IA53000048 - prieuré de génovéfains Sainte-Catherine 5 vues Historique : C'est Avoise de Craon qui fonde en 1224 le prieuré Sainte-Catherine, prieuré conventuel de chanoines réguliers dépendant de l'abbaye de la Real en Poitou. Une première église est consacrée en 1247. Celle-ci ainsi que le cloître et une partie des bâtiments sont reconstruits entre 1468 et 1508 pour le prieur François Lesné. En 1693, le cloître est à nouveau reconstruit. En 1776, un incendie détruit plusieurs bâtiments et entraîne de nombreux remaniements. Sous la Révolution, l'église devient paroissiale sous le titre de Notre-Dame. Peu de temps après, elle et le cloître sont rasés alors que les autres bâtiments sont vendus comme biens nationaux. En 1816, l'ancien prieuré est occupé par les trappistines nouvellement arrivées à Laval. Elles y restent jusqu'en 1859, date d'achèvement de leur nouveau couvent à la Coudre. Ensuite, les bâtiments dont le logis du prieur sont transformés en moulin, puis en magasins de boissons avant d'être vendus en 1925 à l'entreprise de bâtiment George Pinon. En 1976, les deux pavillons du logement prioral sont rasés. Aujourd'hui, le corps de bâtiment central de celui-ci est encore debout. Il subsiste également la grande bâtisse du 17e siècle autrefois adossée au côté sud du cloître. Des vestiges de ce dernier sont également visibles sur les murs délimitant le parking de la résidence le Prieuré Sainte-Catherine. Description : L'étage de la grande bâtisse aux travées régulières est dotée d'ouvertures dont les encadrements en pierre de taille de granite sont chanfreinées. Au rez-de-chaussée, les fenêtres remaniées ont conservé leurs linteaux d'origine en marbre rose de Saint-Berthevin. Situé contre le côté nord du cloître, le logement du prieur se composait d'un corps de logis avec deux pavillons latéraux (du 16e siècle ?). Celui de droite était carré avec un étage formant saillie et l'autre était octogonal. Selon l'abbé Angot, la première église consacrée en 1247 possédait une crypte dotée d'un autel dédié à sainte Marie-Madeleine. Il écrit également que l'église reconstruite au 15e siècle était "grande, orientée régulièrement" et qu'"on y voyait de riches vitraux". D'après un plan conservé à la Bibliothèque Nationale, ce deuxième sanctuaire se composait d'une nef dotée de plus de cinq travées séparées par des contreforts et percées de hautes fenêtres. Le chevet était plat et un clocher élancé surmontait un toit à deux pans. Côté sud, l'église était pourvue d'une chapelle dont le pignon s'ouvrait sur un grand portail surmonté d'une rose. Jusqu'en 1791, date de leur vente à la Monnaie par le district, l'église abritait un bras d'argent doré relevé en bosse avec la tête de saint Jean-Baptiste, un ostensoir en vermeil garni de pierreries et une statue-reliquaire en argent de Sainte-Catherine (les reliques de la sainte avaient été offertes par Jeanne de Laval). Le prieuré semble également avoir été en possession d'une autre Sainte-Catherine. Datant du 13e siècle, cette sculpture en calcaire polychrome figure la sainte avec deux des instruments de son martyre : l'épée de sa décollation et une des roues brisées par la foudre rappelant son supplice manqué. La statue se trouve aujourd'hui à l'Université de Kingston dans l'Ontario, au Canada. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble État de conservation : vestiges Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000050 - prieuré de bénédictins Saint-Martin 20 vues Historique : Le prieuré qui dépendait de l'abbaye Saint-Martin de Tours, a été fondé vers 1050 par Guy 1er de Laval. L'église qui a été construite dans la seconde moitié du 11e siècle fermait l'un des côtés d'une cour carrée entourée de bâtiments conventuels. Au 15e siècle les bâtiments subissent quelques remaniements : percement de nouvelles fenêtres dans les murs sud de la nef et du transept, réfection de la voûte d'ogive du carré du transept et reconstruction du logis prioral. Ce dernier est agrandit vers 1720 pour le prieur Daniel Bonnenfant de Brivezac. Fermée en 1791, l'église servit de caserne puis de magasin jusqu'à son acquisition par le chanoine le Segrétain en 1879. Celui-ci entreprend de la transformer en aumônerie militaire et de la remanier : la tour du transept est couronnée de merlons et de créneaux en 1895. Ces rajouts sont supprimés en 1995. Aujourd'hui, l'église est désaffectée au culte. Description : L'édifice de style roman a été construit en grès clair de petit appareil et grès roussard de gros appareil pour les contreforts, les chaînes d'angle et les ouvertures. La nef unique était autrefois flanquée de contreforts dont on distingue les arrachements à l'extérieur. 5 fenêtres en plein-cintre ébrasées vers l'intérieur subsistent au nord, tandis que le mur sud présente des baies en arc brisé. La nef vient buter sur une croisée plus étroite. De part et d'autre de l'arcade centrale, deux passages latéraux de type "Berrichons" donnent accès aux bras du transept. Sur ces derniers s'ouvrent des chapelles orientées. Elles encadrent un sanctuaire composé d'une travée droite et d'une abside rétrécie. Autrefois situé sur la façade occidentale, le portail fut remonté, peut être au 18e siècle, dans le mur nord de la nef. Taillé dans le granite, il présente une voussure en plein-cintre formée de 3 rouleaux qui possèdent chacun une moulure au décor particulier, témoignage de l'influence normande. Dalles de verre par Gabriel Loire de Chartres réalisés en 1951. Celle de la baie axiale de l'abside représente l'acte de charité pour lequel saint Martin est le plus connu. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : grès, moellon Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Protection MH : Eglise Saint-Martin (ancienne), y compris les peintures murales (cad. CL 323) : classement par arrêté du 11 décembre 1979. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000101 - blanchisserie le Grand Dôme 3 vues Historique : Au 17e siècle, le Grand Dôme est une lavanderie ou blanchisserie située sur la commune de Changé. Elle est alors la propriété de François Delaporte (ou de la Porte) qui, avant de reprendre l'affaire familiale à l'âge de quarante ans, avait occupé plusieurs postes dans les consulats français du Levant. Chancelier à Candie en Crète puis au Caire, il avait achevé sa carrière comme "vice-consul de la nation française" à Rosette, en Egypte. En 1701, la blanchisserie c'est-à-dire la maison de maître, le pré et la lavanderie avec "les arrivouers et les dépendances" sont vendus à André-Louis-Joseph Lasnier, sieur du Plessis et prêtre qui fait bâtir une chapelle. L'établissement devient ensuite la propriété de Monsieur Frin puis du négociant Jean Georget avant d'appartenir au 19e siècle aux frères Joseph et Alphonse Le Segretain qui reconstruisent entièrement la maison de maître. Lors des bombardements du viaduc en 1944, les bâtiments situés le long de la voie de chemin de fer à savoir, la maison, la chapelle, l'orangerie et la volaillerie sont totalement détruits. La famille Devé en était alors propriétaire. De la propriété d'origine séparée en deux parcelles après la guerre, il ne subsiste aujourd'hui qu'une demeure (étudiée) achetée par le peintre-verrier Auguste Alleaume en 1898 ainsi qu'une construction qui, au 18e siècle, était peut-être une écurie. Description : En 1735, le pré d'étendage du Grand Dôme "alignait 4000 pieux vieux et neufs". Au moment de sa destruction en 1944, la maison de maître était constituée d'un corps central flanqué de deux pavillons percés de fenêtres à croisillons. Les murs étaient couronnés d'une corniche à denticules. D'après le plan de la propriété réalisé par le dessinateur amateur Félix Désille, l'espace situé entre les deux pavillons était occupé par une véranda à laquelle on accèdait du jardin par un escalier en fer-à-cheval. Dans son ouvrage "Recherches sur Changé-les-Laval" paru en 1882, le chanoine Louis Marie François Guiller fait une brève description de la chapelle : "La chapelle du Dôme n'offre rien de remarquable. Sa forme est absidiale, à pans coupés. On y voit deux statues, celles de saint Louis et de saint Joseph. Le tableau, placé au dessus de l'autel, représente la Naissance de Notre-Seigneur,deux autres, l'Adoration des Mages et la Présentation. Dans le mur, à droite en entrant, c'est-à-dire du côté de l'épître, existe une piscine. Nous n'avons pu découvrir à quel saint elle était dédiée". La chapelle renfermait également un bas-relief du Baptême du Christ (étudié). Celui-ci se trouve aujourd'hui à la cathédrale. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Bureau Arnaud,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000101 - blanchisserie le Grand Dôme 3 vues Historique : Au 17e siècle, le Dôme est une lavanderie ou blanchisserie située sur la commune de Changé. Elle est alors la propriété de François de La Porte, négociant blanchisseur et ancien consul du roi Louis XIV en Egypte. En 1701, les bâtiments dont la maison de maître, le pré et la lavanderie avec "les arrivouers et les dépendances" sont vendus à André-Louis-Joseph Lasnier, sieur du Plessis et prêtre, qui fait bâtir une chapelle. La lavanderie-blanchisserie devient ensuite la propriété de Monsieur Frin puis du négociant Jean Georget avant d'appartenir, au 19e siècle, aux frères Joseph et Alphonse Le Segretain qui remanient entièrement la maison de maître. Lors des bombardements de la voie ferrée en 1944, les constructions situées le long de la voie de chemin de fer c'est-à-dire la chapelle, l'orangerie, la volaillerie et le garage ainsi que la maison de maître sont entièrement détruits. De la propriété d'origine séparée en deux parcelles après la guerre, il ne subsiste qu'un bâtiment qui, au 18e siècle, devait être une écurie ainsi que l'ancienne maison (de contremaître ?) qui fut achetée par le peintre-verrier Auguste Alleaume en 1898. Description : D'après les photographies anciennes, la maison de maître était constituée d'un corps central flanqué de deux pavillons percés de fenêtres à croisillons. Les murs étaient couronnés d'une corniche à denticules. Selon un plan de Félix Désille, archiviste et dessinateur amateur, l'espace situé entre les deux pavillons était occupé par une véranda à laquelle on accèdait du jardin par un escalier en fer-à-cheval. Dans son ouvrage "Recherches sur Changé-les-Laval" paru en 1882, le chanoine Louis Marie François Guiller fait une brève description de la chapelle et écrit notamment : "La chapelle du Dôme n'offre rien de remarquable. Sa forme est absidiale, à pans coupés. On y voit deux statues, celles de saint Louis et de saint Joseph. Le tableau, placé au dessus de l'autel, représente la Naissance de Notre-Seigneur,deux autres, l'Adoration des Mages et la Présentation. Dans le mur, à droite en entrant, c'est-à-dire du côté de l'épître, existe une piscine. Nous n'avons pu découvrir à quel saint elle était dédiée". Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000627 - maison de contremaître, puis maison d'artiste, actuellement maison 14 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000101 Historique : Maison (de contremaître ?) faisant partie de l'ancienne blanchisserie du Grand Dôme. Bâtie au 18e siècle (en 1717 ?), les ouvertures des deux façades principales comme la toiture semblent avoir été remaniées au 19e siècle. L'escalier intérieur date également de cette époque. En 1897, la demeure qui occupe le numéro 49 de la rue de Bootz, future rue du Dôme, est la propriété de la famille Le Segrétain qui, en 1898, la vend au peintre-verrier Auguste Alleaume. A cette époque, outre la maison d'habitation, la propriété comprend des écuries, une remise et des dépendances diverses. Le peintre-verrier occupera la demeure jusqu'à sa mort en 1940. En 1944, lors des bombardements de la voie ferrée toute proche, les travées situées aux extrémités nord de la maison sont détruites. Elles seront reconstruites après la guerre. Description : Les encadrements des ouvertures de la façade postérieure sont en granite à la cave et au rez-de-chaussée, en calcaire aux étages supérieurs. Ceux des baies de la façade sur rue sont en calcaire, comme la corniche. Le dernier niveau de la partie centrale est percé d'un oculus. Un escalier en bois dessert les étages et aboutit à l'étage de comble dont la charpente à potence à entrait retroussé conserve quelques marques de charpentier. A l'extérieur, un porche donne accès à la cour et au jardin. En plein-cintre avec clef, il est réalisé avec du marbre rose de Saint-Berthevin. La maison était semble t-il ornée de vitraux d'Auguste Alleaume qui ont disparu. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble État de conservation : remanié Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie,Bureau Arnaud Date(s) de l'enquête : 2007 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |