IA53000050 - prieuré de bénédictins Saint-Martin 20 vues Historique : Le prieuré qui dépendait de l'abbaye Saint-Martin de Tours, a été fondé vers 1050 par Guy 1er de Laval. L'église qui a été construite dans la seconde moitié du 11e siècle fermait l'un des côtés d'une cour carrée entourée de bâtiments conventuels. Au 15e siècle les bâtiments subissent quelques remaniements : percement de nouvelles fenêtres dans les murs sud de la nef et du transept, réfection de la voûte d'ogive du carré du transept et reconstruction du logis prioral. Ce dernier est agrandit vers 1720 pour le prieur Daniel Bonnenfant de Brivezac. Fermée en 1791, l'église servit de caserne puis de magasin jusqu'à son acquisition par le chanoine le Segrétain en 1879. Celui-ci entreprend de la transformer en aumônerie militaire et de la remanier : la tour du transept est couronnée de merlons et de créneaux en 1895. Ces rajouts sont supprimés en 1995. Aujourd'hui, l'église est désaffectée au culte. Description : L'édifice de style roman a été construit en grès clair de petit appareil et grès roussard de gros appareil pour les contreforts, les chaînes d'angle et les ouvertures. La nef unique était autrefois flanquée de contreforts dont on distingue les arrachements à l'extérieur. 5 fenêtres en plein-cintre ébrasées vers l'intérieur subsistent au nord, tandis que le mur sud présente des baies en arc brisé. La nef vient buter sur une croisée plus étroite. De part et d'autre de l'arcade centrale, deux passages latéraux de type "Berrichons" donnent accès aux bras du transept. Sur ces derniers s'ouvrent des chapelles orientées. Elles encadrent un sanctuaire composé d'une travée droite et d'une abside rétrécie. Autrefois situé sur la façade occidentale, le portail fut remonté, peut être au 18e siècle, dans le mur nord de la nef. Taillé dans le granite, il présente une voussure en plein-cintre formée de 3 rouleaux qui possèdent chacun une moulure au décor particulier, témoignage de l'influence normande. Dalles de verre par Gabriel Loire de Chartres réalisés en 1951. Celle de la baie axiale de l'abside représente l'acte de charité pour lequel saint Martin est le plus connu. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : grès, moellon Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Protection MH : Eglise Saint-Martin (ancienne), y compris les peintures murales (cad. CL 323) : classement par arrêté du 11 décembre 1979. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000670 - immeuble à logements et café dit Grand Café de l'Ouest 1 vue Historique : Immeuble construit au début du 19e siècle suite au percement de la grande traverse est-ouest en 1804. Description : Immeuble de style néo-classique construit à l'angle de la rue de la Paix et du quai Béâtrix-de-Gâvre. Son gros-oeuvre était en moellons enduits et l'entourage de ses ouvertures en pierre de taille de calcaire. Son rez-de-chaussée et son premier étage étaient occupés par le Grand Café de l'ouest. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : rez-de-chaussée,3 étages carrés État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |
IA53000062 - orphelinat-école du Sacré-Coeur, puis petit séminaire, puis foyer Saint-André, actuellement maison du diocèse 1 vue Historique : L'orphelinat primitif est fondé en 1835 dans une maison appelée Nazareth et située Carrefour-aux-Toiles. Il accueille alors jusqu'à leur majorité des jeunes filles sans famille. En 1841, l'établissement est transféré dans une propriété du 10, rue d'Avesnières achetée par mademoiselle d'Aubert de Loresse au pensionnat des Dames du Sacré-Coeur de Jésus (actuel Lycée privé d'Avesnières). Au milieu du 19e siècle, l'orphelinat se compose de 65 personnes : 4 dames, 7 maîtresses, 3 domestiques et 51 enfants. La chapelle, qui figure sur le cadastre de 1839, est bénite le 2 octobre 1841. L'établissement de bienfaisance est ensuite transformé en petit séminaire qui fonctionnera jusque dans les années 1960 : la chapelle est désaffectée au culte en 1966. En 1970, il devient un foyer d'hébergement pour lycéens : le foyer Saint-André. En 1989, à l'initiative de Monseigneur Louis-Marie Billé, il est remplacé par la Maison du diocèse. A partir de 2012, l'institution fait l'objet de travaux de restauration et d'agrandissements conduits par l'architecte lavalloise Nathalie Chardon. Date(s) de réalisation : 2012 Description : La chapelle, de style néoclassique, a été partiellement remaniée en 1949 : son choeur a été reconstruit en béton et ses cinq baies en plein-cintre ont été dotées de dalles de verre de Gabriel Loire. Celles-ci semblent avoir remplacé des vitraux du peintre-verrier lavallois Auguste Alleaume. La façade occidentale (la chapelle n'est pas orientée) est sommée d'un fronton triangulaire. Après sa désaffection au culte en 1966, le sanctuaire accueille une partie des réserves de la bibliothèque diocésaine et les ouvrages de l'ancien grand séminaire. En 2014, il est entièrement rénové et de nouveau affecté au culte. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau,sous-sol,3 étages carrés Précision(s) sur le décor représenté : La baie d'axe du chevet est fermée par une dalle de verre représentant la croix. Les quatre autres représentent le Tétramorphe : aigle de saint Jean, boeuf de saint Luc, homme de saint Matthieu et lion de saint Marc. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000064 - collège Saint-Etienne, dit Collège de Laval 1 vue Historique : Le chapitre de Sainte-Marie (Saint-Tugal au 15e siècle) avait obtenu dès la fin du 12e siècle le privilège du gouvernement des écoles à Laval. Située sur la place du château, la grande école comptait plus de 300 élèves au début du 16e siècle. Cependant en 1582, les habitants de la ville se portèrent acquéreurs de deux maisons adjacentes dans la rue Renaise, dans l'intention d'y transférer l'école de la place du château. Les chanoines firent construire, autour de ces 2 maisons, de nouveaux bâtiments et notamment une chapelle, réalisée de 1585 à 1587. En 1793, le collège était transféré dans l'ancien couvent des Ursulines (aujourd'hui lycée Ambroise Paré). Le bâtiment sur rue a été reconstruit dans la première moitié du 19e siècle. Du collège primitif il ne subsiste actuellement que la chapelle. Date(s) de réalisation : 1585 Description : Le pignon de la chapelle présente, au-dessous d'une niche abritant la Vierge, une ouverture (bouchée) en plein-cintre et en calcaire. Elle surmonte une autre ouverture plus petite, à linteau droit, avec meneau de pierre et chanfrein. Le gros-oeuvre du bâtiment sur rue est en moellons enduits, l'entourage des baies, les bandeaux et la corniche sont en pierre de taille de calcaire. Les garde-corps en métal portent un décor de flèches. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble État de conservation : vestiges Précision(s) sur le décor représenté : La baie du pignon de la chapelle était fermée d'une verrière à bornes aujourd'hui disparue. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000075 - manoir de Haute-Follie, puis pensionnat de Haute-Follis, actuellement lycée privé Haute-Follis 1 vue Historique : Au début du 17e siècle, Haute-Follie (est-ce une allusion aux hauts feuillages qui couronnaient l'édifice ?) est un manoir seigneurial appartenant aux Marest. Il demeure dans cette riche famille de marchands de toile jusqu'en 1745, date de son achat par Georges de Montecler. En 1804, la propriété est cèdée par acte sous seing privé à la mère Henriette Aymer de la Chevalerie, fondatrice avec l'abbé Pierre Coudrin de la congrégation des Sacrés-Coeurs de Picpus. Des soeurs de la compagnie arrivent la même année au manoir et ouvrent un pensionnat. C'est à cette époque que Haute-Follie devient, par peur chimérique, Haute-Follis. Dans la première moitié du 19e siècle, l'architecte Pierre-Aimé Renous construit une chapelle bénite par Monseigneur Bouvier en avril 1838. Auguste Alleaume, peintre-verrier lavallois en réalise la vitrerie (mention dans son livre de caisse). Plusieurs bâtiments sont ajoutés dans la seconde moitié du 19e siècle. Date(s) de réalisation : 1838 Description : L'inventaire après décès de Louis François Marest, conseiller au parlement de Bretagne mort en 1740, fait du manoir la description suivante : "Une grande cour au devant de la dite maison, plusieurs édifices du côté de l'orient servant de chambre aux garçons, aux jardiniers, d'enclos à volailles, d'écurie, deux tourelles aux deux coins de la dite cour, allée en herbe bordée de jeunes arbustes, qui conduit de la porte de la clôture du chemin pour monter à la dite cour, jardin derrière la maison, et a l'orient et midy, une prairie dans laquelle une allée de charmille en joignant de la maison et jardin et une rabine au milieu de la prairie plantée au centre de plusieurs artes, un pressoir au bout de la dite prairie côté nord, un portail ouvrant la dite prairie à l'orient près d'une maison a joignant et donnant sur le faubourg". D'après l'abbé Angot, le manoir d'origine est un bâtiment long de 50 mètres avec pavillon à chaque extrémité et tour d'escalier au nord. L'architecture de la chapelle est néo-classique. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000091 - hôtel actuellement évêché 3 vues Historique : Hôtel particulier probablement construit pour monsieur de Hercé dans la première moitié du 19e siècle et plus précisément avant 1839, puisqu'il figure sur le cadastre napoléonien. Il présente de fortes analogies avec l'hôtel Farcy de Pontfarcy (25, rue du Douanier Rousseau), construit peu de temps après (vers 1845). La demeure achetée par l'Eglise à la famille Waresquiel en 1908, a été aménagée pour servir d'évêché. Une chapelle a notamment été construite peu après, dans les jardins de l'ancien hôtel particulier. Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Les ouvertures à fasces, les bandeaux séparant les niveaux, l'entablement à modillons, les chaînes d'angle harpées, ainsi que les jambages à bossages qui soulignent la travée centrale en légère saillie, sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1995 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000101 - blanchisserie le Grand Dôme 3 vues Historique : Au 17e siècle, le Grand Dôme est une lavanderie ou blanchisserie située sur la commune de Changé. Elle est alors la propriété de François Delaporte (ou de la Porte) qui, avant de reprendre l'affaire familiale à l'âge de quarante ans, avait occupé plusieurs postes dans les consulats français du Levant. Chancelier à Candie en Crète puis au Caire, il avait achevé sa carrière comme "vice-consul de la nation française" à Rosette, en Egypte. En 1701, la blanchisserie c'est-à-dire la maison de maître, le pré et la lavanderie avec "les arrivouers et les dépendances" sont vendus à André-Louis-Joseph Lasnier, sieur du Plessis et prêtre qui fait bâtir une chapelle. L'établissement devient ensuite la propriété de Monsieur Frin puis du négociant Jean Georget avant d'appartenir au 19e siècle aux frères Joseph et Alphonse Le Segretain qui reconstruisent entièrement la maison de maître. Lors des bombardements du viaduc en 1944, les bâtiments situés le long de la voie de chemin de fer à savoir, la maison, la chapelle, l'orangerie et la volaillerie sont totalement détruits. La famille Devé en était alors propriétaire. De la propriété d'origine séparée en deux parcelles après la guerre, il ne subsiste aujourd'hui qu'une demeure (étudiée) achetée par le peintre-verrier Auguste Alleaume en 1898 ainsi qu'une construction qui, au 18e siècle, était peut-être une écurie. Description : En 1735, le pré d'étendage du Grand Dôme "alignait 4000 pieux vieux et neufs". Au moment de sa destruction en 1944, la maison de maître était constituée d'un corps central flanqué de deux pavillons percés de fenêtres à croisillons. Les murs étaient couronnés d'une corniche à denticules. D'après le plan de la propriété réalisé par le dessinateur amateur Félix Désille, l'espace situé entre les deux pavillons était occupé par une véranda à laquelle on accèdait du jardin par un escalier en fer-à-cheval. Dans son ouvrage "Recherches sur Changé-les-Laval" paru en 1882, le chanoine Louis Marie François Guiller fait une brève description de la chapelle : "La chapelle du Dôme n'offre rien de remarquable. Sa forme est absidiale, à pans coupés. On y voit deux statues, celles de saint Louis et de saint Joseph. Le tableau, placé au dessus de l'autel, représente la Naissance de Notre-Seigneur,deux autres, l'Adoration des Mages et la Présentation. Dans le mur, à droite en entrant, c'est-à-dire du côté de l'épître, existe une piscine. Nous n'avons pu découvrir à quel saint elle était dédiée". La chapelle renfermait également un bas-relief du Baptême du Christ (étudié). Celui-ci se trouve aujourd'hui à la cathédrale. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Bureau Arnaud,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000102 - hôtel Historique : Hôtel particulier construit entre 1808 (date d'un plan sur lequel il ne figure pas) et 1839 (date du cadastre napoléonien sur lequel il figure). La demeure est rehaussée vers 1842 pour Paul Berset. Description : Le gros-oeuvre de l'édifice est en moellons enduits, les ouvertures, la corniche, les pilastres d'angle et de la façade sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage en surcroît Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000419 - moulin à farine et à foulon du Grand Bootz 12 vues Historique : Construit sur la rive droite de la Mayenne, le moulin est donné au prieuré de Saint-Martin au 11e siècle. Au début du 18e siècle, deux moulins à farine et à foulon sont attestés. Le bâtiment actuel semble avoir été totalement reconstruit en 1852 (date portée). En 1858, il est doté de deux roues hydrauliques actionnant six paires de meules. En 1902, une turbine est substituée à la roue du coursier de large. Les dépendances datent de la fin du 19e siècle ou du début du 20e. Date(s) de réalisation : 1852 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 ; 2011 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000419 - moulin à farine et à foulon du Grand Bootz 12 vues Historique : Construit sur la rive droite de la Mayenne, le moulin est donné au prieuré de Saint-Martin au 11e siècle. Au début du 18e siècle, deux moulins à farine et à foulon sont attestés. Le bâtiment actuel semble avoir été totalement reconstruit en 1852 (date portée). En 1858, il est doté de deux roues hydrauliques actionnant six paires de meules. En 1902, une turbine est substituée à la roue du coursier de large. Les dépendances datent de la fin du 19e siècle ou du début du 20e. Date(s) de réalisation : 1852 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IM53000216 - fonts baptismaux 2 vues Historique : La forme du pied balustre et la cuve ovale à godrons permettent d'attribuer cette oeuvre au début du 18e siècle. Le couvercle en cuivre a été refait au 19e siècle. Description : marbre de Saint-Berthevin Précision(s) sur le décor représenté : Cuve à trois cavités, deux grandes et une petite. Dimension(s) : h = 145,5,l = 100,la = 74 Précision(s) sur les dimensions : cuve : h = 95.5. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1987 Copyright : (c) Inventaire général, 1987 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000242 - triptyque : saint Jean-Baptiste 5 vues Historique : Les éléments du triptyque furent retrouvés encastrés séparément dans les boiseries du 17e siècle garnissant le pourtour du choeur. Ils furent restaurés et rassemblés en 1881 par l'atelier parisien de M. Haro, l'encadrement d'ébène est de cette période. Le triptyque fut attribué au peintre Hollandais Pieter Aertsen (1507-1575), toutefois le style de l'oeuvre et une datation plus précoce dans le 16e siècle semblent démentir cette paternité. Décor représenté : figure biblique(saint Jean : feu, personnage, soufflet, saint Jean-Baptiste : prédication, personnage, fond de paysage, baptême du Christ : Christ, saint Jean-Baptiste, Dieu le Père, nuée, fond de paysage, décollation : saint Jean-Baptiste, tête, bourreau, Salomé, personnage, décor d'architecture) Précision(s) sur le décor représenté : Dans le tableau central, le bourreau pose la tête de Jean-Baptiste sur un plateau que tient une Salomé richement vêtue, dans le fond autour d'une table se tiennent Hérode et Hérodiade. Le triptyque fermé représente saint Jean, dans une cuve d'huile bouillante entourée de flammes. Dimension(s) : h = 196,l = 142 Précision(s) sur les dimensions : avec les deux panneaux ouverts : l = 248. Inscription(s) : inscription(non identifiée) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000261 - calice 1 vue Historique : Calice (N° 2) réalisé entre 1819 et 1838 par un orfèvre parisien qui n'a pu être identifié. Comme l'indique l'inscription sur la base, en 1925 il appartenait à un certain A. Pacchiano. Il fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Calice en argent doré. Il repose sur un pied hémisphérique au dessus légèrement bombé. La tige de plan circulaire est coupée par un noeud ovoïde placé entre deux bagues et deux collerettes. La coupe droite est ceinte d'une fausse-coupe repercée au rebord évasé. Le décor est repoussé, ciselé et martelé. Décor représenté : ornementation (palmes, fleurs, ove, canaux), angelot, foi, espérance, charité, Les Instruments de la Passion, vigne, blé, roseau, Christ en croix, figure biblique (sainte Marie-Madeleine), figure biblique (saint Pierre : en buste), figure biblique (saint Benoît : en buste) Précision(s) sur le décor représenté : La base en cavet renversé du pied est ornée d'angelots posés sur des nuées à gloires marginales. Chaque motif est séparé par deux palmes croisées et nouées d'un ruban. La partie bombée accueille un décor combinant motifs floraux involutés, médaillons à vertus théologales (foi, espérance, charité) et instruments de la Passion (croix drapée, clous inscrits dans une couronne d'épines, colonne, échelle, fouet et roseau). Les deux collerettes sont décorées d'une alternance d'oves circulaires et allongés. Le noeud se pare de canaux sur le culot et de trois médaillons ovales renfermant des angelots sur la partie supérieure. Une vigne avec ses grappes, des épis de blé et des roseaux s'intercalent entre les trois médaillons. La fausse-coupe présente trois médaillons ovales accueillant sainte Marie-Madeleine et le Christ en croix, le buste de saint Pierre (de face) et celui de saint Benoît. Les figures sont encadrées d'un décor floral et végétal. Dimension(s) : h = 29,5,d = 16,1 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 9,6. Inscription(s) : inscription (gravée, sur l'oeuvre, français),grosse garantie Paris 1819-1838,1er titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000262 - calice et patène 1 vue Historique : Calice (N° 3) et patène (N° 3 bis) réalisés par Louis Loque, orfèvre parisien, dont le poinçon fut en service de 1821 à 1831. L'ensemble fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Calice et patène en argent doré. Le décor du calice est repoussé et ciselé. Celui de la patène est gravé. Le calice repose sur un pied hémisphérique dont la base est en cavet renversé et le dessus bombé. La tige de plan circulaire est coupée par un noeud à profil piriforme placé entre deux bagues et deux collerettes. La coupe droite est ceinte d'une fausse-coupe et son rebord est évasé. Décor représenté : ornementation (canaux, rai de coeur, médaillon, oves, feuilles, feuilles d'eau, fleurs), raisin, blé, roseau, scène biblique (Jésus présenté au peuple), figure biblique (Christ en croix), figure biblique (sainte Marie-Madeleine), figure biblique (saint Pierre), figure biblique (Christ), figure biblique (Vierge), la couronne d'épines, I.H.S., croix, coeur : clous Précision(s) sur le décor représenté : La base du pied du calice est ornée de canaux. La partie bombée est délimitée par une galerie de rais de coeurs. Le dessus se pare de trois médaillons ovales alternant avec des grappes de raisin, des épis de blé et des roseaux. Les médaillons représentent Jésus présenté au peuple (Ecce Homo) et le Christ en croix avec sainte Marie-Madeleine et saint Pierre. Les collerettes de la tiges sont décorées d'oves circulaires et allongés. Le noeud présente un décor composé de feuilles, de feuilles d'eau, de fleurs à quatre pétales et de cartouches involutés renfermant des grappes de raisin, des épis de blé et des roseaux. Le dessous de la fausse-coupe est composé de canaux ou de feuilles de marguerite stylisées. Le reste du décor consiste en médaillons ovales à l'effigie du Christ, de la Vierge et de saint Joseph. Les médaillons sonrt séparés par des grappes de raisin, des épis de blé et des roseaux. Le disque central de la patène est gravé d'une couronne d'épines entourant l'I.H.S. placé entre une croix pattée et un coeur percé de trois clous en éventail. Dimension(s) : h = 30,d = 15 Précision(s) sur les dimensions : coupe : h = 9,2,patène : d = 15,4. Inscription(s) : poinçon de fabricant,grosse garantie Paris 1819-1838,1er titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000278 - calice et patène 4 vues Historique : Calice (N° 19) réalisé par l'orfèvre parisien Jean-François Mezard entre 1809 et 1819 (daté par poinçon). Patène (N° 20) réalisée par Louis Loque, autre orfèvre parisien, entre 1821 et 1831, dates de la mise en service de son poinçon. Le calice a appartenu à la communauté des religieuses hospitalières de Saint-Joseph (hôpital de Laval). Propriété d'un établissement public (l'hôpital de Laval ?), l'ensemble a fait l'objet d'un dépôt à la cathédrale et fait partie de son trésor. Description : Calice et patène en argent doré. Le décor du calice est repoussé et ciselé. Celui de la patène est gravé. Le calice repose sur sur un pied circualire à cavet renversé et au dessus bombé. La tige est courte et dotée d'un noeud ovoïde placé au dessus d'une colerette. La coupe haute et étroite à bordure évasée est habillée d'une fausse-coupe. Décor représenté : ornementation (rosaces, perles, feuilles, feuilles d'eau), figure biblique (Christ en croix), pampres, blé, roseau, figure biblique (Christ : en buste), figure biblique (Immaculée conception), figure biblique (saint Benoît), la couronne d'épines, I.H.S., croix, coeur, clous Précision(s) sur le décor représenté : Le cavet du pied du calice est orné de bandes unies entrecoupées de rosaces. Le dessus présente un décor composé d'un médaillon ovale contenant le Christ en croix et de cinq étroits cartouches rayonnants enserrant des pampres et des épis de blé retombants. La colerette est ciselée de perles entrelacées. Le noeud se pare de cartouches à pampres, épis de blé et roseaux feuillus sommés de feuilles d'eau retombantes. La fausse-coupe est décorée de trois hauts cartouches à pampres intercalés entre trois médaillons ovales cernés d'épis de blé. Ils renferment les effigies du Christ avec l'inscription IESU FILI DEI VIVI, de l'Immaculée conception et de saint Benoît accompagné de l'inscription SANCTE BENEDICTE. La face externe de la patène est gravée d'une couronne d'épines entourant l'I.H.S. placé entre une croix en gloire et un coeur sommé de trois clous en éventail. Dimension(s) : h = 24,5,d = 14,4 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 9,patène : d = 15,7. Inscription(s) : poinçon de fabricant,1er titre Paris 1809-1819,poinçon d'association des orfèvres de Paris,moyenne garantie Paris 1809-1819,1er titre Paris 1819-1838,grosse garantie Paris 1819-1838,inscription donnant l'identité du modèle (latin). Statut de la propriété : propriété d'un établissement public Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000281 - coffret aux saintes huiles 1 vue Historique : Coffret aux saintes huiles (N° 23) réalisé entre 1836 et 1845 par le potier d'étain castrogontérien Jean-Baptiste Bremontier. Il a appartenu à l'abbé Gousse de Lalande qui fut curé à Saint-Julien-de l'Hommel aux dates ci-dessus. Propriété de la commune de Fromentières, il a fait l'objet d'un dépôt à la cathédrale et fait partie de son trésor. Matériau(x) et technique(s) : étain Dimension(s) : h = 11,5,l = 12,5,la = 7,2 Inscription(s) : inscription (gravée, sur l'oeuvre, français),inscription (gravée, sur l'oeuvre, latin),poinçon de potier d'étain Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1989 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000286 - calice et patène 1 vue Historique : Calice (N° 29) et patène (N° 29 bis) réalisés par l'orfèvre parisien Thierry Alexandre entre 1823, date de la mise en service de son poinçon de fabricant et 1838, date des poinçons de titre. L'ensemble fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Calice en argent doré (partiellement pour le calice). Le décor du calice est repoussé ou estampé et ciselé. Celui de la patène est gravé. Le calice repose sur un pied circulaire à cavet renversé (?) et dessus bombé. La haute tige est coupée par un noeud balustre placé entre deux collerettes. La coupe est élancée et présente un bord évasé. Elle est dépourvue de fausse-coupe. Décor représenté : ornementation (rosaces, rai de coeur, lierre, ove, perles, feuilles d'eau), croix, pampre, blé, la Couronne d'épines, I.H.S., coeur, sang, clous Précision(s) sur le décor représenté : Le cavet du pied du calice présente un décor composé de bandes unies entrecoupées de rosaces. Un cordon à rais de coeurs délimite la bordure de la partie bombée. Celle-ci est ornée de trois cartouches profilés en lyres enserrant une croix en gloire, une pampre et des épis de blé retombants. Des branchages de lierre très aérés s'insèrent entre les cartouches. Les collerettes sont ciselées d'oves entrelacés. Celle située à la base de la tige est doublée d'un tore à lignes obliques perlées. Le culot du noeud se pare de feuilles d'eau montantes et la partie supérieure de feuilles retombantes. Le revers de la patène est gravé d'une couronne d'épines accueillant l'I.H.S.. Celui-ci est placé entre une croix et un coeur en gloire percé de trois clous et saignant. Dimension(s) : h = 28,9,d = 14,2 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 9,1,patène : d = 14,8. Inscription(s) : poinçon de maître,grosse garantie Paris 1819-1838,1er titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000287 - calice 4 vues Historique : Calice (N° 30) réalisé entre 1819 et 1838 par un orfèvre parisen qui n'a pu être identifié. Il fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Calice en argent partiellement doré. Il repose sur un pied hémisphérique dont le dessus est fortement bombé. La tige est coupée par un noeud de profil piriforme allongé placé entre deux collerettes et deux bagues. La coupe droite est habillée d'une fausse-coupe et son rebord est évasé. Le décor est martelé, repoussé et ciselé. Décor représenté : ornementation (fleurons, palmes, ruban, médaillon, rai de coeur, feuilles, oves, rayon, canaux), figure biblique (Immaculée conception), figure biblique (saint Pierre : en buste), figure (saint Benoît : en buste), figure biblique (Christ : en buste), figure biblique (Vierge : en buste), figure biblique (saint Joseph : en buste), croix, cadre urbain, blé, roseau, pampre Précision(s) sur le décor représenté : La base en cavet renversé du pied est orné de trois fleurons séparés par deux palmes croisées nouées d'un ruban. La partie bombée accueille trois médaillons ovales alternant avec une croix placée devant une muraille, des épis de blé et une pampre. Les médaillons renferment une représentation de l'Immaculée conception, le buste de saint Pierre et celui de saint Benoît. Les deux parties du pied sont délimitées par une frise de rai de coeur. La base du noeud se couvre de feuilles ascendantes sommées d'épis de blé, de roseaux et d'une pampre. Les collerettes sont ornées d'oves alternativement ronds et allongés. Sur la fausse-coupe trois médaillons ovales prennent place entre trois cartouches accueillant des épis de blé, des roseaux et une pampre. Les médaillons contiennent les bustes du Christ, de la Vierge et de saint Joseph. Le dessous de la fausse-coupe accueille un décor rayonnant composé d'une alternance de canaux et de feuilles. Dimension(s) : h = 31,2,d = 15,1 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 9,4. Inscription(s) : poinçon de maître,grosse garantie Paris 1819-1838,1er titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000301 - reliquaire de Saint Yomède 1 vue Historique : Ce reliquaire contient un fragment d'os crânien de saint Yomède, saint dont les reliques "inventées" en 1842, furent octroyées en 1843 par Rome à l'église de la Trinité de Laval. Si la plupart de ces ossements se trouvent dans une châsse placée sous un autel consacré au saint, un fragment de ceux-ci fait l'objet d'un authentique de 1842 constatant son inclusion dans un reliquaire argenté muni d'une lunule ovale. Il s'agit, selon toute probabilité, du reliquaire objet de la présente fiche. Mais doit-on pour autant dater de la première moitié du 19e siècle, ce reliquaire qui paraît de style plus ancien et dont le médaillon est disproportionn par rapport à la relique qu'elle abrite ? Description : Reliquaire en bronze argenté. Il repose sur un socle rectangulaire à pieds d'angle débordants. La tige est dotée d'un noeud en forme d'urne sommée d'une collerette. La monstrance accueille une lunette vitrée au centre de laquelle apparaît le médaillon contenant la relique : un fragment d'os cranien. Celle-ci est identifiée par une étiquette manuscrite. Précision(s) sur le décor représenté : Les extrémités des pieds sont amortis par des boules. La base du socle et son couronnement sont ornés d'une frise de feuilles. La tranche et le dessus de la collerette sont cannelées. La monstrance est encadrée de deux palmes croisées aboutissant à un grand chrisme axial. Dimension(s) : h = 30,la = 11.5,pr = 8 Inscription(s) : inscription (manuscrite, sur étiquette, latin) Statut de la propriété : propriété d'une association Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000303 - patène 1 vue Historique : Patène(N° 44) réalisée entre 1819 et 1838 par un orfèvre parisien qui n'a pu être identifié. Elle devait former un ensemble avec le calice N° 30. Elle fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Patène en argent doré dont l'umbo de la fece externe présente des motifs gravés. Précision(s) sur le décor représenté : Le disque central est gravé d'une couronne d'épines renfermant l'I.H.S. placé entre une croix pattée et un coeur percé de trois clous. Dimension(s) : d = 15,1 Inscription(s) : poinçon de fabricant,grosse garantie Paris 1819-1838,1er titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000305 - calice 8 vues Historique : Calice (N° 46) réalisé entre 1823 et 1838 par l'orfèvre parisien Alexandre Thierry. Il fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Calice en argent partiellement doré. Il repose sur un pied hémisphérique dont le dessus est fortement bombé. La tige est coupée par un noeud ovoïde placé entre deux collerettes. La coupe droite est habillée d'une fausse-coupe et son rebord est évasé. Le décor est martelé, repoussé, ciselé et ajouré. Décor représenté : ornementation (canaux, médaillon, rai de coeur, cartouche, oves, ruban), paysage urbain, figure biblique (Christ bénissant), figure biblique (Immaculée conception), coeur, les vertus théologales, croix, blé, roseau Précision(s) sur le décor représenté : La base en cavet renversé du pied est orné d'une suite de canaux. La partie bombée accueille trois médaillons ovales alternant avec une croix placée devant une muraille, des épis de blé et une pampre. Les médaillons renferment deux coeurs enflammés et les figures du Christ enseignant et de l'Immaculée conception. Les deux parties du pied sont délimitées par une frise de rai de coeur. Le noeud est décoré de trois cartouches contenant une pampre, des épis de blé et des roseaux. Les collerettes sont ornées d'oves alternativement ronds et allongés. Sur la fausse-coupe, trois médaillons ovales sommés d'un noeud de ruban accueillent les vertus théologales : la foi (une femme tenant un calice sommé d'une hostie), l'espérance (une femme avec les mains jointes et l'ancre de Miséricorde) et la charité (une femme accompagné de quatre enfants). Les médaillons sont séparés par des cartouches à pampre, épis de blé et roseaux. Dimension(s) : h = 29,d = 15 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 9. Inscription(s) : poinçon de maître,grosse garantie Paris 1819-1838,1er titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000308 - calice 1 vue Historique : Calice (N° 49) réalisé dans la première moitié du 19e siècle. Son auteur n'a pu être authentifié. Il fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Calice en laiton partiellement doré. Il repose sur un pied hémisphérique à ressauts dont le dessus est doté d'un ombilic très saillant. La tige est coupée par un noeud ovoïde très allongé placé entre deux collerettes. La coupe droite est dépourvue de fausse-coupe et son rebord est évasé. Le décor concentré sur le pied et la tige est martelé, repoussé, gravé ou ciselé. Précision(s) sur le décor représenté : Le dessus du pied est gravé ou ciselé d'une croix en gloire plantée dans un sol fiché de trois clous. Son pourtour est orné d'oves et de perles entrelacées se répétant sur la partie supérieure du noeud dont le culot est ciselé de fleurs stylisées. L'ombilic est recouvert de feuilles retombantes. Dimension(s) : h = 27,d = 12,7 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 8,8. Inscription(s) : chiffre Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1989 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000309 - patène 1 vue Historique : Patène (N° 50) probablement réalisée entre 1819 et 1838 par l'orfèvre parisien Charles-Marie Guidée. Elle fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Patène en argent doré dont l'umbo de la face externe présente des motifs gravés. Précision(s) sur le décor représenté : Le disque central est gravé d'une couronne d'épine accueillant l'I.H.S. placé entre une croix pattée en gloire et un coeur percé de trois clous. Dimension(s) : d = 15,8 Inscription(s) : poinçon de fabricant,grosse garantie Paris 1819-1838,1er titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1989 Copyright : (c) Inventaire général, 1989 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000314 - encensoirs (2) 2 vues Historique : Encensoirs (N° 55 et 55 bis) probablement réalisés par l'orfèvre parisien Charles-Marie Guidée entre 1819 et 1838. Ils font partie du trésor de la cathédrale. Description : Paire d'encensoirs en argent au décor ciselé, gravé et ajouré. Les chaînettes et leurs coupelles d'attache sont en cuivre argenté. Ils reposent sur des pieds cylindriques supportant les panses peu profondes. Les couvercles galbés sont composés de deux niveaux. Pieds orné, foyers à trois motifs, et couvercles à haut galbe concave. Précision(s) sur le décor représenté : Les pieds sont soulignés d'entrelacs, d'oves et de perles. Les panses sont formées de canaux et de couronnements de demi-médaillons renfermant des moitiés de rosaces. Les tores qui séparent les deux parties des couvercles sont ciselés d'oves et de perles alternés. L'inférieur est accosté d'ailerons et orné de canaux en éventail. Le niveau supérieur accueille trois médaillons ovales à rosaces. Il est sommés d'une flamme. Dimension(s) : h = 29 Précision(s) sur les dimensions : panse : la = 15,pied : d = 8,8. Inscription(s) : poinçon de fabricant,grosse garantie Paris 1819-1838,1er titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000318 - ostensoir-soleil 1 vue Historique : Ostensoir-soleil (N° 59) réalisé par l'orfèvre parisien Louis Loque, entre 1821 et 1831, dates de la mise en service de son poinçon. Il fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Ostensoir-soleil en argent doré au décor martelé, repoussé et ciselé. Il repose sur une base rectangulaire à quatre pattes de lion rapportées. La partie supérieure de la base est dotée d'un socle en forme de tronc pyramidal à galbe concave. La tige, de plan circulaire, est pourvue d'une collerette et d'un noeud à profil piriforme. Elle est surmontée de la monstrance à oculus vitré dont le pourtour est souligné de trente-sept pierres de verre. Ce dernier occupe le centre d'une monture de laquelle partent les rayons d'une gloire. A cet ostensoir est associée une petite croix. Un dispostf permet de la fixer au sommet de la gloire de la monstrance. A l'origine, il s'agissait vraisemblablement d'une croix pectorale (étudiée : IM53000319). Décor représenté : ornementation (feuilles d'eau, fleurons, ruban, cartouche, godrons, feuilles), Agneau mystique (gloire, couché, croix, livre, sceau), scène biblique (Cène), vigne : cep, blé : gerbe, angelot, pampre, nuée, rayons lumineux Précision(s) sur le décor représenté : Le bandeau inférieur de la base est orné de feuilles d'eau tombantes. Il est surmonté d'un autre bandeau moins large ciselé de rubans croisés enfermant des fleurons. Les quatre faces du socle sont décorées de cartouches accueillant : sur l'avers, l'Agneau mystique en gloire couché sur la croix elle-même posée sur le Livre aux Sept Sceaux, au revers, la Cène et sur les côtés, un cep de vigne et une gerbe de blé. La collerette est finement godronnée. La base du noeud se pare de feuilles montantes. La partie intermédiaire présente un décor constitué d'une alternance d'angelots et de cartouches contenant des épis de blé et une pampre. La partie supérieure prend la forme d'une gerbe de blé sur laquelle est ligaturé, au recto et au verso, un cep de vigne. Les rayons de la gloire émergent d'une nuée dont la face antérieure est ponctuée de six angelots dont quatre sont jumelés. Dimension(s) : h = 99,la = 46 Précision(s) sur les dimensions : pied : la = 30,5, pr = 22,5. Inscription(s) : poinçon de fabricant,grosse garantie Paris 1819-1838,1er titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |