IA53000232 - maison Historique : Maison construite en 1503, agrandie et remaniée au 18e siècle. Époque(s) secondaire(s) de réalisation : 18e siècle Date(s) de réalisation : 1503 Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits, les ouvertures sont en pierre de taille de granite au rez-de-chaussée, en pierre de taille de calcaire aux étages. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000256 - maison 1 vue Historique : La parcelle cadastrale CH 174 regroupe quatre anciennes parcelles. Dans un angle subsiste un petit bâtiment du 17e siècle. Deux pavillons dans la cour sont du 18e siècle. La demeure principale de 1823 a été doublée en profondeur par l'adjonction d'une autre habitation sur la façade postérieure vers 1860 pour Julien Richard. Description : Le gros-oeuvre du bâtiment principal est en moellons enduits. Ses ouvertures et ses chaînes d'angle sont en pierre de taille de calcaire. Le petit bâtiment du 17e siècle comporte un étage de pan de bois masqué par un enduit. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000025 - hôpital Saint-Joseph, puis hôpital Saint-Julien, puis maison de retraite Historique : En 1649, la duchesse de la Trémoille pose la première pierre de l'hôpital Saint-Joseph à l'emplacement des anciennes lices seigneuriales, non loin de l'hôpital Saint-Julien devenu trop petit. Sa gestion est confiée aux Filles Hospitalières de Saint-Joseph de La Flèche. En 1714, est construit le bâtiment dit des Incurables puis, en 1750, le portail de la rue Sainte-Anne est réalisé. En 1804, un pensionnat est ouvert et en 1810, la congrégation est confirmée dans son rôle hospitalier : l'hôpital accueille les malades, les indigents et les militaires. Au cours du 19e siècle, l'établissement est progressivement reconstruit dans sa totalité : édification des salles Saint-Joseph et Sainte-Anne en 1834 (elles seront prolongées en 1871), de la maison de l'aumônier en 1853, des salles Saint-Charles et Saint-Pierre en 1856 (également agrandies en 1871) puis du bâtiment des militaires de 1872 à 1873. La chapelle, oeuvre de Léopold Ridel, devait achever les gros travaux en 1899. L'hôpital Saint-Joseph prit le nom d'hôpital Saint-Julien afin de rappeler l'antériorité de ce premier établissement détruit au siècle dernier. Après avoir accueilli une maison de retraite, les bâtiments un temps inoccupés font l'objet d'une décision d'achat par la Ville en avril 2011. Description : Les bâtiments de l'hôpital s'organisent autour d'une cour principale servant d'espace d'entrée et de cours secondaires. Leur gros-oeuvre est en moellons enduits. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000266 - maison Historique : D'après les conclusions d'une étude dendochronologique, la maison a été bâtie durant le printemps ou l'été 1472 avec du bois coupé pendant l'automne-hiver 1471-1472. Dans la seconde moitié du 17e siècle ou au 18e siècle, elle est agrandie par l'adjonction d'une petite aile en retour sur la façade postérieure. C'est également à cette époque ou un peu plus tôt que l'escalier originel est remplacé et que les ouvertures de la façade sont reprises. Au 19e siècle, la devanture médiévale est totalement modifiée et une deuxième porte est percée. Ces travaux pourraient être l'oeuvre de Louis Grillon, boulanger et propriétaire de l'immeuble entre 1842 et 1882. A la fin des années 1950, le rez-de-chaussée perd sa fonction commerciale au profit d'une occupation résidentielle. Entre 2013 et 2014, celui-ci fait l'objet d'un remaniement complet. Date(s) de réalisation : 1472 ; Description : Maison bâtie sur une parcelle laniérée occupant l'une des pentes de la contrescarpe du château. La bâtisse se développe sur six niveaux dont deux de caves destinées à compenser l'important dénivelé des anciennes douves du château. Ces caves sont surmontées d'un rez-de-chaussée, de deux étages et d'un niveau de combles presque entièrement charpentés. Le premier et le deuxième étages sont en surplomb sur la rue, chaque encorbellement étant assuré par des poteaux élargis. La maison combine trois fonctions : commerciale, résidentielle et sociale. La première est matérialisée par les caves destinées au stockage des marchandises ou des denrées périssables ainsi que par le rez-de-chaussée qui accueillait un commerce. Les étages supérieurs concentrent la fonction résidentielle. Côté rue, le premier est éclairé par deux fenêtres : une à croisée et meneau et une autre plus étroite à demie-croisée. Au deuxième, une porte de service ou gerbière permettait de faire monter les marchandises depuis la rue sans emprunter l'escalier interne. Enfin, la fonction sociale est symbolisée par le décor de la façade reflétant le rang de son commanditaire. En effet, si ce dernier est inconnu, il s'agit certainement d'un bourgeais relativement aisé comme le laisse penser le décor sobre mais soigné encore visible : pigeâtres à culots polygonaux, entretoises ornées de moulures à accolades, de chanfreins ou de sifflets. Côté rue, la maison est dotée de deux portes : une ouvrant sur la pièce du rez-de-chaussée et une autre donnant sur une venelle. Celle-ci est dotée d'un escalier rampe-sur-rampe permettant d'accéder au second niveau de cave et aux étages supérieurs. Tournant à gauche, il se compose de sept volées droites, de trois repos et de deux paliers. En périphérie, il s'appuie sur un faux-limon en crémaillère et, au centre, sur un limon porteur à balustre rampant. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000003 - église paroissiale Saint-Vénérand 49 vues Historique : L'absence de lieu de culte à proximité incita les habitants du quartier du Pont-de-Mayenne à la réalisation de l'église de Saint-Vénérand. Le 16 mai 1485, le comte de Montfort (futur Guy XV) posait la première pierre de l'édifice. En 1500 la fine flèche en ardoise du clocher, oeuvre du charpentier Jean Bodin, est achevée. A partir de 1522 des travaux d'agrandissement débutent par la nef et se poursuivent par le transept et le choeur, dont les voûtes sont achevées en 1565 (porte la date). La nef est allongée d'une travée, avec réutilisation de la partie inférieure de l'ancienne façade (de style Louis XII). La partie supérieure du porche et la tourelle d'escalier, attribuées au maître maçon Jamet Nepveu, sont terminées en 1594 (porte la date) dans le style renaissance. Au 17e siècle, le bras droit du transept est agrandi (vers 1602), des chapelles sont réalisées à l'ouest (en 1642) et à l'est (en 1690) du choeur, et François Langlois allonge le bras gauche du transept (entre 1690 et 1697). Une dernière chapelle est réalisée en 1705. Au 19e siècle des voûtes de briques viennent se substituer au voûtement d'origine dans la nef et le transept (en 1853, 1854), puis l'architecte Eugène Boret ajoute deux bas-côtés supplémentaires en 1870. En 1891, la restauration de la façade par l'architecte Louis Garnier termine le cycle des grands travaux. Les ajouts du 19e siècle ont été supprimés lors des restaurations entamées en 1987 et achevées en 2006. Description : Voûte en pendentif (à caissons) avec clef pendante. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 3 vaisseaux Précision(s) sur le décor représenté : Armes de François de Laval : écartelé : au 1er d'azur à trois fleurs de lys d'or, qui est de France aux 2ème et 3ème d'or à la croix de gueules chargée de cinq coquilles d'argent et cantonnée de seize alérions d'azur, qui est de Montmorency-Laval,au 4ème d'azur à trois fleurs de lys d'or et au bâton componné d'argent et de gueules, qui est d'Evreux,sur le tout : de gueules au lion contourné et couronné d'argent, qui est de Vitré,support : pilier de la façade occidentale. Protection MH : Eglise Saint-Vénérand, à l'exclusion des deux bas-côtés du 19e siècle (désormais détruits) (cad. AX 66) : classement par arrêté du 3 juin 1975. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1979 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |