IA53000648 - hôtel, actuellement immeuble de bureaux 7 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000037 Historique : L'hôtel est construit en 1896 sur des plans de Léopold Ridel pour monsieur Adolphe Masseron. Quelques-uns de ses vitraux ont été réalisés en 1903 par le peintre-verrier Auguste Alleaume. Son registre de caisse mentionne en effet le nom de monsieur Masseron ainsi que la somme de 360 francs. Date(s) de réalisation : 1896 Description : Hôtel particulier construit sur une parcelle extrêmement étroite, d'où sa verticalité, et dont l'architecture éclectique fait de nombreux emprunts au style Renaissance. La façade, côté quai, comporte quatre niveaux dont un étage de comble et cinq travées régulières. Les ouvertures du premier étage à linteau droit avec agrafe ouvragée, sont dotées de balconnets à balustres, à l'exception de la baie de la travée nord qui s'ouvre sur un bow-window ou oriel doté d'une verrière. Au rez-de-chaussée, les ouvertures sont légèrement cintrées alors qu'au deuxième étage elles sont en anse de panier. Sur le toit, les baies à meneau de bois sont parfois insérées dans une ornementation néo-Renaissance avec pilastres, pinacles, consoles et frontons triangulaires ou curvilignes à tympans sculptés de motifs végétaux. L'animation du volume se fait par le jeu des toitures et par l'adjonction de quelques éléments pittoresques : le bow-window, déjà cité, surmontant l'ancienne porte d'entrée, mais aussi une véranda métallique ornée de céramiques polychromes à motifs végétaux stylisés. Les éléments décoratifs, en calcaire, sont mis en valeur par le contraste avec le matériau de remplissage, la brique. A l'intérieur, le vestibule, les salles de réception et les bureaux du rez-de-chaussée ont reçu un décor de boiseries et de panneaux vitrés de syle Louis XV ou néo-Renaissance. Le grand escalier en bois emprunte par contre au style gothique. A noter : Ridel fut également chargé du décor de la salle de bains pour laquelle il dessina deux panneaux décoratifs au style japonisant,ceux-ci représentent des geais sur un éventail déployé et des cigognes pêchant. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : ornement végétal, support : véranda, lucarnes Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1988 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000661 - maison Historique : Maison construite au début du 20e siècle pour Daniel Oelhert (1849-1920), géologue amateur et conservateur des musées d'archéologie et d'histoire naturelle de Laval. De 1954 à 2004, elle fut la propriété du docteur Deslandes. Description : Maison à organisation complexe constituée de trois bâtiments : un logis à façade sur rue, un corps postérieur et une aile en retour d'équerre. Elle s'accompagne d'une construction à étage renfermant notamment un garage. Un passage d'entrée surmonté d'une verrière à deux pentes sépare celle-ci de l'habitation. L'ensemble forme un plan en U. Côté rue, le gros-oeuvre du corps de bâtiment est en moellons enduits et en briques ocre-jaune pour le niveau supérieur (en raison d'une surélévation ?). Côté jardin, il combine briques ocre et rouge formant un décor géométrique. Les étages inférieurs sont dissimulés par un arrière-corps à deux niveaux en retour d'équerre. Le rez-de-chaussée est en brique poychrome disposée en assises alternées. Le mur sous-appui de la galerie est en faux pan de bois avec briques ocre-jaune en remplage. Le gros-oeuvre de l'aile en retour est en moellons enduits. La brique est uniquement utilisée pour les encadrements et pour le bow-window à pans coupés venant prolonger l'extrémité du premier étage. Une construction latérale en appentis vient encore agrandir cette partie de la maison. L'arrière-corps, peu profond et très ouvert, superpose fenêtres à arc segmentaire au rez-de-chaussée et fenêtres à arc déprimé à l'étage. Les ouvertures basses de sa façade latérale sont coiffées de linteaux métalliques à rosaces. Ceux-si se retrouvent de manière identique sur la construction en brique renfermant le garage actuel. Les couvertures varient d'un bâtiment à l'autre : terrasse pour le logis à façade sur rue, toit à deux pentes pour la dépendance et l'aile en retour, appentis pour l'arrière-corps et l'extension de l'aile en retour d'équerre. L'appentis débordant de l'arrière-corps repose sur des aisseliers en bois. Si l'élévation sur rue se caractérise par la sobriété de son architecture, tel n'est pas le cas de celle de la façade postérieure et des autres corps de bâtiment. Ceux-ci affichent en effet un style pittoresque résultant de l'utilisation de la brique polychrome, du pan de bois et des toitures débordantes. Matériau(x) de couverture : ardoise Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000056 - hôpital Saint-Louis 17 vues Historique : En 1840, l'administration hospitalière achète à la famille Latouche la closerie des Etaux afin de faire construire un nouvel établissement susceptible de remplacer le vieil hôpital Saint-Louis occupant l'emplacement de la poste actuelle (étudié). Les bâtiments sont réalisés entre 1843 et 1847 par l'architecte parisien Edouard Moll. A la fin de l'année 1847, tout le personnel du vieux Saint-Louis y est transféré. L'établissement est alors dévolu à l'accueil des vieillards, des sourds-muets et des orphelins souvent déposés dans le tour aménagé dans le bâtiment d'entrée. Date(s) de réalisation : 1843 Description : L'hôpital forme un quadrilatère avec une cour intérieure renfermant une chapelle (étudiée). Le gros-oeuvre des bâtiments est en moellons enduit. Les chaînes d'angle, les bandeaux, les corniches et l'encadrement des baies sont, suivant les bâtiments, en pierre de taille de granite ou de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000059 - établissement de bains dit bains-douches municipaux 18 vues Historique : Influencée par les préoccupations hygiénistes développées par le milieu médical depuis la fin du 19e siècle, la Ville de Laval, sous l'impulsion de son maire Eugène Jamin, décide en 1923 de doter la ville d'un établissement de bains publics. Construit par l'architecte Léon-Henri Guinebretière recruté sur concours, ce "palais social" est inauguré le 27 janvier 1927. Ont notamment participé à sa réalisation : l'entreprise Brisard pour le gros-oeuvre, le mosaïste Isidore Odorico fils, les serrureries lavalloise Bourny-Gaillard et Jamois, les menuisiers parisiens Leroux et Levet ainsi que Auguste Alleaume, peintre-verrier lavallois, qui réalise le vitrail de la fenêtre située au dessus du bureau d'accueil. En 1927, l'établissement est ouvert quatre jours par semaine (les mercredi, jeudi, samedi et dimanche) et les tarifs pour 30 minutes (y compris l'habillage et le déshabillage) sont de deux francs pour un bain et d'un franc pour une douche. En 1948-1949, d'importants travaux intérieurs sont réalisés afin d'augmenter la capacité d'accueil des bains-douches. La travée d'accueil est ainsi vidée de son comptoir et subdivisée en quatre cabines de douches par des cloisons en béton armée. Les façades sud et ouest sont également remaniées. En 2003, les bains-douches cessent leur activité. En 2010, le bâtiment obtient le label "Patrimoine du XXe siècle" et quatre ans plus tard, il est inscrit dans sa totalité au titre des monuments historiques. En 2017, il fait l'objet d'une restauration-réaffectation pilotée par le cabinet Architrav d'Angers. Date(s) de réalisation : 1928 Description : Bâtiment Art déco adoptant un plan rectangulaire et se caractérisant par son horizontalité. La façade antérieure utilise la pierre de taille de calcaire sur un socle en granite. Les élévations latérales et postérieure combinent briques et moellons de calcaire bleu (?) recouverts d'un enduit de ciment. Côté rue, la façade est percée d'une enfilade de neuf fenêtres quadrangulaires placées très haut. Elles sont réparties de part et d'autre d'une porte d'entrée désaxée et surmontée d'un impact de balle datant de la dernière guerre mondiale. Le vestibule est recouvert d'une voûte en berceau se développant sur la largeur du bâtiment. De chaque côté de ce hall d'accueil se répartissent seize cabines de douches de 4 m2 et six salles de bains avec baignoires de 7 à 8 m2. Le couloir menant aux douches est éclairé par une verrière métallique. Pour des raisons de facilité d'entretien, de résistance à l'humidité et de mise en oeuvre abordable, les sols, les murs et les bacs des douches sont recouverts de carreaux de mosaïque combinant le grès cérame bleu et la pâte de verre parfois rehaussée de feuille d'or. Le sous-sol renferme la chaufferie. La maison construite à l'arrière du bâtiment accueillait une salle commune, une laverie et, à l'étage, le logement du gardien. Étage(s) : sous-sol,rez-de chaussée surélevé État de conservation : désaffecté,mauvais état Précision(s) sur le décor représenté : La signature de l'architecte accompagnée des abréviations DPLG, est gravée sur l'extrémité droite de la façade sur rue. L'entrée du bâtiment est valorisée par un fronton à pans coupés gravé de l'inscription "BAINS-DOUCHES MUNICIPAUX" sur un fond de peinture dorée dont il subsiste quelques traces. Deux cabochons devaient également orner la partie basse du couronnement. La corniche incurvée est sculptée d'une frise constituée d'ondes, de fleurs et de feuilles de nénuphars stylisés. Les fenêtres sont flanquées de colonnettes dont les chapiteaux prennent la forme de congélations aux contours simplifiés. Les ferronneries des ouvertures adoptent aussi les lignes droites carractéristiques du style Art déco. A l'entrée, le sol est recouvert d'une mosaïque représentant les armoiries de la Ville de Laval ("de gueules au léopard d'or"). Les autres mosaïques figurent un décor géométrique composé de frises desquelles s'échappent des motifs s'apparentant à des stalactiques. Ces mosaïques forment un décor dont la couleur bleue, également présente sur l'ensemble des menuiseries, évoque l'univers aquatique (D'après une étude stratigraphique, à l'ouverture des bains-douches, les mensuiseries étaient peintes en gris). Quant aux bacs de douche, ils sont tous ornés d'un fond de gouttes d'or. Protection MH : Bains-douches (cad. CE 198 et 199) : inscription par arrêté du 18 décembre 2014. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000070 - pavillon d'exposition dit Palais de l'Industrie 15 vues Historique : A l'occasion de l'exposition universelle de 1900, un palais de l'ameublement et de la décoration est édifié sur l'esplanade des Invalides. Oeuvre de l'architecte Pierre Joseph Esquié, le bâtiment est construit par les ingénieurs Barbot et Thomas. A l'issue de la manifestation, l'entreprise de démolition Courtial et Cie acquiert quelques palais et les propose en lots aux municipalités de province. Devant le devis prohibitif établi pour la restauration des anciennes galeries de l'industrie (étudiées), le 6 mai 1901, le conseil municipal de Laval décide d'acquérir une partie de l'espace médian du palais de l'ameublement. Par ailleurs, la municipalité achète la verrerie et la charpente de bois composant la couverture du palais, celles-ci ayant été simplement louées pour l'exposition universelle. Le chantier lavallois est suivi par l'architecte municipal Léopold Ridel. Le bâtiment qui est inauguré pour l'exposition agricole de 1902, hégergera pendant trois-quarts de siècle des manifestations sportives, des bals, des concours agricoles, des foires-expositions, des meetings électoraux, etc. Il est détruit en 1976 afin de laisser la place à la salle polyvalente. Date(s) de réalisation : 1900 Description : Le Palais de l'industrie mesurait 65 m de long en façade sur 44 m de profondeur. Il était constitué d'un hall central de 41,50 m de long sur 23 m de large, de deux galeries transversales de 44 m sur 12 m, d'une galerie longitudinale en façade de 41,50 m sur 10 m, d'une autre galerie sur l'arrière de 41,50 m sur 11 m et de deux pavillons de 12 m sur 12. Sa structure était entièrement composée de piliers et de poutres en acier. Son poids fut évalué à environ 425 tonnes. Un remplissage de briques fut établi dans cette structure métallique et l'ensemble, hormi les pavillons dotés de toits à l'impériale, fut couvert par une verrière de 2 000 m². Ridel remplaca la décoration en staff du palais primitif par un décor combinant briques et céramiques polychromes formant des motifs géométriques et floraux en façade principale. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |