IM53000237 - statue : Vierge à l'Enfant dite Notre-Dame de la Halle 2 vues Historique : Placée à l'origine dans les vieilles halles de Laval, la statue est en 1852 installée dans le nouveau bâtiment jusqu'à sa destruction en 1892. Suite à une décision du tribunal civil, elle est mise sous séquestre à la cathédrale. Restaurée, elle est placée en 1960 à l'entrée du choeur. Précision(s) sur le décor représenté : L'Enfant Jésus enserre de ses mains jointes un oiseau, très certainement un chardonneret. Avec son front tâché de sang et son goût pour les fleurs de chardon, piquantes comme la couronne d'épines, celui-ci annonce de façon symbolique le sacrifice à venir. D'où l'expression grave, voir soucieuse de la Vierge pressentant les douleurs qui l'attendent. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000242 - triptyque : saint Jean-Baptiste 5 vues Historique : Les éléments du triptyque furent retrouvés encastrés séparément dans les boiseries du 17e siècle garnissant le pourtour du choeur. Ils furent restaurés et rassemblés en 1881 par l'atelier parisien de M. Haro, l'encadrement d'ébène est de cette période. Le triptyque fut attribué au peintre Hollandais Pieter Aertsen (1507-1575), toutefois le style de l'oeuvre et une datation plus précoce dans le 16e siècle semblent démentir cette paternité. Décor représenté : figure biblique(saint Jean : feu, personnage, soufflet, saint Jean-Baptiste : prédication, personnage, fond de paysage, baptême du Christ : Christ, saint Jean-Baptiste, Dieu le Père, nuée, fond de paysage, décollation : saint Jean-Baptiste, tête, bourreau, Salomé, personnage, décor d'architecture) Précision(s) sur le décor représenté : Dans le tableau central, le bourreau pose la tête de Jean-Baptiste sur un plateau que tient une Salomé richement vêtue, dans le fond autour d'une table se tiennent Hérode et Hérodiade. Le triptyque fermé représente saint Jean, dans une cuve d'huile bouillante entourée de flammes. Dimension(s) : h = 196,l = 142 Précision(s) sur les dimensions : avec les deux panneaux ouverts : l = 248. Inscription(s) : inscription(non identifiée) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000251 - groupe sculpté : Education de la Vierge 1 vue Précision(s) sur le décor représenté : Sainte Anne vêtue d'un ample manteau est assise, un livre à la main. Sa fille se tient devant elle, le visage levé vers sa mère qui lui tient la main posée sur le livre. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1989 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000274 - statue-reliquaire (statuette) : Saint Sébastien 1 vue Historique : Hormis le socle dont la réalisation remonte au 19e siècle, la statuette-reliquaire (N° 15) date du 16e siècle. Propriété de la commune d'Hardanges, elle a fait l'objet d'un dépôt à la cathédrale et fait partie de son trésor. Description : Statuette en argent avec des rehauts dorés. Les flèches et le socle polygonal sont en cuivre doré. Le boîtier-reliquaire de forme ovale ferme par un verre fixé par neuf languettes de métal lobées et rabattues. Précision(s) sur le décor représenté : Saint Sébastien est représenté dénudé, drapé aux hanches, mains liées en arrière, adossé à une colonne et percé de cinq flèches Dimension(s) : h = 19,2,la = 12,pr = 6,5 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1989 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000284 - croix de procession Historique : La croix de procession (N° 26) avec ses extrémités polylobées semble dater du 16e siècle. Le noeud et le pommeau sont d'époque postérieure. C'est Pierre Triguel, curé de Vieuvy de 1602 à 1635, qui l'offrit à sa paroisse en 1625. Son auteur n'est pas identifié mais il pourrait s'agir d'un orfèvre lavallois ou éventuellement angevin. Propriété de la commune de Vieuvy, elle a fait l'objet d'un dépôt à la cathédrale de Laval et fait partie de son trésor. Description : Croix de procession à lames d'argent partiellement dorées clouées sur âme de bois. Elle porte un décor repoussé, ciselé et estampé. Le titulus, la figure en ronde-bosse du recto et celle en demi-relief du verso sont rapportés. Le noeud est sphérique. Décor représenté : ornementation (quadrilobe, rinceaux, fleurons, godrons), les Prophètes, le Tétramorphe (aigle de saint Jean, boeuf de saint Luc, lion de saint Marc, ange de saint Matthieu), Christ en croix, Vierge à l'Enfant Précision(s) sur le décor représenté : Les quadrilobes en accolades de l'extrémité des bras, le décor de rinceaux floraux des bras, le carré couvrant la croisée et les godrons du noeud sont hérités du 16e siècle. Le programme iconographique y est aussi traditionnel : sur l'avers, les trois prophètes et un ange tiennent chacun un phylactère apparement vierge de tout nom,sur le revers, le Tétramorphe dont chaque emblème est également accompagné d'un phylactère dont l'inscription latine est en partie effacée. L'originalité réside ici dans la forme carrée des plaques, habituellement circulaires, ciselées de figures relevées en bosse et occupant le centre des quadrilobes. En revanche, l'effigie de la Vierge à l'Enfant, en demi-relief, debout sur une console godronnée, constitue une nouveauté avant qu'elle ne devienne, quelques années plus tard et jusqu'au 18e siècle, le décor habituel du revers des croix de procession. Un remontage désastreux résultant probablement d'une restauration effectuée en 1625, a bouleversé l'ordonnance primitive des plaques rapportées de cette croix. C'est ainsi que du côté du crucifix, l'ange à phylactère de l'extrémité gauche devrait se trouver au revers à la place du prophète. Quant au boeuf ailé de saint Luc, il faudrait le faire virer d'un quart de tour à gauche pour qu'il retrouve une position normale. De même, le crucifix devrait être encadré des symboles des quatre évangélistes et la Vierge des quatre prophètes. Ces anomalies incitent à croire que ces statuettes sont tardives et que la croix en était dépourvue à l'origine. Enfin, le bas de la jambe est gravé d'un écusson surmontant la date de 1625. Dimension(s) : h = 72,2,la = 40,8 Précision(s) sur les dimensions : noeud : d = 11.5. Inscription(s) : armoiries (gravées, sur l'oeuvre),date (gravée, sur l'oeuvre),inscription (gravée, sur l'oeuvre, latin) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |