IA53000427 - filature de Bootz, puis filatures de Laval, puis filatures Les Textiles de Laval et du Vermandois, puis entrepôt industriel 4 vues Historique : La première usine est fondée en 1826 par les frères lavallois Le Segrétain. Elle abrite alors 18 machines à filer et 9 machines à retordre toutes actionnées par la roue du moulin du Petit-Bootz. En 1861, l'Alsacien Charles Leyherr s'en rend acquéreur et fait construire à la Beuverie un nouveau bâtiment dans lequel sont installées 2 machines à vapeur et du matériel moderne. En 1888, la filature est constituée en S.A. par actions et prend le nom de Filatures de Laval. En 1895, elle est détruite par un incendie et reconstruite l'année suivante sur des plans de type anglais. En 1903, après son agrandissement par René Diehl, directeur technique, elle produit jusqu'à 300 000 kms de fil de coton par jour. En 1914, l'usine compte 350 ouvriers et 40 000 broches. En 1952, le fils de René Diehl, Edouard, prend la direction de la filature. L'usine d'une superficie de 14 000 m2 dénombre alors 300 ouvriers et 65 000 broches. Après le remplacement de l'énergie thermique par l'électricité, un nouveau bâtiment est édifié. En 1966, les Filatures de Laval fusionnent avec les Textiles du Vermandois dirigés par le groupe familial lillois Coisne et Lambert. En 1979, la production cesse et l'un des bâtiments est transformé en entrepôt industriel. La filature est entièrement rasée en 1989. En application d'idées paternalistes, les employés de l'usine disposaient de 140 logements, d'une crèche (1924) et d'une bibliothèque. Description : En 1826, l'unique bâtiment du site de Bootz renferme un rez-de-chaussée et trois étages. En 1861, celui de la Beuverie se développe sur trois niveaux couverts en shed. S'inspirant des modèles anglais, le bâtiment construit en 1904 combine ossature métallique et maçonnerie de briques. Les murs sont percés de grandes ouvertures laissant entrer le maximum de lumière et un toit-terrasse couvre l'ensemble. Les maisons ouvrières se caractérisent par la répétitivité de leurs plans, leur organisation en bande, l'utilisation de la brique en encadrement des ouvertures, la disposition symétrique des baies et les jardins potagers en arrière de parcelle. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Architecture |
IA53000467 - couvent de carmélites, Carmel de l'Immaculée Conception Historique : Le Carmel de Laval est fondé en 1856 sur la propriété de l'ancien manoir Ouvrouin, rue du Hameau (étudié). Malgré la confiscation du couvent après la loi de 1901 sur les congrégations, les religieuses reviennent s'installer à Laval en 1921. Elles ne réintègrent cependant leurs bâtiments de la rue du Hameau qu'en 1930. Mais ceux-ci sont en mauvais état et l'idée d'édifier un petit monastère à la lisière de la ville est lancée. En 1960, les soeurs achètent un terrain au comte d'Aubert et en 1965 le nouveau monastère est édifié. Il est béni par Monseigneur Guilhem les 3 et 4 septembre de la même année. L'architecte qui a en dessiné les plans est le tourangeau Michel Marconnet. L'entreprise lavalloise de travaux publics Brochard et Gaudichet s'est chargée de le construire. Le couvent a été labellisé "Patrimoine du XXe siècle" en 2009. Date(s) de réalisation : 1965 Description : Au milieu d'un enclos rectangulaire de 1 hectare 30 ares, le bâtiment de forme carrée, enserre un petit jardin et un cloître. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : ciment, béton Étage(s) : 1 vaisseau,sous-sol,1 étage carré Précision(s) sur le décor représenté : Personnages du retable : Jean de la Croix présente un coeur enflammé et un livre, Thérèse d'Avila tient un livre et Joseph un lys. Simon Stock et Thérèse de Lisieux sont aussi représentés. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1999 Copyright : (c) Inventaire général, 1999 Fonds / classement : Architecture |
IA53000519 - moulin de la Tombe, puis usine de taille de marbre dite scierie de marbre de Cumont, puis usine Rocamat de taille de marbre et de granite, actuellement Granits Industrie Historique : Le moulin à farine situé sur la rive gauche de la Mayenne à Cumont a fait place avant le début du 19e siècle à une scierie de marbre fonctionnant grâce à l'énergie hydraulique. Le plan de la chaussée, daté de 1829, indique que l'usine de la Tombe dispose d'une roue entraînant quatre châssis à scier le marbre. La construction d'un nouveau barrage, doté d'une écluse, entraîne sa démolition, puis sa reconstruction vers 1868. En 1877, les propriétaires, messieurs Folliot père et fils, sont autorisés à remplacer les deux roues par une turbine, construite par la maison Brault de Chartres, selon le système Fontaine. Un bac est établi en 1883 pour relier l'usine à un atelier établi sur la rive droite en amont de la maison éclusière. En 1894, M. Folliot obtient l'autorisation de construire un deuxième coursier destiné à l'alimentation d'une deuxième turbine. Au début du 20e siècle, l'usine de sciage et de polissage de marbre employait 75 ouvriers et 25 ouvrières. L'usine est toujours en activité, mais n'emploie plus l'énèrgie hydraulique. La plupart des bâtiments du 19e siècle ont été détruits, en particulier le moulin à scier le marbre, dont ne subsistent que le soubassement et les coursiers. La construction située en aval du moulin perpendiculairement à la rivière, où devait se trouver une machine à vapeur (comme en témoigne la présence d'une cheminée sur les cartes postales anciennes), est conservée mais a été profondément remaniée. Étage(s) : en rez-de-chaussée État de conservation : remanié Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Foisneau Nicolas,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2001 Copyright : (c) Inventaire général, 2001 Fonds / classement : Architecture |
IA53000651 - stade Francis-le-Basser 6 vues Historique : Depuis, 1958, la création d'un parc municipal des sports est en question. En 1961, la décision est prise en conseil municipal : un concours est organisé pour l'aménagement du terrain de 11 hectares acquis par la Ville. L'avant-projet de l'architecte Saint-Arroman est adopté. La partie la plus remarquable est la tribune avec sa couverture à structure tridimensionnelle. Cette dernière est détruite et remplacée par un autre couverture en 1988-89 (architecte : Quillery-Vezin). En 2001, une seconde tribune, la tribune nord comprenant 5000 places, est édifiée par l'architecte Salva. Date(s) de réalisation : 1961 Description : Les plans de la tribune de Saint-Arroman sont visés au début de l'année 1968. La couverture est un exemple de structure tridimensionnelle : le voile de béton est maintenu entre deux treillis métalliques. Cette couverture (50 x 25 m environ) supportée par deux mâts terminés en tripodes n'est solidaire de l'ouvrage inférieur que par quatre doubles points d'appui. État de conservation : remanié Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Just Carole Date(s) de l'enquête : 2001 Copyright : (c) Inventaire général, 2001 Fonds / classement : Architecture |
IA53000652 - église paroissiale Sainte-Thérèse de l'Enfant-Jésus 2 vues Historique : Alors que le quartier Saint-Nicolas se développe progressivement (Coconnière, Pavement), la messe est célébrée dans la chapelle de l'asile de la Coconnière. En 1964, après pétition des chrétiens du quartier, le Père André Tilliette prend en charge ce territoire dont la population augmente par la construction de la ZUP Saint-Nicolas. La création d'une nouvelle paroisse sur le territoire de Saint-Vénérand est acceptée. On construit donc une centre paroissial, comprenant une église de 450 places, une chapelle de semaine de 70 places, un presbytère prévu pour trois prêtres et une employée, et cinq salles de catéchisme. La nouvelle église est dédiée à Sainte-Thérèse de l'Enfant-Jésus. En 1967, le terrain est acheté par l'association diocésaine (grâce au produit de la vente du terrain du grand séminaire) à la commune. Date(s) de réalisation : 1968 Description : Les dimensions de l'ensemble du bâti sont environ 43 x 28 mètres, celles de la nef : 25 x 20 m. Le terrain présente une déclivité accentuée, dont l'architecte a tenu compte. Une partie de la nef de l'église est en gradins suivant la pente du terrain. Des salles de réunions sont aménagées en sous-sol. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : béton Étage(s) : 1 vaisseau Statut de la propriété : propriété d'une association diocésaine Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Just Carole Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Inventaire général, 2002 Fonds / classement : Architecture |