se consacraient aux travaux de blanchisserie c'est-à-dire au ramassage et au pliage du linge, à la mise en paquets, aux livraisons, etc. La semaine s'achevait par l'entretien et la préparation du bateau pour le lundi suivant. Trois catégories de femmes venaient aux bateaux-lavoirs. Ainsi, les ménagères les fréquentaient pour laver leur propre linge. Elles y côtoyaient des femmes dont c'était le métier : les employées des buandiers et les laveuses professionnelles installées à leur compte. Les clientes avaient libre accès aux planches à laver et autres accessoires de blanchisserie. A l'inverse, celles qui souhaitaient faire bouillir leur linge ou l'essorer devaient verser une somme proportionnelle au nombre de pièces traitées. Chaque bateau pouvait accueillir jusqu'à une quarantaine de laveuses, ce qui en faisait des lieux de vie très animés. Dans les années 1960, l'arrivée de la machine à laver et la volonté des préfets de supprimer ces établissements inesthétiques et polluants vont compromettre l'existence des bateaux-lavoirs. Suite aux destructions commandées et aux nombreuses pertes liées aux crues de la rivière, le Saint-Julien et le Saint-Yves deviennent en 1982 les deux derniers témoins d'une flottille de vingt-deux bateaux en 1904 (dix en amont et en aval du viaduc, huit en aval du Vieux-Pont et quatre en aval du pont d'Avesnières). Précision(s) sur le décor représenté : HASH(0x3b6e660) Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2012 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |