IA53000257 - maison 1 vue Historique : Maison construite pour les frères Joseph Géhard de la Gaudinière et Germain Géhard de Loisillière en 1770. La propriété fut scindée en deux parcelles à la fin du 18e siècle ou au début du 19e siècle, le corps de logis étant lui-même divisé transversalement en deux parties égales. La moitié gauche a été détruite puis reconstruite en alignement sur la rue dans la seconde moitié du 19e siècle. Date(s) de réalisation : 1770 Description : La maison du 18e siècle présente deux fenêtres avec des balconnets en fer forgé. Son gros-oeuvre est en moellons enduits, ses ouvertures en arc segmentaire à linteau délardé, sa chaîne d'angle et sa corniche sont en pierre de taille de calcaire. Le gros-oeuvre de la maison du 19e siècle est également en moellon enduit, elle présente des pierres de taille de granite au rez-de-chaussée (ouvertures, bandeaux et chaînes d'angle) et des pierre de taille de calcaire aux étages (appui de fenêtres, lucarnes et chaînes d'angle). Le socle est en moellon équarri losangé. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000263 - maison 4 vues Historique : Maison et atelier de fabrique de chandelles construits par l'architecte Alfred Boutreux pour monsieur Pellier en 1854. Des deux petits pavillons à un niveau encadrant la demeure, celui de gauche a été surhaussé de deux étages à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle. Date(s) de réalisation : 1854 Description : L'atelier de fabrique de chandelles est situé dans le sous-sol. Sur la façade sur rue, le gros-oeuvre est en moellons enduits, les chaînes d'angle, l'encadrement des baies, les bandeaux et la corniche sont en pierre de taille de calcaire. L'encadrement des baies, sur la façade arrière et sur la travée de gauche de la façade sur rue, est en brique. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1996 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000266 - maison Historique : D'après les conclusions d'une étude dendochronologique, la maison a été bâtie durant le printemps ou l'été 1472 avec du bois coupé pendant l'automne-hiver 1471-1472. Dans la seconde moitié du 17e siècle ou au 18e siècle, elle est agrandie par l'adjonction d'une petite aile en retour sur la façade postérieure. C'est également à cette époque ou un peu plus tôt que l'escalier originel est remplacé et que les ouvertures de la façade sont reprises. Au 19e siècle, la devanture médiévale est totalement modifiée et une deuxième porte est percée. Ces travaux pourraient être l'oeuvre de Louis Grillon, boulanger et propriétaire de l'immeuble entre 1842 et 1882. A la fin des années 1950, le rez-de-chaussée perd sa fonction commerciale au profit d'une occupation résidentielle. Entre 2013 et 2014, celui-ci fait l'objet d'un remaniement complet. Date(s) de réalisation : 1472 ; Description : Maison bâtie sur une parcelle laniérée occupant l'une des pentes de la contrescarpe du château. La bâtisse se développe sur six niveaux dont deux de caves destinées à compenser l'important dénivelé des anciennes douves du château. Ces caves sont surmontées d'un rez-de-chaussée, de deux étages et d'un niveau de combles presque entièrement charpentés. Le premier et le deuxième étages sont en surplomb sur la rue, chaque encorbellement étant assuré par des poteaux élargis. La maison combine trois fonctions : commerciale, résidentielle et sociale. La première est matérialisée par les caves destinées au stockage des marchandises ou des denrées périssables ainsi que par le rez-de-chaussée qui accueillait un commerce. Les étages supérieurs concentrent la fonction résidentielle. Côté rue, le premier est éclairé par deux fenêtres : une à croisée et meneau et une autre plus étroite à demie-croisée. Au deuxième, une porte de service ou gerbière permettait de faire monter les marchandises depuis la rue sans emprunter l'escalier interne. Enfin, la fonction sociale est symbolisée par le décor de la façade reflétant le rang de son commanditaire. En effet, si ce dernier est inconnu, il s'agit certainement d'un bourgeais relativement aisé comme le laisse penser le décor sobre mais soigné encore visible : pigeâtres à culots polygonaux, entretoises ornées de moulures à accolades, de chanfreins ou de sifflets. Côté rue, la maison est dotée de deux portes : une ouvrant sur la pièce du rez-de-chaussée et une autre donnant sur une venelle. Celle-ci est dotée d'un escalier rampe-sur-rampe permettant d'accéder au second niveau de cave et aux étages supérieurs. Tournant à gauche, il se compose de sept volées droites, de trois repos et de deux paliers. En périphérie, il s'appuie sur un faux-limon en crémaillère et, au centre, sur un limon porteur à balustre rampant. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000280 - maison Historique : Ancienne auberge de la Tête Noire construite au 17e siècle. La grande ouverture du rez-de-chaussée et le balcon de l'étage ont été réalisés en 1757 par le maître charpentier Marin Véron, pour le docteur en médecine François Portier. Le dernier étage de la maison à été ajouté au 19e siècle. Date(s) de réalisation : 1757 Description : Le rez-de-chaussée, la grande ouverture dans son intégralité (entresol compris) et les chaînes d'angle jusqu'au premier étage inclus sont en pierre de taille de granite. Le gros-oeuvre des niveaux supérieurs (de l'entresol jusqu'au deuxième étage) est en moellons enduits. Les ouvertures du premier et du deuxième étage ainsi que la corniche et les chaînes d'angle du dernier étage sont en pierre de taille de calcaire. Le balcon est en fer forgé. A noter une tête de guerrier sculptée au second étage. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : entresol,2 étages carrés Précision(s) sur le décor représenté : sujet : tête d'homme, support : second étage de la façade sur rue Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000029 - évêché, puis perception, actuellement lycée Ambroise Paré 2 vues Historique : En 1855, la création du diocèse de Laval entraîne la construction d'un palais épiscopal qui est réalisé de 1856 à 1861 par l'architecte parisien Lambert. Celui-ci s'est largement inspiré de l'hôtel Matignon à Paris, élevé à partir de 1721 par Jean Courtonne, dont il a repris les élévations sur le corps de logis principal. Après avoir été occupé par la Trésorerie Générale, en 1988 la région des Pays de la Loire acquiert le bâtiment et son parc pour en faire une extension du Lycée Ambroise Paré. Date(s) de réalisation : 1856 Description : L'ancien évêché comprend 7 corps de bâtiments principaux, disposés perpendiculairement à la rue et situés entre cour et jardin. Le corps central présente 9 travées en façade sur cour comme en façade sur jardin. Les 3 travées médianes, de chacunes de ces 2 façades, forment un avant corps à trois pans. Ce bâtiment est accosté de 2 ailes en retour d'équerre formant pavillons. Dans le prolongement, 2 ailes plus basses, dont l'une à l'est vient buter sur un petit édifice et l'autre à l'ouest aboutit à un corps de communs perpendiculaire. Côté rue la cour est fermée par un mur dans lequel s'ouvre un portail à porte cochère et porte piétonne. Les ouvertures sont légèrement cintrées, avec parfois un décor en guise de clef, agrafes ou mascarons. Côté jardin un balcon en fer forgé repose sur des consoles. Le corps central est couronné, sur chacune de ses faces, par un attique qui masque en partie les oculi de l'étage de comble. Le gros oeuvre est en moellons enduits avec d'importantes parties en pierre de taille de calcaire (la façade sur jardin, l'avant corps côté cour...). Le bâtiment repose sur un soubassement de granite. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : armes de monseigneur Casimir Wicart, premier évêque de Laval Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000319 - maison 2 vues Historique : Maison construite en 1854 pour Jacques Clément. Date(s) de réalisation : 1854 Description : Le décor architectural est particulièrement développé : colonnettes jumelées, lucarnes à ailerons, frise à motifs géométriques, ouvertures à fasces... balcon et balconnets en fonte de fer. La façade sur rue est en pierre de taille de calcaire, les autres façades sont en moellons de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1988 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000031 - hôtel Dubois de Beauregard Historique : Hôtel construit en 1772 pour Michel Dubois de Beauregard, maître de forge. Il est attribué à Henry-Georges Le Jolivet, ingénieur du roi. Le mur de clôture et les bâtiments des communs sont de la seconde moitié du 19e siècle. Date(s) de réalisation : 1772 Description : L'édifice comporte sept travées en façade. L'avant-corps qui en compte trois, à pans coupés, est en pierre de taille de calcaire. Il est surmonté d'un oculus accosté de consoles qui masque une partie de la toiture polygonale. A l'étage, l'ouverture centrale qui porte un décor de mascaron, s'ouvre sur un balcon en fer forgé soutenu par deux consoles. La façade arrière du bâtiment ne compte que six travées, dont l'avant-corps de deux travées très peu saillant. Elle est surmonté d'un fronton triangulaire percé d'un oculus. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000345 - hôtel 2 vues Historique : Hôtel construit vers 1857 pour René Pillon. En 1961, la propriété est achetée par la Ville au propriétaire d'alors, monsieur Du Long de Rosnay. Depuis cette date, elle est occupée par le lycée du Douanier-Rousseau. Date(s) de réalisation : 1857 Description : Les lucarnes sont encadrées de consoles qui supportent un fronton triangulaire percé d'un oculus et coiffé d'une coquille. Le gros-oeuvre de l'édifice est en moellons enduits, il repose sur un socle en pierre de taille de granite. Les chaînes d'angle, la corniche, les ouvertures et les lucarnes sont en pierre de taille de calcaire. L'une des deux entrées est protégée par une marquise en verre que deux fines colonnettes en fonte soutiennent. Le puits de la propriété se trouve aujourd'hui dans l'allée menant au jardin de la maison du 54-56, rue de Paris. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1998 ; 2012 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000349 - maison dite Cercle de l'Aurore 18 vues Historique : En 1866, cinquante-deux lavallois signent un "contrat de société pour la construction d'un ^batiment destiné au cercle de l'Aurore". Le bâtiment doit être construit sous la direction et suivant les plans et devis de l'architecte Pierre-Aimé Renous en 1866. Les statuts du cercle de l'Aurore sont publiés en 1868. Ce cercle déménage dans le nouveau local en juillet 1868. Peu d'informations existent concernant ce cercle, on sait seulement que différentes personnes tentent de la reconstituer en 1916. Le bâtiment est vendu par la Société civile par actions de l'Aurore à des particuliers en 1919. En 1927, la Ville de Laval achète le bâtiment pour en faire une bibliothèque, un cours de dessin et de musique et un commissariat de police. En 1930, le bâtiment est destiné à la bibliothèque municipale : une étude architecturale est menée pour adapter le bâtiment à cette fonction. Le projet n'aboutit pas. En 1980, la propriété du bâtiment est transféré à la SAHLM de la ville de Laval, pour en faire ses bureaux. La SAHLM entreprend alors une importante campagne de travaux de restauration et de restructuration interne de l'immeuble, conduite par l'architecte François Parroco. Date(s) de réalisation : 1866 Description : Le Cercle de l'Aurore est un imposant bâtiment formé d'un sous-sol, d'un rez-de-chaussée et de deux étages carrés et comprenant quatre travées sur le quai Gambetta, huit sur la rue de Strasbourg. Le décor du balcon puise largement dans le répertoire ornemental de la Renaissance française. Les ouvertures du second étage, à arc segmentaire, sont surmontées de frontons triangulaires ou curvilignes reposants sur des consoles sculptées. Les travaux réalisés au début des années 1980 ont nettement transformés le bâtiment. La modénature, la balustrade, les bandeaux et reliefs des façades sont restaurés. On crée alors un percement d'attique pour l'éclairement des logements du dernier niveau. Les façades sur cour sont remaniées. Tous les planchers en bois sont démolis et remplacés par des planchers en béton. Désormais, le rez-de-chaussée est occupé par des boutiques, les 1er et 2e étages par les bureaux de la SAHM et les 3e et 4e étages par des logements. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : étage de soubassement,3 étages carrés État de conservation : restauré Précision(s) sur le décor représenté : armes de Laval, support : balcon Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Just Carole Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000365 - église paroissiale Saint-Pierre 8 vues Historique : Face à l'importance du développement du quartier de la gare à la fin du 19e siècle, la création d'une nouvelle paroisse était devenue nécessaire. Celle-ci est officiellement créée en 1900 alors que les travaux de construction de la nouvelle église avaient déjà commencé en janvier 1899. En 1906, ils sont interrompus pour ne reprendre qu'une cinquantaine d'années plus tard. Ainsi, en 1958, à l'initiative de l'association diocésaine de Laval dirigée par l'abbé Hardoin, un choeur en béton conçu d'après les plans de Pierre Vago et inauguré en octobre 1961, est construit. En 1963, l'église subit d'importants travaux intérieurs destinés à harmoniser la partie ancienne de l'édifice et la nouvelle. C'est également à cette époque qu'une sacristie, un oratoire, un narthex et un baptistère sont créés. Description : La façade en granite de l'église adopte le style romano-byzantin. A l'intérieur, la nef néo-gothique à quatre travées est séparée en deux niveaux par une dalle de béton. Des ouvertures fermées par des pavés de verre y ont été aménagées. Cette dalle cache une voûte sur croisées d'ogives aux clés sculptées et peintes de motifs variés. Deux escaliers en granite à vis sans jour conduisent à une tribune en ciment armé, dans l'église et à une galerie extérieure donnant accès aux voûtes. Le choeur moderne, de plan trapeïzodal, repose sur des pilotis et est couvert en terrasse. Les clôtures latérales sont assurées par des cloisons composées de claustras reçevant des dalles de verre. Le sol est recouvert d'un petit carrelage. L'ancien baptistère est éclairé par deux fenêtres dotées de verrières décoratives. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Précision(s) sur le décor représenté : Le béton des verrières délimite des cadres renfermant des losanges mêlés à des motifs symboliques : des clés, attributs de saint Pierre, et des poissons, allusions au premier métier de pêcheur du saint. Ces motifs sont valorisés par l'utilisation de verres colorés. Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000035 - hôtel Duplessis d'Argentré 9 vues Historique : L'hôtel a été construit pour Olivier-Ambroise Dubois en 1771. Frère du sieur de Beauregard, Olivier était comme ce dernier maître des forges de Chailland et de Port-Brillet dont le propriétaire était le comte de Laval. L'important bâtiment de communs (bâtiment industriel ?) semble dater du début du 19e siècle. Date(s) de réalisation : 1771 Description : Le logis se dresse en fond de cour et est flanqué de deux ailes basses abritant les communs. Marquant l'axe des façades sur cour et sur jardin, un fronton triangulaire surmonte la travée centrale. Les seules concessions ornementales d'une architecture rigoureuse sont portées par cette travée appareillée en pierre de taille : pilastres superposés, table surmontant la porte d'entrée et balcon en fer forgé. Les ouvertures sont à linteau délardé, hormis les lucarnes des combles qui sont cintrées. Le fronton est percé d'un oculus côté cour et d'une baie rectangulaire côté jardin. Le décor intérieur d'origine subsiste en grande partie. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble Protection MH : le logis proprement dit, en totalité, la cour avec son pavement, le mur de clôture avec ses grilles, le terrain d'assiette de la portion subsistant des anciens jardins, les façades et toitures de l'aile des communs Nord-Est, les façades et toitures d'une partie de l'aile des communs Sud-Ouest. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000368 - ensemble d'édifices à cour commune dit Cour du Grand Louis 1 vue Historique : Le corps de passage sur rue ainsi que le logement attenant et la tourelle d'escalier en fond de cour sont de la seconde moitié du 16e siècle. Deux bâtiments d'habitations sont de 1759 (date portée). Un autre bâtiment est de la fin du 19e ou du début du 20e siècle. Date(s) de réalisation : 1759 Description : Le gros oeuvre est en moellons enduits. Les lucarnes, de la façade sur rue et de la tourelle d'escalier en fond de cour, sont en pierre de taille de calcaire. Elles portent un décor sculpté. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : support : les lucarnes Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000374 - collégiale Saint-Michel du Cimetière-Dieu, puis couvent de jésuites dit Maison Saint-Michel 20 vues Historique : A la fin du 13e siècle, un terrain est affecté sous le nom de Cimetière-Dieu aux sépultures des pauvres de l'Hôtel-Dieu Saint-Julien. Vers 1300, Jean Ouvrouin sur le fief duquel se situe le cimetière, fait édifier une chapelle. Celle-ci est ensuite fondée de plusieurs chapellenies et rentée par d'autres membres de la famille Ouvrouin. Ainsi, par testament du 27 mai 1347, Guillaume Ouvrouin, évêque de Rennes, demande à y avoir son tombeau et y fonde quatre chapellenies. En 1421, Jeanne Ouvrouin réalise le voeu de ses aïeux en obtenant que cet édifice soit érigé au rang de collégiale. La même année, elle fait construire cinq ou six maisons destinées à l'habitation des huit chanoines. Dans son testament daté du 1er février 1422, elle demande à être inhumée près de l'évêque de Rennes dans l'église qu'elle voulait "estre accrue et allongée". Suivant ses volontés, le choeur est reconstruit en 1423 et consacré sous le vocable de Saint-Michel par Monseigneur Martin Berruyer le 28 mai 1458. La nef est bâtie entre 1480 et 1489, le revestuaire ou vestiaire en 1487. En 1490, une nouvelle sacristie est ajoutée dans le prolongement de ce dernier. Cinq ans plus tard, l'église est reconstruite. En 1763, elle est agrandie par la construction de deux chapelles latérales bénites le 28 septembre de la même année. Il s'agit des chapelles du Sacré-Coeur et de la Vierge. Le 19 aôut 1791, l'église est fermée et employée comme magasin militaire. La même année, les terres de la collégiale sont vendues comme biens nationaux. L'église, en mauvais état, est mise en vente le 24 floréal an IV (13 mai 1796). Le 2 janvier 1802, elle est vendue à madame Dolse-Garay et rendue au culte pour la paroisse Saint-Vénérand. Elle est alors utilisée comme église de cimetière et comme annexe de Saint-Vénérand pour les quartiers de la Coconnière et du Laurier. Sous le Premier Empire, elle sert d'hôpital pour les prisonniers de guerre anglais, allemands et espagnols. Elle est inoccupée lorsque, en 1816, le père Morin remet la propriété aux jésuites qui y installent une résidence de missionnaires. A la même date, le cimetière est fermé. En 1820, les pères édifient une nouvelle chapelle au dessus de la sacristie. Réservée aux congrégations féminines, elle est bénie le 1er juillet 1820 par l'évêque du Mans, Monseigneur de La Myre-Mory. En 1834, des dons servent à restaurer entièrement l'ancienne église collégiale. A partir de 1840, des bâtiments destinés à accueillir un noviciat et un scolasticat sont édifiés. En 1843, les pères Rubillon et Martin rénovent le décor intérieur de la chapelle des Congrégations. En 1860, la création de la rue du Mans entraîne la destruction partielle de la chapelle Saint-Ignace et l'agrandissement de la chapelle du Sacré-Coeur. La même année, la percée du boulevard de Tours (actuel boulevard Félix-Grat) se traduit par un abaissement du sol nécessitant la création d'un emmarchement pour accéder à l'église. En 1880, le clocher s'effondre et une chapelle "mausolée" destinée à la communauté est bâtie perpendiculairement au bâtiment nord du scolasticat. Ce nouveau sanctuaire est surmonté d'une bibliothèque dont le contenu est transféré à Jersey lors de l'exil momentané des jésuites suite au décret Ferry. En 1890, l'église rouvre aux fidèles. En 1897, la chapelle "mausolée" est transformée. Suite à la loi de juillet 1901 interdisant l'enseignement aux membres d'une congrégation non autorisée, le scolasticat quitte Laval et Saint-Michel demeure vide. La propriété est ensuite acquise par une société anonyme qui loue le bâtiment bordant le boulevard de Tours à l'Oeuvre des Retraites Régionales pour en faire une maison de retraite fermée : la Maison Saint-Alphonse. Les autres bâtiments sont donnés en location à l'Evêché pour y installer le Grand Séminaire expulsé de son domaine de Beauregard suite à la loi de séparation des Eglises et de l'Etat. La propriété est de nouveau mise en vente en 1909. Elle est acquise par mademoiselle Le Gonidec de Traissan qui la donne à l'Evêché qui y maintient le Grand Séminaire. En 1914, elle est transformée un hôpital militaire. Entre 1919 et 1967, les jésuites sont de retour et y installent un juvénat. En 1967, ils vendent la propriété aux Comptoirs Modernes. En 1968, les bâtiments sont rasés et remplacés par le premier supermarché lavallois (SUMA). Suite à la destruction de l'église et des chapelles, quelques tableaux sont vendus aux enchères. La cloche est envoyée dans une église au Tchad. Aujourd'hui, la grande baie de la façade occidentale est remployée à l'église paroissiale de Vaiges et des vestiges du remplage de la baie de la façade orientale sont entreposés dans une réserve du Conseil Général. Description : En 1968, Saint-Michel occupait trois hectares de terrain. Le couvent se composait de trois grands bâtiments disposés en U autour d'un petit jardin. Ils s'élevaient sur deux ou trois étages et deux d'entre eux étaient couronnés de toits brisés. L'ensemble était entouré d'un parc dont il reste aujourd'hui quelques arbres. L'église Saint-Michel formait un rectangle d'environ 35 m de long sur 11 m de large. Son chevet plat présentait un haut pignon à rampant sans ornement. Il était percé d'une fenêtre en tympan dont le remplage était constitué de quatre meneaux supportant un réseau flamboyant. La façade occidentale comprenait un portail et une haute baie ogivale dont le fenestrage avait disparu. L'arc du portail était orné de fleurons à crochets et de pinacles. L'intérieur était revêtu d'un décor classique qui, en 1843, avait remplacé celui du 15e siècle. Il se composait notamment de pilastres doriques, d'une arcade en plein-cintre et d'une voûte à caissons en cul-de-four. Le choeur était meublé d'un maître-autel en marbre blanc et de deux autels respectivement dédiés à saint Jean-Baptiste et à saint Matthieu. Une statue de Saint-Michel terrassant le dragon réalisée par Barême d'Ancenis avait remplacé une peinture transférée dans l'église Notre-Dame des Cordeliers. La nef accueillait les autels de la Vierge et de Sainte-Anne. S'y trouvait également la croix de mission qui, à l'origine, se trouvait devant l'église. Vandalisée en 1830 et jetée dans la Mayenne, elle fut retrouvée et mise à l'abri dans le sanctuaire. La petite chapelle Saint-Alphonse était ornée dans un style néo-gothique. Le revestuaire était percé de fenêtres rectangulaires aux granits chanfreinés. La chapelle Saint-Ignace à laquelle on accédait par une porte située dans le choeur de l'église Saint-Michel renfermait un autel en marbre gris et blanc ainsi qu'une statue de Saint-Ignace. L'intérieur de la chapelle des Congrégations était vêtu d'un riche décor en stuc de style "troubadour". En 1840, il était meublée de nombreuses statues, d'une chaire en bois sculpté, d'une balustrade et d'un autel. La chapelle "mausolée" était percée de six fenêtres ornées de vitraux. Le plafond du choeur accueillait une peinture en forme de rideau au dessus duquel se lisait l'inscription : Regina et Mater societatis Jésus. Le choeur était meublé d'un autel en marbre blanc. Le premier et le deuxième étage du grand bâtiment situé parallèlement à l'église Saint-Michel renfermait deux petites chapelles privées. (Voir aussi le descriptif des bâtiments réalisé en 1909 par les responsables du Grand Séminaire). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété de la commune;propriété du département; Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000392 - caserne de gendarmes 5 vues Historique : Caserne construite de 1867 à 1871 par l'architecte lavallois Pierre-Aimé Renous. Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits, les ouvertures du rez-de-chaussée sont en pierre de taille de granite, les ouvertures des étages ainsi que le chaînage à bossages et la corniche sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000401 - pont de chemin de fer, dit viaduc 7 vues Historique : Il est édifié de 1854 à 1856 par les ingénieurs Eugène Caillaux et Hunebelle pour permettre le passage de la voie de chemin de fer Paris-Brest. Les trains de marchandises l'empruntent pour la première fois le 15 avril 1857 et ceux de voyageurs le 1er mai de la même année. En 1866, une passerelle en fonte reliant les deux rives est installée en aval de ses piles. Endommagé pendant la guerre de 1870, le viaduc fait l'objet de travaux de restauration en 1871. Bombardé lors du débarquement des alliés en juin 1944, il est en partie détruit puis reconstruit. La passerelle qui a également subi des dommages est remplacée par un ouvrage en béton. En 1963, Le viaduc est élargi grâce à des encorbellements ménagés sur les côtés pour recevoir les caténaires que l'électrification de la ligne a rendu nécessaires. En 1988, la passerelle est reconstruite. Placée en amont, elle est rehaussée d'1 m afin de rendre possible la navigation fluviale renaissante. Date(s) de réalisation : 1854 Description : Construit en pierre de taille de granite provenant de Sacé, le viaduc comprend neuf arches en plein-cintre. Il mesure 180 m de long pour 25 m de haut. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1984 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |