IA53000419 - moulin à farine et à foulon du Grand Bootz 12 vues Historique : Construit sur la rive droite de la Mayenne, le moulin est donné au prieuré de Saint-Martin au 11e siècle. Au début du 18e siècle, deux moulins à farine et à foulon sont attestés. Le bâtiment actuel semble avoir été totalement reconstruit en 1852 (date portée). En 1858, il est doté de deux roues hydrauliques actionnant six paires de meules. En 1902, une turbine est substituée à la roue du coursier de large. Les dépendances datent de la fin du 19e siècle ou du début du 20e. Date(s) de réalisation : 1852 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000427 - filature dite de Bootz, puis entrepôt industriel 4 vues Historique : Fondée en 1826 pour monsieur le Segrétain, la filature de coton abritait 18 machines à filer et 9 machines à retordre actionnées par la roue d'un moulin à eau. En 1861, l'usine est agrandie pour monsieur Leyher qui fait installer 2 machines à vapeur et du matériel moderne destinés à augmenter le rendement. En 1895, elle est détruite par un incendie et reconstruite l'année suivante. Agrandie en 1903 et 1904, la filature produit alors 300 000 kms de fil de coton par jour. Après le remplacement de l'énergie thermique par l'électricité, un bâtiment à couverture de sheds est édifié. En 1965, la Société Anonyme des Filatures de Bootz instituée au début du siècle, fusionne avec les Textiles du Vermandois. La production cesse à la fin des années 1970. Transformés en entrepôts, les bâtiments sont rasés en 1989. En application d'idées paternalistes, les employés de l'usine disposaient de 140 logements, d'une crèche et d'une bibliothèque. Description : Le bâtiment principal, construit en 1904, était constitué d'une ossature métallique et disposait de grandes ouvertures. Ses parois extérieures étaient habillées de briques. Il était couvert d'un toit-terrasse. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Architecture |
IM53000145 - orgue, buffet d'orgue 1 vue Historique : L'orgue réalisé dans les ateliers de M. Sergent à Paris en 1851 fut acquis pour 10000 F. Le buffet, quant à lui, fut réalisé par un ouvrier de la paroisse, M. Mulot. D'après Chantepie, une première réparation eut lieu en 1869 puis une restauration très complète en 1936 (restauration effectuée par la maison Gloton, à Nantes). Une délibération du Conseil de fabrique évoque un relevage complet en 1878. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1985 Copyright : (c) Inventaire général, 1985 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000229 - retable architecturé de la Vierge ou du Scapulaire Historique : Une inscription gravée sur une plaque de cuivre enfermée dans une boîte de plomb fut retrouvée en 1837 dans l'autel. Celle-ci relate la fondation de cet autel en 1804. Le retable fut modifié en 1837 (déplacement de la statue de la Vierge(?)), puis remanié et déplacé dans le collatéral sud, au niveau du chevet en 1960. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Inscription(s) : inscription,date Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000485 - ensemble de 8 peintures monumentales 3 vues Historique : Le faux-appareil de l'ancienne croisée du transept a été réalisé au cours du 15e siècle et repris vers le milieu du 16e siècle lors du percement du trou des cloches. Le faux appareil aux axes faîtiers ornés a été réalisé vers 1490. Le vestige de faux appareil du mur nord de la 1ère travée de la nef pourrait correspondre à cette campagne. Le faux appareil ponctué a été peint immédiatement après la construction de la chapelle dans laquelle il se trouve, entre 1537 et 1541. Le faux appareil blanc sur fond jaune pourrait correspondre à la campagne de construction réalisée entre 1549 et 1556. Les croix de consécration peintes dans le choeur datent vraisemblablement de l'érection de l'église en cathédrale (1855). Le faux appareil des voûtes des 3 travées de la nef actuelle et les croix de consécration de la nef, copies interprétées, ont été peintes ou repeintes dans le dernier quart du 20e siècle. La trace d'une litre, réalisée entre le 16e et le 18e siècle, est visible dans la chapelle sud-est. Description : Les peintures peuvent être aussi bien réalisées à fresque ou débutées à fresque et terminées à sec. L'ensemble de croix de consécration du 19e siècle semble avoir été réalisé sur badigeon. Les 5 faux-appareils ont semble-t-il été réalisés à main levée. Quatre de ces faux-appareils sont rouge sur fond blanc et le 5e est blanc sur fond jaunâtre. Précision(s) sur le décor représenté : Cinq ornements de forme architecturale imitent un appareil de pierre de taille. Dans l'ancienne croisée de transept, il est doté de motifs floraux ou d'étoiles. L'extrémité inférieure des voûtains est ornée d'un rameau sec. Les murs et les voûtes du choeur reconstruits vers 1490 étaient couverts d'un faux-appareil. Les axes faîtiers sont ornés d'un bandeau décoratif, qui est constitué d'un axe autour duquel court un rinceau sur un fond de fleurettes et d'étoiles. Le tout est encadre d'un bandeau bicolore rehaussé de fleurettes et d'étoiles en alternance. Sur chaque bordure extérieure court un redent fleuronné. La voûte de la 1ère chapelle sud du choeur est dotée d'un faux appareil dont les joints verticaux sont ponctués,chacune des croix de consécration fleuronnées est inscrite dans un cercle et accompagnée de rameaux. Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Christian Davy,Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1997 Copyright : (c) Inventaire général, 1997 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000062 - autel, tabernacle, retable, statue du Sacré-Coeur Historique : La statue du Sacré-Coeur est de 1935. Elle remplace un tableau de Julie Phlipot daté de 1835, date vraisemblable de la conception du retable. Il portait l'inscription suivante : "prière de l'évêque, du clergé et des paroissiens au moment de l'épidémie de choléra de 1835". Description : L'autel est en marbre veiné avec deux coeurs en bronze(décor rapporté). La statue est en marbre blanc. Le tabernacle est en calcaire, marbre et cuivre. Le retable est en marbre noir et en calcaire, il se compose d'un étage et d'une travée couronnée par un fronton triangulaire, son entablement est supporté par deux colonnes. Précision(s) sur le décor représenté : Croix rayonnante sur le fronton du tabernacle,deux coeurs, l'un transpercé, l'autre enflammé (?) sur le devant d'autel. Dimension(s) : h = 600,l = 300 Inscription(s) : inscription Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000064 - stalles 11 vues Historique : Le style de ces stalles est celui du 16e siècle, mis-à-part la stalle curiale qui semble être celle conçue en 1682. Elles proviennent de l'ancien couvent de Patience et auraient été achetées au directoire par l'évêque constitutionnel D'Orlodot pour 200 livres. Rapportées à Saint-Vénérand en 1842, elles furent restaurées une première fois en 1845 par M. Raimbault. La stalle curiale restaurée en 1903, porte sur sa partie antérieure (construite à cette période ?) la date de ces travaux. Description : L'ensemble de gauche comprend 19 stalles sur deux rangées plus 1 stalle curiale (plus importante). Le côté droit comprend, toujours sur deux rangées, d'abord 6 stalles, puis 8 autres, les deux groupes étant séparés par un passage. Chaque stalle est séparée par une parclose avec un appui-main sculpté, dont le répertoire est très varié : volutes, feuilles enroulées, têtes humaines ou animales, figurines assises. Les miséricordes s'ornent de têtes d'angelots, de fruits, de feuillages ou de rinceaux. Dimension(s) : l = 1700 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53003669 - les bateaux-lavoirs Historique : Sous le Second Empire, la municipalité lavalloise entreprend la construction de quais destinés à assainir la ville par l'éradication des inondations et la disparition des vieilles maisons sur pilotis. Ces quais, en empêchant l'accès direct à la Mayenne, font cependant disparaître les arrivoirs qui servaient de lavoirs et d'abreuvoirs. D'où l'idée de mettre en place des établissements flottants : les bateaux-lavoirs. Ainsi, à partir de 1860, une flottille importante dont l'existence sera bientôt confirmée par arrêté préfectoral voit le jour. Trois types de bateaux-lavoirs se sont succédés à Laval : simples barques lavandières d'origine locale, bateaux de lavage à un seul niveau de même provenance et parfois complétés d'une buanderie sur rive puis, vers 1865, grandes embarcations à deux ponts comme le Saint-Julien et le Saint-Yves. Si les bateaux à un seul pont étaient construits à Laval (à La Fournière, dans le quartier d'Avesnières), les coques à fond plat des bateaux à étage étaient réalisées à Angers d'où elles étaient acheminées jusqu'à Laval par la rivière en empruntant les écluses. L'installation des superstructures et leur aménagement intérieur se faisaient sur place. Avant tout lieux de travail, les bateaux à deux niveaux servaient également de logement aux buandiers et à leurs familles qui occupaient les pièces situées aux extrémités des ponts supérieurs. Un cérémonial précis rythmait le travail sur les bateaux-lavoirs. L'essentiel de la clientèle se rendait dès le lundi matin aux bateaux afin d'y laver le linge. Jusqu'au mercredi, le buandier se chargeait de faire bouillir la lessive. A partir du jeudi, les laveuses se consacraient aux travaux de blanchisserie c'est-à-dire au ramassage et au pliage du linge, à la mise en paquets, aux livraisons, etc. La semaine s'achevait par l'entretien et la préparation du bateau pour le lundi suivant. Trois catégories de femmes venaient aux bateaux-lavoirs. Ainsi, les ménagères les fréquentaient pour laver leur propre linge. Elles y côtoyaient des femmes dont c'était le métier : les employées des buandiers et les laveuses professionnelles installées à leur compte. Les clientes avaient libre accès aux planches à laver et autres accessoires de blanchisserie. A l'inverse, celles qui souhaitaient faire bouillir leur linge ou l'essorer devaient verser une somme proportionnelle au nombre de pièces traitées. Chaque bateau pouvait accueillir jusqu'à une quarantaine de laveuses, ce qui en faisait des lieux de vie très animés. Dans les années 1960, l'arrivée de la machine à laver et la volonté des préfets de supprimer ces établissements inesthétiques et polluants vont compromettre l'existence des bateaux-lavoirs. Suite aux destructions commandées et aux nombreuses pertes liées aux crues de la rivière, le Saint-Julien et le Saint-Yves deviennent en 1982 les deux derniers témoins d'une flottille de vingt-deux bateaux en 1904 (dix en amont et en aval du viaduc, huit en aval du Vieux-Pont et quatre en aval du pont d'Avesnières). Précision(s) sur le décor représenté : HASH(0x3b6e660) Statut de la propriété : propriété de la commune Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2012 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Objets mobiliers |