IM53003658 - ciboire Historique : Ciboire dont la coupe et le couvercle ont été réalisés par les orfèvres parisiens Louis et Arthur Demarquet entre le 7 février 1868, date d'insculpation de leur poinçon et le 6 février 1890, date de son biffage. La tiges et le pied sont rapportés. Description : Ciboire dont la coupe et le couvercle sont en argent doré. La tige et le pied sont en métal doré. La coupe est large et ferme par un couvercle bombé dont l'ombilic est surmonté d'une croix. Elle est vissée sur une tige très courte coupée par un noeud cylindrique et légèrement bombé. Le pied est hémisphérique. Le décor du couvercle est gravé. Précision(s) sur le décor représenté : La bordure de la coupe et du couvercle est soulignée d'un filet perlé. Le dessus du couvercle est gravé d'une frise à rinceaux floraux. Ceux-ci sont stylisés. Dimension(s) : h = 16,2,la = 13,5 Précision(s) sur les dimensions : largeur de la coupe. Inscription(s) : poinçon de fabricant,garantie gros ouvrages 1er titre Paris 1838-1973 Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003669 - les bateaux-lavoirs Historique : Sous le Second Empire, la municipalité lavalloise entreprend la construction de quais destinés à assainir la ville par l'éradication des inondations et la disparition des vieilles maisons sur pilotis. Ces quais, en empêchant l'accès direct à la Mayenne, font cependant disparaître les arrivoirs qui servaient de lavoirs et d'abreuvoirs. D'où l'idée de mettre en place des établissements flottants : les bateaux-lavoirs. Ainsi, à partir de 1860, une flottille importante dont l'existence sera bientôt confirmée par arrêté préfectoral voit le jour. Trois types de bateaux-lavoirs se sont succédés à Laval : simples barques lavandières d'origine locale, bateaux de lavage à un seul niveau de même provenance et parfois complétés d'une buanderie sur rive puis, vers 1865, grandes embarcations à deux ponts comme le Saint-Julien et le Saint-Yves. Si les bateaux à un seul pont étaient construits à Laval (à La Fournière, dans le quartier d'Avesnières), les coques à fond plat des bateaux à étage étaient réalisées à Angers d'où elles étaient acheminées jusqu'à Laval par la rivière en empruntant les écluses. L'installation des superstructures et leur aménagement intérieur se faisaient sur place. Avant tout lieux de travail, les bateaux à deux niveaux servaient également de logement aux buandiers et à leurs familles qui occupaient les pièces situées aux extrémités des ponts supérieurs. Un cérémonial précis rythmait le travail sur les bateaux-lavoirs. L'essentiel de la clientèle se rendait dès le lundi matin aux bateaux afin d'y laver le linge. Jusqu'au mercredi, le buandier se chargeait de faire bouillir la lessive. A partir du jeudi, les laveuses se consacraient aux travaux de blanchisserie c'est-à-dire au ramassage et au pliage du linge, à la mise en paquets, aux livraisons, etc. La semaine s'achevait par l'entretien et la préparation du bateau pour le lundi suivant. Trois catégories de femmes venaient aux bateaux-lavoirs. Ainsi, les ménagères les fréquentaient pour laver leur propre linge. Elles y côtoyaient des femmes dont c'était le métier : les employées des buandiers et les laveuses professionnelles installées à leur compte. Les clientes avaient libre accès aux planches à laver et autres accessoires de blanchisserie. A l'inverse, celles qui souhaitaient faire bouillir leur linge ou l'essorer devaient verser une somme proportionnelle au nombre de pièces traitées. Chaque bateau pouvait accueillir jusqu'à une quarantaine de laveuses, ce qui en faisait des lieux de vie très animés. Dans les années 1960, l'arrivée de la machine à laver et la volonté des préfets de supprimer ces établissements inesthétiques et polluants vont compromettre l'existence des bateaux-lavoirs. Suite aux destructions commandées et aux nombreuses pertes liées aux crues de la rivière, le Saint-Julien et le Saint-Yves deviennent en 1982 les deux derniers témoins d'une flottille de vingt-deux bateaux en 1904 (dix en amont et en aval du viaduc, huit en aval du Vieux-Pont et quatre en aval du pont d'Avesnières). Précision(s) sur le décor représenté : HASH(0x3b6e660) Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2012 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003722 - ciboire Historique : Ciboire réalisé par les orfèvres parisiens Louis et Arthur Demarquet entre le 7 février 1868, date d'insculpation de leur poinçon et le 6 février 1890, date de son biffage. Description : Ciboire en argent au décor partiellement gravé. La coupe posée sur une tige très courte ferme par un couvercle légèrement bombé dont l'ombilic était surmonté d'une croix. Le pied à ressauts est polylobé. Précision(s) sur le décor représenté : La bordure du pied, de la coupe et du couvercle sont perlées. Le couvercle est gravé d'épis de blé et de pampres. Ce motif se répète sur le dessus du pied qui reçoit également trois médaillons renfermant chacun une scène biblique : La rencontre d'Abraham et de Melchisédec, La Samaritaine au puits, la Multiplication des pains. Une frise à rinceaux et une autre tréflée constituent le décor de la coupe. Dimension(s) : h = 18,la = 14,3 Précision(s) sur les dimensions : Hauteur sans la croix. Inscription(s) : poinçon de fabricant,garantie gros ouvrage 1er titre Paris 1838-1973 Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2016 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003725 - ciboire Historique : Ciboire réalisé par les orfèvres parisiens Louis et Arthur Demarquet entre le 7 février 1868, date d'insculpation de leur poinçon et le 6 février 1890, date de son biffage. Description : Ciboire en argent reposant sur un pied hémisphérique. La partie supérieure de celui-ci se prolonge pour former la tige coupée par un noeud cylindrique et aplati. La coupe est large et ferme par un couvercle bombé dont l'ombilic est surmonté d'une croix. Précision(s) sur le décor représenté : Hormis la croix végétalisée et les filets perlés, le ciboire est dépourvu de décor. Dimension(s) : h = 32,la = 14,2 Inscription(s) : poinçon de fabricant,garantie gros ouvrage 1er titre Paris 1838-1973 Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2016 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003727 - ciboire Historique : Ciboire réalisé à la fin du 19e siècle par un fabricant orfèvre qui n'a pu être identifié. Description : Ciboire en argent doré reposant sur un pied polylobé à ressauts. La partie supérieure de celui-ci se prolonge pour former la tige. La coupe est large et ferme par un couvercle très plat dont l'élément de préhension est constitué par une boule. Précision(s) sur le décor représenté : Le dessus du pied est orné d'une frise tréflée et de nervures se prolongeant sur la tige. Dimension(s) : h = 16,5,la = 14,5 Précision(s) sur les dimensions : largeur du pied. Inscription(s) : poinçon de fabricant,garantie gros ouvrage 1er titre Paris 1838-1973 Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2016 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |