IA53000071 - gare des chemins de fer départementaux 5 vues Historique : Projetée des 1855, la création d'un réseau de tramway d'intérêt local ne se concrétise qu'en 1900 et 1901 avec l'ouverture des lignes, Laval / Saint-Jean-sur-Erve puis Laval / Landivy. Point de jonction de ces deux voies, la gare de Laval est construite par l'architecte de la ville Léopold Ridel entre 1895 et 1900. L'atelier de réparation des locomotives a été détruit en 1980. Description : Le gros-oeuvre du bâtiment est en moellons équarris de calcaire gris-bleu. Pour le décor, l'architecte utilise la brique (cheminées, arc des ouvertures du rez-de-chaussée et de l'étage), la céramique polychrome (bandeau, corniche) et la faïence (entourage de l'horloge, corniche). On trouve également sur l'édifice du granite (soubassement), du calcaire blanc (bandeau, cheminées) et du bois (aisseliers, ferme débordante). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000072 - gare de chemin de fer 19 vues Historique : Construite par l'architecte Hardon pour l'arrivée du chemin de fer, la gare de Laval est inaugurée les 14 et 15 août 1855. Détruite lors des bombardements en 1944, elle est reconstruite au lendemain de la guerre. Elle est rénovée en 1985. Date(s) de réalisation : 1985 Description : Le gros-oeuvre de l'édifice est en moellons, hormis les chaînes d'angle, les pilastres, les bandeaux, le soubassement, les entourages des baies et le fronton qui sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000101 - blanchisserie le Grand Dôme 3 vues Historique : Au 17e siècle, le Grand Dôme est une lavanderie ou blanchisserie située sur la commune de Changé. Elle est alors la propriété de François Delaporte (ou de la Porte) qui, avant de reprendre l'affaire familiale à l'âge de quarante ans, avait occupé plusieurs postes dans les consulats français du Levant. Chancelier à Candie en Crète puis au Caire, il avait achevé sa carrière comme "vice-consul de la nation française" à Rosette, en Egypte. En 1701, la blanchisserie c'est-à-dire la maison de maître, le pré et la lavanderie avec "les arrivouers et les dépendances" sont vendus à André-Louis-Joseph Lasnier, sieur du Plessis et prêtre qui fait bâtir une chapelle. L'établissement devient ensuite la propriété de Monsieur Frin puis du négociant Jean Georget avant d'appartenir au 19e siècle aux frères Joseph et Alphonse Le Segretain qui reconstruisent entièrement la maison de maître. Lors des bombardements du viaduc en 1944, les bâtiments situés le long de la voie de chemin de fer à savoir, la maison, la chapelle, l'orangerie et la volaillerie sont totalement détruits. La famille Devé en était alors propriétaire. De la propriété d'origine séparée en deux parcelles après la guerre, il ne subsiste aujourd'hui qu'une demeure (étudiée) achetée par le peintre-verrier Auguste Alleaume en 1898 ainsi qu'une construction qui, au 18e siècle, était peut-être une écurie. Description : En 1735, le pré d'étendage du Grand Dôme "alignait 4000 pieux vieux et neufs". Au moment de sa destruction en 1944, la maison de maître était constituée d'un corps central flanqué de deux pavillons percés de fenêtres à croisillons. Les murs étaient couronnés d'une corniche à denticules. D'après le plan de la propriété réalisé par le dessinateur amateur Félix Désille, l'espace situé entre les deux pavillons était occupé par une véranda à laquelle on accèdait du jardin par un escalier en fer-à-cheval. Dans son ouvrage "Recherches sur Changé-les-Laval" paru en 1882, le chanoine Louis Marie François Guiller fait une brève description de la chapelle : "La chapelle du Dôme n'offre rien de remarquable. Sa forme est absidiale, à pans coupés. On y voit deux statues, celles de saint Louis et de saint Joseph. Le tableau, placé au dessus de l'autel, représente la Naissance de Notre-Seigneur,deux autres, l'Adoration des Mages et la Présentation. Dans le mur, à droite en entrant, c'est-à-dire du côté de l'épître, existe une piscine. Nous n'avons pu découvrir à quel saint elle était dédiée". La chapelle renfermait également un bas-relief du Baptême du Christ (étudié). Celui-ci se trouve aujourd'hui à la cathédrale. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Bureau Arnaud,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000401 - pont de chemin de fer, dit viaduc 7 vues Historique : Il est édifié de 1854 à 1856 par les ingénieurs Eugène Caillaux et Hunebelle pour permettre le passage de la voie de chemin de fer Paris-Brest. Les trains de marchandises l'empruntent pour la première fois le 15 avril 1857 et ceux de voyageurs le 1er mai de la même année. En 1866, une passerelle en fonte reliant les deux rives est installée en aval de ses piles. Endommagé pendant la guerre de 1870, il fait l'objet de travaux de restauration en 1871. Bombardé lors du débarquement des alliés en juin 1944, il est en partie détruit et reconstruit. En 1963, il est élargi grâce à des encorbellements ménagés sur les côtés pour recevoir les caténaires que l'électrification de la ligne a rendu nécessaires. En 1988, la passerelle est reconstruite. Placée en amont, elle est rehaussée d'1 m afin de rendre possible la navigation fluviale renaissante. Date(s) de réalisation : 1854 Description : Construit en pierre de taille de granite provenant de Sacé, le viaduc comprend neuf arches en plein-cintre. Il mesure 180 m de long pour 25 m de haut. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Inventaire général, 1984 Fonds / classement : Architecture |
IA53000101 - blanchisserie le Grand Dôme 3 vues Historique : Au 17e siècle, le Dôme est une lavanderie ou blanchisserie située sur la commune de Changé. Elle est alors la propriété de François de La Porte, négociant blanchisseur et ancien consul du roi Louis XIV en Egypte. En 1701, les bâtiments dont la maison de maître, le pré et la lavanderie avec "les arrivouers et les dépendances" sont vendus à André-Louis-Joseph Lasnier, sieur du Plessis et prêtre, qui fait bâtir une chapelle. La lavanderie-blanchisserie devient ensuite la propriété de Monsieur Frin puis du négociant Jean Georget avant d'appartenir, au 19e siècle, aux frères Joseph et Alphonse Le Segretain qui remanient entièrement la maison de maître. Lors des bombardements de la voie ferrée en 1944, les constructions situées le long de la voie de chemin de fer c'est-à-dire la chapelle, l'orangerie, la volaillerie et le garage ainsi que la maison de maître sont entièrement détruits. De la propriété d'origine séparée en deux parcelles après la guerre, il ne subsiste qu'un bâtiment qui, au 18e siècle, devait être une écurie ainsi que l'ancienne maison (de contremaître ?) qui fut achetée par le peintre-verrier Auguste Alleaume en 1898. Description : D'après les photographies anciennes, la maison de maître était constituée d'un corps central flanqué de deux pavillons percés de fenêtres à croisillons. Les murs étaient couronnés d'une corniche à denticules. Selon un plan de Félix Désille, archiviste et dessinateur amateur, l'espace situé entre les deux pavillons était occupé par une véranda à laquelle on accèdait du jardin par un escalier en fer-à-cheval. Dans son ouvrage "Recherches sur Changé-les-Laval" paru en 1882, le chanoine Louis Marie François Guiller fait une brève description de la chapelle et écrit notamment : "La chapelle du Dôme n'offre rien de remarquable. Sa forme est absidiale, à pans coupés. On y voit deux statues, celles de saint Louis et de saint Joseph. Le tableau, placé au dessus de l'autel, représente la Naissance de Notre-Seigneur,deux autres, l'Adoration des Mages et la Présentation. Dans le mur, à droite en entrant, c'est-à-dire du côté de l'épître, existe une piscine. Nous n'avons pu découvrir à quel saint elle était dédiée". Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |