IA53000110 - hôtel Historique : Le receveur général des fermes du Roi, Joseph-Pierre-Julien Le Breton de Villeneuve, fit construire cet hôtel entre 1779 et 1780. L'édifice est probablement l'oeuvre du maître-maçon Charles des Alleux. Date(s) de réalisation : 1779 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1996 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000381 - oratoire, puis chapelle de la Croix-Couverte ou chapelle des Touches ou chapelle des Petits-Champs 2 vues Historique : Ancien oratoire devenu chapelle et qui d'après sa première appellation a peut-être remplacé une croix couverte d'un auvent. Ses origines sont mystérieuses : certaines traditions le présentent comme un des plus vieux sanctuaires de Laval, d'autres affirment qu'il aurait été construit à l'époque de la première croisade "pour servir aux pélerins qui circulaient dans la campagne mayennaise et leur signaler un point d'eau tout proche". En effet, l'oratoire a été édifié à un carrefour très important de voies anciennes : les unes reliant le gué d'Avesnières à celui de Pritz en direction du Mont-Saint-Michel, les autres s'en allant vers Saint-Melaine, Mayenne et Montsûrs. Une troisième hypothèse plaide en faveur d'un bâtiment annexe de l'abbaye cistercienne de Fontaine-Daniel. Celle-ci se base sur des documents du 13e siècle reconnaissant à ces moines des droits sur des terres et des vignes se trouvant à proximité de l'édifice. En 1703, une lettre adressée au prieur-curé de Saint-Vénérand par le secrétaire de l'évêque du Mans lui "permet de bénir la Croix-Couverte si c'est une chapelle de l'enceinte du cimetière de Saint-Vénérand ou proche l'église", mais refuse l'autorisation" si c'est une chapelle champestre...". Si ses origines sont anciennes, le petit sanctuaire est reconstruit ou remanié en 1788 comme l'indique le millésime gravé sur la clef de l'arc d'encadrement de la porte. De 1903 à 1974, date correspondant à l'extension de la zone Industrielle des Touches, il est situé sur l'emprise de la ferme des Petits-Champs. Jusqu'à la fin des années 1950, trois jours avant l'Ascension, la procession des rogations s'y rendait après avoir fait une halte à une fontaine voisine appelée "fontaine des Semailles", du nom d'un champs voisin. La chapelle est restaurée par la maison Grevet dans les années 1980. En 2007, elle est donnée à la Ville de Laval par les descendants de la famille Chevalier qui en était propriétaire. A noter : jusqu'au lendemain de la Seconde guerre mondiale, du calcaire bleu était extrait d'une carrière située au sud de la chapelle. Date(s) de réalisation : 1788 Description : Le sanctuaire est bâti sur un petit promontoire en calcaire bleu de Laval. Cette pierre se retrouve sous forme de moellons enduits dans le gros-oeuvre mais aussi dans l'emmarchement réalisé avec de gros blocs. Le mur pignon à deux contreforts est couronné d'un petit campanile de plan carré. La pente des versants du toit est adoucie par des coyaux. L'arc segmentaire de la porte d'entrée est réalisé avec de la pierre calcaire. Il est surmonté d'un motif constitué d'un croissant de lune (symbole marial ?) sommé d'une croix pattée (croix de consécration ?). A l'intérieur, le vaisseau est couvert d'une fausse voûte en berceau cachant ce qui paraît être une charpente "à fermes portiques", type fréquemment mis-en-oeuvre au 18e siècle. La table en granite de l'autel est gravée d'une croix de consécration. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Architecture |
IM53000107 - retable architecturé à niche de Notre-Dame de pitié Appartenant à : ensemble de l'autel secondaire de Notre-Dame de pitié Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000105 Historique : Jacques Le Blanc de la Vignolle avocat et historien est décédé en 1684. Les initiales inscrites dans un cartouche au sommet du retable sont vraisemblablement les siennes. Ce monument pourrait être le retable de la Vierge, construit en 1695. Cependant il présente de nombreux caractères des retables du 18e siècle, s'agit-il de remaniements ? Décor représenté : ornement(guirlande, coquille, chute végétale, console, rinceau, acrotère, décor d'architecture, à denticule, frise, chapiteau composite), arc en plein cintré, angelot, colombe, rayon Dimension(s) : h = 730,l = 300 Inscription(s) : inscription Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000276 - patène 1 vue Historique : Patène (N° 17) réalisée en 1788 par un orfèvre parisien qui n'a pu être identifié. Elle fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Patène en argent doré dont l'umbo de la face externe présente des motifs gravés. Précision(s) sur le décor représenté : Le disque central est gravé d'un anneau circulaire contenant l'I.H.S. placé entre une croix et un coeur percé de trois clous en éventail. Dimension(s) : d = 17,1 Inscription(s) : poinçon de maître,lettre-date,poinçon de charge,poinçon de décharge Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1989 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000302 - calice 1 vue Historique : Ce calice (N° 43) est à rapprocher de la patène N° 6 (IM53000310) avec laquelle il pourrait former un ensemble. Probablement du même auteur, l'orfèvre Jean-Charles Perrotin, il aurait été réalisé vers 1780 (daté par poinçon). Propriété de la commune de Château-Gontier, il a fait l'objet d'un dépôt à la cathédrale et fait partie de son trésor. Description : Calice en argent partiellement doré. Il repose sur un pied hémisphérique dont le dessus est bombé. La tige est coupée par un noeud à profil piriforme placé entre deux collerettes très marquées. La coupe droite est habillée d'une fausse-coupe ajourée et son rebord est évasé. Le décor est martelé, repoussé et ciselé. Précision(s) sur le décor représenté : La base en cavet renversé du pied accueille un décor rocaille. La partie bombée est ornée de trois cartouches renfermant des pampres accostés d'épis de blé retombants. Les cartouches alternent avec une croix en gloire et deux guirlandes de fleurs. Le noeud se couvre de cartouches à pampres et épis de blé que relient des guirlandes de fleurs en oblique. Les collerettes sont décorées de rubans croisés enfermant des rosaces. Sur la fausse-coupe, trois cartouches contenant des pampres et des épis de blé alternent avec des guirlandes de fleurs. Dimension(s) : h = 27,d = 15,4 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 8,8. Inscription(s) : poinçon de maître,lettre-date,poinçon de charge,poinçon de décharge Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |