IA53000668 - chapelle de la très sainte Vierge Immaculée Conception et Saint-Thuribe 11 vues Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IA53000065 Historique : La chapelle du grand séminaire est réalisée en 1882 sur des plans de l'architecte diocésain Coquart placé sous la surveillance de Louis Garnier. Elle est bénite le 17 septembre 1883 sous les vocables de la très sainte Vierge Immaculée conception et de saint Thuribe (deuxième évêque du Mans). Ses vitraux, réalisés par Auguste Alleaume, sont posés en 1894 (étudiés). Comme l'ensemble des bâtiments du séminaire, la chapelle est détruite en 1976. Description : La chapelle était accolée à la façade septentrionale du corps de bâtiment principal, dans l'axe du pavillon central. Construite sur un soubassement en granite, son gros-oeuvre combinait le calcaire de Chauvigny et celui de Noyant. Elle était dotée d'une nef unique à cinq ouvertures cintrées et fausse voûte d'ogives en plâtre imitant la pierre. Le choeur était pourvu d'une voûte en cul-de-four ornée d'une peinture monumentale. Le décor peint se prolongeait de part et d'autre des cinq fenêtres fermées par des vitraux d'Alleaume. Les deux collatéraux surbaissés qui flanquait la nef étaient percés de six baies. L'entrée était surmontée d'une tribune accessible par un escalier extérieur à la chapelle. Le sol était recouvert d'une mosaïque d'Isidore Odorico père. Les murs des collatéraux et de l'abside étaient recouverts d'un lambris de demi-revêtement. L'allée centrale de la nef était bordée de stalles en bois. Le vestibule accueillait deux statues dont une de saint Pierre. Matériau(x) de couverture : ardoise État de conservation : détruit Précision(s) sur le décor représenté : La voûte du choeur était peinte de l'Assomption de la Vierge placée dans une mandorle. Le reste du décor monumental figurait des éléments architecturaux accompagnés de fleurs et du symbole marial couronné ou enfermé dans un cartouche à cuir découpé. L'extrados de l'arc doubleau reçevait l'inscription : ASSUMPTA EST MARIA IN COELUM - GAUDET EXERCITUS ANGELORUM. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 2013 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général, 2013 (c) Ville de Laval, 2013 Fonds / classement : Architecture |
IA53000059 - établissement de bains dit bains-douches municipaux 18 vues Historique : Influencée par les préoccupations hygiénistes développées par le milieu médical depuis la fin du 19e siècle, la Ville de Laval, sous l'impulsion de son maire Eugène Jamin, décide en 1923 de doter la ville d'un établissement de bains publics. Construit par l'architecte Léon-Henri Guinebretière recruté sur concours, ce "palais social" est inauguré le 27 janvier 1927. Ont notamment participé à sa réalisation : l'entreprise Brisard pour le gros-oeuvre, le mosaïste Isidore Odorico fils, les serrureries lavalloise Bourny-Gaillard et Jamois, les menuisiers parisiens Leroux et Levet ainsi que Auguste Alleaume, peintre-verrier lavallois, qui réalise le vitrail de la fenêtre située au dessus du bureau d'accueil. En 1927, l'établissement est ouvert quatre jours par semaine (les mercredi, jeudi, samedi et dimanche) et les tarifs pour 30 minutes (y compris l'habillage et le déshabillage) sont de deux francs pour un bain et d'un franc pour une douche. En 1948-1949, d'importants travaux intérieurs sont réalisés afin d'augmenter la capacité d'accueil des bains-douches. La travée d'accueil est ainsi vidée de son comptoir et subdivisée en quatre cabines de douches par des cloisons en béton armée. Les façades sud et ouest sont également remaniées. En 2003, les bains-douches cessent leur activité. En 2010, le bâtiment obtient le label "Patrimoine du XXe siècle" et quatre ans plus tard, il est inscrit dans sa totalité au titre des monuments historiques. En 2017, il fait l'objet d'une restauration-réaffectation pilotée par le cabinet Architrav d'Angers. Date(s) de réalisation : 1928 Description : Bâtiment Art déco adoptant un plan rectangulaire et se caractérisant par son horizontalité. La façade antérieure utilise la pierre de taille de calcaire sur un socle en granite. Les élévations latérales et postérieure combinent briques et moellons de calcaire bleu (?) recouverts d'un enduit de ciment. Côté rue, la façade est percée d'une enfilade de neuf fenêtres quadrangulaires placées très haut. Elles sont réparties de part et d'autre d'une porte d'entrée désaxée et surmontée d'un impact de balle datant de la dernière guerre mondiale. Le vestibule est recouvert d'une voûte en berceau se développant sur la largeur du bâtiment. De chaque côté de ce hall d'accueil se répartissent seize cabines de douches de 4 m2 et six salles de bains avec baignoires de 7 à 8 m2. Le couloir menant aux douches est éclairé par une verrière métallique. Pour des raisons de facilité d'entretien, de résistance à l'humidité et de mise en oeuvre abordable, les sols, les murs et les bacs des douches sont recouverts de carreaux de mosaïque combinant le grès cérame bleu et la pâte de verre parfois rehaussée de feuille d'or. Le sous-sol renferme la chaufferie. La maison construite à l'arrière du bâtiment accueillait une salle commune, une laverie et, à l'étage, le logement du gardien. Étage(s) : sous-sol,rez-de chaussée surélevé État de conservation : désaffecté,mauvais état Précision(s) sur le décor représenté : La signature de l'architecte accompagnée des abréviations DPLG, est gravée sur l'extrémité droite de la façade sur rue. L'entrée du bâtiment est valorisée par un fronton à pans coupés gravé de l'inscription "BAINS-DOUCHES MUNICIPAUX" sur un fond de peinture dorée dont il subsiste quelques traces. Deux cabochons devaient également orner la partie basse du couronnement. La corniche incurvée est sculptée d'une frise constituée d'ondes, de fleurs et de feuilles de nénuphars stylisés. Les fenêtres sont flanquées de colonnettes dont les chapiteaux prennent la forme de congélations aux contours simplifiés. Les ferronneries des ouvertures adoptent aussi les lignes droites carractéristiques du style Art déco. A l'entrée, le sol est recouvert d'une mosaïque représentant les armoiries de la Ville de Laval ("de gueules au léopard d'or"). Les autres mosaïques figurent un décor géométrique composé de frises desquelles s'échappent des motifs s'apparentant à des stalactiques. Ces mosaïques forment un décor dont la couleur bleue, également présente sur l'ensemble des menuiseries, évoque l'univers aquatique (D'après une étude stratigraphique, à l'ouverture des bains-douches, les mensuiseries étaient peintes en gris). Quant aux bacs de douche, ils sont tous ornés d'un fond de gouttes d'or. Protection MH : Bains-douches (cad. CE 198 et 199) : inscription par arrêté du 18 décembre 2014. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe,Garnavault Sylvie Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IA53000071 - gare des chemins de fer départementaux 5 vues Historique : Projetée des 1855, la création d'un réseau de tramway d'intérêt local ne se concrétise qu'en 1900 et 1901 avec l'ouverture des lignes, Laval / Saint-Jean-sur-Erve puis Laval / Landivy. Point de jonction de ces deux voies, la gare de Laval est construite par l'architecte de la ville Léopold Ridel entre 1895 et 1900. L'atelier de réparation des locomotives a été détruit en 1980. Description : Le gros-oeuvre du bâtiment est en moellons équarris de calcaire gris-bleu. Pour le décor, l'architecte utilise la brique (cheminées, arc des ouvertures du rez-de-chaussée et de l'étage), la céramique polychrome (bandeau, corniche) et la faïence (entourage de l'horloge, corniche). On trouve également sur l'édifice du granite (soubassement), du calcaire blanc (bandeau, cheminées) et du bois (aisseliers, ferme débordante). Matériau(x) de couverture : ardoise Étage(s) : 1 étage carré,étage de comble Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1981 Copyright : (c) Région Pays de la Loire - Inventaire général (c) Ville de Laval Fonds / classement : Architecture |
IM53000001 - clôture de choeur 2 vues Historique : Ces hautes grilles en fer forgé ceinturent le choeur. La partie la plus ancienne, située à l'arrière du maître-autel date de 1755 et se trouvait autrefois à l'entrée du choeur. En 1809, celle-ci servit de modèle aux éléments latéraux qui surmontent les stalles. Description : dorure partielle Dimension(s) : l = 3000 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1982 Copyright : (c) Inventaire général, 1982 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000113 - retable architecturé à niche du Sacré-Coeur Appartenant à : ensemble de l'autel secondaire du Sacré-Coeur Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000111 Historique : Ce retable attribué à Pierre Corbineau présente une certaine analogie avec celui du maître-autel, pour ce qui est de l'étage inférieur et avec celui de l'autel saint François, pour ce qui est de l'étage supérieur. Il a été réalisé entre 1630 et 1640. Dimension(s) : h = 860,l = 320 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000116 - retable architecturé à niche de saint François Historique : Conformément aux dispositions testamentaires de François Caset, conseiller au parlement de Bretagne, Jeanne Marest, sa veuve, commande un retable dédié à saint François. Le marché passé avec Pierre Corbineau est signé le 31 juillet 1637 et les travaux sont achevés le 1er juillet 1638. Décor représenté : ornement(guirlande, chute végétale, console, modillon, à denticule, chapiteau corinthien, panier fleuri, corne d'abondance, feuille, ornement architectural), angelot, cartouche(croix, bras) Précision(s) sur le décor représenté : Dans le cartouche, les armoiries de l'ordre des franciscains. Dimension(s) : h = 830 h,l = 338 Inscription(s) : emblématique(peinte) Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000117 - tableau d'autel : saint François d'Assise Appartenant à : retable architecturé à niche de saint François Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000116 Historique : Tableau représentant saint François, dont la date portée semble être 1840. Description : Afin d'adapter le tableau au cadre, il a été ajouté dans la partie basse un élément en bois peint à l'huile. Dimension(s) : h = 250,l = 142 Précision(s) sur les dimensions : dimensions approximatives. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000120 - autel tombeau secondaire de saint Joseph Appartenant à : ensemble de l'autel secondaire de saint Joseph Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000119 Description : plaque de marbre noir sur le côté Précision(s) sur les dimensions : dimensions non prises. Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000121 - retable architecturé à niche de saint Joseph 2 vues Appartenant à : ensemble de l'autel secondaire de saint Joseph Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000119 Historique : La structure de l'étage supérieur est assez proche de celles des retables de saint François et du Sacré-Coeur. Mais le premier étage, avec ses deux groupes de colonnes en retrait par rapport à la niche, permet d'appréhender la diversité de l'oeuvre de cet artiste. Le retable est réalisé entre 1630 et 1640. Décor représenté : ornement(chute végétale, guirlande, coquille, rinceau, modillon, à denticule, chapiteau corinthien, panier fleuri, pot à feu, ornement architectural), angelot, A.M. Dimension(s) : h = 860,l = 348 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |
IM53000122 - statue : saint Joseph et l'Enfant Jésus Appartenant à : retable architecturé à niche de saint Joseph Référence de l'ensemble ou de l’œuvre : IM53000121 Dimension(s) : h = 140 Statut de la propriété : propriété publique Rédacteur(s) de la notice : Eraud Dominique,Bohuon Philippe Date(s) de l'enquête : 1983 Copyright : (c) Inventaire général, 1983 Fonds / classement : Objets mobiliers |