IA53000001 - chapelle, puis église paroissiale de la Trinité, actuellement cathédrale de la Sainte-Trinité 38 vues Historique : L'Eglise est édifiée en 1070 à l'initiative de l'abbaye de la Couture du Mans. Les murs de la nef et la voûte de type angevin sont exhaussés dans le quatrième quart du 12e siècle. Une nouvelle campagne de travaux débute dans la deuxième moitié du 15e siècle : la sacristie est d'abord construite en 1462, puis le porche de la rue des Curés vers 1465 et la façade ouest en 1483. Deux ans plus tard des travaux démarrent en vue de l'agrandissement du choeur. Au 16e siècle, entre 1517 et 1541, deux chapelles sont réalisées à l'angle nord-est de ce nouveau choeur et elles sont voûtées par Jamet Nepveu en 1541 c'est-à-dire au moment de la construction d'une troisième chapelle (à l'angle sud-est). Quelques années plus tard, entre 1549 et 1556, deux nouvelles chapelles sont édifiées sur le côté nord-est du choeur. Le bras gauche du transept est commencé en 1575 par le maître maçon Pierre Guillot. Interrompus par les Guerres de Religion, les travaux reprennent en 1595 et sont achevés en 1597 par Jean Guillot. Le grand escalier extérieur latéral qui le dessert est de 1734. Côté sud, le bras droit du transept et le collatéral droit du choeur ont été réalisés entre 1847 et 1850 par l'abbé Tournesac. Les travaux de construction de la sacristie actuelle datent de 1897 et sont les derniers agrandissements apportés à cet édifice. Les reconstructions en style roman de la façade sud et de la partie supérieure du clocher sont en effet réalisées en 1889 et en 1900 par les architectes Louis Formigé et Louis Garnier. Les piliers quadrangulaires de l'ancienne croisée romane qui obstruaient le choeur sont également remplacés par des colonnes cylindriques ne modifiant pas la surface au sol de l'édifice. Entre 1894 et 1933, le peintre-verrier Auguste Alleaume est intervenu à de nombreuses reprises à la cathédrale. Outre la réalisation des vitreries de la nef, il semble avoir restauré l'ensemble de celles déjà en place (étudiés). Description : Eglise primitive à passages dits bérrichons. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Protection MH : Cathédrale de la Trinité (cad. CI 244) : classement par liste de 1840 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000113 - hôtel Rousseau de Monfrand 2 vues Historique : Hôtel particulier construit au 17e siècle et agrandi dans la seconde moitié du 18e siècle. Le pavillon des communs dans la cour, semble avoir été réalisé au 17e siècle, hormis les fenêtres du rez-de-chaussée refaites au 18e siècle. Le général vendéen Louis-Marie de Lescure a été soigné dans cette demeure en 1793, comme le rappelle une plaque posée sur le mur. Description : Le gros oeuvre de l'hôtel est en moellons enduits. L'entourage des baies, le bandeau et la corniche sont en granite au rez-de-chaussée et en calcaire à l'étage. Les escaliers de distribution extérieurs (façade antérieure et postérieure) présentent une rampe en fer forgé avec les initiales R D. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage de soubassement,1 étage carré,étage de comble Protection MH : Façades et toitures de bâtiments principaux et des communs ; cheminée de la salle à manger, du salon et de la chambre de l'aile ouest au rez-de-chaussée et deux cheminées au premier étage de l'hôtel de Montfrand : inscription par arrêté du 21 septembre 1983. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000115 - hôtel Périer du Bignon, puis Nazareth, puis hospice, actuellement hôtel de tourisme et restaurant 68 vues Historique : Hôtel construit en 1777 pour Pierre Périer du Bignon, époux de Marie Félicité du Mans. En 1793, le sieur du Bignon est guillotiné et l'hôtel passe quelques années plus tard à Gabriel de la Broise, son petit-fils, puis aux Foucault de Laubinière (en 1817) et aux Duchemin de Vaubernier (en 1834). Ces derniers le conservent jusqu'en 1898, date à laquelle la propriété est cédée à une société civile religieuse qui y installe une école et un hospice portant le nom de Nazareth. La société civile de Sainte-Marie d'Evron chargée de l'administration de cette nouvelle institution (fondée par Louis Barré, curé de la cathédrale, en 1890) réalise, vers 1900, une chapelle contre le pignon ouest du corps de logis principal. Dans le même temps, elle entreprend le réaménagement de l'intérieur de l'ancien hôtel (principalement de son aile est). En 2010, les bâtiments sont reconvertis en hôtel-restaurant. Date(s) de réalisation : 1777 Description : Le gros-oeuvre de l'hôtel est en moellons enduits. Les chaînes, les bandeaux, la corniche, les entourages des baies et le fronton sont en calcaire au premier niveau et en granite au rez-de-chaussée. Au centre du corps de logis principal, l'escalier monumental est doté d'une rampe en fer forgé. Deux autres escaliers à balustres en bois desservent les ailes est et ouest. De nombreuses cheminées (toutes différentes), des boiseries, des parquets et des pavages en terre cuite subsistent dans certaines pièces de la demeure aux caves voûtées. Un petit bâtiment derrière l'aile ouest, abrite le magasin froid, parfois qualifié de "séchoir à gibier". C'est une petite pièce fraîche et aérée qui servait de garde-manger. Les armes de la famille Périer du Bignon sont les suivantes : écu chargé d'un chevron accompagné de trois poiriers, deux en chef, un en pointe, un oiseau béquetant le pied du troisième à dextre. Dans son livre "Histoire de Laval", Jacques Salbert fait mention d'un inventaire fournissant une description de la disposition de la propriété au moment de sa mise sous séquestre en 1794 : " On y compte deux vestibules, un grand salon meublé de dix-sept chaises, deux sofas et quatre fauteuils, ainsi que deux meubles d'angle, une pendule et un lustre à poulie,à côté une salle, cinq chambres, deux antichambres, dix cabinets, ces petites pièces à usages divers attenant aux pièces principales, une cuisine, un office, une boulangerie, une laverie, un magasin froid, pièce fraîche et aérée servant de garde-manger, trois mansardes, deux greniers, une fruiterie,dans les communs une remise, une sellerie, un grenier à foin, un bûcher, le tout couvrant cinq caves. L'ensemble entre cour et jardin est complété par un pavillon, une orangerie et deux magasins où sont exposés et vendus les tissus. Un décompte succint des meubles, vaisselle et linge de maison permet d'estimer la position sociale du négociant : onze tables, trois bancs, cent vingt et une chaise, cinquante- quatre fauteuils, deux sofas, vingt-cinq tables à jeu, quarante-cinq lits, treize armoires, deux secrétaires, deux bibliothèques, trois meubles d'angle, un coffre, quatre bureaux, un dressoir, deux guéridons,en ce qui concerne la vaisselle, trois cent soixante-douze assiettes et trente-huit plats,pour le linge de maison, cent vingt-trois nappes, deux cents torchons, vingt-quatre tabliers... A cet inventaire sommaire s'ajoutent trois statues "en pied", une voiture à quatre roues et une chaise de poste." Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Décor représenté : cartouche, grotesque, volute, pilastre, fronton, guirlande, trophée : trompe de chasse, carquois, fusil, lance, feuillage, crâne d'animal, blason Précision(s) sur le décor représenté : support : travée centrale et tympan du fronton triangulaire de la façade antérieure,balcons en fer forgé sur les deux façades,armes de la famille Périer du Bignon Protection MH : hôtel proprement dit, deux ailes en retour sur la cour (à l'exclusion de la chapelle construite à la fin du 19e siècle), petit magasin froid dit "séchoir à gibier" situé dans la cour à l'arrière de la cuisine, cour d'entrée avec son pavement, jardin au sud et murs de clôture de l'ensemble avec les portails sur la rue du Marchis et sur la place du Gast. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000121 - hôtel Historique : Hôtel particulier probablement construit au cours du troisième quart du 19e siècle. Détruit vers 1975. Description : Le gros-oeuvre de cet hôtel était en moellons enduits. Les chaînes à bossages et harpées, ainsi que les bandeaux, la corniche et l'entourage des baies étaient en pierre de taille de calcaire. L'édifice reposait sur un soubassement en pierre de taille de granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000123 - hôtel dit la Grande Maison, puis couvent de Notre-Dame de la Miséricorde, actuellement maison de retraite 27 vues Historique : Hôtel particulier, dit la Grande Maison, construit au milieu du 16e siècle pour le négociant François Arnoul. La propriété englobe une partie de l'enclos du manoir Ouvrouin dont il subsiste le colombier du 14e siècle. Le logis est remanié et agrandi en 1619 pour Jacques de Chantepie, sieur de la Touche. En 1791, l'édifice est acheté par le sieur Busson qui y est assassiné en 1819. L'année suivante, la propriété est acquise par la fondatrice des soeurs de la Miséricorde, mère Thérèse Rondeau, pour y héberger "des filles perdues et repenties". Tout au long du 19e siècle, la congrégation réalisent diverses constructions parmi lesquelles des classes, une porterie et deux chapelles. La première est bâtie de 1824 à 1825 dans une aile perpendiculaire à la rue de Paradis. Une seconde, plus importante, est édifiée entre 1864 et 1866 sur un terrain donné par les religieuses du Carmel voisin. En 1998, les ailes encadrant la cour d'entrée (dont celle abritant la première chapelle transformée en infirmerie) sont détruites lors de la restructuration des bâtiments. La communauté abrite aujourd'hui une maison de retraite dont le jardin renferme la chapelle funéraire de Thérèse Rondeau. A noter : en 1936, Auguste Alleaume réalise des vitraux pour l'une des deux chapelles. Le livre de caisse du peintre-verrier mentionne en effet : "Vitrerie de la Miséricorde : 2 850 francs". Description : Grande Maison : côté cour, le corps central est encadré de deux pavillons hors-oeuvre coiffés d'un toit à l'impériale tandis qu'un troisième pavillon flanque l'élévation postérieure. Le logis primitif est bâti sur des caves vôutées. Il est reconnaissable à ses petites ouvertures et à sa tourelle d'escalier demi-hors-oeuvre de plan circulaire. Le bâtiment du 17e siècle est doté d'une travée en pierre de calcaire s'achevant par une niche passante. Ses murs sont percés de grandes baies parmi lesquelles des fenêtres à encadrements harpés en granite et/ou calcaire. Une des lucarnes, dégagée lors des remaniements de 1998, porte des armoiries, peut-être celles de la famille Arnoul. L'ensemble des murs est couronné d'une corniche à modillons en calcaire. Chapelle : construite en moellons enduits et en pierre de taille de granite, elle est orientée et adopte un plan en croix latine. Le pignon ouest s'ouvre sur un portail en plein-cintre surmonté d'une rose. Son mur flanqué de contreforts à pinacles est couronné d'un clocher quadrangulaire ouvert sur les quatre faces. Le chevet en abside est augmenté d'une construction en demi-cercle. Aménagée en fausse grotte, elle abrite une statue de la Vierge écrasant un serpent sur un globe terrestre étoilé. Un retable en marbre noir et rose sert d'écrin à la sainte. Ses deux niches latérales délimitées par des colonnes corinthiennes sont occupées par les statues en calcaire de saint Jean et de Marie-Madeleine. L'arc de l'espace central est surmonté de deux anges tenant une couronne dorée. La chapelle conserve également un autel en marbre noir et rose, trois bénitiers en marbre rose dont deux bénitiers d'applique ainsi qu'un reliquaire de Sainte-Faustine donné par Monseigneur Maillard en 1999. Les vitraux d'Alleaume dont elle était probablement dotée ont disparu (déposés ou détruits ?). Chapelle funéraire : elle est orientée. Elle renferme la tombe de Thérèse Rondeau dont la dalle funéraire en marbre blanc veiné de noir est gravée d'une inscription en latin : Hic jacet virgo Deo et proximo devotissima THERESIA RONDEAU quae abdormivit anno salutis 1866 aet atis 72 postquam hane MISERCORDIAE domum a se fundatam per 4 s rexisset annos cujus zelo et Dei ope perfecta sunt opera multa et magna in primis exstructae colligendis 400 puellis aedes aedificatumque Domino templum/Ipsius memori in benedictione est. L'édicule est doté de trois verrières respectivement ornées des initiales T.R., de la figure de Sainte Agathe (le deuxième prénom de Thérèse Rondeau) et de celle de Sainte-Thérèse. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : Sujet : balance, support : tympan des lucarnes postérieure,sujet : Vierge à l'Enfant, support : lucarne centrale de la façade antérieure,armes non identifiées, comportant 3 oies, support : lucarne sud de la façade antérieure. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000124 - hôtel Coustard Duplessis, puis d'Aubert et de la Barre 48 vues Historique : La construction de l'hôtel remonte au plus tard au milieu du 18ème siècle, l'aile sud datant vraisemblablement de la fin du 17e siècle ou du début du 18e siècle. La charpente à potence du corps de logis, caractéristique du 18e siècle, confirmerait cette datation. Son premier occupant est soit Jean Baptiste Coustard Duplessis, seigneur de la Gouesnière, soit son père, Jean Coustard Duplessis. De 1767 à 1822, il est la propriété de Louise Jeanne Coustard Duplessis et de l'époux de celle-ci, François Charles César d'Aubert, seigneur de Launay et de la Patrière, conseiller au Parlement de Bretagne. Le 3 mars 1808, ce dernier fait partage de ses biens et de ceux de sa défunte épouse entre ses six enfants. En 1845, l'hôtel est habité par Louis de la Barre et son épouse Louise d'Aubert, un des six enfants des précédents. C'est probablement à cette époque que les pièces du rez-de-chaussée sont redécorées, parfois dans le style du 18e siècle (voir le salon de compagnie). La propriété est ensuite transmise à leur fils, le comte Gustave de la Barre qui, en 1879, en fait don dans le cadre d'une donation-partage, à ses trois enfants : Gustave Louis, Henri Joseph Hiacynthe et Niélite Louise Marie de la Barre. En 1892, l'hôtel est vendu par adjudication à Ferdinand Lamy de la Chapelle Nougarède qui fait sculpter ses armes et celles de son épouse Marie Geneviève Olympe de Jourdan, sur le tympan du fronton ornant la façade postérieure du corps de logis. A leur mort, leur petite-fille Guillemette, devenue princesse Dominique de Broglie par son mariage, en hérite. En 1939, le jardin est amputé de 646 m2 (achetés 72 000 francs par la Ville de Laval) pour la reconstruction de l'école Alain. L'hôtel est ensuite occupé par les Gatel, puis par les Dutertre et, à partir de 2005, par monsieur et madame Jacques qui le font entièrement rénover. Description : Situé en retrait de la rue, entre cour et jardin, l'hôtel est constitué d'un corps central et de deux ailes en retour très courtes disposées en U. La cour est fermée sur la rue par un mur haut percé d'une porte piétonnière et d'un portail délimité par deux piliers carrés en granite. La façade postérieure du corps central s'ouvre sur une terrasse dont quelques marches donnent accès au jardin et aux communs. Ceux-ci sont construits en pan de bois et sont couverts d'un toit à longs pans brisés et à croupes. En 1879, d'après l'acte de donation-partage, l'hôtel possédait un jardin à l'anglaise et un autre à usage de potager avec accès sur la place du marché Saint-Vénérand. Il était également agrémenté d'une terrasse latérale menant à un kiosque. Le gros oeuvre de l'hôtel est en moellons enduits et les entourages des ouvertures à linteaux délardés sont en granite et calcaire. Les deux travées centrales de la façade postérieure sont encadrées de chaînages en calcaire qui définissent un axe de symétrie. Ces deux travées sont couronnées d'un fronton triangulaire au tympan sculpté. Le rez-de-chaussée du corps central, construit sur une cave divisée en six parties, comprend sept pièces qui en 1879 étaient occupées par une cuisine, une décharge, une salle à manger, un office, un salon de compagnie, une lingerie et une bibliothèque. Aujourd'hui, il se compose d'une arrière-cuisine ou office, d'une cuisine, d'une salle à manger et d'un salon de compagnie. Toutes ces pièces font 30m2 hormis le salon de compagnie qui fait 50m2. Le premier étage accueille trois chambres, deux antichambres et quatre cabinets de toilette reliés par un corridor. Les deux pièces situées à chaque extrémité sont conçues comme des appartements privés avec chambres et antichambres. Le rez-de-chaussée et le premier étage sont desservis par un escalier d'honneur situé à l'extrémité sud du corps de logis. Ses marches sont en granite et sa rampe à courbes et contre-courbes en fer forgé. Le comble est occupé par un grenier tripartite où l'on peut voir, au sol, des pièces de bois légèrement cintrées destinées à soutenir les poutres des étages inférieurs. L'aile nord se compose d'une écurie et d'une remise surmontées d'une grande chambre et d'un grenier. Quant à l'aile sud, elle est occupée par une chambre de bonnes et un fruitier. En 1879, outre le fruitier, on y trouvait deux chambres et un cabinet de toilette. Les deux ailes et les deux appartements privés de l'étage sont desservis par deux escaliers de service en bois. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : Le tympan du fronton triangulaire est sculpté aux armes des familles Lamy de la Chapelle Nougarède (une colombe dans le blason gauche) et de Jourdans de Fleins (trois roses dans le blason droit). Les blasons sont sommés d'une couronne et entourés de deux lions. L'ensemble est encadré par de grandes palmes. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000128 - hôtel Historique : Hôtel particulier construit en 1750 et agrandi dans la seconde moitié du 19e siècle. Date(s) de réalisation : 1750 Description : Le gros-oeuvre de l'édifice est en moellons enduits. Les chaînes d'angle, les bandeaux, l'entourage des baies et le décor porté des deux travées principales sont en pierre de taille de calcaire (à l'étage) ou de granite (au rez-de-chaussée). Les balcons sont en fer forgé. Les deux frontons triangulaires sont percés chacun d'un oculus. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000130 - hôtel Description : Le gros-oeuvre de l'édifice est en moellons enduits, les chaînes d'angle et les entourages des baies sont en pierre de taille de granite. Les lucarnes et le fronton ouvragé sont en calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : ornement végétal, support : tympan du fronton de la façade sur rue Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000013 - hôtel Farcy de Pontfarcy 4 vues Historique : Dernière demeure élevée en bordure de la place de Hercé, cet hôtel a été construit vers 1845 pour Frédéric Farcy de Pontfarcy. C'est ici qu'est né le navigateur Alain Gerbault en 1893. Les bâtiments et le parc ont été vendus à la "sauvegarde de l'enfance et de l'adolescence" par la comtesse de Hercé en 1952. Date(s) de réalisation : 1845 Description : La travée d'axe de l'édifice est marquée par deux jambes à bossages, répétées aux angles. Les trois niveaux de hauteur décroissante sont séparés par des cordons moulurés. La façade, à cinq travées, est percée de très nombreuses fenêtres encadrées de persiennes dont le rythme répétitif engendre une certaine monotonie. Le gros-oeuvre est en moellons enduits, les jambes à bossages, les cordons de moulures et l'entourage des baies sont en pierre de taille de calcaire ou de granite au rez-de-chaussée. Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Précision(s) sur le décor représenté : sujet : personnage profane, ornement végétal, support : grille de clôture Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000145 - maison Historique : Maison construite dans la seconde moitié du 18e siècle. Description : La maison comporte un fronton triangulaire en façade. Son gros-oeuvre est en moellons enduits, avec les chaînes d'angle, le soubassement, les bandeaux et l'entourage des baies en pierre de taille de granite. Les balcons en fer forgé(?) seraient de la fin du 19e siècle. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000149 - maison 1 vue Historique : Réalisée vers la fin du 19e siècle, cette maison comprend deux travées sur la rue du Jeu-de-Paume et une travée impasse des Postes. Description : La demeure a été réalisée avec des briques rouge en remplissage, hormis le rez-de-chaussée en pierre de taille de granite et en ciment(?). Les ouvertures, étroites et en plein-cintre ou harpées et à linteau droit, les chaînes d'angle et la corniche sont en pierre de taille de calcaire. A noter la présence d'oculi et de balcons en fer forgé. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000153 - maison Historique : Maison probablement construite à la fin du 15e siècle ou au début du 16e siècle. Description : Maison à pan de bois enduit qui présente des encorbellements dont les sablières, les entretoises et les consoles sont moulurées. La façade latérale est en moellons de schiste avec un essentage d'ardoises au niveau de la toiture. Le rez-de-chaussée, repris et restauré au 20e siècle, est en pierre de taille de granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000161 - maison 1 vue Historique : Ancienne maison vraisemblablement construite au 16e siècle, dont il subsiste une fenêtre en granite sur la façade côté rue (son meneau a disparu) et probablement quelques éléments du gros-oeuvre notamment sur l'élévation arrière. Au 18e siècle, la maison appartenait au chapitre de Saint-Tugal (à l'abbé Legeay en 1791). De cette époque subsiste une ouverture côté rue. La maison a été considérablement remaniée aux 19e et 20e siècles, de telle sorte qu'elle a été séparée en deux habitations, correspondant à deux parcelles sur le cadastre actuel. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1996 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000163 - maison 2 vues Historique : Maison construite en 1882 à l'angle des places de la Trémoille et Saint-Tugal. Date(s) de réalisation : 1882 Description : L'encadrement des ouvertures, les pilastres d'angle, le bandeau, la corniche et la travée sur le pan coupé sont en pierre de taille de calcaire. Le rez-de-chaussée est en pierre de taille de granite. Le gros-oeuvre des trumeaux est masqué par un enduit. Un important balcon en fonte de fer, au premier étage, fait le tour de la demeure. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000165 - collégiale Saint-Tugal 32 vues Historique : En 1208, Guy 6 comte de Laval transfère le chapitre de la chapelle du château dans la chapelle Notre-Dame du Bourg-Chevrel récemment construite. Au début du 15e siècle, les reliques du saint évêque de Tréguier, arrivées à Laval à une date indéterminée, sont confiées au chapitre de "Notre-Dame du bourg Chevreau" qui prend peu après le nom de chapitre de Saint-Tugal. En 1444, Anne de Laval réalise l'union de ce chapitre avec celui de Montsûrs (possession des Laval) en la chapelle du bourg Chevreau. Dès lors, il est décidé de remplacer cette chapelle par un édifice plus important. En 1448, le nouveau choeur est achevé et consacré. Les travaux de la nef s'étalent de cette date à 1466, ceux de la tour se déroulent à partir de 1470, alors que ceux de la croisée du transept ne débutent qu'en 1485. Au milieu du 18e siècle, l'église était toujours incomplètement achevée et les chanoines devaient continuer les travaux (construction d'une chapelle en 1746 par exemple). La collégiale a été presque totalement démolie vers 1797. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : vestiges Précision(s) sur le décor représenté : sujet : ange, personnages assis, support : chapiteau de la croisée Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000176 - maison 2 vues Historique : Maison construite en 1777. Les lucarnes ont été remaniées à une époque récente. Date(s) de réalisation : 1777 Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits, les ouvertures, les bandeaux, la corniche ainsi que le cartouche (portant la date) sont en pierre de taille de calcaire. Le rez-de-chaussée est en pierre de taille de granite. A signaler les deux balcons en fer forgé du premier étage. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000187 - maison Historique : Maison reconstruite au 16e siècle, dont subsiste l'élévation sur la rue de Chapelle. La partie sur la rue des Chevaux a été reconstruite vers 1762 par le maître-maçon Mathurin Hyvard, pour Gabriel-Joseph Guitet de la Houllerie. Description : La partie sur la rue de Chapelle est en moellons enduits au rez-de-chaussée et en pan de bois à l'étage. La partie sur la rue des chevaux, en moellon enduit, présente des ouvertures et des chaînes d'angle en pierre de taille de calcaire. Quelques ouvertures sont en granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000204 - maison 2 vues Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Au rez-de-chaussée, les ouvertures à feuillure et le bandeau inférieur sont en pierre de taille de granite. A l'étage, les ouvertures, les deux bandeaux et la corniche sont en pierre de taille de calcaire. Le balconnet, la grille d'imposte de la porte ainsi que les garde-corps de l'étage sont en fer forgé. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000205 - maison Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits, le soubassement est en pierre de taille de granite, les chaînes d'angle, les bandeaux, la corniche, les lucarnes et l'encadrement des baies sont en pierre de taille de calcaire. Les agrafes sont sculptées. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Tétu Odile,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000020 - hôtel actuellement école 2 vues Historique : Ancien hôtel particulier construit entre 1833 et 1839 pour Louis-Pierre Martin-Bruneau. Il a été transformé pour abriter successivement un carmel (1923), une maternité départementale (1929) et aujourd'hui un collège (adjonction de plusieurs bâtiments modernes, dans la seconde moitié du 20e siècle). Description : Le bâtiment principal comprend cinq travées pour quatre niveaux, dont un niveau de soubassement et un niveau d'attique. Les trois travées centrales forment un léger avant-corps. Les ouvertures sont à linteau droit et moulurées de fasces. Un bandeau mouluré fortement saillant sépare le rez-de-chaussée du premier étage, ainsi que les deux derniers niveaux. Les deux travées latérales en léger retrait, dont les étages ont été réalisés vers 1924, sont couronnées par des toitures indépendantes. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage de soubassement,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |