IA53000050 - prieuré de bénédictins Saint-Martin 20 vues Historique : Le prieuré qui dépendait de l'abbaye Saint-Martin de Tours, a été fondé vers 1050 par Guy 1er de Laval. L'église qui a été construite dans la seconde moitié du 11e siècle fermait l'un des côtés d'une cour carrée entourée de bâtiments conventuels. Au 15e siècle les bâtiments subissent quelques remaniements : percement de nouvelles fenêtres dans les murs sud de la nef et du transept, réfection de la voûte d'ogive du carré du transept et reconstruction du logis prioral. Ce dernier est agrandit vers 1720 pour le prieur Daniel Bonnenfant de Brivezac. Fermée en 1791, l'église servit de caserne puis de magasin jusqu'à son acquisition par le chanoine le Segrétain en 1879. Celui-ci entreprend de la transformer en aumônerie militaire et de la remanier : la tour du transept est couronnée de merlons et de créneaux en 1895. Ces rajouts sont supprimés en 1995. Aujourd'hui, l'église est désaffectée au culte. Description : L'édifice de style roman a été construit en grès clair de petit appareil et grès roussard de gros appareil pour les contreforts, les chaînes d'angle et les ouvertures. La nef unique était autrefois flanquée de contreforts dont on distingue les arrachements à l'extérieur. 5 fenêtres en plein-cintre ébrasées vers l'intérieur subsistent au nord, tandis que le mur sud présente des baies en arc brisé. La nef vient buter sur une croisée plus étroite. De part et d'autre de l'arcade centrale, deux passages latéraux de type "Berrichons" donnent accès aux bras du transept. Sur ces derniers s'ouvrent des chapelles orientées. Elles encadrent un sanctuaire composé d'une travée droite et d'une abside rétrécie. Autrefois situé sur la façade occidentale, le portail fut remonté, peut être au 18e siècle, dans le mur nord de la nef. Taillé dans le granite, il présente une voussure en plein-cintre formée de 3 rouleaux qui possèdent chacun une moulure au décor particulier, témoignage de l'influence normande. Dalles de verre par Gabriel Loire de Chartres réalisés en 1951. Celle de la baie axiale de l'abside représente l'acte de charité pour lequel saint Martin est le plus connu. Matériau(x) de gros œuvre et mise en œuvre : grès, moellon Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 vaisseau Protection MH : Eglise Saint-Martin (ancienne), y compris les peintures murales (cad. CL 323) : classement par arrêté du 11 décembre 1979. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1980 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000676 - promenade de la place de Hercé 2 vues Historique : Au Moyen-Age, le site est situé hors les murs de la ville et s'appelle Mont-Martin. C'est un lieu de promenade très prisé des Lavallois et de leurs seigneurs. Le 10 août 1621, Robert Chevalier, riche marchand lavallois, et son épouse, Lezine Beloce, donnent le lieu-dit avec ses enclos et ses dépendances à l'abbesse de la Sainte-Trinité de Poitiers, à condifion qu'elle y édifie un couvent dans lequel serait admise leur fille, Gillette Chevalier. En 1816, monsieur de Hercé, maire de Laval, transforme en champ de foire et en promenades le terrain laissé libre suite à la démolition du monastère bénédictin acquis par adjudication. Le 20 mars 1817, le conseil municipal de la Ville donne le nom de Hercé à la place. A partir de 1879, le champs de foire est agrandi au détriment des promenades. D'importants travaux de nivellement destinés à raccorder la place avec la rue d'Avesnières, la place du Gast et la rue Saint-Mathurin sont également effectués. En 1880, les arbres sont abattus et remplacés par deux uniques rangs de marronniers. En 1901, une partie du site disparaît lors de la construction du palais de l'industrie. Date(s) de réalisation : 1816 Description : En 1817, les promenades sont composées de terrasses de 15 mètres de largeur et de 1,32 m de hauteur. Chacune d'elles est plantée de quatre rangées de tilleuls et d'ormeaux entourés de garde-corps d'appui. Ces promenades totalisant 500 arbres (370 tilleuls et 130 ormes) délimitent le champs de foire de plan quadrangulaire. Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie,Just carole Date(s) de l'enquête : 2016 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2016 (c) Ville de Laval, 2016 Fonds / classement : Architecture |
IA53000682 - maison Historique : La maison occupe une parcelle résultant de la division entre deux frères d'une même et seule propriété. Datant probablement du 18e siècle, la demeure est agrandie en 1891 par son propriétaire d'alors, le notaire André Gascoin qui charge l'architecte lavallois Victor Garnier de lui adjoindre une galerie et une nouvelle aile. Date(s) de réalisation : 1891 Description : A l'origine, la maison se composait d'un corps de bâtiment parallèle à la rue de Bel-Air, d'une aile gauche en retour et d'une tourelle d'escalier demi-hors-oeuvre. Avec l'édification d'une galerie et d'une seconde aile, la demeure a perdu son plan en L au profit d'un plan rectangulaire. Les nouvelles constructions, qui englobent la maison primitive, adoptent le style néo-Renaissance. Coté rue, les façades en pierre de taille de calcaire sont percées de baies à arc déprimé, la plus large étant dotée de deux meneaux. Chaque ouverture est flanquée de pilastres doriques incrustés de triangles et de losanges en ardoise naturelle. La galerie, placée au-dessus du mur de clôture, est couverte d'une terrasse bordée par un garde-corps. L'aile droite est partiellement coiffée d'un toit à quatre versants doté d'une grande lucarne à trois fenêtres dont deux en plein-cintre. Celle du centre est surmontée d'un petit édicule à fronton triangulaire. Le décor de l'ensemble est composé de pots-à-feu et d'incrustations en ardoise : triangles, losanges, demi-ronds et arcades aveugles. L'accès à la maison s'effectue par un escalier droit situé dans l'aile gauche. Un corridor permet de pénétrer dans le grand salon au décor néo-gothique. Les solives en métal riveté de son plafond sont cachées par des coffres en bois. Les deux pièces en enfilade de la galerie communiquent par une porte à deux battants ornés de vitraux d'Auguste Alleaume. A noter : la galerie est pourvue d'une gouttière en zinc dont la naissance est ornée de godrons et d'un filet perlé. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : en rez-de-chaussée,étage de soubassement,rez-de-chaussée surélevé,1 étage carré,étage de comble Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2016 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2016 (c) Ville de Laval, 2016 Fonds / classement : Architecture |
IA53000061 - Ecole normale d'institutrices, actuellement IUFM 3 vues Historique : La loi du 9 août 1879 obligeait chaque département à se doter, non seulement d'une école normale d'instituteurs (obligation en vigueur depuis la loi de 1833), mais aussi d'une école normale d'institutrices. Le département de la Mayenne achète dans cette optique les terrains Boutreux situés rue de Clermont en 1884. Parallèlement l'architecte du département Eugène-Joseph Hawke est chargé de dessiner les plans d'un bâtiment, ces plans sont adoptés en novembre 1883. L'adjudication est remportée par l'entrepreneur de travaux publics Henri Pillon, qui démarre les travaux à la fin de l'année 1884. L'ouverture officielle de l'école a lieu le 1er octobre 1887. Dès 1889, une salle d'étude est ajoutée au bout de l'aile est, côté cour intérieure. Durant la décennie 1950, un étage supplémentaire est réalisé sur le corps central. Les bâtiments abritent aujourd'hui l'I.U.F.M. de la Mayenne. Date(s) de réalisation : 1884 Description : Les ouvertures sont en pierre de taille de calcaire, le gros oeuvre est masqué par un enduit. Le dernier niveau de la façade sur rue a été réalisé vers les années 1950. Un important jardin existe dans la partie arrière (il possède un séquoia). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000064 - collège Saint-Etienne, dit Collège de Laval 1 vue Historique : Le chapitre de Sainte-Marie (Saint-Tugal au 15e siècle) avait obtenu dès la fin du 12e siècle le privilège du gouvernement des écoles à Laval. Située sur la place du château, la grande école comptait plus de 300 élèves au début du 16e siècle. Cependant en 1582, les habitants de la ville se portèrent acquéreurs de deux maisons adjacentes dans la rue Renaise, dans l'intention d'y transférer l'école de la place du château. Les chanoines firent construire, autour de ces 2 maisons, de nouveaux bâtiments et notamment une chapelle, réalisée de 1585 à 1587. En 1793, le collège était transféré dans l'ancien couvent des Ursulines (aujourd'hui lycée Ambroise Paré). Le bâtiment sur rue a été reconstruit dans la première moitié du 19e siècle. Du collège primitif il ne subsiste actuellement que la chapelle. Date(s) de réalisation : 1585 Description : Le pignon de la chapelle présente, au-dessous d'une niche abritant la Vierge, une ouverture (bouchée) en plein-cintre et en calcaire. Elle surmonte une autre ouverture plus petite, à linteau droit, avec meneau de pierre et chanfrein. Le gros-oeuvre du bâtiment sur rue est en moellons enduits, l'entourage des baies, les bandeaux et la corniche sont en pierre de taille de calcaire. Les garde-corps en métal portent un décor de flèches. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés,étage de comble État de conservation : vestiges Précision(s) sur le décor représenté : La baie du pignon de la chapelle était fermée d'une verrière à bornes aujourd'hui disparue. Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1976 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000067 - halle dite petite halle et grande halle 1 vue Historique : Les foires et marchés se tenaient dès le 11e siècle à l'extérieur de la ville. Pour la commodité de la population croissante, les marchés ordinaires sont transférés à l'intérieur de la ville, entre l'église de la Trinité et le château, où des halles sont construites. Détruites entre 1420 et 1430, elles sont reconstruites vers 1450. Elles sont supprimées lors de l'aménagement de la place de la Trémoille en 1852, pour être remplacées quelques années plus tard, vers 1892, par des halles de type "Baltard", oeuvre de F. Paris constructeur à Nantes. Installées en haut de la future place des Acacias, ces petites halles sont démolies dans l'entre-deux guerres. Date(s) de réalisation : 1892 Description : Les grandes halles du 15e siècle présentaient un toit d'ardoises très pentu. Les halles de la fin du 19e siècle étaient faites d'une couverture en métal. Étage(s) : en rez-de-chaussée État de conservation : détruit Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1995 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000071 - gare des chemins de fer départementaux 5 vues Historique : Projetée des 1855, la création d'un réseau de tramway d'intérêt local ne se concrétise qu'en 1900 et 1901 avec l'ouverture des lignes, Laval / Saint-Jean-sur-Erve puis Laval / Landivy. Point de jonction de ces deux voies, la gare de Laval est construite par l'architecte de la ville Léopold Ridel entre 1895 et 1900. L'atelier de réparation des locomotives a été détruit en 1980. Description : Le gros-oeuvre du bâtiment est en moellons équarris de calcaire gris-bleu. Pour le décor, l'architecte utilise la brique (cheminées, arc des ouvertures du rez-de-chaussée et de l'étage), la céramique polychrome (bandeau, corniche) et la faïence (entourage de l'horloge, corniche). On trouve également sur l'édifice du granite (soubassement), du calcaire blanc (bandeau, cheminées) et du bois (aisseliers, ferme débordante). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000008 - halle, actuellement poste et office de tourisme 7 vues Historique : L'édifice de style néoclassique a remplacé les bâtiments de l'ancien hospice Saint-Louis, abandonnés depuis la reconstruction de l'établissement en bordure de la rue de Nantes en 1847. Les vieux bâtiments de l'hospice servirent de poissonnerie de 1850 jusqu'à la construction des bâtiments actuels par l'architecte voyer Georget en 1877. Ceux-ci abritent actuellement la poste et l'office de tourisme de la ville. Date(s) de réalisation : 1877 Description : L'édifice, sur deux niveaux, comprend trois travées en façade principale et cinq travées en façade latérales. Les ouvertures en plein-cintre sont géminées à l'étage. Sur la façade principale, un avant-corps en légère saillie est encadré par des pilastres à chapiteaux doriques et surmonté d'un fronton triangulaire dont le tympan est sculpté aux armes de la ville de Laval. A l'origine, les ouvertures placées sur deux niveaux, n'éclairaient qu'un espace unique. Étage(s) : 1 étage carré État de conservation : restauré Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1977 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000093 - maison 5 vues Historique : Maison construite vers 1880 pour un certain Albert Jarry. Date(s) de réalisation : 1880 Description : Le gros-oeuvre de la maison est en moellons enduits. A noter la qualité des mascarons d'hommes et de femmes aux clefs des ouvertures, et l'entablement à modillons. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Précision(s) sur le décor représenté : sujet : mascarons (hommes et femmes), support : clefs des ouvertures de la façade sur rue Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000098 - maison 1 vue Historique : Cette maison a été construite en 1888 pour Albert Folliot, directeur de la scierie de marbre de Cumont. En même temps que sa demeure, il fait bâtir des écuries sur la parcelle limitrophe. Les ateliers de l'usine, d'abord situés rue Creuse (aujourd'hui rue Jules Ferry), sont reconstruits route de Paris vers 1887. En 1905, la maison est la propriété de monsieur Welsch. Date(s) de réalisation : 1888 Description : Côté rue, le gros-oeuvre de la maison est en pierre de taille de calcaire avec d'importantes parties en marbre. Un imposant balcon repose sur des consoles sculptées. Côté jardin, le gros-oeuvre est en moellons enduits, par endroits remplacé par un décor de brique, de faïences et de marbre. Le décor intérieur est notamment composé de vitraux d'Auguste Alleaume. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1998 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |