IA53000091 - hôtel actuellement évêché 3 vues Historique : Hôtel particulier probablement construit pour monsieur de Hercé dans la première moitié du 19e siècle et plus précisément avant 1839, puisqu'il figure sur le cadastre napoléonien. Il présente de fortes analogies avec l'hôtel Farcy de Pontfarcy (25, rue du Douanier Rousseau), construit peu de temps après (vers 1845). La demeure achetée par l'Eglise à la famille Waresquiel en 1908, a été aménagée pour servir d'évêché. Une chapelle a notamment été construite peu après, dans les jardins de l'ancien hôtel particulier. Description : Le gros-oeuvre est en moellons enduits. Les ouvertures à fasces, les bandeaux séparant les niveaux, l'entablement à modillons, les chaînes d'angle harpées, ainsi que les jambages à bossages qui soulignent la travée centrale en légère saillie, sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,2 étages carrés Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1995 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000101 - blanchisserie le Grand Dôme 3 vues Historique : Au 17e siècle, le Grand Dôme est une lavanderie ou blanchisserie située sur la commune de Changé. Elle est alors la propriété de François Delaporte (ou de la Porte) qui, avant de reprendre l'affaire familiale à l'âge de quarante ans, avait occupé plusieurs postes dans les consulats français du Levant. Chancelier à Candie en Crète puis au Caire, il avait achevé sa carrière comme "vice-consul de la nation française" à Rosette, en Egypte. En 1701, la blanchisserie c'est-à-dire la maison de maître, le pré et la lavanderie avec "les arrivouers et les dépendances" sont vendus à André-Louis-Joseph Lasnier, sieur du Plessis et prêtre qui fait bâtir une chapelle. L'établissement devient ensuite la propriété de Monsieur Frin puis du négociant Jean Georget avant d'appartenir au 19e siècle aux frères Joseph et Alphonse Le Segretain qui reconstruisent entièrement la maison de maître. Lors des bombardements du viaduc en 1944, les bâtiments situés le long de la voie de chemin de fer à savoir, la maison, la chapelle, l'orangerie et la volaillerie sont totalement détruits. La famille Devé en était alors propriétaire. De la propriété d'origine séparée en deux parcelles après la guerre, il ne subsiste aujourd'hui qu'une demeure (étudiée) achetée par le peintre-verrier Auguste Alleaume en 1898 ainsi qu'une construction qui, au 18e siècle, était peut-être une écurie. Description : En 1735, le pré d'étendage du Grand Dôme "alignait 4000 pieux vieux et neufs". Au moment de sa destruction en 1944, la maison de maître était constituée d'un corps central flanqué de deux pavillons percés de fenêtres à croisillons. Les murs étaient couronnés d'une corniche à denticules. D'après le plan de la propriété réalisé par le dessinateur amateur Félix Désille, l'espace situé entre les deux pavillons était occupé par une véranda à laquelle on accèdait du jardin par un escalier en fer-à-cheval. Dans son ouvrage "Recherches sur Changé-les-Laval" paru en 1882, le chanoine Louis Marie François Guiller fait une brève description de la chapelle : "La chapelle du Dôme n'offre rien de remarquable. Sa forme est absidiale, à pans coupés. On y voit deux statues, celles de saint Louis et de saint Joseph. Le tableau, placé au dessus de l'autel, représente la Naissance de Notre-Seigneur,deux autres, l'Adoration des Mages et la Présentation. Dans le mur, à droite en entrant, c'est-à-dire du côté de l'épître, existe une piscine. Nous n'avons pu découvrir à quel saint elle était dédiée". La chapelle renfermait également un bas-relief du Baptême du Christ (étudié). Celui-ci se trouve aujourd'hui à la cathédrale. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage de comble État de conservation : détruit Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Bureau Arnaud,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000102 - hôtel Historique : Hôtel particulier construit entre 1808 (date d'un plan sur lequel il ne figure pas) et 1839 (date du cadastre napoléonien sur lequel il figure). La demeure est rehaussée vers 1842 pour Paul Berset. Description : Le gros-oeuvre de l'édifice est en moellons enduits, les ouvertures, la corniche, les pilastres d'angle et de la façade sont en pierre de taille de calcaire. Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : sous-sol,1 étage carré,étage en surcroît Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000419 - moulin à farine et à foulon du Grand Bootz 12 vues Historique : Construit sur la rive droite de la Mayenne, le moulin est donné au prieuré de Saint-Martin au 11e siècle. Au début du 18e siècle, deux moulins à farine et à foulon sont attestés. Le bâtiment actuel semble avoir été totalement reconstruit en 1852 (date portée). En 1858, il est doté de deux roues hydrauliques actionnant six paires de meules. En 1902, une turbine est substituée à la roue du coursier de large. Les dépendances datent de la fin du 19e siècle ou du début du 20e. Date(s) de réalisation : 1852 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Just Carole,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 ; 2011 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IA53000419 - moulin à farine et à foulon du Grand Bootz 12 vues Historique : Construit sur la rive droite de la Mayenne, le moulin est donné au prieuré de Saint-Martin au 11e siècle. Au début du 18e siècle, deux moulins à farine et à foulon sont attestés. Le bâtiment actuel semble avoir été totalement reconstruit en 1852 (date portée). En 1858, il est doté de deux roues hydrauliques actionnant six paires de meules. En 1902, une turbine est substituée à la roue du coursier de large. Les dépendances datent de la fin du 19e siècle ou du début du 20e. Date(s) de réalisation : 1852 Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 2 étages carrés,étage de comble Statut de la propriété : propriété privée Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Inventaire général, 1981 Fonds / classement : Architecture |
IM53000216 - fonts baptismaux 2 vues Historique : La forme du pied balustre et la cuve ovale à godrons permettent d'attribuer cette oeuvre au début du 18e siècle. Le couvercle en cuivre a été refait au 19e siècle. Description : marbre de Saint-Berthevin Précision(s) sur le décor représenté : Cuve à trois cavités, deux grandes et une petite. Dimension(s) : h = 145,5,l = 100,la = 74 Précision(s) sur les dimensions : cuve : h = 95.5. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1987 Copyright : (c) Inventaire général, 1987 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000242 - triptyque : saint Jean-Baptiste 5 vues Historique : Les éléments du triptyque furent retrouvés encastrés séparément dans les boiseries du 17e siècle garnissant le pourtour du choeur. Ils furent restaurés et rassemblés en 1881 par l'atelier parisien de M. Haro, l'encadrement d'ébène est de cette période. Le triptyque fut attribué au peintre Hollandais Pieter Aertsen (1507-1575), toutefois le style de l'oeuvre et une datation plus précoce dans le 16e siècle semblent démentir cette paternité. Décor représenté : figure biblique(saint Jean : feu, personnage, soufflet, saint Jean-Baptiste : prédication, personnage, fond de paysage, baptême du Christ : Christ, saint Jean-Baptiste, Dieu le Père, nuée, fond de paysage, décollation : saint Jean-Baptiste, tête, bourreau, Salomé, personnage, décor d'architecture) Précision(s) sur le décor représenté : Dans le tableau central, le bourreau pose la tête de Jean-Baptiste sur un plateau que tient une Salomé richement vêtue, dans le fond autour d'une table se tiennent Hérode et Hérodiade. Le triptyque fermé représente saint Jean, dans une cuve d'huile bouillante entourée de flammes. Dimension(s) : h = 196,l = 142 Précision(s) sur les dimensions : avec les deux panneaux ouverts : l = 248. Inscription(s) : inscription(non identifiée) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000261 - calice 1 vue Historique : Calice (N° 2) réalisé entre 1819 et 1838 par un orfèvre parisien qui n'a pu être identifié. Comme l'indique l'inscription sur la base, en 1925 il appartenait à un certain A. Pacchiano. Il fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Calice en argent doré. Il repose sur un pied hémisphérique au dessus légèrement bombé. La tige de plan circulaire est coupée par un noeud ovoïde placé entre deux bagues et deux collerettes. La coupe droite est ceinte d'une fausse-coupe repercée au rebord évasé. Le décor est repoussé, ciselé et martelé. Décor représenté : ornementation (palmes, fleurs, ove, canaux), angelot, foi, espérance, charité, Les Instruments de la Passion, vigne, blé, roseau, Christ en croix, figure biblique (sainte Marie-Madeleine), figure biblique (saint Pierre : en buste), figure biblique (saint Benoît : en buste) Précision(s) sur le décor représenté : La base en cavet renversé du pied est ornée d'angelots posés sur des nuées à gloires marginales. Chaque motif est séparé par deux palmes croisées et nouées d'un ruban. La partie bombée accueille un décor combinant motifs floraux involutés, médaillons à vertus théologales (foi, espérance, charité) et instruments de la Passion (croix drapée, clous inscrits dans une couronne d'épines, colonne, échelle, fouet et roseau). Les deux collerettes sont décorées d'une alternance d'oves circulaires et allongés. Le noeud se pare de canaux sur le culot et de trois médaillons ovales renfermant des angelots sur la partie supérieure. Une vigne avec ses grappes, des épis de blé et des roseaux s'intercalent entre les trois médaillons. La fausse-coupe présente trois médaillons ovales accueillant sainte Marie-Madeleine et le Christ en croix, le buste de saint Pierre (de face) et celui de saint Benoît. Les figures sont encadrées d'un décor floral et végétal. Dimension(s) : h = 29,5,d = 16,1 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 9,6. Inscription(s) : inscription (gravée, sur l'oeuvre, français),grosse garantie Paris 1819-1838,1er titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000262 - calice et patène 1 vue Historique : Calice (N° 3) et patène (N° 3 bis) réalisés par Louis Loque, orfèvre parisien, dont le poinçon fut en service de 1821 à 1831. L'ensemble fait partie du trésor de la cathédrale. Description : Calice et patène en argent doré. Le décor du calice est repoussé et ciselé. Celui de la patène est gravé. Le calice repose sur un pied hémisphérique dont la base est en cavet renversé et le dessus bombé. La tige de plan circulaire est coupée par un noeud à profil piriforme placé entre deux bagues et deux collerettes. La coupe droite est ceinte d'une fausse-coupe et son rebord est évasé. Décor représenté : ornementation (canaux, rai de coeur, médaillon, oves, feuilles, feuilles d'eau, fleurs), raisin, blé, roseau, scène biblique (Jésus présenté au peuple), figure biblique (Christ en croix), figure biblique (sainte Marie-Madeleine), figure biblique (saint Pierre), figure biblique (Christ), figure biblique (Vierge), la couronne d'épines, I.H.S., croix, coeur : clous Précision(s) sur le décor représenté : La base du pied du calice est ornée de canaux. La partie bombée est délimitée par une galerie de rais de coeurs. Le dessus se pare de trois médaillons ovales alternant avec des grappes de raisin, des épis de blé et des roseaux. Les médaillons représentent Jésus présenté au peuple (Ecce Homo) et le Christ en croix avec sainte Marie-Madeleine et saint Pierre. Les collerettes de la tiges sont décorées d'oves circulaires et allongés. Le noeud présente un décor composé de feuilles, de feuilles d'eau, de fleurs à quatre pétales et de cartouches involutés renfermant des grappes de raisin, des épis de blé et des roseaux. Le dessous de la fausse-coupe est composé de canaux ou de feuilles de marguerite stylisées. Le reste du décor consiste en médaillons ovales à l'effigie du Christ, de la Vierge et de saint Joseph. Les médaillons sonrt séparés par des grappes de raisin, des épis de blé et des roseaux. Le disque central de la patène est gravé d'une couronne d'épines entourant l'I.H.S. placé entre une croix pattée et un coeur percé de trois clous en éventail. Dimension(s) : h = 30,d = 15 Précision(s) sur les dimensions : coupe : h = 9,2,patène : d = 15,4. Inscription(s) : poinçon de fabricant,grosse garantie Paris 1819-1838,1er titre Paris 1819-1838 Statut de la propriété : propriété de l'Etat Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000278 - calice et patène 4 vues Historique : Calice (N° 19) réalisé par l'orfèvre parisien Jean-François Mezard entre 1809 et 1819 (daté par poinçon). Patène (N° 20) réalisée par Louis Loque, autre orfèvre parisien, entre 1821 et 1831, dates de la mise en service de son poinçon. Le calice a appartenu à la communauté des religieuses hospitalières de Saint-Joseph (hôpital de Laval). Propriété d'un établissement public (l'hôpital de Laval ?), l'ensemble a fait l'objet d'un dépôt à la cathédrale et fait partie de son trésor. Description : Calice et patène en argent doré. Le décor du calice est repoussé et ciselé. Celui de la patène est gravé. Le calice repose sur sur un pied circualire à cavet renversé et au dessus bombé. La tige est courte et dotée d'un noeud ovoïde placé au dessus d'une colerette. La coupe haute et étroite à bordure évasée est habillée d'une fausse-coupe. Décor représenté : ornementation (rosaces, perles, feuilles, feuilles d'eau), figure biblique (Christ en croix), pampres, blé, roseau, figure biblique (Christ : en buste), figure biblique (Immaculée conception), figure biblique (saint Benoît), la couronne d'épines, I.H.S., croix, coeur, clous Précision(s) sur le décor représenté : Le cavet du pied du calice est orné de bandes unies entrecoupées de rosaces. Le dessus présente un décor composé d'un médaillon ovale contenant le Christ en croix et de cinq étroits cartouches rayonnants enserrant des pampres et des épis de blé retombants. La colerette est ciselée de perles entrelacées. Le noeud se pare de cartouches à pampres, épis de blé et roseaux feuillus sommés de feuilles d'eau retombantes. La fausse-coupe est décorée de trois hauts cartouches à pampres intercalés entre trois médaillons ovales cernés d'épis de blé. Ils renferment les effigies du Christ avec l'inscription IESU FILI DEI VIVI, de l'Immaculée conception et de saint Benoît accompagné de l'inscription SANCTE BENEDICTE. La face externe de la patène est gravée d'une couronne d'épines entourant l'I.H.S. placé entre une croix en gloire et un coeur sommé de trois clous en éventail. Dimension(s) : h = 24,5,d = 14,4 Précision(s) sur les dimensions : coupe : d = 9,patène : d = 15,7. Inscription(s) : poinçon de fabricant,1er titre Paris 1809-1819,poinçon d'association des orfèvres de Paris,moyenne garantie Paris 1809-1819,1er titre Paris 1819-1838,grosse garantie Paris 1819-1838,inscription donnant l'identité du modèle (latin). Statut de la propriété : propriété d'un établissement public Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |