IA53000439 - maison Historique : Maison construite en 1923 par l'architecte Georges Rousseau pour messieurs Deleurme et Durand. Elle occupe l'emplacement de l'ancienne auberge de La Perle dont les mentions remontent au 17e siècle et qui, en 1770, alors qu'elle fait office de bureau d'enregistrement des aides, est achetée par François Delaunay, sieur de Fresnay, négociant en toiles et propriétaire de l'hôtel de Bel-Air. Date(s) de réalisation : 1923 Description : Maison qui se rattache à l'architecture éclectique du 19e siècle : dans ses formes, elle mêle des références à l'art classique et des influences de l'Art nouveau (oriel de la façade et silhouette découpée des toits). Le décor est lui aussi fortement inspiré de l'Art nouveau (masques surmontant les baies du rez-de-chaussée et motifs végétaux). Au bas du mur, à gauche, on peut lire l'inscription "LAUS DEO, FR."qui à l'origine se trouvait sur la façade de l'auberge de La Perle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1990 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000447 - hôtels, immeubles, maisons 1 vue Historique : Le chiffre de 3744 bâtis comprend uniquement les édifices antérieurs à 1940. Une demeure conserve des vestiges du 11e siècle et une autre du 12e siècle. 4% des constructions repérées ou sélectionnées datent (tout ou partie) du 15e siècle, 12% sont du 16e siècle, 14% du 17e siècle, 29% du 18e siècle, 32% du 19e siècle et 7% de la première moitié du 20e siècle. Liste des dates portées : 1503,1561,1607,1614,1615,1619,1640,1662,1674,1725,1727,1730,1733,1742,1746,1750 (2),1762,1768,1769,1777,1778,1779,1781,1782,1785,1803 (2),1808,1813,1823,1827,1830,1843,1870,1877,1882,1896. Il subsiste peu de vestiges antérieurs au XVe siècle : la période qui suit la guerre de Cent Ans favorise le renouveau du bâti dans une structure urbaine qui n'évolue guère, prisonnière de l'enceinte fortifiée et d'un parcellaire déjà défini. La disparité paraît importante entre les constructions aérées établies dans la moitié nord-ouest de la vieille cité et le parcellaire étroit et dense du quartier sud-est, le long de la Grande-Rue et des voies adjacentes. Dans la seconde moitié du XVIe siècle, l'accroissement du nombre des carrières (pour l'exploitation du marbre notamment), accélère la disparition du pan de bois au profit de la pierre. Après une longue période de stagnation au XVIIe siècle, l'activité du bâtiment reprend au début du siècle suivant. Dans un premier temps, elle se limite principalement au tissu ancien. Puis dans la seconde partie du siècle, les nouvelles constructions gagnent les terrains périphériques (place du Gast, rue du Lycée, hauteurs de Bel-Air) où le parcellaire, moins contraignant, permet de donner plus d'ampleur aux bâtiments. Le mouvement va se poursuivre au XIXe siècle et même s'accentuer avec la création des nouveaux quartiers le long de l'axe est-ouest et aux abords de la gare. Description : A Laval, quelques types spécifiques ont été mis en évidence : les maisons de tisserands, les maisons à pans de bois et les maisons à pans de bois avec galerie. Une analyse typologique des demeures a permis d'établir les statistiques suivantes. Parmi les demeures lavalloises : 22 % présentent une façade sur rue, 19 % une façade étroite sur rue, 16 % une façade large sur rue, 8 % occupent l'intégralité de la parcelle, 10 % l'angle de deux rues. En outre 6 % des édifices sont disposés en fond de parcelle, 3 % entre cour et jardin, 4 % au centre de la parcelle et 5 % sont disposés latéralement. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : bois, pan de bois, pierre, calcaire, granite, marbre, schiste, grès, moellon, pierre de taille, moellon sans chaîne en pierre de taille, pierre avec brique en remplissage, brique, brique et pierre à assises alternées, fer, torchis, ciment, essentage d'ardoise, enduit, enduit partiel, appareil mixte Statut de la propriété : propriété privée;propriété publique; Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000468 - magasin de commerce, puis imprimerie 4 vues Historique : Parcelle achetée en 1926 par Augustin Bienvenu à M. Berson. Dix ans plus tard, le propriétaire fait construire un bâtiment pour abriter un magasin et un atelier. Il est l'oeuvre de l'architecte Albert Léon Radel (ex-architecte des Monuments Historiques, architecte des départements du Tarn et de l'Yonne). En 1960, les lieux appartiennent toujours à la famille Bienvenu, mais ils sont occupés par un marchand d'électroménager. Ensuite, un artisan tapissier occupe la boutique jusqu'à son rachat par la municipalité en 1985. Cette dernière y installe l'imprimerie municipale en 1989. Le bâtiment est détruit en 1999. Date(s) de réalisation : 1936 Description : La façade sur rue est de style Art déco. Réalisée en ciment peint, elle présente de nombreuses formes géométriques, notamment le fronton cintré à son sommet. Les grilles qui protègent les ouvertures du rez-de-chaussée et le balcon présentent aussi des formes géométriques. Les façades latérales sont en moellons enduits, avec des parties en brique (dont quelques briques peintes). La façade sur rue conservait des inscriptions difficilement lisible : "A. B..." (peut-être A. Bienvenu), et un peu plus bas deux autres inscriptions qui se chevauchaient, et dont la plus ancienne était illisible, la plus récente était "GRANDS MAGASINS (...) du (...)". Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit après inventaire Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1999 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |