IA53000468 - magasin de commerce, puis imprimerie 4 vues Historique : Parcelle achetée en 1926 par Augustin Bienvenu à M. Berson. Dix ans plus tard, le propriétaire fait construire un bâtiment pour abriter un magasin et un atelier. Il est l'oeuvre de l'architecte Albert Léon Radel (ex-architecte des Monuments Historiques, architecte des départements du Tarn et de l'Yonne). En 1960, les lieux appartiennent toujours à la famille Bienvenu, mais ils sont occupés par un marchand d'électroménager. Ensuite, un artisan tapissier occupe la boutique jusqu'à son rachat par la municipalité en 1985. Cette dernière y installe l'imprimerie municipale en 1989. Le bâtiment est détruit en 1999. Date(s) de réalisation : 1936 Description : La façade sur rue est de style Art déco. Réalisée en ciment peint, elle présente de nombreuses formes géométriques, notamment le fronton cintré à son sommet. Les grilles qui protègent les ouvertures du rez-de-chaussée et le balcon présentent aussi des formes géométriques. Les façades latérales sont en moellons enduits, avec des parties en brique (dont quelques briques peintes). La façade sur rue conservait des inscriptions difficilement lisible : "A. B..." (peut-être A. Bienvenu), et un peu plus bas deux autres inscriptions qui se chevauchaient, et dont la plus ancienne était illisible, la plus récente était "GRANDS MAGASINS (...) du (...)". Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit après inventaire Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1999 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000469 - maison Historique : Maison probablement construite entre 1920 et 1940. Description : Façade sur rue est de style Art déco, où tout est subordonnée aux formes géométriques. A noter le décor des balcons. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : ciment, béton Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1999 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000472 - banque : Crédit Foncier de France 1 vue Historique : Le 21 mai 1938, la guerre menaçant, la banque du Crédit Foncier de France acquiert un terrain de 4 160 m2 pour y faire construire des locaux destinés à protéger des bombardements aériens les milliers de titres entreposés dans les sous-sols de son siège social parisien. C'est Edmond Gaud, architecte de la Banque de France et des domaines du Crédit Foncier, qui est chargé d'en dresser les plans, de rédiger les devis descriptifs, puis de recueillir les propositions des entrepreneurs. Les premiers dessins portent la date du 10 juillet 1938 et le dernier celle du 15 janvier 1941. De nombreuses modifications y seront apportées, soit en cours de construction, soit après. Le 20 août 1938, les travaux de gros oeuvre sont attribués à l'Entreprise de Travaux Publics de l'Ouest (E.T.P.O., Nantes). Participeront également au chantier : les Etablissements Baudt-Donon-Roussel (B.D.R., La Plaine-Saint-Denis) pour l'ensemble des éléments métalliques dont le mobilier de travail, les rampes d'escalier et les grilles d'entrée, les Etablissements Saunier-Duval-Frisquet (Paris) pour les installations électriques et l'atelier Odorico (Rennes) pour les mosaïques et les granitos sur lesquels la maison Zochetto (Laval) effectuera des raccords. Les travaux de construction débutent le 1er septemble 1938 mais sont interrompus le 16 juin 1940. Il reprennent un cours normal après la signature de l'armistice le 22 juin et, malgré les nombreux aléas dus à la guerre, sont officiellement réceptionnés le 10 juillet 1944. Date(s) de réalisation : 1944 Description : Le site comprend plusieurs bâtiments : 1/ une construction principale en béton armé se décomposant en bâtiment administratif, "articulation" et salle des coffres 2/ un couple de pavillons en R+1 situés de part et d'autre du bâtiment d'administration et dédiés initialement aux logements du Chef du Détachement et du gardien 3/ des dépendances : transformateur EDF, chaufferie et garages. Le bâtiment administratif est constitué d'un avant-corps central et de deux ailes quasi symétriques accessibles depuis un atrium central. Le haut de ses murs arbore une corniche fortement saillante et marquée par des décrochements successifs. Il renferme un niveau semi-enterré, un rez-de-chaussée faisant office d'accueil et un étage. La salle des coffres est un bâtiment de 53 mètres sur 28 mètres pour une hauteur de 9 mètres. Surplombant la ville, elle comprend un sous-sol, un espace de stockage réparti sur trois niveaux (un rez-de-chaussée et deux hauteurs de mezzanines métalliques accueillant des armoires de stockage sécurisées), un troisième étage et des combles couverts d'une charpente métallique. L'éclairage naturel est assuré par la verrière centrale du dernier étage et par des pavés de verre incrustés en parties haute des façades. L'"articulation", construction faisant le lien entre le bâtiment administratif et la salle des coffres, est le noyau de distribution principal du site. Elle renferme un escalier et un monte-chage desservant tous les niveaux sauf le sous-sol. Son éclairage naturel se fait par l'intermédiaire de pavés de verre sertis dans des résilles de béton. A l'intérieur de la construction principale, les sols et les murs des sanitaires sont recouverts de mosaïques, parfois de granitos, totalisant 4 500 m2. La salle du Conseil d'Administration est ornée d'une cheminée dessinée par Edmond Gaud. C'est également l'architecte qui a réalisé les dessins des rampes d'escalier, des garde-corps des paliers et des lanternes. Matériau(x) de couverture : ardoise Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1999 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000626 - école primaire Eugène Hairy 18 vues Historique : En 1855, les frères de la doctrine chrétienne achètent un terrain dans l'ancien couvent de Patience afin d'y construire une nouvelle école (leur premier établisement scolaire ouvert en 1824 occupait une maison de la rue Sainte-Anne. Il s'agit de l'actuelle école de la Providence). L'année suivante, les plans et les devis de la future école sont approuvés. En 1857, les travaux de construction sont achevés. Quelques années plus tard, une chapelle néo-gothique est bâtie par l'architecte Pont. Bénite le 31 juillet 1862, elle a aujourd'hui disparue. A partir de 1882, la mairie souhaite mettre fin à l'indivision entre elle qui a financé la construction de l'école et le bureau de bienfaisance propriétaire du terrain. Dans sa délibération du 9 août 1887, le Conseil Municipal valide donc l'acquisition de l'école par la Ville. En réalité, celle-ci se substitue simplement au bureau de bienfaisance dans la propriété du terrain. Selon l'abbé Angot, l'école est laïcisée en 1894. En 1903, Léopold Ridel ajoute à l'école une maison d'habitation, un préau couvert et des w-c. En 1934, une nouvelle classe est édifiée à l'extrémité de l'aile ouest. En 1954, la Ville acquiert l'hôtel particulier voisin (étudié) pour y installer les services administratifs de l'établissement scolaire. En 2005, suite au transfert de l'école rue de Clermont, les deux parcelles sont à nouveau séparées et leurs bâtiments respectifs mis en vente. Description : Le bâtiment en rez-de-chaussée qui accueillait les salles de classe se compose d'un corps central à mur pignon flanqué de deux ailes construites sur le même alignement. Du fait de l'édification d'une nouvelle classe en 1934, l'aile ouest est plus longue que l'aile opposée. Les élévations nord et sud sont percées de grandes ouvertures dotées de tympans en plein cintre. Leurs encadrements utilisent la pierre de taille de granite et de calcaire. Ce matériau se retrouve sur les corniches et les chaînages d'angle. Les salles de classe, au nombre de quatre, occupent des pièces en enfilade. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : rez-de-chaussée Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2002 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000627 - maison de contremaître, puis maison d'artiste, actuellement maison 14 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000101 Historique : En 1897, la propriété appartient aux Le Segrétain et comprend une maison de contremaître, une écurie, une remise et des dépendances diverses. Elle occupe alors le numéro 49 de la rue de Bootz et s'étend jusqu'à l'actuel numéro 7 de la rue du Dôme. En 1898, elle est vendue 24 509 francs au peintre-verrier Auguste Alleaume qui remanie la maison d'habitation construite en 1717 : les ouvertures côté jardin, la charpente et l'escalier intérieur semblent en effet dater du 19e siècle. En 1921, Henri Boucrel, peintre-décorateur installé à Laval, recoit d'Alleaume la somme de 1 110 francs pour des peintures dans la demeure. Lors des bombardements de la voie ferrée en 1944, les extrémités nord de la maison sont détruites,elles sont reconstruites après la guerre. En 1977, monsieur et madame Rozé achète la propriété aux Gobron. Date(s) de réalisation : 1717 Description : Les encadrements des ouvertures sont en calcaire et granite. Le sommet de la partie centrale de la façade postérieure est percée d'un oculus. Les murs intérieurs sont en pan de bois. Un escalier dans oeuvre à la main courante en bois de frêne aboutit à l'étage de comble dont la charpente à potence et entrait retroussé a conservé des marques de charpentier. Un portail en marbre rose de Saint-Berthevin donne accès à la cour et au jardin. Celui-ci a été aménagé sur la prairie d'étendage des toiles de lin de l'ancienne blanchisserie du Grand Dôme. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie,Bureau Arnaud Date(s) de l'enquête : 2007 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2007 (c) Ville de Laval, 2007 Fonds / classement : Architecture |
IA53000047 - prieuré de bénédictines, puis église paroissiale Notre-Dame, actuellement basilique Notre-Dame d'Avesnières 32 vues Historique : Une église était mentionnée comme ancienne au début du 11e siècle, et avait été restaurée vers 1040 - 1050 par Yves de Saint-Berthevin. Vers 1073 elle est donnée aux bénédictines du Ronceray d'Angers qui en font le siège d'un prieuré. L'édifice est, dès lors, à la fois prioral et paroissial. Les religieuses sont à l'origine de sa reconstruction dans la seconde moitié du 12e siècle. Les premières travées de la nef, partiellement détruites par les anglais en 1429, ne sont reprises qu'en 1478. La flèche a été réalisée par le maître maçon Jamet Nepveu de 1534 à 1538. En mauvaise état, elle a été reconstruite à l'identique par l'architecte Lambert entre 1874 et 1876. Les deux premières travées de la nef ainsi que la façade sont reconstruites, de 1883 à 1887, par les architectes E. Lambert et Eugène-Joseph Hawke. Description : L'église est formée d'un choeur à déambulatoire et de cinq chapelles rayonnantes. Les chapelles du transept sont orientées et la nef comprend deux bas-côtés. L'édifice est voûté d'ogives sur le choeur, le transept et la nef, alors que le déambulatoire et les bas-côtés de la nef sont voûtés d'arêtes. Quant aux chapelles elles sont voûtées en cul-de-four (comme l'abside du choeur). Étage(s) : 3 vaisseaux État de conservation : restauré Précision(s) sur le décor représenté : sujet : animal fantastique, griffon, support : contrefort de la travée centrale de l'élévation antérieure Protection MH : Eglise Notre-Dame-d'Avénières (cad. BZ 3) : classement par liste de 1840. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000630 - chapelle Saint-Louis 1 vue Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000056 Historique : Comme les bâtiments hospitaliers, la chapelle est construite par l'architecte parisien Edouard Moll et est bénite le 25 septembre 1848. Depuis sa désaffection au culte en 2008, elle est utilisée comme entrepôt. Date(s) de réalisation : 1843 Description : Chapelle de plan allongé et orientée formant un épi dans l'ensemble des bâtiments en quadrilatère de l'ancien hôpital. La porte d'entrée à laquelle on accède par cinq marches en granit est surmontée d'un tympan sculpté protégé par un dais triangulaire. L'occulus de la partie haute accueillait une horloge aujourd'hui disparue. Le clocher est couronné d'un toit à l'impériale. A l'intérieur, la nef en une seule travée est couverte d'une voûte plate à caissons (en mauvais état). Le choeur est en cul-de-four et sa voûte est peinte façon ciel étoilé. Le sol est recouvert d'un carrelage dont certains motifs géométriques forment des croix. L'entrée est surmontée d'une tribune (d'orgue ?). Deux galeries en bois supportées par des colonnes en fonte courent le long du premier étage. Ces galeries donnaient accès aux anciens dortoirs. La base des murs est protégée par un lambris de demi-revêtement en chêne. La chapelle est ouverte sur l'extérieur par des baies en plein cintre. Celles qui ne sont pas murées accueillent des verrières d'Antoine Lusson et des frères Champigneulle (étudiées). Auguste Alleaume, peintre-verrier lavallois, les a restaurées en 1932 (coût de la restauration : 8 400 francs). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : désaffecté,menacé Précision(s) sur le décor représenté : Le tympan est sculpté de saint Vincent de Paul reçevant 4 religieuses et une femme lui présentant des enfants. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2008 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2008 (c) Ville de Laval, 2008 Fonds / classement : Architecture |
IA53000645 - pensionnat des Dames du Sacré-Coeur de Jésus, puis école normale catholique du Sacré-Coeur, puis Cours d'Avesnières, actuellement Lycée privé d'Avesnières 3 vues Historique : En 1841, la congrégation des Dames du Sacré-Coeur de Jésus établissent un pensionnat pour jeunes filles aisées dans une demeure achetée par Madame Leclerc de Beaulieu. La maison qui fait partie de la propriété de la Croix-Saget, est alors située 31-33, chemin d'Hydouze sur la commune d'Avesnières. En 1842, le pensionnat dirigé par la mère Barat (aujourd'hui sainte Sophie Barat) est agrandi (par l'architecte Pierre-Aimé Renous ?). En 1904, la Congrégation est expulsée et les bâtiments sont confisqués suite à la loi de séparation des Eglises et de l'Etat. Le 31 janvier 1907, la propriété mise aux enchères pour un prix modique, est achetée par la comtesse Jeanne de Hercé, une mayennaise affiliée à la congrégation des Filles du Coeur de Marie. Elle y installe une école normale catholique d'institutrices laïques appelé Le Sacré-Coeur. En 1966, celui-ci disparait et devient le Cours d'Avesnières regroupant divers établissements de cycles secondaires lavallois (Sainte-Thérèse, Saint-Etienne et le Sacré-Coeur). Le Cours devient mixte en 1967. En 1968, le bâtiment principal est surélevé et un premier préfabriqué est mis en service. Un second est construit en 1972. En 1980, le Cours devient le Lycée privé d'Avesnières qui s'ouvre à l'enseignement technologique secondaire et à l'enseignement supérieur. En 1981, un troisième préfabriqué est bâti. Matériau(x) de couverture : ardoise Statut de la propriété : propriété d'une association diocésaine Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2011 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2011 (c) Ville de Laval, 2011 Fonds / classement : Architecture |
IA53000647 - maison Historique : Maison construite dans le deuxième quart du19e siècle. Description : Maison de notable placée entre une cour pavée et un jardin d'agrément. Elle se compose d'un corps principal doté d'un toit aux pentes très douces et de ce qui semble être une construction plus récente. Le gros-oeuvre des façades antérieures est en moellons enduits. Les entourages des ouvertures, les pilastres d'angles et les cordons séparant les différents niveaux utilisent la pierre de calcaire. Les baies rectangulaires sont dotées d'appuis posés sur des corbeaux. Ceux de l'étage sont pourvus de garde-corps en fer forgé. Le comble est éclairé par trois lucarnes aux fenêtres à arc segmentaire. Un perron en pierre de granite donne accès à l'entrée. Il est protégé par une marquise en fonte de style Napoléon III venant rompre la sobriété de la façade. Cet auvent est accompagnée de deux luminaires d'applique et de deux grattoirs à chaussures installés de chaque côté de l'emmarchement. L'ensemble, auquel il faut adjoindre la porte d'entrée, est certainement l'oeuvre du ferronnier d'art lavallois Bourny. A l'intérieur, la maison est ornée de vitraux d'Alleaume et d'une peinture monumentale. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussée surélevé,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000648 - hôtel, actuellement immeuble de bureaux 7 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000037 Historique : L'hôtel est construit en 1896 sur des plans de Léopold Ridel pour monsieur Adolphe Masseron. Quelques-uns de ses vitraux ont été réalisés en 1903 par le peintre-verrier Auguste Alleaume. Son registre de caisse mentionne en effet le nom de monsieur Masseron ainsi que la somme de 360 francs. Date(s) de réalisation : 1896 Description : Hôtel particulier construit sur une parcelle extrêmement étroite, d'où sa verticalité, et dont l'architecture éclectique fait de nombreux emprunts au style Renaissance. La façade, côté quai, comporte quatre niveaux dont un étage de comble et cinq travées régulières. Les ouvertures du premier étage à linteau droit avec agrafe ouvragée, sont dotées de balconnets à balustres, à l'exception de la baie de la travée nord qui s'ouvre sur un bow-window ou oriel doté d'une verrière. Au rez-de-chaussée, les ouvertures sont légèrement cintrées alors qu'au deuxième étage elles sont en anse de panier. Sur le toit, les baies à meneau de bois sont parfois insérées dans une ornementation néo-Renaissance avec pilastres, pinacles, consoles et frontons triangulaires ou curvilignes à tympans sculptés de motifs végétaux. L'animation du volume se fait par le jeu des toitures et par l'adjonction de quelques éléments pittoresques : le bow-window, déjà cité, surmontant l'ancienne porte d'entrée, mais aussi une véranda métallique ornée de céramiques polychromes à motifs végétaux stylisés. Les éléments décoratifs, en calcaire, sont mis en valeur par le contraste avec le matériau de remplissage, la brique. A l'intérieur, le vestibule, les salles de réception et les bureaux du rez-de-chaussée ont reçu un décor de boiseries et de panneaux vitrés de syle Louis XV ou néo-Renaissance. Le grand escalier en bois emprunte par contre au style gothique. A noter : Ridel fut également chargé du décor de la salle de bains pour laquelle il dessina deux panneaux décoratifs au style japonisant,ceux-ci représentent des geais sur un éventail déployé et des cigognes pêchant. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : ornement végétal, support : véranda, lucarnes Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1988 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000649 - maison, actuellement immeuble d'habitation 1 vue Historique : Maison construite au début du 20e siècle pour le docteur Loiseleur, fondateur du centre de radiologie de la clinique Sainte-Elisabeth qui jouxtait la demeure de ce dernier. La maison est ensuite devenue la propriété du docteur Barrier qui racheta également une partie du cabinet. Description : Maison à large façade sur rue dont l'accès s'effectue par un perron côté cour. Elle se compose d'un corps central à trois niveaux et de deux corps latéraux n'en possèdant que deux. Les soubassements sont en granite et le gros-oeuvre en moellons enduits. L'ensemble des ouvertures présentent des arcs en anse de panier et des entourages en pierre de calcaire. Celle-ci est également utilisée pour les chaînages d'angle marquant les trois corps de bâtiment. Si les fenêtres du deuxième niveau du corps central sont précédées d'un balcon en bois sur consoles, toutes les autres sont dotées de garde-corps du même matériau. Les avant-toits et les auvents (quatre à deux pentes et un en appentis) prennent également appui sur des aisseliers en bois découpé. Tout en participant au décor de la maison, ceux-ci en renforcent l'aspect pittoresque et lui confèrent un petit air de "chalet". A l'intérieur, les étages sont desservis par un escalier en bois de style néo-gothique dont la rampe d'appui est percé de motifs cruciformes. La cage d'escalier est éclairée par des fenêtres qui accueillaient des vitraux. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussée surélevé,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |
IA53000650 - hôtel Historique : Hôtel construit entre 1850 et 1874 pour Roger Lambelin dont les initiales ornent le manteau de cheminée de l'une des chambres. Au début du 20e siècle, il appartient à monsieur Le Bail dont l'initiale B figure sur la mosaïque décorant le sol du vestibule d'entrée. Description : Hôtel entre cour et jardin de plan carré. Le gros oeuvre est en moellons enduits, les entourages des ouvertures, les chaînages d'angle et les cordons de séparation des étages en pierre de calcaire. La travée d'axe, en légère saillie, superpose les ouvertures en plein cintre parmi lesquelles deux fenêtres ornées de vitraux d'Alleaume. Celle de l'étage supérieur est flanquée de deux baies aveugles. A l'intérieur, le sol de l'entrée est orné d'une mosaïque. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : rez-de-chaussée,2 étages carrés Précision(s) sur le décor représenté : La mosaïque représente un médaillon ovale renfermant la lettre B. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000661 - maison Historique : Maison construite au début du 20e siècle pour Daniel Oelhert (1849-1920), géologue amateur et conservateur des musées d'archéologie et d'histoire naturelle de Laval. De 1954 à 2004, elle fut la propriété du docteur Deslandes. Description : Maison à organisation complexe constituée de trois bâtiments : un logis à façade sur rue, un corps postérieur et une aile en retour d'équerre. Elle s'accompagne d'une construction à étage renfermant notamment un garage. Un passage d'entrée surmonté d'une verrière à deux pentes sépare celle-ci de l'habitation. L'ensemble forme un plan en U. Côté rue, le gros-oeuvre du corps de bâtiment est en moellons enduits et en briques ocre-jaune pour le niveau supérieur (en raison d'une surélévation ?). Côté jardin, il combine briques ocre et rouge formant un décor géométrique. Les étages inférieurs sont dissimulés par un arrière-corps à deux niveaux en retour d'équerre. Le rez-de-chaussée est en brique poychrome disposée en assises alternées. Le mur sous-appui de la galerie est en faux pan de bois avec briques ocre-jaune en remplage. Le gros-oeuvre de l'aile en retour est en moellons enduits. La brique est uniquement utilisée pour les encadrements et pour le bow-window à pans coupés venant prolonger l'extrémité du premier étage. Une construction latérale en appentis vient encore agrandir cette partie de la maison. L'arrière-corps, peu profond et très ouvert, superpose fenêtres à arc segmentaire au rez-de-chaussée et fenêtres à arc déprimé à l'étage. Les ouvertures basses de sa façade latérale sont coiffées de linteaux métalliques à rosaces. Ceux-si se retrouvent de manière identique sur la construction en brique renfermant le garage actuel. Les couvertures varient d'un bâtiment à l'autre : terrasse pour le logis à façade sur rue, toit à deux pentes pour la dépendance et l'aile en retour, appentis pour l'arrière-corps et l'extension de l'aile en retour d'équerre. L'appentis débordant de l'arrière-corps repose sur des aisseliers en bois. Si l'élévation sur rue se caractérise par la sobriété de son architecture, tel n'est pas le cas de celle de la façade postérieure et des autres corps de bâtiment. Ceux-ci affichent en effet un style pittoresque résultant de l'utilisation de la brique polychrome, du pan de bois et des toitures débordantes. Matériau(x) de couverture : ardoise Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000662 - maison, actuellement immeuble d'habitation Historique : Maison construite à la fin du 19e siècle pour l'avocat Adophe Messager. Au 20e siècle, elle a fait l'objet d'un agrandissement et a été transformé en immeuble d'habitation. Description : Maison de style néo-classique transformée en immeuble d'habitation. A l'origine, la demeure se composait d'un corps de bâtiment à façade sur rue et d'une aile en retour d'équerre de même hauteur. Suite à l'adjonction d'un arrière-corps, elle a perdu son plan régulier en L au profit d'un plan carré. Le gros-oeuvre des deux corps est en moellons enduits. Les chaînages d'angle utilisent à la fois le granite et le calcaire. La corniche et les bandeaux moulurés courant le long des façades sont en pierre de calcaire. L'élévation droite est percée de baies à meneaux au rez-de-chaussée et d'une fenêtre oblongue cantonnée de pilastres doriques à l'étage supérieur. Ces ouvertures sont coiffées de linteaux métalliques ornés de quatrefeuilles. L'aile en retour dont le rez-de-chaussée s'ouvre sur un portail à arc segmentaire est couronnée d'un toit à longs pans perpendiculaire à la rue. L'élévation adjacente est surmontée d'une couverture du même type. Dotée d'une faible pente, elle est disposée parallèlement au mur gouttereau et est dissimulée par un attique à balustrade. La distribution intérieure est inconnue mais il semblerait qu'un atelier d'artiste occupait le troisième niveau. Le gros-oeuvre de l'arrière-corps est en moellons enduits avec des encadrements d'ouvertures en brique rouge. Le toit est à longs pans. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussée,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |
IA53000666 - hôtel 1 vue Historique : Hôtel construit à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle (pour monsieur Chubilleau ?). Description : Hôtel néo-Renaissance disposant d'une cour latérale et d'un jardin en arrière de parcelle. Côté rue, le gros-oeuvre est en pierre de taille de calcaire (pierre de Caen ?) sur un soubassement combinant meulière et granite. Côtés cour et jardin, il est en moellons recouverts d'enduit. L'élévation antérieure est divisée en trois travées. Celle de gauche est délimitée par des pilastres, doriques au premier niveau, ioniques au second. Ces derniers encadrent une croisée à arc déprimé pourvue de deux meneux et une baie rectangulaire précédée d'un balconnet à balustrade,l'ensemble est surmonté d'une lucarne à ailerons et fronton triangulaire. Les ouvertures à fasces de l'étage sont surmontées de corniches placées au dessus de consoles en forme de volutes. La travée latérale gauche est valorisée par un toit en pavillon dont le faîte est orné d'une crête en fonte que délimitent deux épis de faîtage. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,rez-de-chaussé surélevé,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |