IA53000070 - pavillon d'exposition dit Palais de l'Industrie 15 vues Historique : A l'occasion de l'exposition universelle de 1900, un palais de l'ameublement et de la décoration est édifié sur l'esplanade des Invalides. Oeuvre de l'architecte Pierre Joseph Esquié, le bâtiment est construit par les ingénieurs Barbot et Thomas. A l'issue de la manifestation, l'entreprise de démolition Courtial et Cie acquiert quelques palais et les propose en lots aux municipalités de province. Devant le devis prohibitif établi pour la restauration des anciennes galeries de l'industrie (étudiées), le 6 mai 1901, le conseil municipal de Laval décide d'acquérir une partie de l'espace médian du palais de l'ameublement. Par ailleurs, la municipalité achète la verrerie et la charpente de bois composant la couverture du palais, celles-ci ayant été simplement louées pour l'exposition universelle. Le chantier lavallois est suivi par l'architecte municipal Léopold Ridel. Le bâtiment qui est inauguré pour l'exposition agricole de 1902, hégergera pendant trois-quarts de siècle des manifestations sportives, des bals, des concours agricoles, des foires-expositions, des meetings électoraux, etc. Il est détruit en 1976 afin de laisser la place à la salle polyvalente. Date(s) de réalisation : 1900 Description : Le Palais de l'industrie mesurait 65 m de long en façade sur 44 m de profondeur. Il était constitué d'un hall central de 41,50 m de long sur 23 m de large, de deux galeries transversales de 44 m sur 12 m, d'une galerie longitudinale en façade de 41,50 m sur 10 m, d'une autre galerie sur l'arrière de 41,50 m sur 11 m et de deux pavillons de 12 m sur 12. Sa structure était entièrement composée de piliers et de poutres en acier. Son poids fut évalué à environ 425 tonnes. Un remplissage de briques fut établi dans cette structure métallique et l'ensemble, hormi les pavillons dotés de toits à l'impériale, fut couvert par une verrière de 2 000 m². Ridel remplaca la décoration en staff du palais primitif par un décor combinant briques et céramiques polychromes formant des motifs géométriques et floraux en façade principale. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000007 - école, puis bibliothèque, actuellement atelier 7 vues Historique : Le bâtiment, oeuvre de l'architecte voyer Léon-Charles Vivien-Romeuf et de l'entrepreneur Pierre-Aimé Renous, a été réalisé de 1834 à 1835 pour abriter l'école mutuelle. Le conseil municipal décida quelques années plus tard (en 1839), d'y installer la bibliothèque municipale et transféra l'école mutuelle place de la Trémoille à l'emplacement de l'ancien minage. L'édifice sert actuellement d'atelier de sculpture. Date(s) de réalisation : 1834 Description : La façade principale comporte deux niveaux et cinq travées. Elle se compose d'un avant-corps en légère saillie couronné d'un fronton triangulaire. Les ouvertures en plein-cintre sont surmontées et reliées entre elles par un bandeau plat au rez-de-chaussée et mouluré au second niveau. Le gros-oeuvre est en moellons enduits avec chaînes d'angle, bandeau, corniche et entourage des baies en pierre de taille de calcaire. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : mauvais état Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000008 - halle, actuellement poste et office de tourisme 7 vues Historique : L'édifice de style néoclassique a remplacé les bâtiments de l'ancien hospice Saint-Louis, abandonnés depuis la reconstruction de l'établissement en bordure de la rue de Nantes en 1847. Les vieux bâtiments de l'hospice servirent de poissonnerie de 1850 jusqu'à la construction des bâtiments actuels par l'architecte voyer Georget en 1877. Ceux-ci abritent actuellement la poste et l'office de tourisme de la ville. Date(s) de réalisation : 1877 Description : L'édifice, sur deux niveaux, comprend trois travées en façade principale et cinq travées en façade latérales. Les ouvertures en plein-cintre sont géminées à l'étage. Sur la façade principale, un avant-corps en légère saillie est encadré par des pilastres à chapiteaux doriques et surmonté d'un fronton triangulaire dont le tympan est sculpté aux armes de la ville de Laval. A l'origine, les ouvertures placées sur deux niveaux, n'éclairaient qu'un espace unique. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : restauré Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000427 - filature de Bootz, puis filatures de Laval, puis filatures Les Textiles de Laval et du Vermandois, puis entrepôt industriel 4 vues Historique : La première usine est fondée en 1826 par les frères lavallois Le Segrétain. Elle abrite alors 18 machines à filer et 9 machines à retordre toutes actionnées par la roue du moulin du Petit-Bootz. En 1861, l'Alsacien Charles Leyherr s'en rend acquéreur et fait construire à la Beuverie un nouveau bâtiment dans lequel sont installées 2 machines à vapeur et du matériel moderne. En 1888, la filature est constituée en S.A. par actions et prend le nom de Filatures de Laval. En 1895, elle est détruite par un incendie et reconstruite l'année suivante sur des plans de type anglais. En 1903, après son agrandissement par René Diehl, directeur technique, elle produit jusqu'à 300 000 kms de fil de coton par jour. En 1914, l'usine compte 350 ouvriers et 40 000 broches. En 1952, le fils de René Diehl, Edouard, prend la direction de la filature. L'usine d'une superficie de 14 000 m2 dénombre alors 300 ouvriers et 65 000 broches. Après le remplacement de l'énergie thermique par l'électricité, un nouveau bâtiment est édifié. En 1966, les Filatures de Laval fusionnent avec les Textiles du Vermandois dirigés par le groupe familial lillois Coisne et Lambert. En 1979, la production cesse et l'un des bâtiments est transformé en entrepôt industriel. La filature est entièrement rasée en 1989. En application d'idées paternalistes, les employés de l'usine disposaient de 140 logements, d'une crèche (1924) et d'une bibliothèque. Description : En 1826, l'unique bâtiment du site de Bootz renferme un rez-de-chaussée et trois étages. En 1861, celui de la Beuverie se développe sur trois niveaux couverts en shed. S'inspirant des modèles anglais, le bâtiment construit en 1904 combine ossature métallique et maçonnerie de briques. Les murs sont percés de grandes ouvertures laissant entrer le maximum de lumière et un toit-terrasse couvre l'ensemble. Les maisons ouvrières se caractérisent par la répétitivité de leurs plans, leur organisation en bande, l'utilisation de la brique en encadrement des ouvertures, la disposition symétrique des baies et les jardins potagers en arrière de parcelle. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Architecture |
IA53000684 - usine de construction aéronautique, Société anonyme Borel, puis usine Borand, puis Société de Construction Aéronautique et Mécanique de la Mayenne, puis usine de construction mécanique, Société des usines Chausson 5 vues Historique : Envisagée dès 1935, l'implantation d'une usine de pièces aéronautiques à Laval est réalisée le 4 octobre 1939 par la fondation de la Société Anonyme Borel au capital de 500 000 francs et au siège social basé à Paris. Gabriel Borel, l'un des plus anciens constructeurs d'avions et d'hydravions en France, en est le Président Directeur Général. Vincent André, inventeur, entre autres, de nombreux brevets, est nommé à la direction du site lavallois. De 10 ouvriers en 1939, l'usine passe à 1 100 salariés en juin 1940 faisant de Borel le premier employeur en Mayenne. Grâce aux idées sociales très avancées de ses dirigeants, l'usine se distingue par une organisation moderne du travail et par une méthode de rémunération très avantageuse pour ses employés. La Société est également très généreuse en matière d'oeuvres sociales : comité de sécurité, comité social d'entreprise, bibliothèque ouvrière, caisse d'entr'aide, primes de mariage et de naissance etc. A partir de juin 1941, l'usine collabore avec l'occupant allemand. C'est également à cette époque que Borel crée sa propre école d'apprentissage préparant à une dizaine de spécialités. Les 15 juin et 24 juillet 1944, l'usine est bombardée. A la Libération, l'entreprise qui travaille désormais pour l'Etat français, fonde ses espoirs sur un avion de tourisme propre à l'instruction et à l'entraînement, le Max-Holste 52 mis au point avec l'ingénieur du même nom. Le premier vol de l'avion a lieu le 23 juillet 1945 à Laval et les premiers essais sont concluants. Malheureusement, en 1946, le Norécrin N-1201 lui est préféré. Rebaptisée un temps Borand, l'usine devient en 1949 la Société de Construction Mécanique et Aéronautique de la Mayenne et abandonne peu à peu le secteur aéronautique pour la fabrication de réservoirs et de radiateurs pour automobiles. En 1963, la S.C.O.M.A.M. est rachetée par la Société des Usines Chausson qui ferme définitivement le site au début des années 1980. En 1991, la Ville de Laval acquiert les bâtiments auprès de la société Valéo thermique qui a repris Chausson en 1987. Aujourd'hui, le hall sud est occupé par un espace d'expositions temporaires bénéficiant d'un volume exceptionnel. Le reste de l'ancienne usine est dédié à la réalité virtuelle. Date(s) de réalisation : 1939 Description : L'usine occupe une parcelle située à proximité du viaduc, entre les rues de L'Ermitage et Léo-Lagrange. Elle se compose de quatre corps de bâtiment accolés dans le sens de la longueur et totalisant une surface de 3 400 m2 dont 700 pour le premier. La structure de celui-ci est constituée par des portiques en béton. Les trois premiers halls, de plans rectangulaires et de tailles décroissantes en partant du sud, sont dotées de voûtes en béton éclairées par des verrières métalliques. Chaque voûte est précédée d'un fronton cintrée se retrouvant à l'arrière. Le dernier bâtiment, construit après la guerre, est couvert d'un toit en terrasse sur lequel une construction pourvue d'une toiture à deux pans a été ajoutée. La majorité des façades est éclairée par un alignement de baies rectangulaires. Dans un article paru dans la revue "303", Jacques Carlier fait de l'usine la description suivante : "A son ouverture, les ouvriers avaient à leur disposition deux grands halls en béton avec façade très aéronautique, aptes à reçevoir des éléments importants d'avions. L'un, le magasin des tôles, comportait un étage voué à la chaudronnerie et à la soudure. Cet ensemble était entouré de constructions légères en bois, à divers usages : bureaux techniques, atelier de machines-outils, montage de radiateurs, section des traitements thermiques et laboratoire. En contrebas, à droite en entrant dans l'usine, un pavillon était occupé par la direction et son état-major. Suivaient, le bureau d'études, l'atelier de peinture et le garage. Dans ce qui est maintenant la rue Léo-Lagrange, il y avait un immense terrain qui recevait des constructions légères : la cantine, le service social et un bureau des sports. Un pavillon en bois de la société Borel hébergeait le service de gardiennage. Un autre local fut érigé plus tard pour accueillir les apprentis. Il se transforma en menuiserie après quelques années, lorsqu'un bâtiment en dur à charpente métallique s'éleva sur 5 000 mètres carrés, avec un magasin en sous-sol et une grande surdface d'atelir pour les apprentis". Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : béton État de conservation : établissement industriel désaffecté Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2016 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2016 (c) Ville de Laval, 2016 Fonds / classement : Architecture |