IA53000660 - maison Historique : Maison du début du 20e siècle occupant l'ancien parc de l'hôtel de monsieur Pillon (étudié). Elle a été construite pour monsieur Fortin qui exerçait la profession de marbier (le cimetière de Vaufleury est tout proche). Description : Maison entre cour et jardin dont l'architecture s'apparente à celle d'une résidence de villégiature. Construite en moellons équarris, elle est organisée en trois travées, celle de droite étant en très légère avancée. Cette dernière est percée de fenêtres jumelées que surmonte un toit à longs pans s'achevant par une demi-croupe débordante. L'élévation latérale gauche est couverte du même type de toit avec des aisseliers en bois comme suports du débord. Les niveaux sont marqués par des bandeaux de calcaire et les encadrements latéraux des baies, comme les chaînages d'angle, sont traités en calcaire bleu de Laval. Toutes les grandes ouvertures, y compris le garage, sont surmontées de linteaux métalliques à rosaces. Celui placé au-dessus de la petite fenêtre d'escalier est en calcaire gravé d'un arc en accolade. L'extrémité gauche de la façade gouttereau se prolonge par un bow window à pans coupés et en maçonnerie imitant le pan de bois. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussée surélevé,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : Les parties basses des fenêtres supérieures de l'élévation antérieure droite, sont sculptées de volutes surmontées de visages d'êtres fabuleux. Ces motifs sont précédés de vases contenant des fleurs. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000661 - maison Historique : Maison construite au début du 20e siècle pour Daniel Oelhert (1849-1920), géologue amateur et conservateur des musées d'archéologie et d'histoire naturelle de Laval. De 1954 à 2004, elle fut la propriété du docteur Deslandes. Description : Maison à organisation complexe constituée de trois bâtiments : un logis à façade sur rue, un corps postérieur et une aile en retour d'équerre. Elle s'accompagne d'une construction à étage renfermant notamment un garage. Un passage d'entrée surmonté d'une verrière à deux pentes sépare celle-ci de l'habitation. L'ensemble forme un plan en U. Côté rue, le gros-oeuvre du corps de bâtiment est en moellons enduits et en briques ocre-jaune pour le niveau supérieur (en raison d'une surélévation ?). Côté jardin, il combine briques ocre et rouge formant un décor géométrique. Les étages inférieurs sont dissimulés par un arrière-corps à deux niveaux en retour d'équerre. Le rez-de-chaussée est en brique poychrome disposée en assises alternées. Le mur sous-appui de la galerie est en faux pan de bois avec briques ocre-jaune en remplage. Le gros-oeuvre de l'aile en retour est en moellons enduits. La brique est uniquement utilisée pour les encadrements et pour le bow-window à pans coupés venant prolonger l'extrémité du premier étage. Une construction latérale en appentis vient encore agrandir cette partie de la maison. L'arrière-corps, peu profond et très ouvert, superpose fenêtres à arc segmentaire au rez-de-chaussée et fenêtres à arc déprimé à l'étage. Les ouvertures basses de sa façade latérale sont coiffées de linteaux métalliques à rosaces. Ceux-si se retrouvent de manière identique sur la construction en brique renfermant le garage actuel. Les couvertures varient d'un bâtiment à l'autre : terrasse pour le logis à façade sur rue, toit à deux pentes pour la dépendance et l'aile en retour, appentis pour l'arrière-corps et l'extension de l'aile en retour d'équerre. L'appentis débordant de l'arrière-corps repose sur des aisseliers en bois. Si l'élévation sur rue se caractérise par la sobriété de son architecture, tel n'est pas le cas de celle de la façade postérieure et des autres corps de bâtiment. Ceux-ci affichent en effet un style pittoresque résultant de l'utilisation de la brique polychrome, du pan de bois et des toitures débordantes. Matériau(x) de couverture : ardoise Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000662 - maison, actuellement immeuble d'habitation Historique : Maison construite à la fin du 19e siècle pour l'avocat Adophe Messager. Au 20e siècle, elle a fait l'objet d'un agrandissement et a été transformé en immeuble d'habitation. Description : Maison de style néo-classique transformée en immeuble d'habitation. A l'origine, la demeure se composait d'un corps de bâtiment à façade sur rue et d'une aile en retour d'équerre de même hauteur. Suite à l'adjonction d'un arrière-corps, elle a perdu son plan régulier en L au profit d'un plan carré. Le gros-oeuvre des deux corps est en moellons enduits. Les chaînages d'angle utilisent à la fois le granite et le calcaire. La corniche et les bandeaux moulurés courant le long des façades sont en pierre de calcaire. L'élévation droite est percée de baies à meneaux au rez-de-chaussée et d'une fenêtre oblongue cantonnée de pilastres doriques à l'étage supérieur. Ces ouvertures sont coiffées de linteaux métalliques ornés de quatrefeuilles. L'aile en retour dont le rez-de-chaussée s'ouvre sur un portail à arc segmentaire est couronnée d'un toit à longs pans perpendiculaire à la rue. L'élévation adjacente est surmontée d'une couverture du même type. Dotée d'une faible pente, elle est disposée parallèlement au mur gouttereau et est dissimulée par un attique à balustrade. La distribution intérieure est inconnue mais il semblerait qu'un atelier d'artiste occupait le troisième niveau. Le gros-oeuvre de l'arrière-corps est en moellons enduits avec des encadrements d'ouvertures en brique rouge. Le toit est à longs pans. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussée,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |
IA53000666 - hôtel 1 vue Historique : Hôtel construit à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle (pour monsieur Chubilleau ?). Description : Hôtel néo-Renaissance disposant d'une cour latérale et d'un jardin en arrière de parcelle. Côté rue, le gros-oeuvre est en pierre de taille de calcaire (pierre de Caen ?) sur un soubassement combinant meulière et granite. Côtés cour et jardin, il est en moellons recouverts d'enduit. L'élévation antérieure est divisée en trois travées. Celle de gauche est délimitée par des pilastres, doriques au premier niveau, ioniques au second. Ces derniers encadrent une croisée à arc déprimé pourvue de deux meneux et une baie rectangulaire précédée d'un balconnet à balustrade,l'ensemble est surmonté d'une lucarne à ailerons et fronton triangulaire. Les ouvertures à fasces de l'étage sont surmontées de corniches placées au dessus de consoles en forme de volutes. La travée latérale gauche est valorisée par un toit en pavillon dont le faîte est orné d'une crête en fonte que délimitent deux épis de faîtage. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussé surélevé,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |
IA53000050 - prieuré de bénédictins Saint-Martin 20 vues Historique : Le prieuré qui dépendait de l'abbaye Saint-Martin de Tours, a été fondé vers 1050 par Guy 1er de Laval. L'église qui a été construite dans la seconde moitié du 11e siècle fermait l'un des côtés d'une cour carrée entourée de bâtiments conventuels. Au 15e siècle les bâtiments subissent quelques remaniements : percement de nouvelles fenêtres dans les murs sud de la nef et du transept, réfection de la voûte d'ogive du carré du transept et reconstruction du logis prioral. Ce dernier est agrandit vers 1720 pour le prieur Daniel Bonnenfant de Brivezac. Fermée en 1791, l'église servit de caserne puis de magasin jusqu'à son acquisition par le chanoine le Segrétain en 1879. Celui-ci entreprend de la transformer en aumônerie militaire et de la remanier : la tour du transept est couronnée de merlons et de créneaux en 1895. Ces rajouts sont supprimés en 1995. Aujourd'hui, l'église est désaffectée au culte. Description : L'édifice de style roman a été construit en grès clair de petit appareil et grès roussard de gros appareil pour les contreforts, les chaînes d'angle et les ouvertures. La nef unique était autrefois flanquée de contreforts dont on distingue les arrachements à l'extérieur. 5 fenêtres en plein-cintre ébrasées vers l'intérieur subsistent au nord, tandis que le mur sud présente des baies en arc brisé. La nef vient buter sur une croisée plus étroite. De part et d'autre de l'arcade centrale, deux passages latéraux de type "Berrichons" donnent accès aux bras du transept. Sur ces derniers s'ouvrent des chapelles orientées. Elles encadrent un sanctuaire composé d'une travée droite et d'une abside rétrécie. Autrefois situé sur la façade occidentale, le portail fut remonté, peut être au 18e siècle, dans le mur nord de la nef. Taillé dans le granite, il présente une voussure en plein-cintre formée de 3 rouleaux qui possèdent chacun une moulure au décor particulier, témoignage de l'influence normande. Dalles de verre par Gabriel Loire de Chartres réalisés en 1951. Celle de la baie axiale de l'abside représente l'acte de charité pour lequel saint Martin est le plus connu. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : grès, moellon Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Protection MH : Eglise Saint-Martin (ancienne), y compris les peintures murales (cad. CL 323) : classement par arrêté du 11 décembre 1979. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000667 - maison 2 vues Historique : Comme l'indique la date portée, la maison est construite en 1866 c'est-à-dire peu de temps après le percement du boulevard de Tours renommé Félix-Grat. Elle est réalisée pour monsieur et madame Pottier-Verdrie avec des matériaux provenant de leur ancienne habitation de Port-Lamarre détruite lors de l'édification du quai Paul-Boudet. Elle est ensuite habitée par leur fille, Euphémie-Rose, le mari de celle-ci, André Lacoulonche et leurs deux filles, Euphémie et Andrée qui, en 1932, épouse l'historien et homme politique Félix Grat. A la mort du député de la Mayenne en 1940, Andrée quitte leur domicile de Vincennes et vient rejoindre sa mère dans la maison familiale qui, à partir de 1936, servit de permanence parlementaire à Félix Grat. Elle y entreprit des travaux et l'occupa jusqu'à sa mort en 1994. Date(s) de réalisation : 1866 Description : Maison à façade étroite sur rue adossée à un jardin d'agrément. Le gros-oeuvre est en moellons recouverts d'un enduit pour les façades antérieure, postérieure et latérale gauche. Les trois niveaux sont délimités par des bandeaux en granite et en calcaire. Ces deux matériaux se retrouvent sur les encadrements des ouvertures et les chaînages d'angle. Les bordures supérieures des fenêtres sont ornées d'éléments s'apparentant à des médaillons. L'étage de comble est éclairé par trois lucarnes dont deux oeils-de-boeufs. La troisième, à ailerons, est surmontée d'un fronton dont le tympan est gravé de la date de construction de la maison. L'élévation latérale droite est dotée d'une logette en bois dont la porte intérieure et la fenêtre adjacente sont dotées de vitraux d'Auguste Alleaume. Une autre verrière orne un dessus de porte. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage de soubassement,rez-de-chaussée surélevé,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |
IA53000669 - maison Historique : Maison construite peu après 1901, date du percement de la rue Félix-Faure, pour Jules Trohel, poète lavallois mort en 1966. Endommagée pendant les bombardements de la voie ferrée de 1944, elle fait l'objet de remaniements dans les années 1950-1960. Description : Maison entre cour et jardin disposée perpendiculairement à la rue. Le gros-oeuvre est en moellons recouverts d'un enduit de ciment. La corniche et les entourages des ouvertures sont en en pierre de taille de calcaire. Celles-ci sont dotées d'arcs segmentaires et de clés. La fenêtre d'axe située au premier étage de la façade méridionale est soulignée d'un balcon. Jusqu'en 1944, cette baie devait être dotée d'un vitrail d'Auguste Alleaume. Le toit à quatre pans est pourvu de lucarnes : quatre côté cour et deux côté rue. La façade arrière est percée de deux oculi à entourages de brique. Ceux-ci sont destinés à éclairer la cage d'escalier. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage de soubassement,rez-de-chaussée surélevé,1 étage carré,1 étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |
IA53000682 - maison Historique : La maison occupe une parcelle résultant de la division entre deux frères d'une même et seule propriété. Datant probablement du 18e siècle, la demeure est agrandie en 1891 par son propriétaire d'alors, le notaire André Gascoin qui charge l'architecte lavallois Victor Garnier de lui adjoindre une galerie et une nouvelle aile. Date(s) de réalisation : 1891 Description : A l'origine, la maison se composait d'un corps de bâtiment parallèle à la rue de Bel-Air, d'une aile gauche en retour et d'une tourelle d'escalier demi-hors-oeuvre. Avec l'édification d'une galerie et d'une seconde aile, la demeure a perdu son plan en L au profit d'un plan rectangulaire. Les nouvelles constructions, qui englobent la maison primitive, adoptent le style néo-Renaissance. Coté rue, les façades en pierre de taille de calcaire sont percées de baies à arc déprimé, la plus large étant dotée de deux meneaux. Chaque ouverture est flanquée de pilastres doriques incrustés de triangles et de losanges en ardoise naturelle. La galerie, placée au-dessus du mur de clôture, est couverte d'une terrasse bordée par un garde-corps. L'aile droite est partiellement coiffée d'un toit à quatre versants doté d'une grande lucarne à trois fenêtres dont deux en plein-cintre. Celle du centre est surmontée d'un petit édicule à fronton triangulaire. Le décor de l'ensemble est composé de pots-à-feu et d'incrustations en ardoise : triangles, losanges, demi-ronds et arcades aveugles. L'accès à la maison s'effectue par un escalier droit situé dans l'aile gauche. Un corridor permet de pénétrer dans le grand salon au décor néo-gothique. Les solives en métal riveté de son plafond sont cachées par des coffres en bois. Les deux pièces en enfilade de la galerie communiquent par une porte à deux battants ornés de vitraux d'Auguste Alleaume. A noter : la galerie est pourvue d'une gouttière en zinc dont la naissance est ornée de godrons et d'un filet perlé. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : en rez-de-chaussée,étage de soubassement,rez-de-chaussée surélevé,1 étage carré,étage de comble Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2016 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2016 (c) Ville de Laval, 2016 Fonds / classement : Architecture |
IA53000005 - hôtel de ville 13 vues Historique : Depuis le 18e siècle, l'hôtel de ville était situé à l'emplacement de l'ancienne poste (sur la place du 11 novembre). En 1822, l'architecte Desnoyers avait proposé un projet qui avait été refusé par le conseil des bâtiments civils. Les plans de l'édifice actuel sont l'oeuvre de l'architecte parisien Henry Alphonse de Gisors. Les travaux ont été réalisés de 1826 à 1831 sous la direction de l'entrepreneur angevin François Lecoy bientôt remplacé par le lavallois Pierre-Aimé Renous. Le choix de son emplacement, sur une place nouvellement créée à la limite de la ville ancienne, témoigne d'une volonté d'imposer une image forte du pouvoir municipal. Date(s) de réalisation : 1826 Description : Le bâtiment de style néoclassique est formé d'un corps central à 5 travées marquées par des colonnes (doriques au rez-de-chaussée et ioniques à l'étage), en légère saillies par rapport aux parties latérales. Dans la partie centrale de l'édifice les ouvertures sont en plein-cintre. Aux extrémités les travées présentent des ouvertures rectangulaires à fasces surmontées de corniches portées par des volutes. A l'étage, les niches latérales abritent les statues du commerce et de l'agriculture. L'élévation principale est en pierre de taille de calcaire. Les façades latérales et arrière, en moellons enduits, comportent des éléments en pierre de taille de calcaire (chaînes d'angle, bandeaux, corniche, entourage des baies...). Le bâtiment repose sur un socle en granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : restauré Précision(s) sur le décor représenté : Dans les niches de la façade, deux statues féminines symbolisent l'une l'agriculture, l'autre le commerce. La première femme tient une charrue et des épis de blé (?), la seconde tient des sacs. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000053 - prison Historique : L'adjudication des travaux de la prison sur le terrain de La Cacaudière est attribuée à l'entrepreneur de Fougères, Raphaël Moreau, en mars 1903. La construction effectuée suivant les plans de l'architecte départemental Léopold Ridel prend fin en 1908, année du transfert des prisonniers de la prison du château vers celle-ci. Date(s) de réalisation : 1903 Description : Seule la porte d'entrée est en pierre de taille de granites bleu et rouge des carrières de Tremblay (35). Le gros-oeuvre de la prison stricto sensu est en moellons provenant des carrières de Laval "à l'exclusion de celles de Rouessé". Prévue pour 50 détenus, 44 hommes et 6 femmes, la prison prend la forme d'un bâtiment à deux niveaux en forme de Y renversé. Le rond-point central duquel partent les trois ailes est surmonté d'un toit polygonal pourvu d'un lanterneau. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000056 - hôpital Saint-Louis 17 vues Historique : En 1840, l'administration hospitalière achète à la famille Latouche la closerie des Etaux afin de faire construire un nouvel établissement susceptible de remplacer le vieil hôpital Saint-Louis occupant l'emplacement de la poste actuelle (étudié). Les bâtiments sont réalisés entre 1843 et 1847 par l'architecte parisien Edouard Moll. A la fin de l'année 1847, tout le personnel du vieux Saint-Louis y est transféré. L'établissement est alors dévolu à l'accueil des vieillards, des sourds-muets et des orphelins souvent déposés dans le tour aménagé dans le bâtiment d'entrée. Date(s) de réalisation : 1843 Description : L'hôpital forme un quadrilatère avec une cour intérieure renfermant une chapelle (étudiée). Le gros-oeuvre des bâtiments est en moellons enduit. Les chaînes d'angle, les bandeaux, les corniches et l'encadrement des baies sont, suivant les bâtiments, en pierre de taille de granite ou de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000006 - école, puis tribunal 4 vues Historique : A l'emplacement d'un entrepôt public dit minage de la place du palais, la municipalité décide la construction d'une école destinée à remplacer l'école mutuelle de la place Saint-Tugal devant être transformée en bibliothèque municipale. Les travaux sont réalisés en 1839 par Léon-Charles Vivien-Romeuf, architecte municipal. Après la fermeture de l'école, le bâtiment est transformé en tribunal de commerce. Date(s) de réalisation : 1839 Description : Edifice de style néo-classique. La façade principale comporte trois travées. La porte est encadrée par des jambages à bossages en pierre de taille de granite jusqu'au niveau de l'imposte. Au-dessus, elle est surmontée d'une arcade en plein-cintre à fasces et d'un fronton triangulaire en calcaire. Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage de soubassement,1 étage carré Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000068 - halle aux toiles, puis pavillon d'exposition dit galeries de l'industrie 7 vues Historique : En 1658, les marchands de toile acceptent une imposition de quatre sous par toile vendue, en échange de la promesse du comte de Laval de bâtir une halle pour leur commerce. Alors que le bâtiment n'est toujours pas construit, un arrêt du Conseil du 26 mars 1730 condamne le comte à s'exécuter. L'emplacement choisi pour la construction de cette halle est la partie de la place du Gast proche du couvent des Bénédictines. Le 7 décembre 1730, l'avocat fiscal Salmon pose la première pierre de l'édifice. Comme l'indiquent les dates portées sur le fronton supérieur et les écussons présents sur l'entablement de la porte de la façade principale, la halle est achevée en 1731. Le 4 octobre 1732, le marché aux toiles s'y tient pour la première fois. En 1810, le bâtiment est acheté par la ville de Laval. Au milieu du 19e siècle, il est décidé de l'affecter aux expositions de la Société de l'Industrie de la Mayenne créée en 1851. A cette fin, le Conseil Municipal de Laval dans sa séance du 20 août 1851, vote une somme de 16 000 francs pour la réalisation de travaux d'agrandissement. Ceux-ci sont réalisés par l'entrepreneur Joseph Guinebretière sur des plans de Pierre-Aimé Renous. Le 15 avril 1852, la première pierre du nouveau bâtiment désormais dénommé les Galeries de l'Industrie, est bénie par Mgr Bouvier, évêque du Mans. Le 1er septembre 1852, s'ouvre la première exposition industrielle de Laval. Une aquarelle de Messager représente la grande salle dans laquelle sont exposés les objets de la section des Beaux-Arts. En 1869, les galeries sont restaurées (délibération du 5 juin). Dans les années 1880, si le bâtiment est essentiellement utilisé pour des fêtes et des concerts, chaque mois d'octobre il est mis à la disposition de l'armée pour le logement de ses réservistes et, à cette fin, nécessite des travaux d'aménagementqui sont réalisés en 1888. En 1901, la halle est partiellement détruite. En 1935, des travaux d'entretien sont effectués par l'architecte Léon-Henri Guinebretière. Dans les années 1960-1970, le bâtiment sert d'annexe au collège classique de jeunes filles. En 1976, il est détruit et remplacé par la bibliothèque municipale. La porte principale et son fronton trilobé ont été conservés (ils sont actuellement entreposée aux ateliers municipaux de la Ville). Date(s) de réalisation : 1730 Description : Dans un acte de 1810, la halle aux toiles est ainsi décrite : "Un carré long entouré d'hangards ayant 2 750 m² de superficie avec une maison qui en dépend et distribuée d'une cuisine, salle ou bureau pour la marque (des toiles), cave dessous, chambres et grenier dessus". Les travaux effectués au 19e siècle restent à préciser. Olivier Chiron dans son "Essai sur les rues de Laval" parle en effet de la construction d'un "immense quadrilatère en maçonnerie et charpente éclairé par une vitrerie centrale". Or, les bâtiments formaient déjà un quadrilatère. Par ailleurs, sur l'aquarelle de Messager, la cour est certes couverte mais pas par une verrière. Grâce aux dessins de Félix Désille et aux relevés de Guinebretière, l'aspect de la halle au début du 20e siècle est mieux connu : elle se compose d'un corps de bâtiment à trois niveaux et trois travées flanqué de deux ailes en rez-de-chaussée. Le bâtiment principal est percé d'un porche axial permettant d'accéder à la cour. Bien que fortement dénaturée, la majeure partie de l'édifice subsiste en 1976. Les ouvertures de la façade antérieure du bâtiment principal ont été reprises et l'aile droite a manifestement été reconstruite (l'emprise au sol et les ouvertures sont différentes). De l'aile gauche restent les murs de la partie en équerre couverts de tôle. La porte principale en granit est surmontée d'un fronton trilobé en pierre calcaire sculpté de deux anges présentant un médaillon et une couronne. Il s'agit des armoiries de la couronne ducale de Charles-Armand-René de la Trémoïlle. De chaque côté de ce fronton, figure un angelot. D'après Angot, "ceux-ci tiennent l'un une aune ou fraudouer, l'autre une navette". Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble État de conservation : détruit Précision(s) sur le décor représenté : sujet : deux anges présentent un médaillon et une couronne, entourés par deux angelots, support : fronton du portail antérieur Protection MH : Porte : inscription par arrêté du 10 décembre 1926. Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000075 - manoir de Haute-Follie, puis pensionnat de Haute-Follis, actuellement lycée privé Haute-Follis 1 vue Historique : Au début du 17e siècle, Haute-Follie (est-ce une allusion aux hauts feuillages qui couronnaient l'édifice ?) est un manoir seigneurial appartenant aux Marest. Il demeure dans cette riche famille de marchands de toile jusqu'en 1745, date de son achat par Georges de Montecler. En 1804, la propriété est cèdée par acte sous seing privé à la mère Henriette Aymer de la Chevalerie, fondatrice avec l'abbé Pierre Coudrin de la congrégation des Sacrés-Coeurs de Picpus. Des soeurs de la compagnie arrivent la même année au manoir et ouvrent un pensionnat. C'est à cette époque que Haute-Follie devient, par peur chimérique, Haute-Follis. Dans la première moitié du 19e siècle, l'architecte Pierre-Aimé Renous construit une chapelle bénite par Monseigneur Bouvier en avril 1838. Auguste Alleaume, peintre-verrier lavallois en réalise la vitrerie (mention dans son livre de caisse). Plusieurs bâtiments sont ajoutés dans la seconde moitié du 19e siècle. Date(s) de réalisation : 1838 Description : L'inventaire après décès de Louis François Marest, conseiller au parlement de Bretagne mort en 1740, fait du manoir la description suivante : "Une grande cour au devant de la dite maison, plusieurs édifices du côté de l'orient servant de chambre aux garçons, aux jardiniers, d'enclos à volailles, d'écurie, deux tourelles aux deux coins de la dite cour, allée en herbe bordée de jeunes arbustes, qui conduit de la porte de la clôture du chemin pour monter à la dite cour, jardin derrière la maison, et a l'orient et midy, une prairie dans laquelle une allée de charmille en joignant de la maison et jardin et une rabine au milieu de la prairie plantée au centre de plusieurs artes, un pressoir au bout de la dite prairie côté nord, un portail ouvrant la dite prairie à l'orient près d'une maison a joignant et donnant sur le faubourg". D'après l'abbé Angot, le manoir d'origine est un bâtiment long de 50 mètres avec pavillon à chaque extrémité et tour d'escalier au nord. L'architecture de la chapelle est néo-classique. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000076 - maison du Rateau 1 vue Historique : La maison est mentionnée dès 1509. En 1537, elle est attachée à une fondation faite à l'église de la Trinité par le prêtre Jacques Grail. Vers 1770, une école de charité, fondée par la paroisse de la Trinité, s'installe dans cette demeure appelée maison du Rateau. En 1781, la maison est reconstruite à neuf pour l'école-orphelinat appelée alors maison de charité ou maison de la petite providence. Dans cette optique et en vue de son agrandissement, des terrains, et quelques constructions jouxtant la propriété, sont achetés à partir de 1778. Après la Révolution, la maison du Rateau est transformée en bureau de bienfaisance. En 1852, elle est vendue à des particuliers. Date(s) de réalisation : 1781 Description : Les ouvertures sont en pierre de taille de calcaire à linteau délardé sur la façade côté rue. Elles sont cintrées côté cour. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1995 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |